INT. AGENCE – NUIT
Cordélia est assise devant son ordinateur.
CORDELIA : "Démon Démon Démon". Ca a dû beaucoup les fatiguer de trouver ce titre.
Wesley se sert un verre d’eau.
WESLEY : C’est une base de données sur les démons. Comment l’appelerais-tu ?
CORDELIA : J’en sais rien, disons peut-être… ouais, "Base de démons".
WESLEY : Ah… Un nom subtil et efficace à la fois.
CORDELIA : Pourquoi Wolfram & Hart ne sont pas sur la liste ?
WESLEY : Parce qu’ils sont avocats et pas démons.
CORDELIA : Ils méritent d’en faire parti. Ca alors, tu as vu tout ces fichiers ? Tu savais qu’il y avait une douzaines d’espèces indigènes rien que dans le conté de Los Angeles ?
WESLEY : Mentionnent-ils les vigoureux de Oden Tal ?
CORDELIA (tape le nom sur son clavier) : Non.
WESLEY : Mmm… (Il prend un livre) Alors, il y a encore de la place dans ce monde pour les méthodes traditionnelles ?
CORDELIA : Ils ont de bien vilains critères, là dedans. On pourrait créer un site internet de petites annonces spéciales. Tu sais, du genre "Jeune lutin vert cherche sorcière pour fonder foyer et faire le ménage" ! (Wesley ne répond rien) Je plaisantais, monsieur Sens de l’humour. Ca te ferait peut-être du bien de répondre à ce genre d’annonce.
WESLEY : Pour ton information, je mène une vie sociale riche et très intense.
CORDELIA : Oh, je sais. Une chaîne différente chaque soir, Le juste prix, suivi de La roue de la fortune, avec parfois un verre de vin chaud. Faites gaffe, les filles, ce type est indomptable.
WESLEY : J’admets que ce n’est pas vraiment aussi excitant qu’une vie vouée – que dis-je, dévouée – à la mode, l’apparence et les Wonderbra !
CORDELIA (se lève) : Attends, Wesley, s’il y a quelqu’un qui porte un Wonderbra, ça ne peut-être que…
Elle s’interrompt en voyant Angel entrer dans la pièce.
CORDELIA : Angel.
ANGEL : Vous voulez quelques conseils ?
CORDELIA (regarde Wesley) : Non, je ne suis pas assez subtile pour retirer un réel bénéfice d’une thérapie
WESLEY : Pourquoi est-elle aussi susceptible ?
CORDELIA : Moi ?! Alors ça c’est comique de la part d’un type (Un type entre dans l’Agence) à qui on ne peut pas parler tant qu’il n’a pas eu un bol de lait le matin !
ANGEL : Les enfants, nous avons de la compagnie.
HOMME : L’un de vous est Angel ?
ANGEL : C’est moi, oui.
HOMME : Je suis Darin McNamara, et je… je me… je me suis renseigné. Vous avez la réputation de vous charger de certains problèmes.
WESLEY : Réputation amplement méritée.
Darin est pris d’un vertige. Angel et Wesley se précipitent pour le soutenir et l’installent sur le divan.
ANGEL : Ca ne va pas ?
DARIN : Non, je vais avoir un malaise. Je suis désolé, c’est à cause de… C’est mon frère, Jack. Il a été kidnappé cette nuit. (Il tend une petite boîte à Angel) J’ai trouvé ça dans ma boîte ce matin. Tenez.
Angel ouvre la boîte, et à l’intérieur se trouve un doigt. Wesley et Cordélia détournent le regard, dégoûtés.
ANGEL : Ces hommes, vous les connaissez ?
DARIN : Ecoutez, c’est pour ça que je suis venu vous voir. – Ce ne sont pas des humains.
INT. AGENCE – NUIT
Angel regarde quelques photos d’un type. Darin est toujours sur le divan, Wesley est assis près d’eux.
DARIN : J’ai quelques années de plus que lui. On n’a jamais été vraiment… très proches. On n’a pas du tout les mêmes conceptions. Moi j’ai un foyer. Jack n’a rien. (Cordélia lui donne un verre) Merci. Je ne sais pas ce qu’ils veulent. Ils ne me font pas signe, ils ne se manifestent pas…
ANGEL : Vous étiez là quand ils l’ont enlevé ?
DARIN : Hier soir, il m’a téléphoné en me demandant de venir… Il avait de gros problèmes. Des dettes de jeu. Il devait de l’argent à un bookmaker.
CORDELIA : Que vous connaissez ?
DARIN : Ernie Nellins. Il travaillait dans un bar pour joueurs, à Silverlake. Le Shots. J’ai payé les dettes de Jack plusieurs fois. Je lui ai dit qu’il devait se débrouiller tout seul. Je voulais qu’il assume les conséquences de ses actes. Si seulement j’avais su ce qui allait se passer…
WESLEY : Rassurez-vous. Ce n’est pas votre faute.
DARIN : J’étais mal à l’aise, alors j’me suis décidé à y aller, et il y avait… ces espèces de… créatures, qui le traînaient de force dehors. J’ai tenté de les empêcher, mais…
ANGEL : Et depuis, vous n’avez pas de nouvelles ?
DARIN : Non ! Je suis prêt à donner tout ce que j’ai. Je paierai. Je ne pas qu’il lui arrive malheur.
1ière Partie
INT. AGENCE – NUIT
Angel regarde quelques photos d’un type. Darin est toujours sur le divan, Wesley est assis près d’eux.
DARIN : J’ai quelques années de plus que lui. On n’a jamais été vraiment… très proches. On n’a pas du tout les mêmes conceptions. Moi j’ai un foyer. Jack n’a rien. (Cordélia lui donne un verre) Merci. Je ne sais pas ce qu’ils veulent. Ils ne me font pas signe, ils ne se manifestent pas…
ANGEL : Vous étiez là quand ils l’ont enlevé ?
DARIN : Hier soir, il m’a téléphoné en me demandant de venir… Il avait de gros problèmes. Des dettes de jeu. Il devait de l’argent à un bookmaker.
CORDELIA : Que vous connaissez ?
Il travaillait dans un bar pour joueurs, à Silverlake. Le Shots. J’ai payé les dettes de Jack plusieurs fois. Je lui ai dit qu’il devait se débrouiller tout seul. Je voulais qu’il assume les conséquences de ses actes. Si seulement j’avais su ce qui allait se passer…
WESLEY : Rassurez-vous. Ce n’est pas votre faute.
DARIN : J’étais mal à l’aise, alors j’me suis décidé à y aller, et il y avait… ces espèces de… créatures, qui le traînaient de force dehors. J’ai tenté de les empêcher, mais…
ANGEL : Et depuis, vous n’avez pas de nouvelles ?
