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#117 : Jeunesse éternelle

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Rebecca Lowell est une jeune actrice célèbre dont la carrière risque de prendre fin en raison de son âge grandissant. Lorsqu'Angel lui sauve la vie et qu'elle découvre la nature vampirique de son "ange gardien", elle entrevoit une occasion de parvenir à l'immortalité. Rebecca est prête à tout mais elle ne sait pas encore que ses actes risquent de  réveiller Angelus...

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Angel rescues a popular young actress from a stalker, but when he finds himself taken with her and confesses his true identity, she goes to drastic measures to secure eternal youth and beauty...


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Popularité


4 - 9 votes

Titre VO
Eternity

Titre VF
Jeunesse éternelle

Première diffusion
04.04.2000

Vidéos

Trailer 117

Trailer 117

  

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Réalisation:
Regis B. Kimble

Scénario:
Tracey Stern

Guest stars:
Tamara Gorski (Rebecca Lowell)
Michael Mantell (Oliver Simon)
Robin Meyers (la masseuse).

 

Wesley et Angel découvrent les talents de piètre comédienne de Cordelia. En sortant du théâtre, elle leur demande leur avis : ils éludent la question, bientôt sauvés par Cordelia, hystérique, qui vient d'apercevoir de l'autre côté de la rue Rebecca Lowell, une star du petit écran. La jeune femme s'apprête à traverser la rue quand une voiture lui fonce dessus, sous les flashs des journalistes. Angel la sauve in-extrémis. La star et le vampire font connaissance, sous les yeux d'une Cordelia surexcitée.

Le lendemain, à l'agence, Rebecca Lowell débarque flanquée de deux gardes du corps. Elle veut voir Angel. Elle lui montre des lettres de menaces anonymes, écrites avec du sang. "Ce n'est pas du sang", précise Angel. Etonnée par son assurance, et par les fenêtres calfeutrées, Rebecca lui demande de travailler pour elle et de trouver qui lui en veut. Angel décline la proposition et lui donne les informations qu'il a déjà recueillies sur le véhicule de la veille. Rebecca, déçue, s'en va.

Angel essuie alors la tempête Cordelia, furieuse qu'il ait refusé de travailler pour une star. Wesley, lui, a compris: Rebecca trouble le vampire.

Le soir, Rebecca Lowell organise une fête chez elle. Une fois ses invités partis, un homme tente de l'agresser. Angel surgit et le met en fuite. Rebecca se retourne alors vers l'immense miroir au mur et se découvre seule, alors qu'Angel est à côté d'elle. Le vampire disparaît. Plus tard, la police enquête. L'agent de Rebecca ne veut pas la laisser seule mais elle insiste, persuadée de ne plus rien risquer. Une fois seule, elle monte à l'étage et dit tout haut qu'elle sait qu'il est là. Angel apparaît, surpris qu'elle ne soit pas terrifiée. Elle lui explique en effet qu'elle a compris qui il est, mais qu'elle n'a pas peur.

Le lendemain matin, à l'agence, Cordelia est consternée : Angel l'a appelée, il a passé la nuit chez Rebecca. Wesley lui explique que tout va sans doute bien mais Cordelia est inquiète: elle connaît, elle, le vrai visage d'Angelus. Wesley lui rétorque que le bonheur qu'a connu Angel dans les bras de Buffy était unique, qu'il est rare que deux êtres connaissent l'osmose parfaite et qu'à son avis, même si Angel craquait pour Rebecca, ça n'aurait pas les mêmes conséquences qu'avec Buffy.

Le jour s'est levé. Angel erre dans la maison vide de Rebecca quand il voit arriver Cordelia, des capuccini en main... et une énorme croix en bois autour du cou ! Il ne faut pas longtemps à Cordelia pour comprendre qu'Angel est toujours le même mais le vampire est vexé qu'elle ait pu croire le contraire.

Le soir, Angel accompagne Rebecca à une soirée en tant que garde du corps. Au moment où ils sortent, un homme surgit et leur tire dessus. Angel l'assomme. Plus tard, la police est là et Rebecca dit à son agent qu'elle a reconnu son agresseur : c'est l'un de ses employés. Son agent lui explique alors que tout cela n'est qu'une mise en scène pour relancer sa carrière. Elle avance en âge et les producteurs ne veulent plus d'elle. "Personne n'est éternellement jeune", lui dit-il. Rebecca fixe alors longuement Angel...

Le lendemain, Cordelia est aux anges: Rebecca lui a proposé une journée shopping. Rebecca lui dit qu'elle veut acheter un cadeau à Angel mais qu'elle ne le connaît pas suffisamment. Elle veut que Cordelia lui raconte tout...

Le soir, seul chez lui, Angel reçoit la visite de Rebecca, une bouteille de champagne à la main. Angel lui explique qu'il a découvert que l'agression n'était qu'un leurre. Elle lui avoue qu'elle le sait. Pendant qu'Angel a le dos tourné, elle verse quelque chose dans son verre puis ils boivent ensemble.

Wesley passe chez Cordelia qui l'a appelé: paniquée, elle lui raconte sa journée avec Rebecca et le fait qu'elle n'ait pas arrêté de poser des questions sur Angel. Cordelia craint que Rebecca  n'ait décidé de devenir vampire pour rester éternellement jeune, avec l'aide d'Angel.

La drogue commence à faire effet sur Angel, qui s'en rend compte. Il lui demande des explications : elle veut juste qu'il se sente bien. Ensuite, il fera d'elle un vampire et ni l'un ni l'autre ne seront plus jamais seuls. Furieux, Angel comprend enfin; Il attrape Rebecca et la traîne dans la cuisine. Là, il sort du frigo une poche de sang et l'oblige à le boire, pour lui donner un avant-goût de l'éternité. Rebecca se met à pleurer. Dégrisé, Angel lui demande pardon, mais il est trop tard : c'est soudain Angelus qui est devant elle ! Comprenant son erreur, elle essaie de fuir mais Angelus ne la lâche pas, la frappant et se moquant d'elle, terminant son champagne drogué. Rebecca tente de lui fausser compagnie et tombe sur Wesley. Angelus a disparu.

Cordelia est furieuse de ce qu'a fait Rebecca. Wesley lui demande de quelle drogue il s'agit: un anti-dépresseur puissant. Le courant est soudain coupé. Angelus entre dans la pièce. Wesley essaie de lui expliquer que ce qu'il ressent n'est pas réel, qu'il n'est pas véritablement redevenu Angelus. Angel lui rétorque que c'est plutôt courageux pour une mauviette dont tout le monde a honte, à commencer par son propre père. Il en profite pour balancer à Cordelia qu'elle est la pire comédienne qu'il ait jamais vu, que l'enfer n'est rien à côté du supplice de la voir sur scène. Puis il assomme Wesley. Cordelia saisit une bouteille d'eau et en menace Angelus : elle lui explique que c'est de l'eau bénite, qu'elle s'est toujours doutée, qu'un jour ou l'autre, Angelus serait de retour. Angelus lui dit qu'elle bluffe mais est ébranlé par son assurance. Cordelia lui jette l'eau au visage… Rien ne se passe. Mais Wesley, qui a repris ses esprits, réussit à pousser Angelus dans la cage d'ascenseur. Le vampire atterrit quelques mètres plus bas, sans connaissance.

Angel reprend conscience le lendemain, enchaîné dans son lit, sous le regard pas franchement amical de Cordelia et de Wesley. Au premier mot du vampire, ils comprennent que c'est fini. Angel leur demande pardon de ce qui s'est passé. Wesley et Cordelia sont d'accord pour passer l'éponge, mais avant de partir, Cordelia lui dit qu'Angelus lui, au moins, est franc, et qu'elle espérait en tant qu'ami qu'il aurait le courage de lui dire la vérité la prochaine fois. Angel le lui promet. Une fois seul, il se rend compte qu'aucun des deux de l'a détaché !

(par Emajandra1)


INT. THEATRE – NUIT

Plan sur les visages d’Angel et Wesley.


WESLEY : On est perdu.


ANGEL : On peut quand même tenter une sortie.


WESLEY : Impossible.


ANGEL : On peut quand même essayer.


WESLEY : C’est beaucoup trop dangereux.


ANGEL : La porte du fond ?


WESLEY : Bloquée.


ANGEL : C’est fichu.


ANGEL : On est piégé.


WESLEY : On devrait peut-être crier au feu. (On voit qu’ils sont installés au milieu d’une trentaine de spectateurs) Il suffit de peu de monde pour créer la panique.


Cordélia est sur scène et porte une longue robe rose. Elle récite son texte très mal, en sur-jouant.


CORDELIA : Un jour, oui je le sais, un jour j’y parviendrai. Oui, quand les années auront passé, quand ma beauté se sera évanouit, ne riez pas…


Plan sur Angel et Wesley. Ce dernier regarde sa montre.


WESLEY : Il reste encore une heure.


CORDELIA : Je le sais, il arrivera, ce jour tellement redouté, où Torvald ne me… ne me… (Elle se retourne vers les coulisse et crie) Le texte !


SOUFFLEUR : Ne voudra plus de moi.


WESLEY : Peut-être deux.


CORDELIA : Quoi ?


SOUFFLEUR : Ne voudra plus de moi.


CORDELIA : Ah oui c’est ça. – Oui, un jour Torvald ne voudra plus de moi, oh…


ANGEL : Dire que je croyais connaître l’éternité.




1ere Partie



EXT. RUES – NUIT

Angel, Wesley et Cordélia marchent dans la rue, à la sortie du théâtre.


CORDELIA : Alors, comment vous avez trouvé ?


Angel et Wesley échangent un regard.


WESLEY : Eh bien, ta prestation était excellente


ANGEL : Oui, on était au fond et on a entendu tous les mots.


CORDELIA : D’accord, c’était assez fort, mais c’était bien ?


WESLEY : Tu as… Tu es entrée dans la peau du personnage.


CORDELIA : C’est vrai ? Merci. Angel, j’étais bien ?


ANGEL : Euh, je ne le dirai pas si je ne le pensais pas.


CORDELIA : Merci. – Tu l’as pas dit.


ANGEL : Ah bon ?


CORDELIA (voit quelque chose devant elle) : C’est pas vrai, je rêve !


ANGEL : Je n’oublierai jamais cette soirée au théâtre…


CORDELIA : Oh, c’est Oliver Simon !


Une foule est rassemblée sur le trottoir d’en face. Tous les trois s’arrêtent.


WESLEY : Qui ?


CORDELIA : Un des imprésario les plus importants et talentueux de cette ville ! J’étais à une fête avec lui. (à Angel) Oh, mais tu étais là.


ANGEL : Ah oui… Il m’a donné sa carte.


CORDELIA : Quoi ?! J’ai tout fait pour attirer son attention et il t’a donné sa carte ?!


ANGEL : Il m’a trouvé des qualité.


