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#104 : L'Etrange Dr Meltzer

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Une jeune femme est poursuivie par un homme avec qui elle n'est sortie qu'une seule fois. Le Docteur Meltzer est, en effet, quelque peu collant ! Mélissa, la jeune femme harcelée décide de demander de l'aide à des experts dans ce genre d'affaires : Angel Investigations ! Angel va très vite découvrir que le docteur est un adepte de l'auto-démembrement et qu'il s'en sert pour espionner Mélissa...

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Angel is called into action when Doyle's visions lead them to a young woman who is being stalked by a demonic neurosurgeon who uses his bizarre ability to manipulate the human body to terrorize others. Back at the office, gal Friday Cordelia goes undercover to help Angel research his prey...


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Titre VO
I Fall to Pieces

Titre VF
L'Etrange Dr Meltzer

Première diffusion
26.10.1999

Vidéos

Trailer 1X04

Trailer 1X04

  

Plus de détails

Réalisation:
Vern Gillum

Scénario:
Davis Greenwalt

Guest stars:
Elisabeth Röhm (Kate Lockley)
Tushka Bergen (Melissa Burns)
Andy Umberger (Le docteur Ronald Meltzer)
Carlos Carrasco (Le docteur Vinpur Natpuclan).

 

Une jeune femme du nom de Melissa est harcelée. Le harceleur n’est d’autre que Ronald Meltzer, son ancien docteur. Il est chirurgien dans le domaine de l’optique et il l’a, un jour, sauvée de la cécité. Elle se sent alors redevable et accepte d’aller prendre un verre avec lui en guise de remerciement. Mais cette sortie prend un tout autre tournant pour le docteur qui considère cette simple sortie comme le début d’une relation sérieuse. Le plus étrange, c’est que Meltzer semble savoir tout ce que fait Melissa à chaque heure de la journée (même dans sa salle de bain) !

Alors qu’elle rencontre par hasard Meltzer dans la rue, elle découvre qu’il connaît aussi bien l’état des ses comptes que sa régularité à prendre ses médicaments. La jeune femme se rend compte que la situation ne se réglera pas d’elle-même et sollicite l’aide d’Angel.

Doyle veille sur elle le temps qu’Angel découvre comment cet homme peut savoir autant de choses sur elle. Son secret : le démembrement ! Il parvient à séparer les membres de son corps et se sert ainsi de ses yeux pour espionner Melissa. Angel doit se tourner vers Kate pour avoir des informations sur ce bon docteur Meltzer. Kate met un agent de police devant l’immeuble de Melissa.

Angel décide ensuite de rendre une petite visite à ce cher docteur à son cabinet et trouve sur place un livre intitulé "Anything’s Possible" ("Tout est possible"). Ronald Meltzer rentre à son tour dans le bureau et voit Angel fureter. Angel prétend que sa femme est en train de mourir et lui demande de la sauver. Cordelia de son côté, fait des recherches en posant des questions aux collègues de Meltzer. Elle découvre que le docteur est un pionnier dans la recherche sur les greffes et les nerfs, mais personne dans le cercle médical ne semble connaître la manière dont il accomplit toutes ces interventions chirurgicales.

Angel rentre en contact avec l’auteur du livre trouvé dans le cabinet et ce dernier lui révèle que Ronald a appris l’art du démembrement avec la seule force de son esprit. Il peut envoyer des parties de son corps où il le désire et les rassembler par la suite.

La nuit tombée, Meltzer est en train d’observer Melissa par la fenêtre alors qu’elle dort et ‘envoie’ ses mains se glisser sous les draps. Elle se réveille en hurlant et l’officier de police qui surveille l’immeuble pénètre dans son appartement pour secourir la jeune femme, mais les mains du docteur l’attaquent et l’étranglent.

Angel arrive à son tour chez Melissa et Meltzer, qui se trouve toujours au pied de l’immeuble, découvre qu’Angel n’est pas celui qu’il prétendait être. Angel et Doyle font l’hypothèse que la seule manière de stopper le docteur serait de capturer ses membres et de les enfermer pour qu’il ne puisse plus se reconstituer. Ils emmènent Melissa à l’agence pour la mettre en sécurité et se barricadent dans l’immeuble. Meltzer appelle Angel et lui dit qu’il peut guérir sa femme...