DARIN : Non ! Je suis prêt à donner tout ce que j’ai. Je qu’il lui malheur
ANGEL : Ecoutez, mes assistants… vont faire des recherches sur ceux qui ont pu enlever votre frère. (Il prend une feuille qu’il lui tend) Pendant ce temps, vous vous allez mettre par écrit ce que vous avez vu.
DARIN : Parfait. J’ai confiance. Au fait, et le bookmaker ?
ANGEL : J’me sens soudainement l’âme d’un joueur.
INT. SALLE DE JEU - NUIT
Plusieurs types sont assis autour d’une table et jouent au poker.
ERNIE (soulève un gobelet de boisson) : Oh, c’est vraiment dégueulasse. J’ai commandé un jus de fruit.
TYPE : Moi ça me va.
ERNIE : T’es dingue, on dirait du jus de chaussette. (au type en face de lui) File m’en deux.
Angel entre.
ANGEL : Je peux jouer, Ernie ?
ERNIE : Seulement sur invitation, mon vieux.
ANGEL : Alors invite-moi. Ca fait un moment que je n’ai pas joué et je risque d’être un peu rouillé. Mais j’ai une paire de roi… (Il pose les photos de Jack sur la table) qui bat la tienne. (Ernie sort une arme mais Angel lui attrape le poignet) Non, je ne viens pas pour me battre. Je viens pour lui.
Ernie se lève et s’éloigne, suivi par Angel.
EXT. SALLE DE JEU - ALLEE - NUIT
Ernie entraîne Angel à l’extérieur.
ANGEL : T’aurais dû boire ton jus de fruit, c’est plein de vitamines.
ERNIE : On peut savoir qui t’es ?
ANGEL : Un ami de Jack.
ERNIE : Jack ne connaît que des types à qui il doit ou ne doit pas de pognon.
ANGEL : Son frère a bien l’intention de régler ses dettes.
ERNIE : C’est plus de mon ressort, j’regrette. L’argent, c’est plus mon problème. Ce qui compte, c’est de faire un exemple.
ANGEL : Morceau par morceau ?
ERNIE : Ca impressionne beaucoup les nouveaux. C’est le but.
ANGEL : Où est-il, Ernie ?
ERNIE : Ecoute, j’ai rien demandé, on m’a rien dit.
ANGEL : Ca ne veut pas dire que tu ne le sais pas.
ERNIE : Ouais.
Ernie prend une cigarette et cherche son briquet. Angel lui tend une liasse de billets. Ernie s’immobilise, observe les billets, puis regarde autour de lui, avant de revenir à Angel.
ERNIE : Il y a un coin… à Beechwood Canyon.
EXT. BEECHWOOD CANYON – NUIT
On voit la voiture d’Angel s’arrêter au bord de la route.
ERNIE (V.O.) : Enfin, pas exactement à Beechwood Canyon. Pour être exact, je dirai plutôt… en-dessous.
Angel s’accroupit et soulève une plaque dans le sol.
INT. AGENCE - NUIT
Cordélia est assise à son ordinateur et Wesley est près d’elle.
CORDELIA : C’est bon, j’y suis. Vas-y, Darin décrit comment les démons qui ont pris son frère ?
WESLEY : La peau ridée, ultra blanche, chauves, gluants.
CORDELIA : Ils sont toujours gluants. C’est à cause de ça que je ne joue jamais. Un jour tu joues petit, le lendemain tu vas jouer plus gros, tu t’endettes, et puis tout à coup, tu as un albinos tout poisseux qui débarque chez toi. Des pinces ou des mains ?
WESLEY : Des mains qui ont l’air de pinces. C’est vague.
CORDELIA : Une espèce hybride peut-être. Un parfum ?
WESLEY : Souffre.
CORDELIA : Mets-lui une perruque et une belle voiture et tu as un de mes ex tout craché. J’ai honte. D’autres caractéristiques ?
WESLEY : Ils ont un hurlement très aigu. Une sorte de plainte. Je suppose qu’ils le poussent en se préparant à se battre ou à s’ébattre.
CORDELIA : Bon, d’abord je dis yerk, ensuite je fais des recherches.
On voit des informations défiler sur l’écran de l’ordinateur.
WESLEY (s’éloigne) : Hum. Avant que tu aies entré les données dans ton espèce d’écran à la manque… (Il prend un livre) j’aurai réussi à repérer ce…
CORDELIA (l’interrompt) : Je l’ai.
WESLEY (pose le livre et regarde l’écran) : Un démon hurleur. C’est dément.
CORDELIA : C’est dingue.
INT. EGOUTS – NUIT
Angel descend une échelle menant aux égouts. Il se sert d’une lampe de poche pour s’éclairer. On voit des traces de sang sur le sol. Soudain, deux démons hurleurs attaquent Angel. Après un long combat, Angel en assomme un et coince l’autre contre le mur.
ANGEL : Où est Jack McNamara ?
DEMON : Ailleurs…
ANGEL : Où précisément ?
DEMON : On l’a vendu…
ANGEL : D’accord. A qui l’avez-vous vendu ?
EXT. CLUB – NUIT
Angel arrive devant un club et voit plusieurs couples en tenues de soirée présenter leurs tickets à l’entrée. Angel s’avance jusqu’au bâtiment et retire une grille d’une fenêtre pour se glisser à l’intérieur.
INT. CLUB – NUIT
Une femme est assise à une table. En soulevant son verre, elle fait tomber un ticket, mais Angel le rattrape au vol.
FEMME : Oh, vous êtes vif.
ANGEL (lit le ticket) : 5000 $ sur Cribb.
FEMME (reprend le ticket en souriant) : Merci.
ANGEL : Je vous en prie.
IlsC’est à cause de ça que je ne joue jamais. Un jour tu joues petit, le lendemain tu vas jouer plus gros, tu t’endettes, et puis tout à coup, tu as un albinos tout poisseux qui débarque chez toi. Des pinces ou des mains ?
WESLEY : Des mains qui ont l’air de pinces. C’est vague.
CORDELIA : Une espèce hybride peut-être. Un parfum ?
WESLEY : Souffre.
CORDELIA : Mets-lui une perruque et une belle voiture et tu as un de mes ex tout craché. J’ai honte. D’autres caractéristiques ?
WESLEY : Ils ont un hurlement très aigu. Une sorte de plainte. Je suppose qu’ils le poussent en se préparant à se battre ou à s’ébattre.
CORDELIA : Bon, d’abord je dis yerk, ensuite je fais des recherches.
On voit des informations défiler sur l’écran de l’ordinateur.
WESLEY (s’éloigne) : Hum. Avant que tu aies entré les données dans ton espèce d’écran à la manque… (Il prend un livre) j’aurai réussi à repérer ce…
CORDELIA (l’interrompt) : Je l’ai.