On entend les acclamations de la foule.


CORDELIA : Oh, regardez qui est avec lui ! Rebecca Lowell !


On voit une belle femme aux cheveux bruns s’approcher de la route.


WESLEY : Qui ?


CORDELIA : Raven ! Le personnage de Raven dans la série télé ! Tu sais, la série télé, ça avait très bien marché il y a huit ou neuf ans ! Vous avez jamais eu la télévision ?


Angel ne quitte pas Rebecca des yeux. Il voit également une voiture un peu plus loin dont le moteur est allumé.


WESLEY : Je connais.


CORDELIA : C’était original pour une fois. Et ça a été annulé par la chaîne. Je voulais les boycotter, mais ça n’aurait sûrement rien changé.


Angel, en voyant Rebecca traverser la rue et l’autre voiture démarrer en trombe, s’élance dans la rue. Il réussit à pousser Rebecca, mais lui se prend la voiture de plein fouet.


lang=NL style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:NL'>CORDELIA (hurle) : Angel !!

lang=NL style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:NL'>

Wesley et Cordélia courent vers Angel, et Oliver vers Rebecca.


OLIVER : Dieu du ciel ! Rebecca ! Ca va ma chérie ?


Rebecca, encore par terre, ne quitte pas Angel des yeux. Celui-ci se relève alors que Wesley et Cordélia le rejoignent.


CORDELIA : Oh mon Dieu ! Tu lui as sauvé la vie !


Rebecca s’approche d’eux.


REBECCA : Excusez-moi. Comment ça va ?


CORDELIA : Oh, il va bien. C’était un si grand honneur de vous sauver la vie, mademoiselle Lowell.


REBECCA : Oh, je vous remercie. (à Angel) Je peux savoir comment vous vous appelez ?


CORDELIA : Cordélia Chase ! Quelle chance que vous-même… - Oh, il ne sait même pas qui vous êtes.


REBECCA (à Angel) : Vous ne le savez pas ?


OLIVER : On ne le dirait pas. Mais cela mérite tout de même une petite récompense. (Il sort son porte-feuille)


ANGEL : Non. Merci.


OLIVER : Dans ce cas, je n’insiste pas.


REBECCA (souriante) : Oliver, laisse tomber, il ne me connaît pas.


CORDELIA : Il est un peu retardé dans ce domaine.


REBECCA : Je m’appelle Rebecca.


ANGEL : Angel.


Ils se serrent la main.


REBECCA : Et vous… vous avez l’habitude de ce genre de choses ?


CORDELIA : Oh, on peut dire que c’est un peu le but de sa vie ! Angel est le Vengeur de la nuit ! C’est un joli surnom, vous trouvez pas ? J’ai sûrement une carte quelque part… (Elle fouille dans son sac)


WESLEY : Cordélia…


CORDELIA : Quoi ?


REBECCA : Oh non, qui les a prévenu ?


Une meute de journalistes est entrain de photographier Rebecca.


WESLEY : Prévenu qui ?


CORDELIA : Les journalistes, imbécile !


WESLEY : Ah.


OLIVER : Ils sont là pour la soirée.


REBECCA : Oliver…


OLIVER : Tu ne pourras pas éviter de leur répondre, Rebecca. Tu ferais mieux de l’accepter et de t’en débarrasser tout de suite.


REBECCA : Mais je tient à m’excuser…


Elle regarde vers Angel, mais il n’est plus là.


CORDELIA : Oh, il fait ça souvent. Voilà, c’est notre carte. Si vous avez besoin de secours, ou juste de compagnie, surtout n’hésitez pas. Appelez-nous ! (Wesley tire Cordélia avec lui) Eh ! Ca va !


WESLEY : Allez viens.

(Wesley tire Cordélia avec lui) Eh ! Ca va !




Rebecca regarde la carte. Puis elle voit Angel disparaître en passant le coin de la rue.


INT. AGENCE – JOUR

Cordélia arrive à l’Agence, où se trouvent déjà Angel et Wesley.


CORDELIA : J’ai pris les journaux ! Je fais la Une ! On est en première page dans le journal ! (à Wesley) Regarde !


WESLEY : C’est vrai ?


CORDELIA : Oui !


WESLEY : J’ai pas vu la presse hier soir au spectacle.


CORDELIA : Quoi ? Non, il y a longtemps que la presse ne s’occupe plus de spectacles. C’est à propos de Rebecca Lowell. C’est moi sur la photo.


WESLEY : Où ça ?


CORDELIA : Juste là.


WESLEY : Rebecca Lowell a frôlé la mort, mais toi t’es où ?


CORDELIA : Juste là, à côté de Rebecca. C’est mon bras.


ANGEL : Dites, on peut oublier Rebecca Lowell ? On a vu une actrice, à Hollywood, c’est banal. (Il se penche sur le journal) On a une belle photo de Cordélia, enfin, de son bras, et un article sur moi, le sauveur d’une star de télé, (Il va dans son bureau) tout ça parce que les journaux…


WESLEY : Ils ne parlent pas de toi.


ANGEL (revient) : Pardon ?


WESLEY : Pas un mot.


ANGEL : Oh… C’est bien, hein, c’est pas tout à fait notre rôle de sauver les stars, de toute façon.


CORDELIA : Mais tu dis n’importe quoi ! Rebecca Lowell n’a pas tourné depuis que sa série a été annulée, et c’était déjà il y a une saison et demi.


WESLEY : Et on dit qu’il n’y a pas de saison à Los Angeles…


CORDELIA : Il faut utiliser ça maintenant, tant qu’elle n’est pas oubliée. C’est ça Hollywood. Et quand on saura que tu es le protecteur des stars, alors tout le cinéma va venir te demander tes services !


REBECCA (V.O.) : J’ai la chance d’être la première.


Rebecca entre, accompagnée de deux gardes du corps.


CORDELIA : Oh mon dieu… Oh non… Ce n’est pas vraiment… Du café ? Du thé ? Nous n’avons rien de bon, mais… notre (indique Wesley) stagiaire peut très bien vous apporter quelque chose… mademoiselle Lowell…


REBECCA (à Angel) : On peut se voir ?


ANGEL : Bien sûr, dans mon bureau.


REBECCA (à ses gardes) : Restez ici. (Elle entre dans le bureau)


ANGEL (à Wesley et Cordélia) : Restez ici.


Il rejoint Rebecca dans son bureau et ferme la porte.


INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR


Rebecca regarde autour d’elle. La pièce est assez sombre, les volets étant descendus.


REBECCA : Vous n’aimez pas le soleil ?


ANGEL : Je préfère la nuit.


REBECCA : Moi aussi. C’est… plus facile pour se cacher.


ANGEL : C’est étrange qu’une actrice veuille se cacher.


REBECCA : Donc… vous n’avez pas vu un seul épisode de ma série ?


ANGEL : Non.


REBECCA : Ah. Passez me voir, je vous ferai une projection privée d’un épisode. Disons, celui que je préfère.


ANGEL : Je vous remercie pour l’invitation.


REBECCA : Vous savez, j’ai été célèbre à l’âge de 14 ans. C’est… très agréable de rencontrer quelqu’un qui s’en fiche.


ANGEL (s’assoit à son bureau) : Il y a beaucoup de monde pour s’occuper de vous.


REBECCA : Ils travaillent pour moi. Ils sont payés pour ça.


ANGEL : Bon, qu’est-ce que je peux faire ?


REBECCA : Bon voilà.


Elle sort une lettre de son sac, dont les caractères sont écrit en rouge.


ANGEL (lit) : Rebecca, un jour tu finiras par m’aimer.


REBECCA : J’en ai des cartons pleins. Toutes les mêmes. Ecrites avec du sang. Il connaît mon numéro de téléphone. Il me terrifie au milieu de la nuit. La plupart de mes fans sont… plutôt gentils. Mais celui-ci…


ANGEL : Ce n’est pas du sang.


REBECCA : Vous en êtes sûr ?


ANGEL : Vous avez prévenu la police ?


REBECCA : Oliver me l’a conseillé, mais… si c’est pour qu’ils aillent tout raconter aux journalistes, non merci.


ANGEL : Qui vous prouve que je ne le ferai pas ?


REBECCA : Je ne sais pas. Mais je sais de quelle manière vous m’avez sauvé la vie hier soir. Je sais que vous n’avez rien demandé en retour. Et je sais que je me sens plus en sécurité avec vous dans ce bureau que lorsque je suis seule chez moi… - Je vais démarrer une nouvelle série. Le genre de rôle qui passe ou qui casse, mais dont on pourra dire « Rebecca, le retour ». Je veux avoir… l’esprit apaisé.


ANGEL : La voiture qui vous a renversé était verte, récemment peinte. (Il prend un dossier) Chevrolet Nova, modèle 77. J’ai pu vérifier l’immatriculation, elle a été volée. (Il tend le dossier à Rebecca) Pardonnez-moi, mais… je ne m’occuperai pas de cette affaire.


La tête de Cordélia apparaît derrière la vitre de la porte.


CORDELIA : T’es malade ?! – Atchoum. (Elle s’éloigne)


REBECCA : J’ai du mal à comprendre.


ANGEL : Donnez ces informations à vos proches. Ils trouveront ce type. Vous n’avez pas besoin de moi.


Après un moment, Rebecca quitte le bureau.


INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR (plus tard)


Cordélia et Wesley ont rejoint Angel, toujours assis derrière son bureau.


CORDELIA : Mon premier vrai contact avec Hollywood, et tu l’a pratiquement viré de ce bureau ! Tu sais ce que c’est que les producteurs ?!


WESLEY : Cordélia.


CORDELIA : Non ! Il peut se battre contre des démons qui sont capables de… de t’arracher les tripes ! Mais il ne peut rien faire pour une actrice harcelée par un fou ? Non mais j’hallucine !


WESLEY : Il est amoureux. (Angel le regarde) Il a peur d’être près d’elle.


CORDELIA : A cause du mauvais sort ? Il faudrait qu’il soit très très près d’elle pour que ça arrive. Et en attendant, tu aurais pu m’aider.


WESLEY : La personne qui a besoin d’aide pour l’instant, c’est mademoiselle Lowell.


CORDELIA : C’est vrai ! On peut aider deux personnes. Il en a quand même les moyens !


WESLEY (à Angel) : Tu as peut-être raison de refuser. On peut trouver quelqu’un d’autre pour l’aider.


Cordélia met soudain la main sur son front, simulant une vision. Wesley et Angel ne bougent pas.


CORDELIA : Oh mon dieu ! Non, pas maintenant ! Ah… Oh, qui est-ce dans ma vision ? Ah, c’est quelqu’un, une femme.

(Il se penche sur le journal) On a une belle photo de Cordélia, enfin, de son bras, et un article sur moi, le sauveur d’une star de télé, (Il va dans son bureau) tout ça parce que les journaux…


WESLEY : Ils ne parlent pas de toi.