Lorsque Angel arrive à son cabinet, le docteur lui révèle qu’il sait tout de lui et lui tire une fléchette tranquillisante qui paralyse Angel. Puis, il réussit à s’infiltrer dans l’agence et à atteindre Melissa. La jeune femme ne veut plus se laisser faire et lui dit ce qu’elle pense vraiment de lui. Meltzer, vexé, lui dit qu’il a tué Angel mais le vampire arrive au même moment. Ils se battent et Angel prend le dessus et parvient à le 'démanteler' pour qu’il ne puisse pas se régénérer. Melissa remercie Angel pour son aide et leur apporte le tout premier chèque d’Angel Investigations, pour le plus grand plaisir de Cordelia.

Cordélia marche dans le bureau en portant le courrier.

Cordy : Oh, regardez toutes ces factures : l'eau, l'électricité et mon éternelle favorite : le loyer. Qu'est-ce que j'oublie ?

Doyle : Pas une chose que je puisse voir.

Cordy: Doyle, essaie de faire attention.

Doyle : Je fais attention princesse. Nous avons juste besoin de revenu pour payer les créanciers.

Cordy: Exactement ! Tu sais ? C'est une affaire et nous devons le faire comme une autre. Nous devons être payer. Je sais Angel a travaillé jour et nuit pour aider des gens à battre leurs démons personnel, mais j'ai besoin d'une augmentation !

Doyle : Une augmentation ? Quoi, tu travailles pour lui que depuis 20 minutes ?

Cordy : Un mois, et j'ai des besoins.

Doyle : Besoins.

Cordy : Une personne a besoin de certaines choses de la mode.

Doyle: Personnellement, je ne pense pas que tu as besoin de plus de vêtement. Mais tu as raison, et je te suis. Angel a besoin de commencer à facture. Il déteste juste parler finance avec les clients. Il aime jouer au héros, marchant dans la nuit avec son long manteau flottant derrière lui d'une manière mystérieuse et attractive.

Cordy : Est-ce que c'est un moment privé ? Parce que je peux te laisser seul.

Doyle : Non, non, je n'ai pas dit je suis attiré. J'ai juste dit qu'il projette une certaine sorte d'image et demander de l'argent n'en fait pas partie. Il est très sensible à ce sujet.

Cordy(l'ascenseur s'ouvre) se lève : Oh il vient ici. Ok, nous devons lui parler debout.

Doyle se lève : Oui, nous sommes debout.

Cordy : Dès qu'il aura eu son café.

Doyle : Exact.

Angel entre : Bonjour.

Ils se redressent et le regardent, l'air mal à l'aise.

Doyle et Cordélia : Bonjour.

Angel se sert lui-même une tasse de café, boit et fait une grimace.

Angel : Qu'est-ce que c'est ?

Cordy: Du café déjà passé. Pense que c'est un expresso.

Angel : Je pense que mon estomac est barbouillé.

Doyle : Nous sommes devenus orgueilleux ces dernières semaines en combattant le mal et tout ça.

Cordy : Oui, tu as été fantastique ! Sauvant des gens à gauche et à droite.

Angel sans les regarder : Je ne suis pas à l'aise pour demander de l'argent aux gens.

Cordy: Eh bien fait avec ! (Angel la regarde) je... je veux dire que c'est une situation délicate.

Doyle: Ecoute, je sais que ce n'est pas ce que tu préfères, mais tu dois faire ce qui est juste.

Angel : Tu penses que c'est juste de demander à des personnes désespérées de l'argent ?

Doyle : Non.

Angel : Nous sommes d'accord.

Doyle : Non.

Angel : Nous ne sommes pas d'accord.

Cordy: Donne-moi ton avis, veux-tu ? (Le visage de Doyle tord sous la douleur et il s'écroule sur la table) Doyle ? (Angel marche vers lui) Oh... ok, une vision qui arrive !

Plans sur les images d'un bureau souillé et une femme avec des cheveux bruns jusqu'aux épaules.

Doyle: Stylo, papier. (Cordy les lui tends) un doigt de whisky malt.

Angel lui verse un verre : Qu'as-tu vu ?

Doyle: Melissa Burns, elle travaille à Pardell Paper products, l'usine de papier.

Cordy feuillette dans l'annuaire téléphonique.

Cordy: Melissa Burns.

Angel : Comment elle va ?

Doyle : Mieux que moi. (Prend une gorgée de la tasse et fais la grimace) Ce n'est pas du malt, c'est du... mauvais malt !

Cordy: Okay, Pardell Paper Products, 200 Wilhshire Boulevard.

Angel enfile son manteau : Je devine que le travail commence.

Doyle le regarde alors qu'il quitte le bureau (dans un mouvement lent) son manteau flottant derrière lui. Cordélia jette un coup d'œil à Doyle.