WESLEY (pose le livre et regarde l’écran) : Un démon hurleur. C’est dément.
CORDELIA : C’est dingue.
INT. EGOUTS – NUIT
Angel descend une échelle menant aux égouts. Il se sert d’une lampe de poche pour s’éclairer. On voit des traces de sang sur le sol. Soudain, deux démons hurleurs attaquent Angel. Après un long combat, Angel en assomme un et coince l’autre contre le mur.
ANGEL : Où est Jack McNamara ?
DEMON : Ailleurs…
ANGEL : Où précisément ?
DEMON : On l’a vendu…
ANGEL : D’accord. A qui l’avez-vous vendu ?
EXT. CLUB – NUIT
Angel arrive devant un club et voit plusieurs couples en tenues de soirée présenter leurs tickets à l’entrée. Angel s’avance jusqu’au bâtiment et retire une grille d’une fenêtre pour se glisser à l’intérieur.
INT. CLUB – NUIT
Une femme est assise à une table. En soulevant son verre, elle fait tomber un ticket, mais Angel le rattrape au vol.
FEMME : Oh, vous êtes vif.
ANGEL (lit le ticket) : 5000 $ sur Cribb.
FEMME (reprend le ticket en souriant) : Merci.
On entend des gens acclamer quelque chose. Angel s’approche et voit deux démons se battre dans une arène. L’un des démon met l’autre KO.
FOULE : A mort ! A mort ! A mort ! …
Angel s’approche et voit deux démons se battre dans une arène. L’un des démon met l’autre KO.
FOULE : A mort !
Un des gardien dans la fosse lance un couteau au démon. Ce dernier soulève la tête de l’autre et l’égorge, sous les applaudissements de la foule. Un homme en costume s’avance au milieu de la fosse et prend le micro :
ANNONCEUR : Le vainqueur, mesdames et messieurs, est Tom Cribb. Il a eu raison de son adversaire en 6 minutes et 22 secondes. Il était donné à 2 contre 5. Cribb en est à son septième combat ! Son septième ! Et maintenant, un des lutteurs les plus populaires que nous avons eu le plaisir de vous présenter, un champion rare, découvert dans les déserts rocailleux de Crête. (Les portes s’ouvre et un démon entre) Un grand lutteur qui a toutes les qualités : la vitesse, l’agilité et la force ! (Angel voit deux types marcher derrière la foule en face de lui) On va donner le maximum pour accueillir la menace de Venice, le titan de la terreur, l’ange de la mort ! (Angel regarde les photos données par Darin) Le seul, le seul, l’unique… Val Trepkos !
Angel quitte la foule et suit les deux hommes.
INT. CLUB – SALLE – NUIT
Angel arrive dans une salle dans laquelle sont entrés les deux hommes lorsqu’il est éblouit par une lampe torche qu’on dirige sur lui.
JACK : T’es arrivé jusqu’ici ? C’est pas évident.
DARIN : Méfie-toi de lui, Jack. Tu aurais vu ce qu’il a fait au hurleur, c’est dur.
ANGEL : J’suis tombé dans un piège.
DARIN : C’était du beau travail.
JACK : Ouvre la bouche, que je vois tes dents. (Il s’approche d’Angel) Je saurais si t’es en bonne forme.
Angel l’attrape par le bras et le projette sur deux autres types derrière lui. Mais un autre type l’électrocute dans le dos et il tombe par terre, inconscient.
DARIN (à Jack) : J’t’avais pas dit d’être prudent ?
JACK (se relève) : Il a de la classe au moins, ce tordu. C’est bien. Ca plaira au public.
INT. CLUB – CELLULE – JOUR
Angel se réveille au petit matin, enfermé dans une cellule. Il a un bracelet en métal au poignet, avec l’inscription XXI gravé dessus. Un autre démon partage la cellule avec lui.
ANGEL : J’avais demandé une chambre avec vue. (Le démon le regarde mais ne dit rien) La communication risque d’être difficile. Vous parlez espagnol ? … Vous parlez… russe ? L’italien peut-être ? Non, eh ben on va avoir mille choses à se raconter durant les longues soirées d’hiver.
Jack s’approche des cellules.
JACK : Ecoutez bien, esclaves. Y a qu’une seule règle ici. Elle est très simple. (Il appuie sur un interrupteur qui ouvre les cellules) Comme ça, vous les démons, vous l’oublierez pas. (Angel s’avance vers Jack) Ah, tss tss tss. (Il montre la ligne rouge par terre) Reste derrière la bande. Le bracelet te rappellera à l’ordre. Ca te démange, je sais. Tu aimerais me déchirer les tripes. Mais tu bougeras pas. Parce que le seul moyen de sortir d’ici, c’est de ne plus avoir le bracelet au poignet. Et le seul moyen pour qu’on vous l’enlève, c’est de tuer 21 adversaires.
ANGEL (après un moment) : Y a pas de risque, je tuerai personne.
JACK : C’est toi qui mourras alors. D’une façon ou d’une autre, les fans en auront pour leur fric.
Jack s’éloigne en ricanant.
INT. AGENCE – JOUR
Wesley est au téléphone.
WESLEY : Pourriez-vous nous tenir au courant s’il vous rappelle. Merci. (Il raccroche)
Cordélia est debout en face de Wesley, et se ronge les ongles, nerveuse.
CORDELIA : Sa copine flic n’a rien non plus ?
WESLEY : Non.
CORDELIA : Argh…
WESLEY : Et le sort d’Angel n’avait pas l’air de la passionner.
CORDELIA : Elle devrait faire placarder ses photos partout.
WESLEY : Oh, il n’a disparu que depuis un jour.
CORDELIA : Une longue nuit ou on aurait dû faire le point ensemble, ce qu’on n’a pas fait. Et tu sais qu’il n’aime pas trop les coups de soleil.
WESLEY : Il doit être terré quelque part près d’ici, pour attendre que la nuit tombe.
CORDELIA : Peut-être. Mais un autre point me chiffonne beaucoup. Notre client qui devrait être vissé près du téléphone est introuvable.
WESLEY : Tu as raison. (Il met sa veste) Tu poursuis les recherches, je m’en vais.
CORDELIA : Qu’est-ce que tu vas faire ?
WESLEY : Trouver Angel en remontant sa piste. (Il s’éloigne)
CORDELIA : Tu vas chez le bookmaker ?
WESLEY : Pour nous, c’est la dernière personne chez qui il est passé.
CORDELIA (n’en croit pas ses oreilles) : Ha ! Mais c’est un malade qui s’amuse à envoyer des phalanges par la poste en guise d’amitié !
WESLEY (ouvre un tiroir) : C’est pourquoi j’emporte ceci… (Il sort des armes, toutes emmêlées les unes aux autres) – Entre autres ustensiles.