ANGEL (revient) : Pardon ?


WESLEY : Pas un mot.


ANGEL : Oh… C’est bien, hein, c’est pas tout à fait notre rôle de sauver les stars, de toute façon.


CORDELIA : Mais tu dis n’importe quoi ! Rebecca Lowell n’a pas tourné depuis que sa série a été annulée, et c’était déjà il y a une saison et demi.


WESLEY : Et on dit qu’il n’y a pas de saison à Los Angeles…


CORDELIA : Il faut utiliser ça maintenant, tant qu’elle n’est pas oubliée. C’est ça Hollywood. Et quand on saura que tu es le protecteur des stars, alors tout le cinéma va venir te demander tes services !


REBECCA (V.O.) : J’ai la chance d’être la première.


Rebecca entre, accompagnée de deux gardes du corps.


CORDELIA : Oh mon dieu… Du thé ? Nous n’avons rien de bon, mais… notre (indique Wesley) stagiaire peut très bien vous apporter quelque chose… mademoiselle Lowell…


REBECCA (à Angel) : On peut se voir ?


ANGEL : Bien sûr, dans mon bureau.


REBECCA (à ses gardes) : Restez ici. (Elle entre dans le bureau)


ANGEL (à Wesley et Cordélia) : Restez ici.


Il rejoint Rebecca dans son bureau et ferme la porte.


INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR


Rebecca regarde autour d’elle. La pièce est assez sombre, les volets étant descendus.


REBECCA : Vous n’aimez pas le soleil ?


ANGEL : Je préfère la nuit.


REBECCA : Moi aussi. C’est… plus facile pour se cacher.


ANGEL : C’est étrange qu’une actrice veuille se cacher.


REBECCA : Donc… vous n’avez pas vu un seul épisode de ma série ?


ANGEL : Non.


REBECCA : Ah. Passez me voir, je vous ferai une projection privée d’un épisode. Disons, celui que je préfère.


ANGEL : Je vous remercie pour l’invitation.


REBECCA : Vous savez, j’ai été célèbre à l’âge de 14 ans. C’est… très agréable de rencontrer quelqu’un qui s’en fiche.


ANGEL (s’assoit à son bureau) : Il y a beaucoup de monde pour s’occuper de vous.


REBECCA : Ils travaillent pour moi. Ils sont payés pour ça.


ANGEL : Bon, qu’est-ce que je peux faire ?


REBECCA : Bon voilà.


Elle sort une lettre de son sac, dont les caractères sont écrit en rouge.


ANGEL (lit) : Rebecca, un jour tu finiras par m’aimer.


REBECCA : J’en ai des cartons pleins. Toutes les mêmes. Ecrites avec du sang. Il connaît mon numéro de téléphone. Il me terrifie au milieu de la nuit. La plupart de mes fans sont… plutôt gentils. Mais celui-ci…


ANGEL : Ce n’est pas du sang.


REBECCA : Vous en êtes sûr ?


ANGEL : Vous avez prévenu la police ?


REBECCA : Oliver me l’a conseillé, mais… si c’est pour qu’ils aillent tout raconter aux journalistes, non merci.


ANGEL : Qui vous prouve que je ne le ferai pas ?


REBECCA : Je ne sais pas. Mais je sais de quelle manière vous m’avez sauvé la vie hier soir. Je sais que vous n’avez rien demandé en retour. Et je sais que je me sens plus en sécurité avec vous dans ce bureau que lorsque je suis seule chez moi… - Je vais démarrer une nouvelle série. Le genre de rôle qui passe ou qui casse, mais dont on pourra dire « Rebecca, le retour ». Je veux avoir… l’esprit apaisé.


ANGEL : La voiture qui vous a renversé était verte, récemment peinte. (Il prend un dossier) Chevrolet Nova, modèle 77. J’ai pu vérifier l’immatriculation, elle a été volée. (Il tend le dossier à Rebecca) Pardonnez-moi, mais… je ne m’occuperai pas de cette affaire.


La tête de Cordélia apparaît derrière la vitre de la porte.


CORDELIA : T’es malade ?! – Atchoum. (Elle s’éloigne)


REBECCA : J’ai du mal à comprendre.


ANGEL : Donnez ces informations à vos proches. Ils trouveront ce type. Vous n’avez pas besoin de moi.


Après un moment, Rebecca quitte le bureau.


INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR (plus tard)


Cordélia et Wesley ont rejoint Angel, toujours assis derrière son bureau.


CORDELIA : Mon premier vrai contact avec Hollywood, et tu l’a pratiquement viré de ce bureau ! Tu sais ce que c’est que les producteurs ?!


WESLEY : Cordélia.


Mais il ne peut rien faire pour une actrice harcelée par un fou ? Non mais j’hallucine !


WESLEY : Il est amoureux. (Angel le regarde) Il a peur d’être près d’elle.


CORDELIA : A cause du mauvais sort ? Il faudrait qu’il soit très très près d’elle pour que ça arrive. Et en attendant, tu aurais pu m’aider.


WESLEY : La personne qui a besoin d’aide pour l’instant, c’est mademoiselle Lowell.


CORDELIA : C’est vrai ! On peut aider deux personnes. Il en a quand même les moyens !


WESLEY (à Angel) : Tu as peut-être raison de refuser. On peut trouver quelqu’un d’autre pour l’aider.


Cordélia met soudain la main sur son front, simulant une vision. Wesley et Angel ne bougent pas.


CORDELIA : Oh mon dieu ! Non, pas maintenant ! C’est Rebecca, elle est en danger ! Terriblement en danger. – D’accord, ça va, merci. Parce que monsieur a des problèmes sentimentaux, je perds l’opportunité d’être célèbre !


ANGEL : Oh, arrête, Cordélia. Ca ne se fait pas comme ça.


CORDELIA : Donne-moi une solution. Comment fait-on ? – Il suffit de connaître une star pour aller mieux. Je ferai tout pour vivre dans son monde !


EXT. MAISON DE REBECCA – PISCINE – JOUR

Rebecca est allongée près de sa piscine et une esthéticienne lui épile les sourcils à la cire.


REBECCA : Ah !


ESTHETICIENNE : Ils font une incision sous la mâchoire et sous les paupières, et ils retirent la graisse. Et voilà ! Il faut que tu anticipes sur le vieillissement.


REBECCA : Ouais…


ESTHETICIENNE : Christiana l’a fait à 24 ans.


INT. MAISON DE REBECCA – NUIT

Une fête se déroule chez elle. On voit comme la maison se désemplit progressivement, jusqu’à ce qu’elle se retrouve seule.


On voit que quelqu’un l’observe de l’extérieur. Alors qu’elle s’apprête à monter les escaliers, elle entend un bruit et se retourne. Elle revient sur ses pas. Soudain, la porte-fenêtre se brise et Angel entre à l’intérieur. Il se précipite sur un homme masqué se trouvant juste derrière Rebecca. Les deux hommes se battent, mais Angel se retrouve coincé sous une étagère que l’autre homme fait tomber sur lui. Ce dernier en profite pour s’échapper. Angel se relève et Rebecca se précipite vers lui.


REBECCA : Ca va ?!


Angel tourne la tête et regarde en direction d’un immense miroir. Rebecca fait de même, mais ne voit que son propre reflet. On frappe alors à la porte. Rebecca regarde vers la porte.


HOMME (V.O.) : Mademoiselle Lowell ? Vous n’êtes pas blessée ? J’appelle la police !


Rebecca se tourne à nouveau vers Angel, mais celui-ci n’est plus là…




2eme Partie



INT. MAISON DE REBECCA – NUIT

La police a envahit la maison de Rebecca. Cette dernière discute avec Oliver.


REBECCA : Si Oliver, j’en suis sûre. Je préfère être seule cette nuit.


OLIVER : Toute seule ? Après tout ça ? Laisse au moins quelqu’un rester dans la maison.


REBECCA : Avec tous les policiers qui sont devant la propriété, il ne reviendra pas cette nuit.


OLIVER : Tu as raison. Je ferai bien d’aller parler à la presse.


REBECCA : Fais donc ça Oliver.


OLIVER (la serre dans ses bras) : Je t’aime mon bébé. Tu le sais.


REBECCA : Je le sais.


Oliver s’en va et Rebecca ferme la porte derrière lui. Elle revient dans son salon.


REBECCA : Je sais que vous êtes là.


Angel se montre alors.


ANGEL : Je ne suis pas ce que vous croyez.


REBECCA : Bien sûr. Pourtant… pas de reflet, pas de lumière du jour dans votre bureau, la certitude que les lettres ne sont pas écrites avec du sang, tout ça fait penser aux… vampires.


ANGEL : Encore une fois, je…


REBECCA : Ce qui est impossible. Bela Lugosi, Gary Oldman, eux sont des vampires.


ANGEL : Frank Langella est le seul qui m’ai plu, mais…


REBECCA : Ils existent… Vous existez... Est-ce que vous… aimez le sang ?


ANGEL : Oui. Mais pas le sang humain.


REBECCA : Vous n’êtes pas un tueur.


ANGEL : Plus maintenant.


REBECCA : Bien. C’est une psychothérapie de groupe qui vous a aidé ?


ANGEL : C’est une longue histoire.


REBECCA : Si longue ? Cent ans ?


ANGEL : Deux. Deux cents ans et un peu plus.


REBECCA : Deux cents ans et on dirait… Si je vous touche, je sentirai le froid ? (Elle lui caresse la joue) J’ai connu plus froid.


ANGEL : Vous n’avez pas peur ?


REBECCA : Non.


ANGEL : La plupart des gens qui voient ce que vous avez vu…


REBECCA : Je ne leur ressemble pas. – J’ai menti à Oliver. Je n’ai pas envie d’être seule ce soir.


INT. AGENCE – JOUR

Wesley est assis derrière son bureau et Cordélia vient s’asseoir en face de lui.


CORDELIA : Il a fini par accepter ?


WESLEY : Oui. Il a téléphoné ce matin, on doit se mettre sur la piste de la voiture volée.


CORDELIA : Tu sais pourquoi il a changé d’avis ?


WESLEY : Ce n’est pas tout à fait ça. Il ne voulait pas dévoiler son jeu tout de suite.


CORDELIA : Il a appelé très tôt ce matin… ?


WESLEY : Oui. C’est bien ce que tu espérais, non ?


CORDELIA : A quelle heure ? Il y a passé la nuit ?


WESLEY : Très probablement.


CORDELIA : Oh super ! Il a passé la nuit avec la plus belle femme du monde. Seul avec elle. Pour la protéger.


WESLEY : Tu as peur de la prédiction ? (Elle acquiesce) Non, il ne faut pas.


