INT. THEATRE – NUIT
Plan sur les visages d’Angel et Wesley.
WESLEY : On est perdu.
ANGEL : On peut quand même tenter une sortie.
WESLEY : Impossible.
ANGEL : On peut quand même essayer.
WESLEY : C’est beaucoup trop dangereux.
ANGEL : La porte du fond ?
WESLEY : Bloquée.
ANGEL : C’est fichu.
ANGEL : On est piégé.
WESLEY : On devrait peut-être crier au feu. (On voit qu’ils sont installés au milieu d’une trentaine de spectateurs) Il suffit de peu de monde pour créer la panique.
Cordélia est sur scène et porte une longue robe rose. Elle récite son texte très mal, en sur-jouant.
CORDELIA : Un jour, oui je le sais, un jour j’y parviendrai. Oui, quand les années auront passé, quand ma beauté se sera évanouit, ne riez pas…
Plan sur Angel et Wesley. Ce dernier regarde sa montre.
WESLEY : Il reste encore une heure.
CORDELIA : Je le sais, il arrivera, ce jour tellement redouté, où Torvald ne me… ne me… (Elle se retourne vers les coulisse et crie) Le texte !
SOUFFLEUR : Ne voudra plus de moi.
WESLEY : Peut-être deux.
CORDELIA : Quoi ?
SOUFFLEUR : Ne voudra plus de moi.
CORDELIA : Ah oui c’est ça. – Oui, un jour Torvald ne voudra plus de moi, oh…
ANGEL : Dire que je croyais connaître l’éternité.
1ere Partie
EXT. RUES – NUIT
Angel, Wesley et Cordélia marchent dans la rue, à la sortie du théâtre.
CORDELIA : Alors, comment vous avez trouvé ?
Angel et Wesley échangent un regard.
WESLEY : Eh bien, ta prestation était excellente
ANGEL : Oui, on était au fond et on a entendu tous les mots.
CORDELIA : D’accord, c’était assez fort, mais c’était bien ?
WESLEY : Tu as… Tu es entrée dans la peau du personnage.
CORDELIA : C’est vrai ? Merci. Angel, j’étais bien ?
ANGEL : Euh, je ne le dirai pas si je ne le pensais pas.
CORDELIA : Merci. – Tu l’as pas dit.
ANGEL : Ah bon ?
CORDELIA (voit quelque chose devant elle) : C’est pas vrai, je rêve !
ANGEL : Je n’oublierai jamais cette soirée au théâtre…
CORDELIA : Oh, c’est Oliver Simon !
Une foule est rassemblée sur le trottoir d’en face. Tous les trois s’arrêtent.
WESLEY : Qui ?
CORDELIA : Un des imprésario les plus importants et talentueux de cette ville ! J’étais à une fête avec lui. (à Angel) Oh, mais tu étais là.
ANGEL : Ah oui… Il m’a donné sa carte.
CORDELIA : Quoi ?! J’ai tout fait pour attirer son attention et il t’a donné sa carte ?!
ANGEL : Il m’a trouvé des qualité.
On entend les acclamations de la foule.
CORDELIA : Oh, regardez qui est avec lui ! Rebecca Lowell !
On voit une belle femme aux cheveux bruns s’approcher de la route.
WESLEY : Qui ?
CORDELIA : Raven ! Le personnage de Raven dans la série télé ! Tu sais, la série télé, ça avait très bien marché il y a huit ou neuf ans ! Vous avez jamais eu la télévision ?
Angel ne quitte pas Rebecca des yeux. Il voit également une voiture un peu plus loin dont le moteur est allumé.
WESLEY : Je connais.
CORDELIA : C’était original pour une fois. Et ça a été annulé par la chaîne. Je voulais les boycotter, mais ça n’aurait sûrement rien changé.
Angel, en voyant Rebecca traverser la rue et l’autre voiture démarrer en trombe, s’élance dans la rue. Il réussit à pousser Rebecca, mais lui se prend la voiture de plein fouet.
lang=NL style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:NL'>CORDELIA (hurle) : Angel !!
lang=NL style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:NL'>
Wesley et Cordélia courent vers Angel, et Oliver vers Rebecca.
OLIVER : Dieu du ciel ! Rebecca ! Ca va ma chérie ?
Rebecca, encore par terre, ne quitte pas Angel des yeux. Celui-ci se relève alors que Wesley et Cordélia le rejoignent.
CORDELIA : Oh mon Dieu ! Tu lui as sauvé la vie !
Rebecca s’approche d’eux.
REBECCA : Excusez-moi. Comment ça va ?
CORDELIA : Oh, il va bien. C’était un si grand honneur de vous sauver la vie, mademoiselle Lowell.
REBECCA : Oh, je vous remercie. (à Angel) Je peux savoir comment vous vous appelez ?
CORDELIA : Cordélia Chase ! Quelle chance que vous-même… - Oh, il ne sait même pas qui vous êtes.
REBECCA (à Angel) : Vous ne le savez pas ?
OLIVER : On ne le dirait pas. Mais cela mérite tout de même une petite récompense. (Il sort son porte-feuille)
ANGEL : Non. Merci.
OLIVER : Dans ce cas, je n’insiste pas.
REBECCA (souriante) : Oliver, laisse tomber, il ne me connaît pas.
CORDELIA : Il est un peu retardé dans ce domaine.
REBECCA : Je m’appelle Rebecca.
ANGEL : Angel.
Ils se serrent la main.
REBECCA : Et vous… vous avez l’habitude de ce genre de choses ?
CORDELIA : Oh, on peut dire que c’est un peu le but de sa vie ! Angel est le Vengeur de la nuit ! C’est un joli surnom, vous trouvez pas ? J’ai sûrement une carte quelque part… (Elle fouille dans son sac)
WESLEY : Cordélia…
CORDELIA : Quoi ?
REBECCA : Oh non, qui les a prévenu ?
Une meute de journalistes est entrain de photographier Rebecca.
WESLEY : Prévenu qui ?
CORDELIA : Les journalistes, imbécile !
WESLEY : Ah.
OLIVER : Ils sont là pour la soirée.
REBECCA : Oliver…
OLIVER : Tu ne pourras pas éviter de leur répondre, Rebecca. Tu ferais mieux de l’accepter et de t’en débarrasser tout de suite.
REBECCA : Mais je tient à m’excuser…
Elle regarde vers Angel, mais il n’est plus là.
CORDELIA : Oh, il fait ça souvent. Voilà, c’est notre carte. Si vous avez besoin de secours, ou juste de compagnie, surtout n’hésitez pas. Appelez-nous ! (Wesley tire Cordélia avec lui) Eh ! Ca va !
WESLEY : Allez viens.
(Wesley tire Cordélia avec lui) Eh ! Ca va !