Doyle : C'est vrai qu'il a de la classe.



(Intro)


Plan sur le bureau de Melissa. Il y a un cake sur la table avec l'inscription "Joyeux anniversaire Benji".

Melissa : Je te l'ai dit Penny. J'ai été claire au téléphone ! Je l'ai même épelé avec des lettres. C'est bon. Je le fixerai. Ici (elle tends un paquet de bougie au gars debout à côté d'elle ) tu fais ceux-là.

Melissa efface sur le bas du B avec son doigt pendant que l'autre gars pose quelques bougies dessus.

Gars: Ok, parfait.

Melissa: Ok, allume-les.

Gars : Je les allume, je les allume ! (il allume les bougies) hum, et avec le J ?

Penny entre : Qu'est-ce qu'il y a ?

Le gars et Melissa ensemble : Bon anniversaire !

Penny : Oh, c'est trop gentil ! (elle regarde ce qui est écrit) Vous êtes ici depuis seulement un mois et vous connaissez déjà 4 lettre de mon prénom.

Melissa : Oh, c'est juste.

Gars : Ouais !

Melissa: Bien, nous pensons que tu peut être Penji depuis maintenant. Nous pensons qu'il t'ira mieux !

Gars : Fais un vœux !

Penny: Ok, attendez... (elle souffle les bougies)

Gars : Oui !

Melissa tend une plante en pot à Penny en souriant.

Melissa : Et je t'ai acheté ceci. J'ai peins le pot moi-même si tu le casses c'est pas grave.

Penny avec un sourire : Oh, ne soit pas idiote. Merci !

Un homme entre avec un bouquet de fleurs blanches.

Melissa : Oh, regardez ! Rien avoir avec mes philodendrons fanés...  

Penny : Oh, pas de manière. Je ne connais personne avec un si bon goût !

L'homme tend une carte à Melissa

Homme: Et vous avez raison. Elles sont pour Melissa.

Penny et le gars : Ooooh !

Melissa : Qui me les envoie ?

Homme: Je ne sais pas. Le livreur vient de Neds Flowers.

Melissa regarde la carte et semble choquée.

Homme : Quelque chose ne va pas ?

Melissa : Non, rien. Va rejoindre les autres.

Gars : Personne ne m'envoie de fleurs.

Melissa prends une bouteille de pilule dans son sac et le cache dans sa main.

Melissa : Peux-tu prendre mes appels ?

Penny : Bien sur, chérie.

Plan sur Melissa entrant dans les toilettes. Elle se regarde dans le miroir. Elle prend quelque pilule dans la bouteille et les avales avec un peu d'eau.

Plan sur Melissa entrant dans garage un peu plus tard. Angel attends dans l'ombre à côté de sa voiture.

Angel avance: Melissa (Elle se retourne, puis pousse un soupir de soulagement). Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire sursauter.

Melissa : Oh, je pensais que vous étiez quelqu'un d'autre.

Angel : Tout va bien ?

Melissa s'arrête puis repart : Oui.

Angel: Je m'appelle Angel. Je suis détective privé.

Melissa se tourne vers lui, surprise.

Melissa : Pardon ?

Angel sort une carte de visite et joue avec.

Angel : C'est... c'est ce que je fais. C'est mon travail.

Melissa : Et vous faites le tour des souterrains pour parler aux gens de ça parce que... ?

Angel lui tend la carte : Je pense que vous avez peut-être besoin de mes services.

Melissa le regarde un moment, hésitante, puis prend la carte.

Melissa : Je ne penses pas pouvoir me payer un détective privé.

Angel : Ce n'est pas pour l'argent. Vous voyez, j'aide juste les gens quelque fois quand la police ne le peut pas.

Melissa monte dans la voiture : Juste par bonté d'âme ?

Angel : Je n'ai pas dû bien m'exprimer...

Melissa : Non, mais merci !

Angel : Si vous avez besoin de quelque chose, appelez seulement ce numéro !

Melissa s'en va.

 

Plan sur le bureau d'Angel. Angel parle avec Cordy et Doyle.

Angel : Je lui ai fait peur. 

Doyle assis à côté de Cordy : Je crois qu'elle est effrayée tout court.

Angel : Suis-je intimidant ? Je veux dire, est-ce que je fais fuir les gens ?

Cordy : Et bien pour un vampire, tu es assez... amical ! Mais peut-être que tu devrais varier le noir de ton look... noir.