CORDELIA : Eh, tu n’étais pas là la dernière fois que Angel a pété les plombs ! Moi j’y étais par contre, et c’était vraiment pas beau à voir. Il rencontre le bonheur parfait, il redevient mauvais. Alors ne me dis pas de ne pas m’inquiéter !


WESLEY : Angel n’a connu ce moment de bonheur que parce qu’il était avec Buffy. Tu sais que c’est extrêmement rare de rencontrer l’osmose parfaite ? Ca m’étonnerais que ça lui arrive avec une actrice.


CORDELIA : Qu’est-ce que je suis sensée comprendre ?


WESLEY (gêné) : Je voulais… - Je pensais aux actrices de télé.


CORDELIA : Ouais, c’est ça. Angel a passé la nuit chez Rebecca. (Elle prend sa sacoche) Je vais aller voir comment elle va. J’espère qu’il n’a pas gâché le seul moyen que j’ai d’accéder à la célébrité.


INT. MAISON DE REBECCA – NUIT

Angel descend les escaliers alors que quelqu’un frappe à la porte.


ANGEL : Cordélia ? Tu es venue ? - Et tu portes une croix.


Cordélia est debout à la porte vitrée, qui est ouverte. Elle a une grande croix autour du cou, et trois cafés sur un plateau.


CORDELIA : Et aussi trois doubles cafés-crème, sans sucre ni calories.


ANGEL : Et une croix.


CORDELIA : Bon, si je m’en tiens aux apparences, je peux passer cette porte. Le méchant Angel n’aurait pas ce pantalon. (Elle entre et pose les cafés sur la table) Où est Rebecca ?


ANGEL : Elle avait un déjeuner.


CORDELIA : Un déjeuner ? (Elle ouvre un tiroir) On est encore le matin. C’est pas plutôt à un brunch qu’elle est allée ?


ANGEL : Elle était debout à l’aube et déjà au travail.


CORDELIA : C’est fou, elle est partie déjeuner et elle… elle t’a laissé tout seul alors que tu peux fouiller dans ses affaires ? (Elle court jusqu’à une autre armoire dont elle ouvre un tiroir)


lang=DE style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:DE'>ANGEL : Euh, non…

Il a passé la nuit avec la plus belle femme du monde. Seul avec elle. Pour la protéger.


WESLEY : Tu as peur de la prédiction ? (Elle acquiesce) Non, il ne faut pas.


CORDELIA : Eh, tu n’étais pas là la dernière fois que Angel a pété les plombs ! Moi j’y étais par contre, et c’était vraiment pas beau à voir. Il rencontre le bonheur parfait, il redevient mauvais. Alors ne me dis pas de ne pas m’inquiéter !


WESLEY : Angel n’a connu ce moment de bonheur que parce qu’il était avec Buffy. Tu sais que c’est extrêmement rare de rencontrer l’osmose parfaite ? Ca m’étonnerais que ça lui arrive avec une actrice.


CORDELIA : Qu’est-ce que je suis sensée comprendre ?


WESLEY (gêné) : Je voulais… - Je pensais aux actrices de télé.


CORDELIA : Ouais, c’est ça. (Elle prend sa sacoche) Je vais aller voir comment elle va. J’espère qu’il n’a pas gâché le seul moyen que j’ai d’accéder à la célébrité.


INT. MAISON DE REBECCA – NUIT

Angel descend les escaliers alors que quelqu’un frappe à la porte.


ANGEL : Cordélia ? Tu es venue ? - Et tu portes une croix.


Cordélia est debout à la porte vitrée, qui est ouverte. Elle a une grande croix autour du cou, et trois cafés sur un plateau.


CORDELIA : Et aussi trois doubles cafés-crème, sans sucre ni calories.


ANGEL : Et une croix.


CORDELIA : Bon, si je m’en tiens aux apparences, je peux passer cette porte. Le méchant Angel n’aurait pas ce pantalon. (Elle entre et pose les cafés sur la table) Où est Rebecca ?


ANGEL : Elle avait un déjeuner.


CORDELIA : Un déjeuner ? (Elle ouvre un tiroir) On est encore le matin. C’est pas plutôt à un brunch qu’elle est allée ?


ANGEL : Elle était debout à l’aube et déjà au travail.


CORDELIA : C’est fou, elle est partie déjeuner et elle… elle t’a laissé tout seul alors que tu peux fouiller dans ses affaires ? (Elle court jusqu’à une autre armoire dont elle ouvre un tiroir)


lang=DE style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:DE'>

lang=DE style='font-size:8.0pt;mso-bidi-font-size: 10.0pt;font-family:Verdana;mso-ansi-language:DE'>

Il lui referme le tiroir, mais se recule immédiatement, gêné par la croix.


ANGEL : Je lui ai dit que j’étais un vampire et que cette pièce était trop éclairée.


CORDELIA : Tu lui as dit ça pour rire.


ANGEL : Non, c’était sincère.


CORDELIA : Wow. Et tu crois qu’elle va me présenter son imprésario ?


INT. RESTAURANT – JOUR

Rebecca rejoint Oliver à une table. Celui-ci se lève à son arrivée.


OLIVER : Tu es magnifique.


REBECCA : Et ils ont annulé.


Ils s’assoient.


OLIVER : Pas annulé. Reporté, c’est tout. Des problèmes de programmation. Ce n’est rien.


REBECCA : Tu m’as bien dit que le rôle était pour moi.


OLIVER : Oui. Ils veulent que tu passes à leur bureau. Pour une lecture.


REBECCA : Une lecture.


INT. MAISON DE REBECCA – SALLE DE GYM – JOUR

Rebecca fait du jogging sur un tapis roulant. Angel est assis un peu plus loin.


REBECCA : Je n’avais plus besoin de passer d’audition pour quoi que ce soit. Une saison et demi hors antenne, et tout à coup, je ne suis plus personne. (Elle s’arrête)


ANGEL (soulève un magazine) : Pas d’après les journaux.


REBECCA : D’après les journaux, j’ai couché avec Ernest Borgnine, et je suis boulimique.


ANGEL : On dit que Borgnine est un très bon amant.


REBECCA : Voilà ce que je suis : une pauvre petite fille riche.


ANGEL : On a tous des problèmes.


REBECCA : Ouais, enfin, pour l’instant, mon problème c’est de me débarrasser de ce psychopathe et d’obtenir ce rôle. J’arrive pas à jouer le jeu. J’arrive pas à m’occuper de moi. Parce qu’il me fait peur. Maintenant je risque de perdre.


On frappe à la porte et Rebecca va ouvrir. C’est une domestique.


DOMESTIQUE : Voilà mademoiselle Lowell.


REBECCA : Merci Maria


Rebecca revient avec une housse de vêtement.


REBECCA : Vous faites du 54 ?


ANGEL (étonné) : Pourquoi ?


REBECCA : J’ai une Première ce soir. J’ai besoin d’un garde du corps. Dites oui.


EXT. SALLE DE SPECTACLE – NUIT

Une limousine s’arrête devant un tapis rouge. Il y a toute une foule. Angel sort de la voiture, vêtu d’un costume. Il aide Rebecca à descendre. La foule l’acclame en criant « Raven ».


REBECCA (à Angel) : Raven. Ils nous confondent toujours, le personnage et moi.


Ils passent au milieu des photographes. Parmi la foule, on voit un homme armé qui les observe.


INT. SALLE DE SPECTACLE – SOUS-SOL – NUIT

Angel et Rebecca entre dans un long couloir vide. Angel regarde autour de lui, étonné.


ANGEL : Ils font la projection dans les couloirs ?


On voit l’autre homme qui les observe d’une passerelle au dessus d’eux.


REBECCA : Oh, non. Je ne viens que pour faire plaisir aux photographes. Mon chauffeur me récupère là-bas derrière. Si je devais m’asseoir dans la salle, cette foule finirait par me tuer.


Angel lève les yeux et voit l’autre homme avec son arme.


ANGEL : Rebecca !


Angel pousse Rebecca de côté alors que l’homme tire. Angel saute jusqu’à la passerelle et attrape le bras de l’homme, qui tire encore à plusieurs reprises.


ANGEL : Rebecca, couchez-vous !


Angel et l’homme se battent, et finissent par dévaler les escaliers. Ils luttent encore un peu, mais Angel a le dessus et met l’autre KO. Il se précipite vers Rebecca, laissant l’homme inconscient.


ANGEL : Rebecca. Ca va ? (Il la prend dans ses bras) C’est fini. Shh… C’est fini.


EXT. SALLE DE SPECTACLE – NUIT

Les policiers interrogent Angel. Rebecca est un peu à l’écart. Oliver la rejoint, tout essoufflé.


OLIVER : Rebecca ! J’ai eu peur. Comment ça va ? Je suis venu dès que j’ai su.


REBECCA : Et tu as su quand exactement ?


OLIVER : Qu’est-ce que ça veut dire ?


REBECCA : Je connais l’agresseur. Je l’ai déjà vu.


OLIVER : Tu l’as vu chez toi ?


REBECCA : Mmm. C’est un cascadeur. Tu as même été son agent.


OLIVER : Ah… Euh, je ne l’ai pas bien vu…


REBECCA : Oh arrête Oliver. Le numéro de ma ligne privée, comment entrer chez moi, que je m’échappe toujours des Premières. Tu es le seul à savoir tout ça.


OLIVER : Je ne les laisserai jamais te blesser, tu dois me croire. (Rebecca secoue la tête, dégoûtée) – Je pense que cette publicité t’aidera à obtenir la série. Je le fais par amour.


REBECCA : Je ne te paye pas pour que tu m’aimes.


OLIVER : Non, ça ça t’est offert.


REBECCA (après un moment) : Ils ne veulent pas de moi.


OLIVER : Je voulais te le dire ce soir. Les producteurs trouvent que tu es trop mûre pour le rôle. Mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas très facile en ce moment, mais dès qu’il y aura un peu de distance entre toi et Raven…


REBECCA : Oliver, la série est sans arrêt rediffusée. Il n’y aura jamais de distance.


OLIVER : Rebecca…


REBECCA : Elle sera toujours plus jeune, plus belle, plus charmante que moi. Toujours.


OLIVER : Chérie… Ta vie ne s’arrête pas à 24 ans.


REBECCA : Je n’ai pas 24 ans, j’ai…


OLIVER (l’interrompt) : Shh !!

(Il la prend dans ses bras) C’est fini. Shh… C’est fini.


EXT. SALLE DE SPECTACLE – NUIT

Les policiers interrogent Angel. Rebecca est un peu à l’écart. Oliver la rejoint, tout essoufflé.


Comment ça va ? Je suis venu dès que j’ai su.


REBECCA : Et tu as su quand exactement ?


OLIVER : Qu’est-ce que ça veut dire ?


REBECCA : Je connais l’agresseur. Je l’ai déjà vu.


OLIVER : Tu l’as vu chez toi ?


REBECCA : Mmm. C’est un cascadeur. Tu as même été son agent.