Rebecca regarde la carte. Puis elle voit Angel disparaître en passant le coin de la rue.
INT. AGENCE – JOUR
Cordélia arrive à l’Agence, où se trouvent déjà Angel et Wesley.
CORDELIA : J’ai pris les journaux ! Je fais la Une ! On est en première page dans le journal ! (à Wesley) Regarde !
WESLEY : C’est vrai ?
CORDELIA : Oui !
WESLEY : J’ai pas vu la presse hier soir au spectacle.
CORDELIA : Quoi ? Non, il y a longtemps que la presse ne s’occupe plus de spectacles. C’est à propos de Rebecca Lowell. C’est moi sur la photo.
WESLEY : Où ça ?
CORDELIA : Juste là.
WESLEY : Rebecca Lowell a frôlé la mort, mais toi t’es où ?
CORDELIA : Juste là, à côté de Rebecca. C’est mon bras.
ANGEL : Dites, on peut oublier Rebecca Lowell ? On a vu une actrice, à Hollywood, c’est banal. (Il se penche sur le journal) On a une belle photo de Cordélia, enfin, de son bras, et un article sur moi, le sauveur d’une star de télé, (Il va dans son bureau) tout ça parce que les journaux…
WESLEY : Ils ne parlent pas de toi.
ANGEL (revient) : Pardon ?
WESLEY : Pas un mot.
ANGEL : Oh… C’est bien, hein, c’est pas tout à fait notre rôle de sauver les stars, de toute façon.
CORDELIA : Mais tu dis n’importe quoi ! Rebecca Lowell n’a pas tourné depuis que sa série a été annulée, et c’était déjà il y a une saison et demi.
WESLEY : Et on dit qu’il n’y a pas de saison à Los Angeles…
CORDELIA : Il faut utiliser ça maintenant, tant qu’elle n’est pas oubliée. C’est ça Hollywood. Et quand on saura que tu es le protecteur des stars, alors tout le cinéma va venir te demander tes services !
REBECCA (V.O.) : J’ai la chance d’être la première.
Rebecca entre, accompagnée de deux gardes du corps.
CORDELIA : Oh mon dieu… Oh non… Ce n’est pas vraiment… Du café ? Du thé ? Nous n’avons rien de bon, mais… notre (indique Wesley) stagiaire peut très bien vous apporter quelque chose… mademoiselle Lowell…
REBECCA (à Angel) : On peut se voir ?
ANGEL : Bien sûr, dans mon bureau.
REBECCA (à ses gardes) : Restez ici. (Elle entre dans le bureau)
ANGEL (à Wesley et Cordélia) : Restez ici.
Il rejoint Rebecca dans son bureau et ferme la porte.
INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR
Rebecca regarde autour d’elle. La pièce est assez sombre, les volets étant descendus.
REBECCA : Vous n’aimez pas le soleil ?
ANGEL : Je préfère la nuit.
REBECCA : Moi aussi. C’est… plus facile pour se cacher.
ANGEL : C’est étrange qu’une actrice veuille se cacher.
REBECCA : Donc… vous n’avez pas vu un seul épisode de ma série ?
ANGEL : Non.
REBECCA : Ah. Passez me voir, je vous ferai une projection privée d’un épisode. Disons, celui que je préfère.
ANGEL : Je vous remercie pour l’invitation.
REBECCA : Vous savez, j’ai été célèbre à l’âge de 14 ans. C’est… très agréable de rencontrer quelqu’un qui s’en fiche.
ANGEL (s’assoit à son bureau) : Il y a beaucoup de monde pour s’occuper de vous.
REBECCA : Ils travaillent pour moi. Ils sont payés pour ça.
ANGEL : Bon, qu’est-ce que je peux faire ?
REBECCA : Bon voilà.
Elle sort une lettre de son sac, dont les caractères sont écrit en rouge.
ANGEL (lit) : Rebecca, un jour tu finiras par m’aimer.
REBECCA : J’en ai des cartons pleins. Toutes les mêmes. Ecrites avec du sang. Il connaît mon numéro de téléphone. Il me terrifie au milieu de la nuit. La plupart de mes fans sont… plutôt gentils. Mais celui-ci…
ANGEL : Ce n’est pas du sang.
REBECCA : Vous en êtes sûr ?
ANGEL : Vous avez prévenu la police ?
REBECCA : Oliver me l’a conseillé, mais… si c’est pour qu’ils aillent tout raconter aux journalistes, non merci.
ANGEL : Qui vous prouve que je ne le ferai pas ?
REBECCA : Je ne sais pas. Mais je sais de quelle manière vous m’avez sauvé la vie hier soir. Je sais que vous n’avez rien demandé en retour. Et je sais que je me sens plus en sécurité avec vous dans ce bureau que lorsque je suis seule chez moi… - Je vais démarrer une nouvelle série. Le genre de rôle qui passe ou qui casse, mais dont on pourra dire « Rebecca, le retour ». Je veux avoir… l’esprit apaisé.
ANGEL : La voiture qui vous a renversé était verte, récemment peinte. (Il prend un dossier) Chevrolet Nova, modèle 77. J’ai pu vérifier l’immatriculation, elle a été volée. (Il tend le dossier à Rebecca) Pardonnez-moi, mais… je ne m’occuperai pas de cette affaire.
La tête de Cordélia apparaît derrière la vitre de la porte.
CORDELIA : T’es malade ?! – Atchoum. (Elle s’éloigne)
REBECCA : J’ai du mal à comprendre.
ANGEL : Donnez ces informations à vos proches. Ils trouveront ce type. Vous n’avez pas besoin de moi.
Après un moment, Rebecca quitte le bureau.
INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR (plus tard)
Cordélia et Wesley ont rejoint Angel, toujours assis derrière son bureau.
CORDELIA : Mon premier vrai contact avec Hollywood, et tu l’a pratiquement viré de ce bureau ! Tu sais ce que c’est que les producteurs ?!
WESLEY : Cordélia.
CORDELIA : Non ! Il peut se battre contre des démons qui sont capables de… de t’arracher les tripes ! Mais il ne peut rien faire pour une actrice harcelée par un fou ? Non mais j’hallucine !
WESLEY : Il est amoureux. (Angel le regarde) Il a peur d’être près d’elle.
CORDELIA : A cause du mauvais sort ? Il faudrait qu’il soit très très près d’elle pour que ça arrive. Et en attendant, tu aurais pu m’aider.
WESLEY : La personne qui a besoin d’aide pour l’instant, c’est mademoiselle Lowell.
CORDELIA : C’est vrai ! On peut aider deux personnes. Il en a quand même les moyens !
WESLEY (à Angel) : Tu as peut-être raison de refuser. On peut trouver quelqu’un d’autre pour l’aider.