Il referme le tiroir et se coince les doigts.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE - JOUR
Les démons sont assis à table et déjeunent. Angel s’installe avec eux.
ANGEL : Ca a l’air d’être un bon gruel.
Cribb, un démon lézard, vainqueur lors du combat dans le ring, regarde Angel.
CRIBB (après un moment) : Qui tu es, toi ?
ANGEL : Je m’appelle Angel.
2eme Partie
INT. CLUB – CELLULE – JOUR
Angel se réveille au petit matin, enfermé dans une cellule. Il a un bracelet en métal au poignet, avec l’inscription XXI gravé dessus. Un autre démon partage la cellule avec lui.
ANGEL : J’avais demandé une chambre avec vue. (Le démon le regarde mais ne dit rien) La communication risque d’être difficile. Vous parlez espagnol ? … Vous parlez… russe ? L’italien peut-être ? Non, eh ben on va avoir mille choses à se raconter durant les longues soirées d’hiver.
Jack s’approche des cellules.
JACK : Ecoutez bien, esclaves. Y a qu’une seule règle ici. Elle est très simple. (Il appuie sur un interrupteur qui ouvre les cellules) Comme ça, vous les démons, vous l’oublierez pas. (Angel s’avance vers Jack) Ah, tss tss tss. (Il montre la ligne rouge par terre) Reste derrière la bande. Le bracelet te rappellera à l’ordre. Ca te démange, je sais. Tu aimerais me déchirer les tripes. Mais tu bougeras pas. Parce que le seul moyen de sortir d’ici, c’est de ne plus avoir le bracelet au poignet. Et le seul moyen pour qu’on vous l’enlève, c’est de tuer 21 adversaires.
ANGEL (après un moment) : Y a pas de risque, je tuerai personne.
JACK : C’est toi qui mourras alors. D’une façon ou d’une autre, les fans en auront pour leur fric.
Jack s’éloigne en ricanant.
INT. AGENCE – JOUR
Wesley est au téléphone.
WESLEY : Pourriez-vous nous tenir au courant s’il vous rappelle. Merci. (Il raccroche)
Cordélia est debout en face de Wesley, et se ronge les ongles, nerveuse.
CORDELIA : Sa copine flic n’a rien non plus ?
WESLEY : Non.
CORDELIA : Argh…
WESLEY : Et le sort d’Angel n’avait pas l’air de la passionner.
CORDELIA : Elle devrait faire placarder ses photos partout.
WESLEY : Oh, il n’a disparu que depuis un jour.
CORDELIA : Une longue nuit ou on aurait dû faire le point ensemble, ce qu’on n’a pas fait. Et tu sais qu’il n’aime pas trop les coups de soleil.
WESLEY : Il doit être terré quelque part près d’ici, pour attendre que la nuit tombe.
CORDELIA : Peut-être. Mais un autre point me chiffonne beaucoup. Notre client qui devrait être vissé près du téléphone est introuvable.
WESLEY : Tu as raison. (Il met sa veste) Tu poursuis les recherches, je m’en vais.
CORDELIA : Qu’est-ce que tu vas faire ?
WESLEY : Trouver Angel en remontant sa piste. (Il s’éloigne)
CORDELIA : Tu vas chez le bookmaker ?
WESLEY : Pour nous, c’est la dernière personne chez qui il est passé.
CORDELIA (n’en croit pas ses oreilles) : Ha ! Mais c’est un malade qui s’amuse à envoyer des phalanges par la poste en guise d’amitié !
WESLEY (ouvre un tiroir) : C’est pourquoi j’emporte ceci… (Il sort des armes, toutes emmêlées les unes aux autres) – Entre autres ustensiles.
Il referme le tiroir et se coince les doigts.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE - JOUR
Les démons sont assis à table et déjeunent. Angel s’installe avec eux.
ANGEL : Ca a l’air d’être un bon gruel.
Cribb, un démon lézard, vainqueur lors du combat dans le ring, regarde Angel.
CRIBB (après un moment) : Qui tu es, toi ?
CRIBB : Faut que tu comprennes : t’es un esclave sur le point de crever. – Ferme-là, t’as compris ?
Cribb regarde le démon en face de lui, Malish. Ce dernier prend un morceau de nourriture en main et s’apprête à le manger, mais Cribb lui l’arrache des mains en déroulant sa langue.
MALISH : Cribb, c’est à moi !
CRIBB (lui prend son assiette) : Non, c’est à moi.
ANGEL (sans le regarder) : Rends-lui sa gamelle, Cribb.
CRIBB : Tu l’ouvres encore une fois, j’te fais taire pour toujours.
ANGEL : A ta place, je lui rendrais sa gamelle.
Furieux, Cribb repose la gamelle et se lève.
CRIBB : Angel, tu sais combien de vampires j’ai tué ?
Angel regarde enfin Cribb. Mais il prend la gamelle et la redonne à Malish, toujours sans quitter Cribb des yeux.
CRIBB : J’te le revaudrais.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE – JOUR (plus tard)
Angel est debout à l’écart, et Malish, sa gamelle à la main, vient le rejoindre.
MALISH : Pourquoi t’as fait ça ?
ANGEL : J’en sais rien.
MALISH : J’suis capable de me battre tout seul. J’ai deux combats, deux victoires.
ANGEL : Alors il ne t’en reste que 19 et tu sors d’ici.
MALISH : 19 combats. Tu crois pas en moi, hein, c’est ça ? Tu veux te battre avec moi ?
ANGEL : Non. Non merci.
MALISH : T’es vraiment fou ou quoi ? Joue pas avec le feu, parce que c’est ta vie que tu risques.
Jack arrive pour s’adresser à tous les démons.
JACK : Bon, écoutez-moi les filles. A l’affiche ce soir on a… Vlasovik, tu combattras Baker.
DARIN : Trepkos, c’est toi qui crée l’événement. Tu rencontres Malish.
Malish laisse tomber sa gamelle.
CRIBB : C’est pas un combat, c’est une exécution.
JACK : Ta gueule, ferme-la esclave. On t’a pas parlé.
DARIN (à Jack) : Après son match de ce soir, on mettra Trepkos contre Kafka samedi.
Malish s’approche de Trepkos.
MALISH (à Trepkos) : Ce soir, je sors de l’arène. (Trepkos se lève et le regarde de haut) Vaut mieux que tu le sache.
Soudain, Baker se met à courir à travers la pièce. Angel réagit immédiatement et veut l’arrêter.
ANGEL : Non ! Non !
Mais Baker saute, traverse la ligne rouge et se désintègre. Le bracelet tombe par terre.
JACK : C’est moche, on avait payé une fortune pour l’avoir.
DARIN (ramasse le bracelet) : Bon, c’est pas grave, ça servira d’exemple aux autres. Il faut trouver un remplaçant pour Baker.