OLIVER : Ah… Euh, je ne l’ai pas bien vu…


Le numéro de ma ligne privée, comment entrer chez moi, que je m’échappe toujours des Premières. Tu es le seul à savoir tout ça.


OLIVER : Je ne les laisserai jamais te blesser, tu dois me croire. (Rebecca secoue la tête, dégoûtée) – Je pense que cette publicité t’aidera à obtenir la série. Je le fais par amour.


REBECCA : Je ne te paye pas pour que tu m’aimes.


OLIVER : Non, ça ça t’est offert.


REBECCA (après un moment) : Ils ne veulent pas de moi.


OLIVER : Je voulais te le dire ce soir. Les producteurs trouvent que tu es trop mûre pour le rôle. Mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas très facile en ce moment, mais dès qu’il y aura un peu de distance entre toi et Raven…


REBECCA : Oliver, la série est sans arrêt rediffusée. Il n’y aura jamais de distance.


OLIVER : Rebecca…


REBECCA : Elle sera toujours plus jeune, plus belle, plus charmante que moi. Toujours.


OLIVER : Chérie… Ta vie ne s’arrête pas à 24 ans.


REBECCA : Je n’ai pas 24 ans, j’ai…




REBECCA : Raven a 22 ans. Elle n’aura jamais plus que 24 ans.


OLIVER : D’accord, elle aura toujours 22 ans. Et elle n’est pas toi. Il va bien falloir que tu acceptes que personne ne reste jeune pour toujours.


Rebecca croise alors le regard d’Angel…




3eme Partie



INT. AGENCE – BUREAU D’ANGEL – JOUR

Angel est assis derrière son bureau lorsque Wesley le rejoint avec un dossier en main.


WESLEY : J’ai pensé que tu aurais peut-être envie de connaître le rapport d’expertise qui a été fait au théâtre. Les balles étaient…


ANGEL : Factices.


WESLEY : Non, elles étaient factices.


ANGEL : Aucun impact. J’y suis retourné, pas de trous dans les murs, pas d’éclats de peinture, rien.


WESLEY : Depuis quand les tueurs tirent-ils à blanc ?


ANGEL : Quand il n’y a pas de tueur, quand c’est un leurre.


WESLEY (s’assoit) : Mademoiselle Lowell ?


ANGEL : Je ne pense pas qu’elle le sache. Je ne sais pas comment le lui dire.


WESLEY : Eh bien, c’est tout de même une bonne nouvelle.


ANGEL : Ca dépend de ce qui l’embête le plus : être agressée ou ne pas être agressée.


WESLEY : Oh, les actrices…


ANGEL : A qui le dis-tu.


EXT. RUES – JOUR

Cordélia et Rebecca marchent ensemble dans la rue.


REBECCA : Merci d’être venue. Je suis contente que vous ayez trouvé du temps.


CORDELIA (rit) : Ah ah… Euh, vous êtes sérieuse ? C’est vrai que beaucoup de stars m’invitent à déjeuner et à faire les courses, ça n’arrête pas. Dans mes rêves !


REBECCA : Je ne suis qu’une actrice, comme vous.



CORDELIA : Oh, vous êtes une actrice, moi je passe des auditions, et des auditions.


REBECCA : Oh, c’est toujours comme ça quand on commence. Je suis sûre que vous irez très loin.


CORDELIA : Hi hi hi ! - Euh, pardon, je voulais pas crier comme ça en public. En tout cas, merci de m’avoir appelée. Vous devez avoir plein d’amis à qui vous auriez pu demander.


REBECCA : Oui, mais… aucune n’aurait pu m’aider à choisir un cadeau pour un vampire vieux de 200 ans.


CORDELIA : Oh non, il est impossible à habiller ! De quoi a-t-il besoin ? De plus de chaussettes ?


REBECCA : Alors, quelle est son histoire ? Dites-moi, comment est-il devenu ce qu’il est ?


CORDELIA : Mon Dieu, vous avez huit heures ?


REBECCA : J’ai toute la journée.


CORDELIA (crie) : Ah ha ha ! – Je le referai plus.


INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT

Angel se dirige vers les escaliers alors que Rebecca les descend.


ANGEL : J’allais venir te voir.


REBECCA : Ah bon. Il y avait personne là haut, alors je me suis permise de… J’ai bien fait ?


ANGEL : Bien sûr. Viens.


REBECCA : J’ai fait du shopping avec Cordélia. Je voulais t’acheter un cadeau pour te remercier, mais quoi offrir à un homme qui a déjà tout. Alors je me suis dit que le mieux serait… du champagne. (Elle soulève une bouteille) Tu peux ? Tu bois ça ?


ANGEL : Euh, oui. Je peux boire d’autres liquides.


REBECCA : Bon. Tu as des verres ?


ANGEL : Oui… (Il prend la bouteille) Oui, je t’en prie, assieds-toi.


Angel s’éloigne. Rebecca en profite pour ôter sa veste et regarder autour d’elle.


REBECCA : C’est beau. C’est… c’est ce à quoi je m’attendais. Et ce que j’espérais.

Euh, vous êtes sérieuse ? C’est vrai que beaucoup de stars m’invitent à déjeuner et à faire les courses, ça n’arrête pas. Dans mes rêves !


REBECCA : Je ne suis qu’une actrice, comme vous.



CORDELIA : Oh, vous êtes une actrice, moi je passe des auditions, et des auditions.


REBECCA : Oh, c’est toujours comme ça quand on commence. Je suis sûre que vous irez très loin.


CORDELIA : Hi hi hi ! - Euh, pardon, je voulais pas crier comme ça en public. En tout cas, merci de m’avoir appelée. Vous devez avoir plein d’amis à qui vous auriez pu demander.


REBECCA : Oui, mais… aucune n’aurait pu m’aider à choisir un cadeau pour un vampire vieux de 200 ans.


CORDELIA : Oh non, il est impossible à habiller ! De quoi a-t-il besoin ? De plus de chaussettes ?


REBECCA : Alors, quelle est son histoire ? Dites-moi, comment est-il devenu ce qu’il est ?


CORDELIA : Mon Dieu, vous avez huit heures ?


REBECCA : J’ai toute la journée.


CORDELIA (crie) : Ah ha ha ! – Je le referai plus.


INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT

Angel se dirige vers les escaliers alors que Rebecca les descend.


ANGEL : J’allais venir te voir.


REBECCA : Ah bon. Il y avait personne là haut, alors je me suis permise de… J’ai bien fait ?


ANGEL : Bien sûr. Viens.


REBECCA : J’ai fait du shopping avec Cordélia. Je voulais t’acheter un cadeau pour te remercier, mais quoi offrir à un homme qui a déjà tout. Alors je me suis dit que le mieux serait… du champagne. (Elle soulève une bouteille) Tu peux ? Tu bois ça ?


ANGEL : Euh, oui. Je peux boire d’autres liquides.


REBECCA : Bon. Tu as des verres ?


ANGEL : Oui… (Il prend la bouteille) Oui, je t’en prie, assieds-toi.


Angel s’éloigne. Rebecca en profite pour ôter sa veste et regarder autour d’elle.


C’est… c’est ce à quoi je m’attendais.


Elle s’installe sur le divan et Angel revient avec deux verres.


ANGEL : Oui, il n’y a pas de cercueil.


REBECCA : Tu sais, j’y avais même pas pensé.


ANGEL : Mmm, Rebecca, j’ai quelque chose a te dire. Ton agresseur n’est pas vraiment…


REBECCA : Oh, je le savais déjà.


ANGEL : Tu le savais ?


REBECCA : Ca, ça n’est qu’une mise en scène.


ANGEL : Oliver.


REBECCA : Il a tout mis au point pour donner un petit coup de fouet à ma carrière. Ca n’a pas marché. Ils ne veulent pas de moi.


ANGEL : Je suis désolé.


REBECCA : Oui.


Angel lui tend alors un verre et s’assoit sur l’accoudoir du divan.


REBECCA : Hum, tu as déjà… ? (Elle rit) C’est stupide. Est-ce que tu as déjà fait ce jeu où on croise les bras pour boire du champagne, et où chacun fait un vœu…


Angel s’assoit plus près d’elle et tous les deux croisent leurs bras. Ils boivent chacun à leur coupe, mais Rebecca renverse la sienne sur la chemise d’Angel. Ce dernier rit.


REBECCA : Oh ! Ta chemise.


ANGEL : Ca va, ce n’est rien. C’est rien. C’est même drôle. Et froid. Mais drôle. Je reviens tout de suite.


Angel pose son verre et s’éloigne. Rebecca en profite pour sortir un petit sachet de son sac. Elle verse une poudre blanche dans le verre d’Angel


REBECCA : Tu sais, la prochaine fois que je te proposerai un jeu, je te promets de faire plus attention à mes mouvements.


Elle remplit à nouveau la coupe d’Angel. Celui-ci revient et elle lui tend son verre.


REBECCA : Faisons plus simple. (Il prend la coupe et s’assoit à côté d’elle) Je bois à la fin d’une fin… et au commencement du commencement.


Ils font tinter leurs verres et boivent.


INT. APPARTEMENT DE CORDELIA – NUIT

On frappe à la porte et Cordélia se précipite pour ouvrir. C’est Wesley.


CORDELIA : Oh, Wesley !


WESLEY : J’ai eu tes messages. Qu’est-ce qui se passe ?


CORDELIA : Je crois que j’ai fait quelque chose de terrible. (Ils s’assoient) J’suis allée faire des courses avec Rebecca.


WESLEY : Et ça a été terrible ?


CORDELIA : Hein ? Non, c’était fantastique ! Tu sais, ils ferment les boutiques pour elle ! Et on a déjeuné au Mirabelle. J’ai mangé un délicieux foie de veau poêlé avec une légère marinade de truffe, et…


WESLEY : Cordélia !


CORDELIA : Oh pardon. Oui voilà : pendant tout ce temps, Rebecca n’arrêtait pas de me poser des questions à propos d’Angel !


WESLEY : Bon. Quel genre de questions ?


CORDELIA : Oh, tu sais, d’où Angel vient, et puis quelle est sa couleur préférée, quelle eau de toilette il utilise, et tous les petits détails qui permettraient de se mettre dans la peau d’un vampire…


WESLEY : Tu penses pas que…


CORDELIA (se lève) : Quoi ? Qu’elle essaye de manipuler Angel de façon à pouvoir faire un échange de fluides organiques pour devenir éternellement jeune et belle afin de rattraper sa carrière défaillante ?! Si, je le pense !


INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT

Angel est avachi sur le divan, son verre à la main. Rebecca est tout contre lui.


ANGEL (alangui) : J’étais, il y a bien… il y a très longtemps, je faisais beaucoup de mal.


REBECCA : Je ne peux pas le croire.


ANGEL : Si, c’est vrai, j’étais méchant. C’est pour ça que je dois faire le bien maintenant. Pour qu’on me pardonne.