Angel(à Cordy) : Peut-être que tu pourrais lui parler. Elle se sentirait en sécurité.

Cordy : Quand elle nous engagera, je lui parlerais.

Doyle: Cordélia a raison.

Angel : Je ne crois pas. J'ai la sensation que nous avons occuper de ça. (il marche vers eux et s'appuie sur la table) Et il n'y aura pas d'argent.

Doyle : Non.

Cordy: Oui, tu devrais écouter... (elle regarde Doyle durement) Non ?!?

Doyle: Non, il faut faire ce qu'il y a de mieux pour les personnes que tu as aidé (Angel se redresse). Les gens sont attaché à un mystérieux sauveur, et peux-tu les blâmer pour ça ? Mais aussi longtemps que tu es juste un homme qui fait son job, ils ont le sentiment qu'ils ont payé leur dette et ils peuvent être indépendants, passer à autre chose.

Cordy à Doyle: C'est vrai qu'il ne faut pas se fier à ton apparence ! (Doyle la regarde) Même si tu ressemble à un attardé.



Plans sur Melissa marchant vers un distributeur d'argent. Elle essaie de sortir de l'argent, mais son code est invalide. Elle essaie à nouveau. Un grand homme dans un costume complet avec des cheveux gris court et chauve sur le dessus se tient à côté d'elle.

Ronald: Ca ne marchera pas. (elle se retourne) J'ai changé ton numéro de code (il lui sourit) je veux dire, Melissa, ton anniversaire ? C'est la première chose qu'un voleur essaierait.

Melissa : Qu'est-ce que vous faites ici ?

Ronald entre un numéro dans le distributeur.

Ronald : Je l'ai changé pour 3-5-99. Le jour de notre rencontre.

Melissa : Arrêtez de faire ça.

Ronald : Arrêter de te voir ? Pourquoi ?

Melissa : Je ne sais pas ce que vous voulez.

Ronald : Oh, je veux juste que tu sois heureuse et en bonne santé ! En parlant de ça, tu as perdu du poids ? Je pense que c'est les tranquillisants. Combien est-ce que tu en as pris aux toilettes de ton bureau, aujourd'hui, 3 ?

Melissa : Comment savez-vous que j'ai...

Ronald l'interrompt: Je dois être honnête, je ne les ais jamais vu calmer l'anxiété. Mais je t'avais prescrit un supplément de Calcium-Selenium. L'as-tu pris ?

Melissa : Je...

Ronald : Non, tu les as jetés dans ton tiroir à la minute où tu es rentrée chez toi. Ces choses sont pourtant pour ton bien.

Melissa : Pourquoi ne peux-tu pas me laisser seule ?

Ronald la fixe : Comment deux personnes amoureuses peuvent rester l'une sans l'autre ?

Melissa : Amoureux ? Ronald nous avons eu... ?

Ronald: Chérie, ne soit pas bouleversée ! Je prends tout ça au sérieux, et je sais que toi aussi. As-tu eu une mauvaise journée au travail ? Est-ce que c'est ça ? (un bipeur sonne) Oh, (il regarde le numéro) une urgence. Je dois y aller. (Il prend l'argent du distributeur et le lui tend) Oh, n'oublie pas ton argent mon cœur. (Elle prend l'argent hésitante, mais quand il s'approche pour l'embrasser elle recule) Je te verrai ce soir.



Plan sur le bureau d'Angel. Le téléphone sonne.

Cordy: Angel Investigation. Nous aidons les désespérés. (Elle lève les yeux sur Angel pendant qu'elle écoute) Bien, nous vous attendons. (Elle raccroche). Elle vient ici.

Angel : Je vais me changer.



Plan sur Melissa assise dans le bureau d'Angel buvant du café.

Melissa: Ca dure depuis 7 mois maintenant. Il n'était pas mauvais au début.

Angel (portant un pull blanc) : Quel est son mon ?

Melissa: Dr Ronald Meltzer. C'est un neurochirurgien. J'ai eu un nerf infecté derrière mon œil droit. Il m'a opérée et sauvé ma vue. Après cela il m'a invitée à sortir. Je ne le voulais pas vraiment, mais...

Cordy(elle prend des notes) : Il vous a aidé, vous vous sentiez obligée. (Melissa acquiesce). En plus, un médecin.

Melissa : Donc nous avons bu UN verre, UNE fois et après, il a commencé à m'appeler beaucoup. Puis il est venu me voir au travail, chez moi en disant que nous avions quelque chose de spécial et que nous devrions nous marier.