JACK (regarde Angel) : Pourquoi pas l’ami américain là-bas ?
INT. SALLE DE JEU - NUIT
Ernie frappe un homme qui est maintenu par deux autres types. Il pose ensuite sa main sur un bol rempli de glace.
ERNIE : La glace, ça permet de désenfler. T’as la tête dure mon pote.
Ernie s’apprête à refrapper l’homme lorsque Wesley l’interpelle :
WESLEY : Arrêtez.
ERNIE (se retourne) : Ah, qui c’est celui-là ?
WESLEY : Je suis Wesley Wyndham-Pryce. Et je viens chercher mon employeur. Il est passé vous interroger sur Jack McNamara.
ERNIE : J’vous demande pardon ? J’suis occupé avec monsieur. (Il indique l’homme blessé)
WESLEY : Où est-il ?
ERNIE : Ton patron… (Il prend une boisson) Il a payé 200 $ pour que je réponde à ses questions. (Il s’assoit) J’suis un homme d’affaire, j’attends une offre.
WESLEY (s’avance) : Vous devriez réaliser que j’ai pour l’homme qui m’emploie un respect sans limites. En revanche, je ne vous donnerai pas un sou. Je vais vous soutirer les réponses à coups de savates s’il le faut !
Les types qui tiennent l’autre homme se mettent à rire.
ERNIE : Dis donc, t’es pas d’ici, ça se voit.
Ernie se lève, mais Wesley pointe une arbalète sur lui.
ERNIE : Eh, tu te prends pour Robin des bois ?
Ernie sort une arme de sa ceinture mais Wesley lui lance une flèche dans la main et l’épingle dans le mur. Il ramasse rapidement l’arme et la dirige sur les autres types.
WESLEY : Vos armes, je vous prie.
Les types posent leurs armes au sol.
WESLEY (à l’homme blessé) : Partez maintenant.
L’homme s’enfuit en courant. Wesley s’approche d’Ernie et bouge la flèche qui est plantée dans sa main. Ernie gémit de douleur.
WESLEY : Alors… où est mon employeur ?
INT. CLUB – RING – NUIT INT. AGENCE – NUIT
Cordélia est assise devant son ordinateur.
CORDELIA : "Démon Démon Démon". Ca a dû beaucoup les fatiguer de trouver ce titre.
Wesley se sert un verre d’eau.
WESLEY : C’est une base de données sur les démons. Comment l’appelerais-tu ?
CORDELIA : J’en sais rien, disons peut-être… ouais, "Base de démons".
WESLEY : Ah… Un nom subtil et efficace à la fois.
CORDELIA : Pourquoi Wolfram & Hart ne sont pas sur la liste ?
WESLEY : Parce qu’ils sont avocats et pas démons.
CORDELIA : Ils méritent d’en faire parti. Ca alors, tu as vu tout ces fichiers ? Tu savais qu’il y avait une douzaines d’espèces indigènes rien que dans le conté de Los Angeles ?
WESLEY : Mentionnent-ils les vigoureux de Oden Tal ?
CORDELIA (tape le nom sur son clavier) : Non.
WESLEY : Mmm… (Il prend un livre) Alors, il y a encore de la place dans ce monde pour les méthodes traditionnelles ?
CORDELIA : Ils ont de bien vilains critères, là dedans. On pourrait créer un site internet de petites annonces spéciales. Tu sais, du genre "Jeune lutin vert cherche sorcière pour fonder foyer et faire le ménage" ! (Wesley ne répond rien) Je plaisantais, monsieur Sens de l’humour. Ca te ferait peut-être du bien de répondre à ce genre d’annonce.
WESLEY : Pour ton information, je mène une vie sociale riche et très intense.
CORDELIA : Oh, je sais. Une chaîne différente chaque soir, Le juste prix, suivi de La roue de la fortune, avec parfois un verre de vin chaud. Faites gaffe, les filles, ce type est indomptable.
WESLEY : J’admets que ce n’est pas vraiment aussi excitant qu’une vie vouée – que dis-je, dévouée – à la mode, l’apparence et les Wonderbra !
CORDELIA (se lève) : Attends, Wesley, s’il y a quelqu’un qui porte un Wonderbra, ça ne peut-être que…
Elle s’interrompt en voyant Angel entrer dans la pièce.
CORDELIA : Angel.
ANGEL : Vous voulez quelques conseils ?
CORDELIA (regarde Wesley) : Non, je ne suis pas assez subtile pour retirer un réel bénéfice d’une thérapie
WESLEY : Pourquoi est-elle aussi susceptible ?
CORDELIA : Moi ?! Alors ça c’est comique de la part d’un type (Un type entre dans l’Agence) à qui on ne peut pas parler tant qu’il n’a pas eu un bol de lait le matin !
ANGEL : Les enfants, nous avons de la compagnie.
HOMME : L’un de vous est Angel ?
ANGEL : C’est moi, oui.
HOMME : Je suis Darin McNamara, et je… je me… je me suis renseigné. Vous avez la réputation de vous charger de certains problèmes.
WESLEY : Réputation amplement méritée.
Darin est pris d’un vertige. Angel et Wesley se précipitent pour le soutenir et l’installent sur le divan.
ANGEL : Ca ne va pas ?
DARIN : Non, je vais avoir un malaise. Je suis désolé, c’est à cause de… C’est mon frère, Jack. Il a été kidnappé cette nuit. (Il tend une petite boîte à Angel) J’ai trouvé ça dans ma boîte ce matin. Tenez.
Angel ouvre la boîte, et à l’intérieur se trouve un doigt. Wesley et Cordélia détournent le regard, dégoûtés.
ANGEL : Ces hommes, vous les connaissez ?
DARIN : Ecoutez, c’est pour ça que je suis venu vous voir. – Ce ne sont pas des humains.
INT. AGENCE – NUIT
Angel regarde quelques photos d’un type. Darin est toujours sur le divan, Wesley est assis près d’eux.
DARIN : J’ai quelques années de plus que lui. On n’a jamais été vraiment… très proches. On n’a pas du tout les mêmes conceptions. Moi j’ai un foyer. Jack n’a rien. (Cordélia lui donne un verre) Merci. Je ne sais pas ce qu’ils veulent. Ils ne me font pas signe, ils ne se manifestent pas…
ANGEL : Vous étiez là quand ils l’ont enlevé ?
DARIN : Hier soir, il m’a téléphoné en me demandant de venir… Il avait de gros problèmes. Des dettes de jeu. Il devait de l’argent à un bookmaker.
CORDELIA : Que vous connaissez ?
Il travaillait dans un bar pour joueurs, à Silverlake. Le Shots. J’ai payé les dettes de Jack plusieurs fois. Je lui ai dit qu’il devait se débrouiller tout seul. Je voulais qu’il assume les conséquences de ses actes. Si seulement j’avais su ce qui allait se passer…
WESLEY : Rassurez-vous. Ce n’est pas votre faute.