REBECCA : Cordélia m’a dit que tu as sauvé le monde.


ANGEL : Oh, j’ai aidé quand j’ai pu. Mais j’ai failli aider à son anéantissement aussi.


REBECCA : Et tu… tu ne crois pas, qu’après tellement de temps, tu mérites un peu de bonheur ?


ANGEL (sourit) : Oh, ce n’est pas vraiment une bonne idée. (Elle lui caresse le torse) C’est bon… Tu sens bon… Je me sens bien… Ca me manque…


REBECCA : Tu as le droit. Tu as le droit de prendre ce qui t’a manqué si longtemps. Le plaisir. Prenons-le ensemble. Pour toujours.

Tu sais, ils ferment les boutiques pour elle ! Et on a déjeuné au Mirabelle. J’ai mangé un délicieux foie de veau poêlé avec une légère marinade de truffe, et…


WESLEY : Cordélia !


Oui voilà : pendant tout ce temps, Rebecca n’arrêtait pas de me poser des questions à propos d’Angel !


WESLEY : Bon. Quel genre de questions ?


CORDELIA : Oh, tu sais, d’où Angel vient, et puis quelle est sa couleur préférée, quelle eau de toilette il utilise, et tous les petits détails qui permettraient de se mettre dans la peau d’un vampire…


WESLEY : Tu penses pas que…


CORDELIA (se lève) : Quoi ? Qu’elle essaye de manipuler Angel de façon à pouvoir faire un échange de fluides organiques pour devenir éternellement jeune et belle afin de rattraper sa carrière défaillante ?! Si, je le pense !


INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT

Angel est avachi sur le divan, son verre à la main. Rebecca est tout contre lui.


ANGEL (alangui) : J’étais, il y a bien… il y a très longtemps, je faisais beaucoup de mal.


REBECCA : Je ne peux pas le croire.


ANGEL : Si, c’est vrai, j’étais méchant. C’est pour ça que je dois faire le bien maintenant. Pour qu’on me pardonne.


REBECCA : Cordélia m’a dit que tu as sauvé le monde.


ANGEL : Oh, j’ai aidé quand j’ai pu. Mais j’ai failli aider à son anéantissement aussi.


REBECCA : Et tu… tu ne crois pas, qu’après tellement de temps, tu mérites un peu de bonheur ?


ANGEL (sourit) : Oh, ce n’est pas vraiment une bonne idée. (Elle lui caresse le torse) C’est bon… Tu sens bon… Je me sens bien… Ca me manque…


REBECCA : Tu as le droit. Tu as le droit de prendre ce qui t’a manqué si longtemps.


ANGEL : Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ?


REBECCA : Tu sais très bien ce que je dis. (Elle écarte les cheveux de son cou) Vas-y. Nous ne serons plus jamais seuls. Ni toi, ni moi. Plus jamais.


ANGEL (secoue la tête) : Tu te trompes. Tu ne sais pas ce que tu me demandes de faire.


REBECCA : Bien sûr que si. Je ne suis pas folle. Je connais le prix à payer. Je sais tout ça.


ANGEL (se lève) : Non, tu ne peux pas comprendre.


REBECCA (se lève également) : Je n’ai pas eu peur, souviens-toi ! Quand je n’ai pas vu ton reflet dans le miroir, j’ai tout compris, je n’ai pas crié. Je ne me suis pas enfuie.


ANGEL (son visage s’assombris) : Non, tu n’as pas eu peur. Quand tu as regardé dans le miroir, c’est toi que tu as vu. Mais c’est tout ce que tu verras jamais, et c’est ça qui te fait le plus peur ! Ce n’est pas la façon dont les réalisateurs ou les producteurs ou tes fans te voient. C’est la vision de toi-même ! Tu t’es créée une vision tellement surfaite que tu ne te reconnais plus. Tu crois vouloir rester la même, alors qu’au fond de toi tu voudrais disparaître.


REBECCA : C’est ton aide que je demande. Aide-moi.


ANGEL : Tu veux vraiment que je t’aide ? (Elle acquiesce) Très bien !


Il l’attrape par le bras et la tire brutalement jusqu’à la cuisine.


REBECCA : Qu’est-ce que tu fais ?!


ANGEL (ouvre le frigo) : C’est une grande décision, l’éternité ! (Il sort une poche de sang et en fait boire à Rebecca de force) Il faudrait que tu en aies un avant-goût !


Angel se rend soudain compte de ce qu’il est entrain de faire et se recule, choqué.


ANGEL : Pardonne-moi.


Il regarde Rebecca, en pleurs, le visage plein de sang. Puis il baisse les yeux sur la poche de sang, qu’il laisse tomber.


ANGEL (choqué) : Seigneur, qu’est-ce que tu m’a fait ?


REBECCA : Rien…


ANGEL (regarde son verre posé près du divan) : Qu’est-ce que tu as mis dans mon verre ?


REBECCA (s’approche de lui) : Je voulais que tu te sentes bien, Angel. Que tu sois moins sur la défensive…


ANGEL (la secoue par les épaule) : Qu’est-ce que c’était ?!


REBECCA : Une petite dose de bonheur. (Il pose son visage sur l’épaule de Rebecca) Oh mon Dieu… (en pleurant) Pardonne-moi, je t’en supplie…


ANGEL (avec la voix d’Angelus) : Oui, je vais te pardonner…


REBECCA : Je voulais un peu de bonheur pour toi et moi…


ANGEL : Je suis heureux.


REBECCA : C’est vrai, tu l’es ?


ANGEL : Oui…


Rebecca pousse un cri et se recule, touchant son cou. Elle lève les yeux et sursaute en voyant qu’Angel a son visage de vampire.


ANGEL : Le bonheur parfait !




4eme Partie



INT. APPARTEMENT D’ANGEL – NUIT

REBECCA : Angel…


ANGEL : Oh, qu’est-ce qui se passe ? Tu est nerveuse ?


REBECCA : Tu es… Tu es…


ANGEL : Libre ! Je suis libre.


Il prend sa coupe de champagne, boit la dernière gorgée, puis prend une goutte avec son doigt, qu’il lèche.


ANGEL : Oh, c’est fou ce que j’aime ça !


Il brise la coupe contre une poutre, gardant seulement le pied en main.


ANGEL : Wow ! Rappelle-moi de te demander le nom de ce truc avant que je te tue !


REBECCA : Tu vas me tuer ?


ANGEL : Pendant mes vies précédentes, je n’ai jamais tué une personne célèbre. Mais sans témoin, qui va me croire ? (Il s’approche d’elle, alors qu’elle recule) Je pourrais prendre une photo… J’ai mieux ! Je pourrais faire comme dans l’ancien temps ! Je vais mettre ta tête au bout d’une pique, comme preuve.


REBECCA : Ma tête au bout d’une pique ?


ANGEL : C’est tout à fait ça. (Il jette le pied de sa coupe par-dessus son épaule) Une pique.


REBECCA : Tu essayes de me faire peur.


ANGEL : Et ça marche.


REBECCA : Non.


Il la soulève et la jette à travers la pièce.


ANGEL : Et là, ça marche ? <


Close-ups of Angel’s and Wesley’s faces.
Angel: “Maybe we can make a break for it.”
Wesley: “Impossible.”
Angel: “Front exit?”
Wesley: “We’d be spotted instantly.”
Angel: “Back door?”
Wesley: “Blocked.”
Angel: “That’s it then – we’re trapped.”
Wesley: “We might try shouting ‘fire.’ (Camera pulls back to reveal that they are sitting in an almost empty theater) Not technically a crowed theater.”
Cut to Cordy on stage, wearing an old-fashioned dress.
Cordy: “One day, I might, yes, many years from now – when I’ve lost my looks a little. Do not laugh.”
Wesley looking at his watch: “Only another hour.”
Cordy: “I mean, of course a time will come when Torvald is not – is not – (turns to back of stage) Line!”
Prompter: “is not as devoted to me”
Wesley: “Perhaps two.”
Cordy: “What?”
Prompter: “is not as devoted to me”
Cordy: “Right, right. (turns back around) When Torvald is not as devoted to me (give a dramatic sob then turns her head back towards the prompter).”
Angel: “And I thought I knew eternity.”

Credits

Angel and Wesley are walking down the street at night with Cordy between them.
Cordy: “So? What did you think?”
Angel and Wesley exchange a look.
Wesley: “Well, your - projection was excellent.”
Angel: “Yeah. I could hear every word and we were way in the back.”
Cordy: “Okay, so I was loud. But was I any good?”
Wesley: “You – took the role and made it your own.”
Cordy: “Really? Thanks. Angel, was I good?”
Angel: “I wouldn’t say it if I didn’t think so.”
Cordy: “Thanks. – You didn’t say it.”
Angel: “I didn’t?”
Cordy spots something across the street.
Cordy: “I don’t believe it!”
Angel: “Hey, you know, it was a night in the theater I’ll never forget.”
Cordy: “That’s Oliver Simon!”
Wesley: “Who?”
Cordy: “Only one of the most important talent managers in this town! I was at a party with him. (To Angel) You were there!”
Angel: “Right. - He gave me his card.”
Cordy: “What?! I was working him all night and he gave *you* his card?”
Angel: “He thought I had a quality.”
Cordy: “Look who he’s with! - Rebecca Lowell.”
Wesley: “Who?”
Cordy: “Raven! - She played Raven in ‘On Your Own?’ Big hit television show that was only on for like 9 ½ years? Do either of you even own a television?”
Wesley: “I..”
Angel: “No.”
Cordy: “It was a seminal show. Canceled by the idiot network. (Angel sees a car pulling away from the curb) I was going to picket them but I didn’t have any comfortable shoes...”
Cordy trails off as Angel walks over the hood of the car parked next to them and pushes Rebecca out of the way of the oncoming car. Rebecca rolls clear, but Angel hits the windshield (breaking the glass) then rolls over top of it and down the street to come to rest in front of another parked car.
Oliver: “Oh, my god, Rebecca! (Hurries over to her as Rebecca watches Angel get up) Are you alright darling?”
Wesley and Cordy hurry over to Angel.
Cordy: “Oh my god! What was she like?”
Rebecca to Angel: “Excuse me – are you alright?”
Cordy: “Oh, he’s fine. It was such an honor to save your life, Ms. Lowell.”
Rebecca: “Thank you. (To Angel) I’m sorry, I didn’t get your name.”
Cordy: “Cordelia Chase. I’m so glad you weren’t – oh. (motions towards Angel) He doesn’t eve know who you are.”
Rebecca to Angel: “You don’t know me?”
Oliver: “Sure he doesn’t. I’m sure he’ll accept a small reward anyway. (Pulls out his wallet)”
Angel: “No thanks.”
Oliver: “We’re not gonna be held up here.”
Rebecca: “Oliver, down. He doesn’t know who I am.”
Cordy: “He’s culturally retarded that way.”
Rebecca holds out her hand: “I’m Rebecca.”
Angel takes it: “Angel.”
Rebecca: “So – you make a habit of this sort of thing, Angel?”
Cordy: “Oh, it’s only like his purpose in life! Angel is the Dark Avenger – only not too dark – happy dark! I have a card in here somewhere.”
Wesley: “Cordelia.”
Cordy: “What?”
Rebecca seeing press and cameras: “Oh god. Who called ET?”
Wesley: “Emma Thompson?”
Cordy: “Entertainment Tonight, doofus.”
Oliver: “They’re here for the party.”
Rebecca: “Oliver?”
Oliver: “This will be all over the tabs come morning, Bec. We might as well just put our own spin on it first, right?”
Rebecca: “Look, I’d like to apologize... (looks around, but Angel is gone)”
Cordy: “Oh, he does that. Here is our card. If you ever need rescuing, or want to pal around or something – call us! (Wesley grabs a hold of her arms and drags her off) Let go!”
Wesley: “Come along.”
Rebecca looks around and catches a glimpse of Angel as he disappears around the corner of the next street.