Cordélia met soudain la main sur son front, simulant une vision. Wesley et Angel ne bougent pas.
CORDELIA : Oh mon dieu ! Non, pas maintenant ! Ah… Oh, qui est-ce dans ma vision ? Ah, c’est quelqu’un, une femme.
(Il se penche sur le journal) On a une belle photo de Cordélia, enfin, de son bras, et un article sur moi, le sauveur d’une star de télé, (Il va dans son bureau) tout ça parce que les journaux…
WESLEY : Ils ne parlent pas de toi.
ANGEL (revient) : Pardon ?
WESLEY : Pas un mot.
ANGEL : Oh… C’est bien, hein, c’est pas tout à fait notre rôle de sauver les stars, de toute façon.
CORDELIA : Mais tu dis n’importe quoi ! Rebecca Lowell n’a pas tourné depuis que sa série a été annulée, et c’était déjà il y a une saison et demi.
WESLEY : Et on dit qu’il n’y a pas de saison à Los Angeles…
CORDELIA : Il faut utiliser ça maintenant, tant qu’elle n’est pas oubliée. C’est ça Hollywood. Et quand on saura que tu es le protecteur des stars, alors tout le cinéma va venir te demander tes services !
REBECCA (V.O.) : J’ai la chance d’être la première.
Rebecca entre, accompagnée de deux gardes du corps.
CORDELIA : Oh mon dieu… Du thé ? Nous n’avons rien de bon, mais… notre (indique Wesley) stagiaire peut très bien vous apporter quelque chose… mademoiselle Lowell…
REBECCA (à Angel) : On peut se voir ?
ANGEL : Bien sûr, dans mon bureau.
REBECCA (à ses gardes) : Restez ici. (Elle entre dans le bureau)
ANGEL (à Wesley et Cordélia) : Restez ici.
Il rejoint Rebecca dans son bureau et ferme la porte.
INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR
Rebecca regarde autour d’elle. La pièce est assez sombre, les volets étant descendus.
REBECCA : Vous n’aimez pas le soleil ?
ANGEL : Je préfère la nuit.
REBECCA : Moi aussi. C’est… plus facile pour se cacher.
ANGEL : C’est étrange qu’une actrice veuille se cacher.
REBECCA : Donc… vous n’avez pas vu un seul épisode de ma série ?
ANGEL : Non.
REBECCA : Ah. Passez me voir, je vous ferai une projection privée d’un épisode. Disons, celui que je préfère.
ANGEL : Je vous remercie pour l’invitation.
REBECCA : Vous savez, j’ai été célèbre à l’âge de 14 ans. C’est… très agréable de rencontrer quelqu’un qui s’en fiche.
ANGEL (s’assoit à son bureau) : Il y a beaucoup de monde pour s’occuper de vous.
REBECCA : Ils travaillent pour moi. Ils sont payés pour ça.
ANGEL : Bon, qu’est-ce que je peux faire ?
REBECCA : Bon voilà.
Elle sort une lettre de son sac, dont les caractères sont écrit en rouge.
ANGEL (lit) : Rebecca, un jour tu finiras par m’aimer.
REBECCA : J’en ai des cartons pleins. Toutes les mêmes. Ecrites avec du sang. Il connaît mon numéro de téléphone. Il me terrifie au milieu de la nuit. La plupart de mes fans sont… plutôt gentils. Mais celui-ci…
ANGEL : Ce n’est pas du sang.
REBECCA : Vous en êtes sûr ?
ANGEL : Vous avez prévenu la police ?
REBECCA : Oliver me l’a conseillé, mais… si c’est pour qu’ils aillent tout raconter aux journalistes, non merci.
ANGEL : Qui vous prouve que je ne le ferai pas ?
REBECCA : Je ne sais pas. Mais je sais de quelle manière vous m’avez sauvé la vie hier soir. Je sais que vous n’avez rien demandé en retour. Et je sais que je me sens plus en sécurité avec vous dans ce bureau que lorsque je suis seule chez moi… - Je vais démarrer une nouvelle série. Le genre de rôle qui passe ou qui casse, mais dont on pourra dire « Rebecca, le retour ». Je veux avoir… l’esprit apaisé.
ANGEL : La voiture qui vous a renversé était verte, récemment peinte. (Il prend un dossier) Chevrolet Nova, modèle 77. J’ai pu vérifier l’immatriculation, elle a été volée. (Il tend le dossier à Rebecca) Pardonnez-moi, mais… je ne m’occuperai pas de cette affaire.
La tête de Cordélia apparaît derrière la vitre de la porte.
CORDELIA : T’es malade ?! – Atchoum. (Elle s’éloigne)
REBECCA : J’ai du mal à comprendre.
ANGEL : Donnez ces informations à vos proches. Ils trouveront ce type. Vous n’avez pas besoin de moi.
Après un moment, Rebecca quitte le bureau.
INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR (plus tard)
Cordélia et Wesley ont rejoint Angel, toujours assis derrière son bureau.
CORDELIA : Mon premier vrai contact avec Hollywood, et tu l’a pratiquement viré de ce bureau ! Tu sais ce que c’est que les producteurs ?!
WESLEY : Cordélia.
Mais il ne peut rien faire pour une actrice harcelée par un fou ? Non mais j’hallucine !
WESLEY : Il est amoureux. (Angel le regarde) Il a peur d’être près d’elle.
CORDELIA : A cause du mauvais sort ? Il faudrait qu’il soit très très près d’elle pour que ça arrive. Et en attendant, tu aurais pu m’aider.
WESLEY : La personne qui a besoin d’aide pour l’instant, c’est mademoiselle Lowell.
CORDELIA : C’est vrai ! On peut aider deux personnes. Il en a quand même les moyens !
WESLEY (à Angel) : Tu as peut-être raison de refuser. On peut trouver quelqu’un d’autre pour l’aider.
Cordélia met soudain la main sur son front, simulant une vision. Wesley et Angel ne bougent pas.
CORDELIA : Oh mon dieu ! Non, pas maintenant ! C’est Rebecca, elle est en danger ! Terriblement en danger. – D’accord, ça va, merci. Parce que monsieur a des problèmes sentimentaux, je perds l’opportunité d’être célèbre !
ANGEL : Oh, arrête, Cordélia. Ca ne se fait pas comme ça.
CORDELIA : Donne-moi une solution. Comment fait-on ? – Il suffit de connaître une star pour aller mieux. Je ferai tout pour vivre dans son monde !
EXT. MAISON DE REBECCA – PISCINE – JOUR
Rebecca est allongée près de sa piscine et une esthéticienne lui épile les sourcils à la cire.
REBECCA : Ah !