DARIN : J’étais mal à l’aise, alors j’me suis décidé à y aller, et il y avait… ces espèces de… créatures, qui le traînaient de force dehors. J’ai tenté de les empêcher, mais…
ANGEL : Et depuis, vous n’avez pas de nouvelles ?
DARIN : Non ! Je suis prêt à donner tout ce que j’ai. Je qu’il lui malheur IlsC’est à cause de ça que je ne joue jamais. Un jour tu joues petit, le lendemain tu vas jouer plus gros, tu t’endettes, et puis tout à coup, tu as un albinos tout poisseux qui débarque chez toi. Des pinces ou des mains ?
WESLEY : Des mains qui ont l’air de pinces. C’est vague.
CORDELIA : Une espèce hybride peut-être. Un parfum ?
WESLEY : Souffre.
CORDELIA : Mets-lui une perruque et une belle voiture et tu as un de mes ex tout craché. J’ai honte. D’autres caractéristiques ?
WESLEY : Ils ont un hurlement très aigu. Une sorte de plainte. Je suppose qu’ils le poussent en se préparant à se battre ou à s’ébattre.
CORDELIA : Bon, d’abord je dis yerk, ensuite je fais des recherches.
On voit des informations défiler sur l’écran de l’ordinateur.
WESLEY (s’éloigne) : Hum. Avant que tu aies entré les données dans ton espèce d’écran à la manque… (Il prend un livre) j’aurai réussi à repérer ce…
CORDELIA (l’interrompt) : Je l’ai.
WESLEY (pose le livre et regarde l’écran) : Un démon hurleur. C’est dément.
CORDELIA : C’est dingue.
INT. EGOUTS – NUIT
Angel descend une échelle menant aux égouts. Il se sert d’une lampe de poche pour s’éclairer. On voit des traces de sang sur le sol. Soudain, deux démons hurleurs attaquent Angel. Après un long combat, Angel en assomme un et coince l’autre contre le mur.
ANGEL : Où est Jack McNamara ?
DEMON : Ailleurs…
ANGEL : Où précisément ?
DEMON : On l’a vendu…
ANGEL : D’accord. A qui l’avez-vous vendu ?
EXT. CLUB – NUIT
Angel arrive devant un club et voit plusieurs couples en tenues de soirée présenter leurs tickets à l’entrée. Angel s’avance jusqu’au bâtiment et retire une grille d’une fenêtre pour se glisser à l’intérieur.
INT. CLUB – NUIT
Une femme est assise à une table. En soulevant son verre, elle fait tomber un ticket, mais Angel le rattrape au vol.
FEMME : Oh, vous êtes vif.
ANGEL (lit le ticket) : 5000 $ sur Cribb.
FEMME (reprend le ticket en souriant) : Merci.
Angel s’approche et voit deux démons se battre dans une arène. L’un des démon met l’autre KO.
FOULE : A mort !
2eme Partie
INT. CLUB – CELLULE – JOUR
Angel se réveille au petit matin, enfermé dans une cellule. Il a un bracelet en métal au poignet, avec l’inscription XXI gravé dessus. Un autre démon partage la cellule avec lui.
ANGEL : J’avais demandé une chambre avec vue. (Le démon le regarde mais ne dit rien) La communication risque d’être difficile. Vous parlez espagnol ? … Vous parlez… russe ? L’italien peut-être ? Non, eh ben on va avoir mille choses à se raconter durant les longues soirées d’hiver.
Jack s’approche des cellules.
JACK : Ecoutez bien, esclaves. Y a qu’une seule règle ici. Elle est très simple. (Il appuie sur un interrupteur qui ouvre les cellules) Comme ça, vous les démons, vous l’oublierez pas. (Angel s’avance vers Jack) Ah, tss tss tss. (Il montre la ligne rouge par terre) Reste derrière la bande. Le bracelet te rappellera à l’ordre. Ca te démange, je sais. Tu aimerais me déchirer les tripes. Mais tu bougeras pas. Parce que le seul moyen de sortir d’ici, c’est de ne plus avoir le bracelet au poignet. Et le seul moyen pour qu’on vous l’enlève, c’est de tuer 21 adversaires.
ANGEL (après un moment) : Y a pas de risque, je tuerai personne.
JACK : C’est toi qui mourras alors. D’une façon ou d’une autre, les fans en auront pour leur fric.
Jack s’éloigne en ricanant.
INT. AGENCE – JOUR
Wesley est au téléphone.
WESLEY : Pourriez-vous nous tenir au courant s’il vous rappelle. Merci. (Il raccroche)
Cordélia est debout en face de Wesley, et se ronge les ongles, nerveuse.
CORDELIA : Sa copine flic n’a rien non plus ?
WESLEY : Non.
CORDELIA : Argh…
WESLEY : Et le sort d’Angel n’avait pas l’air de la passionner.
CORDELIA : Elle devrait faire placarder ses photos partout.
WESLEY : Oh, il n’a disparu que depuis un jour.
CORDELIA : Une longue nuit ou on aurait dû faire le point ensemble, ce qu’on n’a pas fait. Et tu sais qu’il n’aime pas trop les coups de soleil.
WESLEY : Il doit être terré quelque part près d’ici, pour attendre que la nuit tombe.
CORDELIA : Peut-être. Mais un autre point me chiffonne beaucoup. Notre client qui devrait être vissé près du téléphone est introuvable.
WESLEY : Tu as raison. (Il met sa veste) Tu poursuis les recherches, je m’en vais.
CORDELIA : Qu’est-ce que tu vas faire ?
WESLEY : Trouver Angel en remontant sa piste. (Il s’éloigne)
CORDELIA : Tu vas chez le bookmaker ?
WESLEY : Pour nous, c’est la dernière personne chez qui il est passé.
CORDELIA (n’en croit pas ses oreilles) : Ha ! Mais c’est un malade qui s’amuse à envoyer des phalanges par la poste en guise d’amitié !
WESLEY (ouvre un tiroir) : C’est pourquoi j’emporte ceci… (Il sort des armes, toutes emmêlées les unes aux autres) – Entre autres ustensiles.
Il referme le tiroir et se coince les doigts.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE - JOUR
Les démons sont assis à table et déjeunent. Angel s’installe avec eux.
ANGEL : Ca a l’air d’être un bon gruel.
Cribb, un démon lézard, vainqueur lors du combat dans le ring, regarde Angel.
CRIBB (après un moment) : Qui tu es, toi ?
Et je viens chercher mon employeur. Il est passé vous interroger sur Jack McNamara.
ERNIE : J’vous demande pardon ? J’suis occupé avec monsieur. (Il indique l’homme blessé)
WESLEY : Où est-il ?