Angel: Et ensuite ca a été pire ?

Melissa : Je sais, ça à l'air stupide, mais je peux sentir son regard sur moi... tout le temps. Aujourd'hui au travail, il savait que j'avais pris mes médicaments alors que j'étais seule dans les toilettes. Je veux dire... comment fait-il pour voir ça ? Il est partout ! Je ne pense pas que je puisse en supporter davantage...

Angel : Bien, nous allons vous aider.

Cordy: Il est grand temps, et pour des honoraires raisonnables ! (Elle jette un regard à Angel et penche la tête)

Angel: Doyle va s'assurer que vous rentrez chez vous en sécurité.

Melissa : Merci. Vous avez été très gentil de m'écouter. (Elle prend une gorgée de café) C'est terrible.

Doyle : Oui, nous allons nous occuper de ça.

Melissa pose la tasse et se lève pour partir.

Melissa: Non, je parle du café. (Elle se tourne avant de franchir la porte) Angel, comment avez vous su que j'avais besoin d'aide ?

Angel : J'ai... une amie à la police.

Doyle : A plus tard.

Ils sortent.

Cordy: Peux-tu imaginer ça ? Un médecin, il examine ton corps, il connait chaque centimètre de toi. (Elle frissonne) ugh !

Angel : Comment il fait ça ? Comment peut-il la voir quand elle est seule en privé ? Est-il invisible ? Ou une sorte de fantôme ? Peut-être qu'il peut faire une projection astrale.

Cordy : Peut-être qu'il a un complice, ou une caméra cachée. Tout n'est pas menaçant et surnaturel, tu sais.

Angel: Pas tout, mais Doyle a eu une vision.

Cordy : Qui la dernière fois nous a laissé avec un démon-changeant-de-corps-pour-en-prendre-un-autre, juste. Je devine, qu'ils ne t'ont pas appelé pour un cas de tous les jours.

Angel s'assied : Il la voit quand il n'est pas là, comment ?

Cordy: Ok, chaque fois que tu veux arrêter de ramper c'est ok avec moi.



Plan sur Melissa tirant les rideaux fermés dans sa salle de bain et se séchant les cheveux en face de son miroir.



Plan sur Ronald assis seul dans le noir dans son bureau sirotant un scotch. Il y a une photo de Melissa en face de lui sur le bureau.


Plan sur Melissa se déshabillant. Plan sur Ronald tenant l'arrête de son nez avec une main. Plan sur Melissa ouvrant son déshabillé.



Plan sur Ronald baissant sa main. Son orbite droit est vide. Plan sur un œil flottant dans les air avec quelques nerfs flottant derrière. Plan sur Melissa enlevant son déshabillé, l'œil flottant dans son dos.


Plan sur Angel se dirigeant vers le bureau de Kate au département de police.

Angel: Salut, Kate.

Kate se lève: Angel, hum, salut. C'est bon de te voir.

Angel : Moi aussi.

Kate: En te voyant aussi mal à l'aise, je dirais que tu vas me demander un rendez-vous ou que tu as besoin d'une faveur. (Angel la regarde). Et je crois que c'est une faveur. (Elle s'assied) Bien, demande, je verrai si je peux le faire.

Angel s'assied : Un fille, une cliente. Elle est traquée, et je pense que ça pourrait être moche.  

Kate : Elle est traquée ? C'est déjà moche. Comment s'appelle-t-elle ?

Plan sur Doyle accompagnant Melissa à son travail.

Melissa : Tu sais, tu n'as pas vraiment besoin de rester avec moi toute la journée.

Doyle : Protéger et servir. C'est mon lot quotidien. Aussi longtemps que je ne te gênerais pas.

Melissa : Oh non. J'aime bien ça. Aussi longtemps que tu ne t'ennuiera pas.

Doyle: Non, non. Je suis bon. J'ai un mot désordre juste ici. Ca devrait me garder occupé pour le meilleur du jour.

Melissa s'assied à son bureau: Je me sens mieux en t'ayant dans tout les cas. Je devine qu'Angel a eu un bon nombre de cas comme celui-ci.

Doyle : Des douzaines, des centaines. Des douzaines de centaines.

Melissa: Wow, ça arrive si souvent ?

Doyle : Comme le tient ? Non pas beaucoup. Mais protéger des jeunes filles comme toi ? Oui, il y en a eu quatre. Et trois sont toujours en vie. (Elle lui lance un regard choqué et il pointe rapidement son doigt sur une photo sur son bureau) Est-ce que c'est toi ?