ESTHETICIENNE : Ils font une incision sous la mâchoire et sous les paupières, et ils retirent la graisse. Et voilà ! Il faut que tu anticipes sur le vieillissement.
REBECCA : Ouais…
ESTHETICIENNE : Christiana l’a fait à 24 ans.
INT. MAISON DE REBECCA – NUIT
Une fête se déroule chez elle. On voit comme la maison se désemplit progressivement, jusqu’à ce qu’elle se retrouve seule.
On voit que quelqu’un l’observe de l’extérieur. Alors qu’elle s’apprête à monter les escaliers, elle entend un bruit et se retourne. Elle revient sur ses pas. Soudain, la porte-fenêtre se brise et Angel entre à l’intérieur. Il se précipite sur un homme masqué se trouvant juste derrière Rebecca. Les deux hommes se battent, mais Angel se retrouve coincé sous une étagère que l’autre homme fait tomber sur lui. Ce dernier en profite pour s’échapper. Angel se relève et Rebecca se précipite vers lui.
REBECCA : Ca va ?!
Angel tourne la tête et regarde en direction d’un immense miroir. Rebecca fait de même, mais ne voit que son propre reflet. On frappe alors à la porte. Rebecca regarde vers la porte.
HOMME (V.O.) : Mademoiselle Lowell ? Vous n’êtes pas blessée ? J’appelle la police !
Rebecca se tourne à nouveau vers Angel, mais celui-ci n’est plus là…
2eme Partie
INT. MAISON DE REBECCA – NUIT
La police a envahit la maison de Rebecca. Cette dernière discute avec Oliver.
REBECCA : Si Oliver, j’en suis sûre. Je préfère être seule cette nuit.
OLIVER : Toute seule ? Après tout ça ? Laisse au moins quelqu’un rester dans la maison.
REBECCA : Avec tous les policiers qui sont devant la propriété, il ne reviendra pas cette nuit.
OLIVER : Tu as raison. Je ferai bien d’aller parler à la presse.
REBECCA : Fais donc ça Oliver.
OLIVER (la serre dans ses bras) : Je t’aime mon bébé. Tu le sais.
REBECCA : Je le sais.
Oliver s’en va et Rebecca ferme la porte derrière lui. Elle revient dans son salon.
REBECCA : Je sais que vous êtes là.
Angel se montre alors.
ANGEL : Je ne suis pas ce que vous croyez.
REBECCA : Bien sûr. Pourtant… pas de reflet, pas de lumière du jour dans votre bureau, la certitude que les lettres ne sont pas écrites avec du sang, tout ça fait penser aux… vampires.
ANGEL : Encore une fois, je…
REBECCA : Ce qui est impossible. Bela Lugosi, Gary Oldman, eux sont des vampires.
ANGEL : Frank Langella est le seul qui m’ai plu, mais…
REBECCA : Ils existent… Vous existez... Est-ce que vous… aimez le sang ?
ANGEL : Oui. Mais pas le sang humain.
REBECCA : Vous n’êtes pas un tueur.
ANGEL : Plus maintenant.
REBECCA : Bien. C’est une psychothérapie de groupe qui vous a aidé ?
ANGEL : C’est une longue histoire.
REBECCA : Si longue ? Cent ans ?
ANGEL : Deux. Deux cents ans et un peu plus.
REBECCA : Deux cents ans et on dirait… Si je vous touche, je sentirai le froid ? (Elle lui caresse la joue) J’ai connu plus froid.
ANGEL : Vous n’avez pas peur ?
REBECCA : Non.
ANGEL : La plupart des gens qui voient ce que vous avez vu…
REBECCA : Je ne leur ressemble pas. – J’ai menti à Oliver. Je n’ai pas envie d’être seule ce soir.
INT. AGENCE – JOUR
Wesley est assis derrière son bureau et Cordélia vient s’asseoir en face de lui.
CORDELIA : Il a fini par accepter ?
WESLEY : Oui. Il a téléphoné ce matin, on doit se mettre sur la piste de la voiture volée.
CORDELIA : Tu sais pourquoi il a changé d’avis ?
WESLEY : Ce n’est pas tout à fait ça. Il ne voulait pas dévoiler son jeu tout de suite.
CORDELIA : Il a appelé très tôt ce matin… ?
WESLEY : Oui. C’est bien ce que tu espérais, non ?
CORDELIA : A quelle heure ? Il y a passé la nuit ?
WESLEY : Très probablement.
CORDELIA : Oh super ! Il a passé la nuit avec la plus belle femme du monde. Seul avec elle. Pour la protéger.
WESLEY : Tu as peur de la prédiction ? (Elle acquiesce) Non, il ne faut pas.
CORDELIA : Eh, tu n’étais pas là la dernière fois que Angel a pété les plombs ! Moi j’y étais par contre, et c’était vraiment pas beau à voir. Il rencontre le bonheur parfait, il redevient mauvais. Alors ne me dis pas de ne pas m’inquiéter !
WESLEY : Angel n’a connu ce moment de bonheur que parce qu’il était avec Buffy. Tu sais que c’est extrêmement rare de rencontrer l’osmose parfaite ? Ca m’étonnerais que ça lui arrive avec une actrice.
CORDELIA : Qu’est-ce que je suis sensée comprendre ?
WESLEY (gêné) : Je voulais… - Je pensais aux actrices de télé.
CORDELIA : Ouais, c’est ça. Angel a passé la nuit chez Rebecca. (Elle prend sa sacoche) Je vais aller voir comment elle va. J’espère qu’il n’a pas gâché le seul moyen que j’ai d’accéder à la célébrité.
INT. MAISON DE REBECCA – NUIT
Angel descend les escaliers alors que quelqu’un frappe à la porte.
ANGEL : Cordélia ? Tu es venue ? - Et tu portes une croix.
Cordélia est debout à la porte vitrée, qui est ouverte. Elle a une grande croix autour du cou, et trois cafés sur un plateau.
CORDELIA : Et aussi trois doubles cafés-crème, sans sucre ni calories.
ANGEL : Et une croix.
CORDELIA : Bon, si je m’en tiens aux apparences, je peux passer cette porte. Le méchant Angel n’aurait pas ce pantalon. (Elle entre et pose les cafés sur la table) Où est Rebecca ?
ANGEL : Elle avait un déjeuner.
CORDELIA : Un déjeuner ? (Elle ouvre un tiroir) On est encore le matin. C’est pas plutôt à un brunch qu’elle est allée ?
ANGEL : Elle était debout à l’aube et déjà au travail.
CORDELIA : C’est fou, elle est partie déjeuner et elle… elle t’a laissé tout seul alors que tu peux fouiller dans ses affaires ? (Elle court jusqu’à une autre armoire dont elle ouvre un tiroir)
lang=DE style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:DE'>ANGEL : Euh, non…
Il a passé la nuit avec la plus belle femme du monde. Seul avec elle. Pour la protéger.