ERNIE : Ton patron… (Il prend une boisson) Il a payé 200 $ pour que je réponde à ses questions. (Il s’assoit) J’suis un homme d’affaire, j’attends une offre.
WESLEY (s’avance) : Vous devriez réaliser que j’ai pour l’homme qui m’emploie un respect sans limites. En revanche, je ne vous donnerai pas un sou. Je vais vous soutirer les réponses à coups de savates s’il le faut !
Les types qui tiennent l’autre homme se mettent à rire.
ERNIE : Dis donc, t’es pas d’ici, ça se voit.
Ernie se lève, mais Wesley pointe une arbalète sur lui.
ERNIE : Eh, tu te prends pour Robin des bois ?
Ernie sort une arme de sa ceinture mais Wesley lui lance une flèche dans la main et l’épingle dans le mur. Il ramasse rapidement l’arme et la dirige sur les autres types.
WESLEY : Vos armes, je vous prie.
Les types posent leurs armes au sol.
WESLEY (à l’homme blessé) : Partez maintenant.
L’homme s’enfuit en courant. Wesley s’approche d’Ernie et bouge la flèche qui est plantée dans sa main. Ernie gémit de douleur.
WESLEY : Alors… où est mon employeur ?
Un micro descend dans le ring. L’annonceur prend la parole.
ANNONCEUR : Chers amis bonsoir. Les frères McNamara vous convient à une nouvelle nuit d’enjeux délirants, et à la folies de leur spectacle palpitant !
On voit la femme à laquelle Angel avait attrapé le billet, qui s’adresse à Darin.
FEMME : Vous savez le bruit qui court ?
DARIN : Qu’est-ce que c’est ?
FEMME : On dit que le vampire aurait une âme.
DARIN : J’avoue que je ne suis pas au courant.
FEMME : Quand il se battra, ça risque d’être un plus… ou un moins ?
DARIN (jouant avec un bracelet XXI) : Je présume que tout dépend de sa motivation.
FEMME : Alors vous me conseillez de miser sur le vampire ?
DARIN : Je vous prêterai de l’argent pour ça.
FEMME : D’accord, je tiens le pari.
Darin s’éloigne en riant.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE – NUIT
Angel est appuyé contre un mur alors que les autres démons s’échauffent en prévision des combats. Malish s’approche d’Angel.
MALISH : Echauffe-toi à mort. T’as été sympa avec moi. Baker est rapide, mais dans le dernier combat, il s’est fait crever l’œil gauche. Alors reste toujours à gauche, attrape-lui la tête et balance-le dans le mur. Tu peux le tuer.
ANGEL (sans le regarder) : Je n’en ai pas l’intention.
MALISH : Eh, t’es drogué ? Tu sais que t’as pas le choix ?
La porte menant au ring s’ouvre et Jack entre.
JACK : Allez les filles, tout le monde en scène.
INT. CLUB – RING – NUIT
Angel entre dans le ring.
ANNONCEUR : Le challenger de Baker fait ses débuts dans l’arène ce soir ! C’est un combattant fier et talentueux, avec un goût prononcé pour le sang ! Je vous demande d’accueillir… Angel !
INT. CLUB – RING – NUIT (quelques instants plus tard)
Angel et Baker sont en plein combat. Angel ne fait qu’éviter les coups, sans les rendre.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE – NUIT
Les autres démons observent le combat.
CRIBB : Le vampire ne se bat même pas.
INT. CLUB – RING – NUIT
On voit la femme de tout à l’heure qui regarde le combat avec intérêt. Un autre femme du public s’adresse à elle.
FEMME : C’est quoi, ça ?
EXT. CLUB - NUIT
Cordélia et Wesley arrivent devant le club. Cordélia tire Wesley par la manche et lui indique un couple sortant d’une voiture.
CORDELIA : Ces deux-là sont parfaits.
WESLEY : Et l’insigne, tu l’as pas oublié ?!
CORDELIA : Ah… si.
WESLEY : J’t’avais dit de le prendre !
Cordélia se dirige vers le couple, suivie par Wesley.
CORDELIA : Monsieur, madame, je suis l’enquêteur Andrews, et voici l’enquêteur Leswel, et… (à Wesley) Montre-leur ton insigne. Et note le numéro de la plaque, numéro 7, 4 et 2, Peter, Charlie, Edward.
HOMME : Pourquoi vous notez ça ? Vous allez en faire quoi ?
CORDELIA : Voulez-vous vous calmer et me dire qui vous êtes ?
HOMME : Je m’appelle Mathew Winslow, comme dans Winslow Multimédia, et je suis un ami personnel de votre grand patron, Joseph Tyler.
CORDELIA : Vous lui ferez mes amitiés. Je voudrais voir vos tickets, je vous prie.
WINSLOW (sort les tickets) : Je vous enverrai mon avocat dès ce soir.
CORDELIA : Vous savez que vous êtes en possession de tickets pour une manifestation sportive illicite ?
WESLEY (s’approche de lui) : L’enquêteur attend une réponse !
WINSLOW : Mais si c’est illégal, que font toutes ces personnes devant l’entrée ?
CORDELIA : Nous essayons de vous rendre service Mr Winslow.
WESLEY : C’est prévu pour tout à l’heure. On va se les faire.
Cordélia lui donne un « discret » coup de pied.
WINSLOW : Une descente ?
CORDELIA : Je ne peux pas vous répondre, je regrette.
WINSLOW : Euh, nous pourrions peut-être… rentrer chez nous…
CORDELIA : Je crois que je n’hésiterai pas à le faire si j’étais vous, monsieur.
WINSLOW : Entendu.
FEMME : Oui, rentrons, chéri.
Tous les deux s’éloignent et remontent dans leur voiture. Cordélia donne un coup de coude à Wesley.
WESLEY : Quoi ?!
CORDELIA : Tu as failli tout faire rater !
WESLEY : J’ai sauvé le coup !
CORDELIA (l’imite) : Ah, c’est prévu pour tout à l’heure, on va se les faire ! Mais quel crétin !
INT. CLUB – RING – NUIT
Angel se prend tous les coups de Baker sans y répondre.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE – NUIT
CRIBB : Quel idiot ! Il croit qu’il va s’en sortir en refusant le combat.
INT. CLUB – RING – NUIT
Le public commence à se lasser. On voit Darin qui joue toujours avec son bracelet. Wesley et Cordélia entrent dans la salle et le voient.
CORDELIA : Tiens, on vient de retrouver notre client.
Wesley s’éloigne un peu et regarde dans le ring. Cordélia le rejoint.
CORDELIA : Oh mon Dieu ! Qu’est- ce qu’il se passe ici ?
WESLEY : C’est Octave qui inventât ces combats. Ca remonte à l’époque de l’empire romain. J’avais entendu une rumeur comme quoi ça revenait à la mode.