Cut to the office, day. Angel is standing by the open file cabinet as Cordy comes in carrying a newspaper.
Cordy: “I made the papers. Last night is all over the front-page of the Calendar section!”
Wesley: “Really. There was a reviewer form the Times at your play?”
Cordy: “What? No! Like a reviewer needs to see some hundred-year-old play! The thing with Rebecca Lowell – I’m in the picture.”
Wesley: “Where?”
Cordy: “Right there.”
Wesley: “Where?”
Cordy: “Right there! Next to Rebecca. That’s my elbow.”
Angel: “Guys. Can we just forget about Rebecca Lowell? I mean, we ran into an actor. It’s Hollywood. It happens. (Looks over Wesley’s shoulder at the paper) We have a nice photo of Cordelia’s – elbow and an article about me saving a TV-star. (Walks towards his office) Just because the papers want to make it...”
Wesley: “There is no mention of you.”
Angel comes back to look at the paper: “What?”
Wesley: “Nothing.”
Angel: “Oh. – Well, - that’s good, right? I mean this whole high-profile thing really isn’t our deal anyway.”
Cordy: “What are you talking about? First off, Rebecca Lowell hasn’t had a series since ‘On Your Own’ was canceled, and that was almost a season and a half ago!”
Wesley: “And they say there are no seasons in Los Angeles.”
Cordy: “We have to use this now before she’s just another E! True Hollywood Story! When word gets out that you’re protector to the stars, they’re going to be lining up at the door!”
Rebecca walks in with tow bodyguards: “Glad I beat the crowd then.”
Cordy: “Oh, my god. No! (turns around to face Rebecca) I didn’t mean – uhm – coffee? Tea? We don’t have anything good here – uh, but our (motions at Wesley) intern would be happy to get you something, Ms. Lowell.”
Rebecca to Angel: “Can we talk?”
Angel: “Sure. Right in here.”
Rebecca to the bodyguards: “Stay.”
Angel to Cordy: “Stay.”

Inside Angel’s back office Rebecca takes in the closed blinds.
Rebecca: “You’re not fond of sunshine.”
Angel: “I’m a night person.”
Rebecca: “Me too. - It uh – makes it easier to hide.”
Angel: “Seems like you’re in the wrong business if you want to hide.”
Rebecca: “So – you never really saw even one single episode of ‘On Your Own.’”
Angel: “No.”
Rebecca: “Huh. – Well, stop by. I’ll give you a private screening of the episode I - didn’t win the Emmy for.”
Angel moves to put his desk between them: “Thanks for the invitation but - um...”
Rebecca: “Look. I’ve been famous since I was 14. It’s - refreshing to meet someone who doesn’t care.”
Angel sits down: “Seems like you’re surrounded by people who care about you.”
Rebecca: “They work for me. They’re paid to care.”
Angel: “So. How can I help you?”
Rebecca puts some letters on the table in front of him: “I have a - stack of these at home. All the same – written in blood. He also has my private telephone number.”
(Angel looks at the letter: Rebecca – I will make you love me. You will see me but I won’t speak to you unless you SEE ME. There is no OTHER WAY!! We will be together – it will be SOON. I will be-)
Rebecca: “Scary calls in the middle of the night. Most of my devoted fans are harmless but these...”
Angel: “It’s not blood.”
Rebecca: “Are you sure?”
Angel: “Have you tried the police?”
Rebecca: “Oliver has been after me to but - then I’d just be hand-feeding the story to the Enquirer. No, thanks.”
Angel: “How do you know I won’t do the same?”
Rebecca: “I don’t. But I do know that you came out of nowhere and saved my life last night. I know that you didn’t ask for anything in return. And I know – I feel safer in this office than I do in my own home. - I’m up for a new series. One of those make-or-break gigs for Rebecca’s career part two. - I need – peace of mind.”
Angel: “The car that ran you down was a green, freshly painted ’76 Chevy Nova. I caught the plates, ran the vehicle ID. It was stolen. (Hands Rebecca the paper with the information) And I’m sorry, but – I can’t take your case.”
Cordy yells through the closed door: “Are you insane?” then quickly turns away pretending to sneeze.
Rebecca: “I don’t understand.”
Angel: “Give that information to your people. They’ll find the guy. You don’t need me.”

Cut to Angel still sitting behind his desk, Wesley leaning in the door and Cordy pacing the floor.
Cordy: “My first big connection to Hollywood and you practically throw her out of the office. Haven’t you ever heard of networking?”
Wesley: “Cordelia.”
Cordy: “No! He can fight off Donkey-Demons, who rip peoples - guts out, but he can’t help one defenseless actress from a psycho? (To Angel) What is your thing?”
Wesley: “He likes her. He’s afraid of getting close.”
Cordy to Wesley: “Cause of his curse? (To Angel) You’d have to get awfully close to her for that to kick in. And in the mean time you could be helping me.”
Wesley: “The person who needs help here – is Ms Lowell.”
Cordy: “Right. He could be helping us both! (To Angel) Think of the Karma!”
Wesley leans on Angel’s desk: “This may not be the right case for you. Maybe we can find somebody else to help her.”
Cordy puts a hand to her forehead and hunches over: “Oh no! Not now! God! What’s this I see in my vision? Oh. It’s a figure – a woman. It’s Rebecca. She’s in danger. Teeerrible danger. (The guys are not impressed and Cordy gives up her act) Great! Just – great. Because Mr. Distance has intimacy issues, I lose my brush with fame!”
Angel: “Oh, jeez. Cordelia, she is just a person.”
Cordy: “Spoke like a true non-person! - Just knowing a star makes your life better. I’d do anything to live in her world!”

Cut to Rebecca lying on a lounger beside a pool.
Girl: “They make this incision behind the jaw and under both eyes and suction out the fat. You have to be proactive with deterioration.”
Rebecca: “Right.”
Girl: “Christiana had it done at 24.”

Blend into the pool at night. Pull in on the house behind it. Rebecca is giving a fabulous Hollywood party. One scene blends into the next with less and less people until Rebecca is the only one left. She walks up the stairs, then hears a noise and comes back down. A figure crashes through a glass door. It’s Angel. He charges past her to kick a guy in a black ski mask coming up behind her. They exchange a few blows then the guy pulls a shelving unit down on top of Angel and runs out through the broken door.
Angel crawls out from under the shelf and gets up. Rebecca runs over to him.
Rebecca: “Are you...”
Her eyes go past him to the huge mirror behind her sofa. She is alone in the reflection. Angel sees the mirror. They look at each other, then there is a banging on the door.
Bodyguard through door: “Ms. Lowell, are you alright in there? I’m gonna call the police.”
Rebecca looks towards the door, when she looks back, Angel is gone.


Rebecca: “Yes, Oliver, I am sure. I’d rather be alone tonight.”
Oliver: “Alone though? After all this? Don’t you at least want someone in the house?”
Rebecca: “Half the LAPD is camped out on my front lawn. He won’t be back tonight.”
Oliver: “All right. I should probably go deal with the press.”
Rebecca: “You do that Oliver.”
Oliver pulls her into a hug: “I love you kiddo. (Steps back) You know that.”
Rebecca: “I know.”

Cut to Rebecca locking the door after Oliver and the last of the police have left.
Rebecca: “I know you’re still here.”
Angel slowly comes out of hiding: “I’m not what you think.”
Rebecca: “You’re not? Because – no reflection, - dark, private office, instantly knowing those letters weren’t written in blood, I guess what I would think is - vampire.”
Angel: “Then again...”
Rebecca: “Which is impossible. Bela Lugosi, Gary Oldman, they’re vampires.”
Angel: “Frank Langella was the only performance I believed but...”
Rebecca: “This is real. - You’re real. – Do you drink blood?”
Angel: “Yeah. But not people.”
Rebecca: “You’re not a killer.”
Angel: “I gave that up.”
Rebecca: “Well, there is a support group for everything in this town, I guess.”
Angel: “It’s a long story.”
Rebecca: “How long? - A hundred years?”
Angel: “Two – hundred, and some change.”
Rebecca: “200 years – but you look... If I touch you, will you be cold? (She reaches out a hand to touch Angel’s cheek) I’ve felt colder.”
Angel: “You’re really not afraid.”
Rebecca: “No.”
Angel: “Most people who saw what you saw...”
Rebecca: “I’m not most people. - I lied to Oliver. I don’t - really want to be alone tonight.”

Cut to Wesley sitting behind a desk in the office, day.
Cordy: “He took the case?”
Wesley: “Yes. He phoned early this morning. We’re to follow up on the stolen vehicle.”
Cordy: “What made him change his mind?”
Wesley: “Apparently he didn’t. He was quietly keeping tabs on her all along.”
Cordy: “And he called you early this morning?”
Wesley: “Yes. Uh, isn’t this what you were lobbying for?”
Cordy: “How early? Did he spend the night?”
Wesley: “One assumes.”
Cordy: “Oh, great. He spent the night with the fantasy of millions. - All alone, ‘protecting’ her.”
Wesley: “You’re worried about the curse. (Cordy huffs) I wouldn’t be.”
Cordy: “Hey, you weren’t around the last time Angel went mental. I, on the other hand, was on the first wave of the clean-up crew. - He knows perfect happiness, he goes evil. So don’t tell me not to worry.”
Wesley: “Angel’s moment of true happiness occurred because he was with Buffy. You realize how rare that is – true happiness? - And what are the odds he’s find that with an actress.”
Cordy: “What’s that supposed to mean?”
Wesley: “I was – I meant TV-actress.”
Cordy: “Save it. Angel spent the night at Rebecca’s. I owe it to that poor girl - to see if he wound up chowing down on my one link to fame.”