WESLEY : Tu as peur de la prédiction ? (Elle acquiesce) Non, il ne faut pas.
CORDELIA : Eh, tu n’étais pas là la dernière fois que Angel a pété les plombs ! Moi j’y étais par contre, et c’était vraiment pas beau à voir. Il rencontre le bonheur parfait, il redevient mauvais. Alors ne me dis pas de ne pas m’inquiéter !
WESLEY : Angel n’a connu ce moment de bonheur que parce qu’il était avec Buffy. Tu sais que c’est extrêmement rare de rencontrer l’osmose parfaite ? Ca m’étonnerais que ça lui arrive avec une actrice.
CORDELIA : Qu’est-ce que je suis sensée comprendre ?
WESLEY (gêné) : Je voulais… - Je pensais aux actrices de télé.
CORDELIA : Ouais, c’est ça. (Elle prend sa sacoche) Je vais aller voir comment elle va. J’espère qu’il n’a pas gâché le seul moyen que j’ai d’accéder à la célébrité.
INT. MAISON DE REBECCA – NUIT
Angel descend les escaliers alors que quelqu’un frappe à la porte.
ANGEL : Cordélia ? Tu es venue ? - Et tu portes une croix.
Cordélia est debout à la porte vitrée, qui est ouverte. Elle a une grande croix autour du cou, et trois cafés sur un plateau.
CORDELIA : Et aussi trois doubles cafés-crème, sans sucre ni calories.
ANGEL : Et une croix.
CORDELIA : Bon, si je m’en tiens aux apparences, je peux passer cette porte. Le méchant Angel n’aurait pas ce pantalon. (Elle entre et pose les cafés sur la table) Où est Rebecca ?
ANGEL : Elle avait un déjeuner.
CORDELIA : Un déjeuner ? (Elle ouvre un tiroir) On est encore le matin. C’est pas plutôt à un brunch qu’elle est allée ?
ANGEL : Elle était debout à l’aube et déjà au travail.
CORDELIA : C’est fou, elle est partie déjeuner et elle… elle t’a laissé tout seul alors que tu peux fouiller dans ses affaires ? (Elle court jusqu’à une autre armoire dont elle ouvre un tiroir)
lang=DE style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:DE'>
lang=DE style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:DE'>
Il lui referme le tiroir, mais se recule immédiatement, gêné par la croix.
ANGEL : Je lui ai dit que j’étais un vampire et que cette pièce était trop éclairée.
CORDELIA : Tu lui as dit ça pour rire.
ANGEL : Non, c’était sincère.
CORDELIA : Wow. Et tu crois qu’elle va me présenter son imprésario ?
INT. RESTAURANT – JOUR
Rebecca rejoint Oliver à une table. Celui-ci se lève à son arrivée.
OLIVER : Tu es magnifique.
REBECCA : Et ils ont annulé.
Ils s’assoient.
OLIVER : Pas annulé. Reporté, c’est tout. Des problèmes de programmation. Ce n’est rien.
REBECCA : Tu m’as bien dit que le rôle était pour moi.
OLIVER : Oui. Ils veulent que tu passes à leur bureau. Pour une lecture.
REBECCA : Une lecture.
INT. MAISON DE REBECCA – SALLE DE GYM – JOUR
Rebecca fait du jogging sur un tapis roulant. Angel est assis un peu plus loin.
REBECCA : Je n’avais plus besoin de passer d’audition pour quoi que ce soit. Une saison et demi hors antenne, et tout à coup, je ne suis plus personne. (Elle s’arrête)
ANGEL (soulève un magazine) : Pas d’après les journaux.
REBECCA : D’après les journaux, j’ai couché avec Ernest Borgnine, et je suis boulimique.
ANGEL : On dit que Borgnine est un très bon amant.
REBECCA : Voilà ce que je suis : une pauvre petite fille riche.
ANGEL : On a tous des problèmes.
REBECCA : Ouais, enfin, pour l’instant, mon problème c’est de me débarrasser de ce psychopathe et d’obtenir ce rôle. J’arrive pas à jouer le jeu. J’arrive pas à m’occuper de moi. Parce qu’il me fait peur. Maintenant je risque de perdre.
On frappe à la porte et Rebecca va ouvrir. C’est une domestique.
DOMESTIQUE : Voilà mademoiselle Lowell.
REBECCA : Merci Maria
Rebecca revient avec une housse de vêtement.
REBECCA : Vous faites du 54 ?
ANGEL (étonné) : Pourquoi ?
REBECCA : J’ai une Première ce soir. J’ai besoin d’un garde du corps. Dites oui.
EXT. SALLE DE SPECTACLE – NUIT
Une limousine s’arrête devant un tapis rouge. Il y a toute une foule. Angel sort de la voiture, vêtu d’un costume. Il aide Rebecca à descendre. La foule l’acclame en criant « Raven ».
REBECCA (à Angel) : Raven. Ils nous confondent toujours, le personnage et moi.
Ils passent au milieu des photographes. Parmi la foule, on voit un homme armé qui les observe.
INT. SALLE DE SPECTACLE – SOUS-SOL – NUIT
Angel et Rebecca entre dans un long couloir vide. Angel regarde autour de lui, étonné.
ANGEL : Ils font la projection dans les couloirs ?
On voit l’autre homme qui les observe d’une passerelle au dessus d’eux.
REBECCA : Oh, non. Je ne viens que pour faire plaisir aux photographes. Mon chauffeur me récupère là-bas derrière. Si je devais m’asseoir dans la salle, cette foule finirait par me tuer.
Angel lève les yeux et voit l’autre homme avec son arme.
ANGEL : Rebecca !
Angel pousse Rebecca de côté alors que l’homme tire. Angel saute jusqu’à la passerelle et attrape le bras de l’homme, qui tire encore à plusieurs reprises.
ANGEL : Rebecca, couchez-vous !
Angel et l’homme se battent, et finissent par dévaler les escaliers. Ils luttent encore un peu, mais Angel a le dessus et met l’autre KO. Il se précipite vers Rebecca, laissant l’homme inconscient.
ANGEL : Rebecca. Ca va ? (Il la prend dans ses bras) C’est fini. Shh… C’est fini.
EXT. SALLE DE SPECTACLE – NUIT
Les policiers interrogent Angel. Rebecca est un peu à l’écart. Oliver la rejoint, tout essoufflé.
OLIVER : Rebecca ! J’ai eu peur. Comment ça va ? Je suis venu dès que j’ai su.
REBECCA : Et tu as su quand exactement ?
OLIVER : Qu’est-ce que ça veut dire ?