CORDELIA : Ils auraient pu refaire un remake de Westside Story ! Et à quoi servent ces bracelets ?
WESLEY : S’ils traversent la bande rouge avec ça au poignet, ils se désintègrent.
On voit Darin qui pose un bracelet sur la rambarde.
CORDELIA : Oh mon Dieu…
DARIN (au garde à côté de lui) : Allez, vas-y, envoie.
Le garde jette un couteau dans le ring et Baker le ramasse. Il blesse Angel au bras. Ce dernier se morphe en vampire sous les acclamations de la foule.
FOULE : A mort ! A mort ! A mort ! …
Angel parvient à attraper le poignet de Baker et il lui plante le couteau dans le ventre.
FOULE : Ouais ! Angel ! Angel ! Angel !
ANNONCEUR : Le vainqueur en 7 minutes 33 secondes est le très prometteur vampire Angel ! (Angel regarde le sang sur sa main) C’était le premier combat de sa carrière qui sera suivi par beaucoup d’autres. Encore bravo Angel !
Angel quitte le ring sous les regards navrés de Wesley et Cordélia.
3eme Partie
INT. CLUB – ARRIERE SALLE – NUIT
Malish, assis à table, observe Angel qui revient du ring, son visage à nouveau humain.
JACK : Trepkos et Malish, à vous de combattre.
ANGEL (à Trepkos) : Attends. Refuse de te battre, et personne ne mourra.
CRIBB : Arrête de gémir. T’es vivant.
ANGEL : Baker y est resté.
CRIBB : Une malheureuse victoire ne fait pas de toi un expert.
ANGEL : C’est pas la première fois que je tue. J’aimais tuer avant.
JACK : Trepkos, Malish, c’est à vous.
ANGEL (à Trepkos) : On est plus fort que ces hommes. Mais il faut arrêter de se battre et s’unir.
JACK : J’attends.
ANGEL : Je te propose une autre porte de sortie
TREPKOS : J’le ferai pas souffrir.
Il s’éloigne alors qu’un garde pousse Malish vers l’entrée du ring. Jack sourit à Angel.
ANNONCEUR (V.O.) : Et maintenant, mesdames et messieurs, je vous demande d’accueillir un nouveau favori : Val Trepkos !
INT. CLUB – RING – NUIT
Malish et Trepkos sont debout au milieu du ring. Trepkos ne bouge pas alors que Malish lui donne de faibles coups. Soudain, Trepkos lui attrape le bras, avant de lui tordre le cou.
EXT. CLUB – NUIT
Wesley et Cordélia sortent du Club.
CORDELIA : Il faut prévenir la police.
WESLEY : Oh, je crois que ça ne servirait à rien.
CORDELIA : Pourquoi ?
WESLEY : Si par miracle la police n’est pas déjà au courant, les McNamara détruiraient toutes les preuves si elle se montrait trop curieuse.
CORDELIA : Ils tueraient les combattants ? Il faut qu’on sorte Angel d’ici et vite !
WESLEY : Je sais. Mais il faut d’abord trouver le moyen de lui enlever ce bracelet. Ce ne sera pas évident vu qu’il fut forgé par d’anciens sorciers.
CORDELIA : Alors va chercher d’anciennes clés !
WESLEY : Je peux en fabriquer une moi-même, sauf que… sauf que j’ai besoin d’un bracelet pour essayer. Ce qui va être compliqué… (Cordélia lui tend un bracelet) à moins que tu n’en aies chipé un pendant que tout le monde avait le dos tourné. (Il prend le bracelet) Bien joué.
CORDELIA : Eh oui.
INT. CLUB – ARRIERE SALLE – NUIT
Angel est assis, les coudes sur ses genoux, et regarde fixement le sol. Les autres mangent. Jack s’adresse à Angel :
JACK : Ouais, c’était le match le plus palpitant de ma carrière. Ce que j’ai préféré du spectacle, c’est quand t’as poignardé Baker en plein dans le ventre. C’était pas très conforme à tes beaux discours sur la solidarité.
Angel se lève et s’approche de Jack. Tous les deux ne sont séparés que par la bande rouge.
JACK : Qu’est-ce que t’espérais ? T’es qu’un démon, t’as rien de plus que les autres. La différence, c’est que eux savent où est leur place.
ANGEL : Quelqu’un devrait vous mettre à la vôtre. Toi, et ton frère.
JACK : Ouais, ça se fera peut-être. Un jour. Mais comptes pas là-dessus, t’as aucune chance.
ANGEL : Pourquoi remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui ?
Angel passe son bras au-dessus de la ligne rouge et attrape Jack par le cou. Le bracelet émet de l’électricité et fait souffrir Angel, mais il parvient à tirer Jack vers lui. Les gardes se précipitent vers eux.
ANGEL : Si tes gorilles se rapprochent encore, t’es mort ! J’vais te donner un peu d’air. Tu vas me dire comment ça s’enlève. Ca s’ouvre comment ? Y a sûrement une clé ! Où est la clé, Jack ?! (aux démon) Fouillez ses poches, allez ! Cribb, ou Trepkos, venez, un peu d’aide ne serait pas de refus ! (Personne ne bouge) J’y arriverai tout seul, bougez pas. (Il fouille les poches de Jack tout en le tenant par le cou)
JACK : Ahh, j’t’avais averti, tu te retrouves tout seul maintenant.
ANGEL : Non, je t’ai toi ! (à un garde) Va chercher son frère ! (aux démons) Regardez-le bien ! C’est lui qui vous fait si peur pour que vous ne vous révoltiez pas ?! Ca te fait quoi, Jack ? Ca te fait quel effet d’être mis en cage ? Allez, parle ! Ca te fait quoi d’être un esclave ? Dis leur !
Darin arrive, encadré de deux gardes. On entend le bruit de leurs armes qui chargent.
DARIN : Laissez-le partir.
ANGEL : Dès que vous nous laisserez sortir.
DARIN : Vous vous prenez pour qui ? Moïse ?
ANGEL : Quelqu’un que vous écouterez si vous voulez récupérer votre frère en vie.
DARIN : Aucune chance.
ANGEL : Du bluff, Darin ! Il n’y a plus qu’une solution pour toi. Alors on arrête de jouer. C’est ton frère.
Darin sort alors une arme et tire sans remord trois coups de feu sur Jack, qui s’effondre au sol.
DARIN : C’est le cadavre de mon frère.
Les deux gardes se précipitent sur Angel et l’électrocutent jusqu’à ce qu’il soit inconscient.
INT. BUREAU – NUIT
Angel, encore inconscient, est installé dans un fauteuil. La jeune femme brune qui observait les combats au Club est également présente et débouche une bouteille de champagne. Angel revient à lui.
FEMME : Comment vou