Cut to Angel walking down the stairs in Rebecca’s house, as there is a knock on the door.
Angel: “Cordelia, - you’re here – and you brought a cross.”
Cordy carefully staying in the sun shining in through the door: “Along with three double half-caf, non-fat, skinny lattes.”
Angel: “And a cross.”
Cordy: “Well, judging by the outfit, I guess it’s safe to come in. Evil Angel never would have worn those pants. - Where is Rebecca?”
Angel: “She had a lunch to go to.”
Cordy: “Lunch? It’s still noon. Shouldn’t that be more of a brunch for her?”
Angel: “Well, actually she was up before dawn, working out.”
Cordy: “So she went to lunch and just left you here to rummage through her things?”
Angel: “No, I - told her that I was a vampire, and that daytime patio dining was out.”
Cordy: “Did you just make a joke?”
Angel: “I really told her.”
Cordy: “Wow. So do you think she’d still set me up with her manager?”

Cut to Rebecca meeting Oliver at a restaurant table.
Oliver: “You look terrific.”
Rebecca: “They canceled, didn’t they?”
Oliver: “Not canceled – postponed. That’s all. Scheduling conflicts – it’s nothing.”
Rebecca: “Oliver you said I had this part.”
Oliver: “Yes. They want you to come into their offices and read.”
Rebecca: “Read?”

Cut to Rebecca’s house.
Rebecca: “Do you know how long it’s been since I’ve had to read for anything? Season and a half off the air, and suddenly - I’m nobody again.”
Angel picks up some tabloids: “Not according to these.”
Rebecca: “According to those, I’ve slept with Ernest Borgnine, and I’m bulimic.”
Angel: “I hear Borgnine is a very skilled lover.”
Rebecca: “Listen to me. Poor little rich girl.”
Angel: “We all got problems.”
Rebecca: “Yeah, well, right now my problem involves getting this fright-night guy off my back long enough to win this part. I’ve been so distracted lately I haven’t had enough time to play the game. And now I’m afraid I’m losing.”
Rebecca goes to answer a knock on the door while Angel looks at the tabloid.
Maid: “Here you are, Ms. Lowell.”
Rebecca: “Thanks Maria. (Accepts a garment bag and closes the door) You’re what? – a 44 long?”
Angel: “Why”
Rebecca: “I’ve got a premier tonight. (Holds out the garment bag) Can’t go without my bodyguard, can I?”

Cut to Angel getting out of the limousine as cameras snap and the crowd yells ‘Raven.’ He turns and helps Rebecca out as the crowd breaks into applause.
Angel scans the crowd as Rebecca smiles for the cameras.
Rebecca: “Raven. They think that I’m the character I play.”
As they walk up the red carpet, the camera shows a guy among the spectators with a gun stuck in the waistband of his black suit.

Cut to Angel pushing open a door into an alley for Rebecca.
Angel: “They’re showing the movie in the alleyway.”
Rebecca: “Oh, no. I just come to these things for the photo-op. My driver knows to meet me out back. God, if I had to sit through everyone of these, I’m sure boredom would kill me.”
Angel sees the man from the crowd on the landing of stairs going up between the buildings above them pulling out his gun and pushes Rebecca to the side.
Angel: “Rebecca.”
Angel jumps straight up onto the landing and grabs the guys gun hand, while he’s firing his gun at Rebecca.
Angel: “Rebecca, get down!”
Angel knock the guys hand down on the railing, making him drop his gun. During the ensuing fight they roll down the stairs together. After a few more hits, Angel knocks the other guy out, then hurries over to pull Rebecca into his arms.
Angel: “It’s okay. I’m here. Shh. Shh.”

Cut to the police taking Angel’s statement.
Officer: “I just want to go over your statement one more time, sir. You arrived here...”
Oliver comes up to Rebecca: “Rebecca, not again. Are you alright? I came as soon as I heard.”
Rebecca: “And when was that exactly?”
Oliver: “What do you mean?”
Rebecca: “I know the stalker. I’ve seen him.”
Oliver: “At your house.”
Rebecca: “Mmm. He’s a stuntman. You used to represent him.”
Oliver: “Oh, I – I didn’t get a good look.”
Rebecca: “Oh, come on, Oliver. My private phone number, how to get into my house, that I skip the movie at a premier – only you know all that.”
Oliver: “I never would have let you get hurt, you must believe that. - I thought the publicity might help you get the series. I did it out of love.”
Rebecca: “I don’t - pay you to love me.”
Oliver: “No. That you get for free.”
Rebecca: “I didn’t get the part, did I?”
Oliver: “I was gonna tell you tonight. The network suddenly feels that you’re too mature for the role. I know it may not seem that way now, but once we get a little distance between you and Raven...”
Rebecca: “Oliver. The series is in syndication. She’ll always be there.”
Oliver: “Beck...”
Rebecca: “Looking younger and better and sweeter than me – forever.”
Oliver: “Sweetie, your life is not over at 24.”
Rebecca: “I’m not 24. I’m twenty...”
Oliver: “Shh, shh!”
Rebecca: “Raven is 22. She will always be 22.”
Oliver: “All right, so she’ll always be 22. She’s not you, and we’re gonna have to face it – that nobody stays young forever.”
Raven looks over at Angel still talking to the cops.


Angel’s office, day, Angel is sitting behind his desk.
Wesley: “I thought you might like to know I got the preliminary forensics report from the theater. The bullets were...”
Angel: “Blanks.”
Wesley: “No, I’m afraid they were blanks.”
Angel: “The shots never connected. I went back. There were no holes in the wall, no chipped paint, nothing.”
Wesley: “Since when does a killer use blanks?”
Angel: “When he’s not a killer. When it’s a fake.”
Wesley: “Ms. Lowell?”
Angel: “I don’t think she knows and I don’t know how to tell her.”
Wesley: “Well, this is good news, isn’t it?”
Angel: “Depends on what’s going to bother her more, being stalked, or not being stalked.”
Wesley: “Actresses.”
Angel: “Tell me about it.”

Cut to Cordy and Rebecca walking down a street carrying shopping bags.
Rebecca: “Thanks for coming. I’m sure glad that you could find the time.”
Cordy laughs out loud: “Oh, you were being serious? Because big, important stars ask me out for lunch and a shopping spree like all the time – in my dreams! Ha, ha.”
Rebecca: “I’m just an actress. Like you.”
Cordy: “You’re an actress. I’m someone who auditions and auditions and...”
Rebecca: “That’s what happens when you first start out. I’m sure you’re going to make it really big.”
Cordy: “Yee-hee-hee! – Oh, sorry I didn’t mean to squeal like that in public. Anyway thank you for calling. You must have a ton of friends you could have asked.”
Rebecca: “Yeah, but - none of them would know what to buy a 200 year-old vampire as a thank-you gift.”
Cordy: “Oh god! He’s impossible to buy for. What on earth does he need? More socks?”
Rebecca: “So, what’s his story anyway? How did he become what he is.”
Cordy: “Oh, god. You got 8 hours?”
Rebecca: “I got all day.”
Cordy: “Yee-ha-hum! Ah, I won’t do that again.”

Cut to night, Angel’s Apartment. Angel is about to leave when Rebecca comes down the stairs.
Angel: “I was just coming to see you.”
Rebecca: “There was no one upstairs. So I just came down. I hope that’s okay?”
Angel: “Uh, sure. Come on in.”
Rebecca: “I went shopping with Cordelia to - pick out a thank-you gift for you, but what do you get the guy who has already seen everything? So I figured what’s better than Dom? (Holds up a bottle of champagne) You can – I mean, you do...”
Angel: “I can drink other – liquids, yeah.”
Rebecca: “Good. - Have you got glasses?”
Angel: “Yeah. Yeah. Please – sit down.”
Angel goes to open the bottle and get some glasses from the kitchen, while Rebecca settles down on the sofa, looking around.
Rebecca: “Wow. It’s sort of what you’d expect – and (sees Angel’s bed) sort of not.”
Angel pouring the champagne: “Well, there is no coffin.”
Rebecca: “You know, that hadn’t even crossed my mind.”
Angel: “Rebecca – there is something I have to tell you. Your stalker, he’s not really...”
Rebecca: “Oh, - that. I already know.”
Angel: “You do?”
Rebecca: “It turns out we share representation.”
Angel: “Oliver.”
Rebecca: “He set the whole thing up to - revive my flagging career. Didn’t work. I didn’t get the part.”
Angel: “I’m sorry.”
Rebecca: “Yeah.”
Angel hands her one of the glasses of champagne and sits down on the armrest on the other end of the sofa from her.
Rebecca: “Have you ever (laughs) oh, this is so dumb. Have you ever - done that thing where you link arms and sip champagne? It’s sort of a good luck thing.”
Angel moves off the arm of the sofa and sits beside her and they proceed to do just that. At the end Rebecca laughs and spills most of her drink on Angel’s shirt. Angel grins.
Rebecca: “Your shirt! I’m so...”
Angel: “It’s okay, it’s okay. It’s kind of fun. Cold – but fun. I’ll – I’ll be right back.”
Angel sets down his glass and goes to change his shirt. Rebecca takes a pouch of powder out of her purse and dumps it in Angel’s glass.
Rebecca: “You know the next time I try something so corny, I promise not to ruin your wardrobe in the process.”
She pours some more Champagne in Angel’s glass and offers it to him as he comes back wearing a fresh shirt.
Rebecca: “Lets try this again.”
Angel takes the glass and sits down next to her.
Rebecca: “A toast – to the end of an ending and the beginning of a beginning.”
They clink glasses and drink.

Cut to Cordy answering a knock on the door of her apartment.
Cordy: “Oh, Wesley.”
Wesley: “I got your pages. What’s happening?”
Cordy: “I think I may have done something terrible. - I went shopping with Rebecca.”
Wesley: “And that was terrible.”
Cordy: “Huh? No! That was fantastic! You know they close of stores for her? Oh, and lunch at Mirabelle’s. I had the most to-die-for veal filet with a light truffle marinade, and...”
Wesley: “Cordelia.”
Cordy: “Sorry. Anyway the whole time Rebecca is real gabby, asking questions about Angel.”
Wesley: “Well, what sort of questions?”
Cordy: “Oh, you know, where does Angel hail from, what’s his favorite color, what kind of after-shave he wears, the exact specific details on how someone could make themselves into a vampire.”
Wesley: “Surely you don’t think...”
Cordy: “What? - That she’d try to maneuver Angel into an exchange of bodily fluids in order to make herself eternally young and beautiful, thus saving her failing career? Gee, now that you mention it.”

Kikavu ?

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diana62800 
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Nia110617 
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Derniers commentaires

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diana62800  (17.02.2023 à 19:07)

Épisode très moyen mais le moment avec Angelus remonte un peu le niveau... 

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

DGreyMan 
emajandra1 
Sonmi451 
Ne manque pas...

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chrismaz66, Hier à 10:23

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