REBECCA : Je connais l’agresseur. Je l’ai déjà vu.
OLIVER : Tu l’as vu chez toi ?
REBECCA : Mmm. C’est un cascadeur. Tu as même été son agent.
OLIVER : Ah… Euh, je ne l’ai pas bien vu…
REBECCA : Oh arrête Oliver. Le numéro de ma ligne privée, comment entrer chez moi, que je m’échappe toujours des Premières. Tu es le seul à savoir tout ça.
OLIVER : Je ne les laisserai jamais te blesser, tu dois me croire. (Rebecca secoue la tête, dégoûtée) – Je pense que cette publicité t’aidera à obtenir la série. Je le fais par amour.
REBECCA : Je ne te paye pas pour que tu m’aimes.
OLIVER : Non, ça ça t’est offert.
REBECCA (après un moment) : Ils ne veulent pas de moi.
OLIVER : Je voulais te le dire ce soir. Les producteurs trouvent que tu es trop mûre pour le rôle. Mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas très facile en ce moment, mais dès qu’il y aura un peu de distance entre toi et Raven…
REBECCA : Oliver, la série est sans arrêt rediffusée. Il n’y aura jamais de distance.
OLIVER : Rebecca…
REBECCA : Elle sera toujours plus jeune, plus belle, plus charmante que moi. Toujours.
OLIVER : Chérie… Ta vie ne s’arrête pas à 24 ans.
REBECCA : Je n’ai pas 24 ans, j’ai…
OLIVER (l’interrompt) : Shh !!
(Il la prend dans ses bras) C’est fini. Shh… C’est fini.
EXT. SALLE DE SPECTACLE – NUIT
Les policiers interrogent Angel. Rebecca est un peu à l’écart. Oliver la rejoint, tout essoufflé.
Comment ça va ? Je suis venu dès que j’ai su.
REBECCA : Et tu as su quand exactement ?
OLIVER : Qu’est-ce que ça veut dire ?
REBECCA : Je connais l’agresseur. Je l’ai déjà vu.
OLIVER : Tu l’as vu chez toi ?
REBECCA : Mmm. C’est un cascadeur. Tu as même été son agent.
OLIVER : Ah… Euh, je ne l’ai pas bien vu…
Le numéro de ma ligne privée, comment entrer chez moi, que je m’échappe toujours des Premières. Tu es le seul à savoir tout ça.
OLIVER : Je ne les laisserai jamais te blesser, tu dois me croire. (Rebecca secoue la tête, dégoûtée) – Je pense que cette publicité t’aidera à obtenir la série. Je le fais par amour.
REBECCA : Je ne te paye pas pour que tu m’aimes.
OLIVER : Non, ça ça t’est offert.
REBECCA (après un moment) : Ils ne veulent pas de moi.
OLIVER : Je voulais te le dire ce soir. Les producteurs trouvent que tu es trop mûre pour le rôle. Mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas très facile en ce moment, mais dès qu’il y aura un peu de distance entre toi et Raven…
REBECCA : Oliver, la série est sans arrêt rediffusée. Il n’y aura jamais de distance.
OLIVER : Rebecca…
REBECCA : Elle sera toujours plus jeune, plus belle, plus charmante que moi. Toujours.
OLIVER : Chérie… Ta vie ne s’arrête pas à 24 ans.
REBECCA : Je n’ai pas 24 ans, j’ai…
REBECCA : Raven a 22 ans. Elle n’aura jamais plus que 24 ans.
OLIVER : D’accord, elle aura toujours 22 ans. Et elle n’est pas toi. Il va bien falloir que tu acceptes que personne ne reste jeune pour toujours.
Rebecca croise alors le regard d’Angel…
3eme Partie
INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR
Angel est assis derrière son bureau lorsque Wesley le rejoint avec un dossier en main.
WESLEY : J’ai pensé que tu aurais peut-être envie de connaître le rapport d’expertise qui a été fait au théâtre. Les balles étaient…
ANGEL : Factices.
WESLEY : Non, elles étaient factices.
ANGEL : Aucun impact. J’y suis retourné, pas de trous dans les murs, pas d’éclats de peinture, rien.
WESLEY : Depuis quand les tueurs tirent-ils à blanc ?
ANGEL : Quand il n’y a pas de tueur, quand c’est un leurre.
WESLEY (s’assoit) : Mademoiselle Lowell ?
ANGEL : Je ne pense pas qu’elle le sache. Je ne sais pas comment le lui dire.
WESLEY : Eh bien, c’est tout de même une bonne nouvelle.
ANGEL : Ca dépend de ce qui l’embête le plus : être agressée ou ne pas être agressée.
WESLEY : Oh, les actrices…
ANGEL : A qui le dis-tu.
EXT. RUES – JOUR
Cordélia et Rebecca marchent ensemble dans la rue.
REBECCA : Merci d’être venue. Je suis contente que vous ayez trouvé du temps.
CORDELIA (rit) : Ah ah… Euh, vous êtes sérieuse ? C’est vrai que beaucoup de stars m’invitent à déjeuner et à faire les courses, ça n’arrête pas. Dans mes rêves !
REBECCA : Je ne suis qu’une actrice, comme vous.
CORDELIA : Oh, vous êtes une actrice, moi je passe des auditions, et des auditions.
REBECCA : Oh, c’est toujours comme ça quand on commence. Je suis sûre que vous irez très loin.
CORDELIA : Hi hi hi ! - Euh, pardon, je voulais pas crier comme ça en public. En tout cas, merci de m’avoir appelée. Vous devez avoir plein d’amis à qui vous auriez pu demander.
REBECCA : Oui, mais… aucune n’aurait pu m’aider à choisir un cadeau pour un vampire vieux de 200 ans.
CORDELIA : Oh non, il est impossible à habiller ! De quoi a-t-il besoin ? De plus de chaussettes ?
REBECCA : Alors, quelle est son histoire ? Dites-moi, comment est-il devenu ce qu’il est ?
CORDELIA : Mon Dieu, vous avez huit heures ?
REBECCA : J’ai toute la journée.
CORDELIA (crie) : Ah ha ha ! – Je le referai plus.
INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT
Angel se dirige vers les escaliers alors que Rebecca les descend.
ANGEL : J’allais venir te voir.
REBECCA : Ah bon. Il y avait personne là haut, alors je me suis permise de… J’ai bien fait ?
ANGEL : Bien sûr. Viens.
REBECCA : J’ai fait du shopping avec Cordélia. Je voulais t’acheter un cadeau pour te remercier, mais quoi offrir à un homme qui a déjà tout. Alors je me suis dit que le mieux serait… du champagne. (Elle soulève une bouteille) Tu peux ? Tu bois ça ?
ANGEL : Euh, oui. Je peux boire d’autres liquides.
REBECCA : Bon. Tu as des verres ?
ANGEL : Oui… (Il prend la bouteille) Oui, je t’en prie, assieds-toi.
Angel s’éloigne. Rebecca en profite pour ôter sa veste et regarder autour d’elle.
REBECCA : C’est beau. C’est… c’est ce à quoi je m’attendais. Et ce que j’espérais.
Euh, vous êtes sérieuse ? C’est vrai que beaucoup de stars m’invitent à déjeuner et à faire les courses, ça n’arrête pas. Dans mes rêves !
REBECCA : Je ne suis qu’une actrice, comme vous.
CORDELIA : Oh, vous êtes une actrice, moi je passe des auditions, et des auditions.
REBECCA : Oh, c’est toujours comme ça quand on commence. Je suis sûre que vous irez très loin.
CORDELIA : Hi hi hi ! - Euh, pardon, je voulais pas crier comme ça en public. En tout cas, merci de m’avoir appelée. Vous devez avoir plein d’amis à qui vous auriez pu demander.
REBECCA : Oui, mais… aucune n’aurait pu m’aider à choisir un cadeau pour un vampire vieux de 200 ans.
CORDELIA : Oh non, il est impossible à habiller ! De quoi a-t-il besoin ? De plus de chaussettes ?
REBECCA : Alors, quelle est son histoire ? Dites-moi, comment est-il devenu ce qu’il est ?
CORDELIA : Mon Dieu, vous avez huit heures ?
REBECCA : J’ai toute la journée.
CORDELIA (crie) : Ah ha ha ! – Je le referai plus.
INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT
Angel se dirige vers les escaliers alors que Rebecca les descend.
ANGEL : J’allais venir te voir.
REBECCA : Ah bon. Il y avait personne là haut, alors je me suis permise de… J’ai bien fait ?
ANGEL : Bien sûr. Viens.
REBECCA : J’ai fait du shopping avec Cordélia. Je voulais t’acheter un cadeau pour te remercier, mais quoi offrir à un homme qui a déjà tout. Alors je me suis dit que le mieux serait… du champagne. (Elle soulève une bouteille) Tu peux ? Tu bois ça ?
ANGEL : Euh, oui. Je peux boire d’autres liquides.
REBECCA : Bon. Tu as des verres ?
ANGEL : Oui… (Il prend la bouteille) Oui, je t’en prie, assieds-toi.
Angel s’éloigne. Rebecca en profite pour ôter sa veste et regarder autour d’elle.
C’est… c’est ce à quoi je m’attendais.
Elle s’installe sur le divan et Angel revient avec deux verres.
ANGEL : Oui, il n’y a pas de cercueil.
REBECCA : Tu sais, j’y avais même pas pensé.
ANGEL : Mmm, Rebecca, j’ai quelque chose a te dire. Ton agresseur n’est pas vraiment…
REBECCA : Oh, je le savais déjà.
ANGEL : Tu le savais ?
REBECCA : Ca, ça n’est qu’une mise en scène.
ANGEL : Oliver.
REBECCA : Il a tout mis au point pour donner un petit coup de fouet à ma carrière. Ca n’a pas marché. Ils ne veulent pas de moi.
ANGEL : Je suis désolé.
REBECCA : Oui.
Angel lui tend alors un verre et s’assoit sur l’accoudoir du divan.
REBECCA : Hum, tu as déjà… ? (Elle rit) C’est stupide. Est-ce que tu as déjà fait ce jeu où on croise les bras pour boire du champagne, et où chacun fait un vœu…
Angel s’assoit plus près d’elle et tous les deux croisent leurs bras. Ils boivent chacun à leur coupe, mais Rebecca renverse la sienne sur la chemise d’Angel. Ce dernier rit.
REBECCA : Oh ! Ta chemise.
ANGEL : Ca va, ce n’est rien. C’est rien. C’est même drôle. Et froid. Mais drôle. Je reviens tout de suite.
Angel pose son verre et s’éloigne. Rebecca en profite pour sortir un petit sachet de son sac. Elle verse une poudre blanche dans le verre d’Angel
REBECCA : Tu sais, la prochaine fois que je te proposerai un jeu, je te promets de faire plus attention à mes mouvements.
Elle remplit à nouveau la coupe d’Angel. Celui-ci revient et elle lui tend son verre.
REBECCA : Faisons plus simple. (Il prend la coupe et s’assoit à côté d’elle) Je bois à la fin d’une fin… et au commencement du commencement.
Ils font tinter leurs verres et boivent.
INT. APPARTEMENT DE CORDELIA – NUIT
On frappe à la porte et Cordélia se précipite pour ouvrir. C’est Wesley.
CORDELIA : Oh, Wesley !
WESLEY : J’ai eu tes messages. Qu’est-ce qui se passe ?
CORDELIA : Je crois que j’ai fait quelque chose de terrible. (Ils s’assoient) J’suis allée faire des courses avec Rebecca.
WESLEY : Et ça a été terrible ?
CORDELIA : Hein ? Non, c’était fantastique ! Tu sais, ils ferment les boutiques pour elle ! Et on a déjeuné au Mirabelle. J’ai mangé un délicieux foie de veau poêlé avec une légère marinade de truffe, et…
WESLEY : Cordélia !
CORDELIA : Oh pardon. Oui voilà : pendant tout ce temps, Rebecca n’arrêtait pas de me poser des questions à propos d’Angel !
WESLEY : Bon. Quel genre de questions ?
CORDELIA : Oh, tu sais, d’où Angel vient, et puis quelle est sa couleur préférée, quelle eau de toilette il utilise, et tous les petits détails qui permettraient de se mettre dans la peau d’un vampire…
WESLEY : Tu penses pas que…
CORDELIA (se lève) : Quoi ? Qu’elle essaye de manipuler Angel de façon à pouvoir faire un échange de fluides organiques pour devenir éternellement jeune et belle afin de rattraper sa carrière défaillante ?! Si, je le pense !
INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT
Angel est avachi sur le divan, son verre à la main. Rebecca est tout contre lui.
ANGEL (alangui) : J’étais, il y a bien… il y a très longtemps, je faisais beaucoup de mal.
REBECCA : Je ne peux pas le croire.
ANGEL : Si, c’est vrai, j’étais méchant. C’est pour ça que je dois faire le bien maintenant. Pour qu’on me pardonne.
REBECCA : Cordélia m’a dit que tu as sauvé le monde.
ANGEL : Oh, j’ai aidé quand j’ai pu. Mais j’ai failli aider à son anéantissement aussi.
REBECCA : Et tu… tu ne crois pas, qu’après tellement de temps, tu mérites un peu de bonheur ?
ANGEL (sourit) : Oh, ce n’est pas vraiment une bonne idée. (Elle lui caresse le torse) C’est bon… Tu sens bon… Je me sens bien… Ca me manque…
REBECCA : Tu as le droit. Tu as le droit de prendre ce qui t’a manqué si longtemps. Le plaisir. Prenons-le ensemble. Pour toujours.
Tu sais, ils ferment les boutiques pour elle ! Et on a déjeuné au Mirabelle. J’ai mangé un délicieux foie de veau poêlé avec une légère marinade de truffe, et…
WESLEY : Cordélia !
Oui voilà : pendant tout ce temps, Rebecca n’arrêtait pas de me poser des questions à propos d’Angel !
WESLEY : Bon. Quel genre de questions ?
CORDELIA : Oh, tu sais, d’où Angel vient, et puis quelle est sa couleur préférée, quelle eau de toilette il utilise, et tous les petits détails qui permettraient de se mettre dans la peau d’un vampire…
WESLEY : Tu penses pas que…
CORDELIA (se lève) : Quoi ? Qu’elle essaye de manipuler Angel de façon à pouvoir faire un échange de fluides organiques pour devenir éternellement jeune et belle afin de rattraper sa carrière défaillante ?! Si, je le pense !
INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT
Angel est avachi sur le divan, son verre à la main. Rebecca est tout contre lui.
ANGEL (alangui) : J’étais, il y a bien… il y a très longtemps, je faisais beaucoup de mal.
REBECCA : Je ne peux pas le croire.
ANGEL : Si, c’est vrai, j’étais méchant. C’est pour ça que je dois faire le bien maintenant. Pour qu’on me pardonne.
REBECCA : Cordélia m’a dit que tu as sauvé le monde.
ANGEL : Oh, j’ai aidé quand j’ai pu. Mais j’ai failli aider à son anéantissement aussi.
REBECCA : Et tu… tu ne crois pas, qu’après tellement de temps, tu mérites un peu de bonheur ?
ANGEL (sourit) : Oh, ce n’est pas vraiment une bonne idée. (Elle lui caresse le torse) C’est bon… Tu sens bon… Je me sens bien… Ca me manque…
REBECCA : Tu as le droit. Tu as le droit de prendre ce qui t’a manqué si longtemps.
ANGEL : Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ?
REBECCA : Tu sais très bien ce que je dis. (Elle écarte les cheveux de son cou) Vas-y. Nous ne serons plus jamais seuls. Ni toi, ni moi. Plus jamais.
ANGEL (secoue la tête) : Tu te trompes. Tu ne sais pas ce que tu me demandes de faire.
REBECCA : Bien sûr que si. Je ne suis pas folle. Je connais le prix à payer. Je sais tout ça.
ANGEL (se lève) : Non, tu ne peux pas comprendre.
REBECCA (se lève également) : Je n’ai pas eu peur, souviens-toi ! Quand je n’ai pas vu ton reflet dans le miroir, j’ai tout compris, je n’ai pas crié. Je ne me suis pas enfuie.
ANGEL (son visage s’assombris) : Non, tu n’as pas eu peur. Quand tu as regardé dans le miroir, c’est toi que tu as vu. Mais c’est tout ce que tu verras jamais, et c’est ça qui te fait le plus peur ! Ce n’est pas la façon dont les réalisateurs ou les producteurs ou tes fans te voient. C’est la vision de toi-même ! Tu t’es créée une vision tellement surfaite que tu ne te reconnais plus. Tu crois vouloir rester la même, alors qu’au fond de toi tu voudrais disparaître.
REBECCA : C’est ton aide que je demande. Aide-moi.
ANGEL : Tu veux vraiment que je t’aide ? (Elle acquiesce) Très bien !
Il l’attrape par le bras et la tire brutalement jusqu’à la cuisine.
REBECCA : Qu’est-ce que tu fais ?!
ANGEL (ouvre le frigo) : C’est une grande décision, l’éternité ! (Il sort une poche de sang et en fait boire à Rebecca de force) Il faudrait que tu en aies un avant-goût !
Angel se rend soudain compte de ce qu’il est entrain de faire et se recule, choqué.
ANGEL : Pardonne-moi.
Il regarde Rebecca, en pleurs, le visage plein de sang. Puis il baisse les yeux sur la poche de sang, qu’il laisse tomber.
ANGEL (choqué) : Seigneur, qu’est-ce que tu m’a fait ?
REBECCA : Rien…
ANGEL (regarde son verre posé près du divan) : Qu’est-ce que tu as mis dans mon verre ?
REBECCA (s’approche de lui) : Je voulais que tu te sentes bien, Angel. Que tu sois moins sur la défensive…
ANGEL (la secoue par les épaule) : Qu’est-ce que c’était ?!
REBECCA : Une petite dose de bonheur. (Il pose son visage sur l’épaule de Rebecca) Oh mon Dieu… (en pleurant) Pardonne-moi, je t’en supplie…
ANGEL (avec la voix d’Angelus) : Oui, je vais te pardonner…
REBECCA : Je voulais un peu de bonheur pour toi et moi…
ANGEL : Je suis heureux.
REBECCA : C’est vrai, tu l’es ?
ANGEL : Oui…
Rebecca pousse un cri et se recule, touchant son cou. Elle lève les yeux et sursaute en voyant qu’Angel a son visage de vampire.
ANGEL : Le bonheur parfait !
4eme Partie
INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT
REBECCA : Angel…
ANGEL : Oh, qu’est-ce qui se passe ? Tu est nerveuse ?
REBECCA : Tu es… Tu es…
ANGEL : Libre ! Je suis libre.
Il prend sa coupe de champagne, boit la dernière gorgée, puis prend une goutte avec son doigt, qu’il lèche.
ANGEL : Oh, c’est fou ce que j’aime ça !
Il brise la coupe contre une poutre, gardant seulement le pied en main.
ANGEL : Wow ! Rappelle-moi de te demander le nom de ce truc avant que je te tue !
REBECCA : Tu vas me tuer ?
ANGEL : Pendant mes vies précédentes, je n’ai jamais tué une personne célèbre. Mais sans témoin, qui va me croire ? (Il s’approche d’elle, alors qu’elle recule) Je pourrais prendre une photo… J’ai mieux ! Je pourrais faire comme dans l’ancien temps ! Je vais mettre ta tête au bout d’une pique, comme preuve.
REBECCA : Ma tête au bout d’une pique ?
ANGEL : C’est tout à fait ça. (Il jette le pied de sa coupe par-dessus son épaule) Une pique.
REBECCA : Tu essayes de me faire peur.
ANGEL : Et ça marche.
REBECCA : Non.
Il la soulève et la jette à travers la pièce.
ANGEL : Et là, ça marche ? <