Melissa : Ah, oui. Le saut à l'élastique.

Doyle prends la photo : J'ai toujours eu envie de le faire, mais je ne le veux pas intensément, aussi ne l'ai-je jamais fait.

Melissa : C'est bien. Effrayant.

Doyle repose la photo et s'assied.

 

Doyle : Tu ne ressembles pas au type du chercheur de frissons.

Melissa regarde la photo : Et bien, j'ai fait... Tu sais, je faisais pas mal de choses... avant...

Doyle: Ne t'inquiète pas ! Quand Angel en aura fini avec cette affaire, je peux te garantir que tu n'attendras pas pour sauter d'un pont à nouveau.

Melissa le regarde d'un air bizarre.



Plan sur Kate venant à son bureau avec un dossier dans sa main.

Kate: Ta cliente à déposé une plainte il y a deux mois. Le médecin a répondu et a tout nié. (elle s'assied) Il y a eu beaucoup de bruit de ses avocats. Ouch..

Angel : Quoi ?

Kate : Ses avocats. Wolfram et Hart. Tu connais ?

Angel : J'en ai entendu parlé.

Kate: Ouais. C'est une firme ou même Jonhnny Cochran à trop d'éthique pour en faire partie. Ils ont enregistré actuellement un ordre de restriction contre elle. Très joli. Et toujours pas d'enregistrement de violence de la part du docteur

Angel : Jusqu'à maintenant.

Kate : Tu penses qu'il va bouger ?

Angel : Oui.

Kate : Je vais mettre un officier devant son appartement. Mais je ne peux probablement pas en mettre un pour plus d'un jour ou deux.

Angel: Merci. Ca nous aidera.

Kate : Et ta cliente, elle est tiendra le coup ?

Angel : Elle est effrayée. Il la tient par la peur pour l'instant.

Kate : Mais tu vas l'aider du mieux que tu peux pour la rendre plus forte, parce que c'est la seule manière pour être capable de le combattre.

Angel : Bien, si tout va bien je ferai le combat. C'est pourquoi elle m'a engagé.

Kate: Ce n'est pas ce que je veux dire. Ce gars peut aller en taule demain, Angel, et continuer de la terroriser dans ses rêves chaque nuit. J'ai mis quelques un de ces vauriens à l'ombre et la chose la plus dure c'est de savoir qu'il gagnera toujours. Elle sera toujours effrayée. Il a emporté sa force et personne ne peut la lui rendre, personne sauf elle-même.


Plans sur Angel marchant dans le couloir d'un clinique privée. Il se faufile dans le cabinet du docteur Meltzer et regarde autour de lui. Il entend le docteur discuter avec un patient à travers une porte à demi ouverte. Il contrôle sa bibliothèque et prend un livre appelé "Tout est possible". Il y a une dédicace personnelle sur la première page.

Le Dr Meltzer entre: Que faites-vous dans mon cabiner.

Angel le dos tourné met le livre dans la poche intérieure de sa veste et quand il se tourne, il sort une carte de visite de la même poche et la tend au Dr Meltzer.

Angel: Je m'appelle Jensen, j'ai besoin de vous parler.

Ronald prend la carte : Vous avez besoin d'un rendez-vous. Vous ne pouvez pas juste débarqué ici.

Angel : Je n'ai pas le temps pour les rendez-vous. On m'a dit que vous pouviez faire des choses que personne d'autre ne peut.

Ronald : Vous ne trouverez rien. J'appelle la sécurité.

Angel : Mon épouse a une tumeur maligne qui se situe sur sa cavité oculaire. Elle va mourir sans quelqu'un qui a le courage de l'opérer.

Ronald : Ce dont vous êtes en train de parler est une procédure vraiment difficile et dangereuse. Je pourrais perdre ma licence. Maintenant, je comprend votre situation, mais je ne peux pas vous aider.

Angel prend la photo de Melissa sur son bureau et la tient en face de Ronald.

Angel : Que signifie-t-elle pour vous ?

Ronald : Quoi ?

Angel : Qui est-elle, votre femme, votre petite amie ? Quoi ?

Ronald : C'est ma fiancée.

Angel : Mignonne. On fixe un rendez-vous ?

Ronald : Heu, ah nous y travaillons.

Angel : Est ce que vous savez si vous avez raison ? Si c'est l'unique ?

Ronald : Je ne vois pas comment ceci a une importance...

Angel: Je vais vous dire comment. Savez-vous ce que c'est que d'être plus qu'une partie de quelqu'un et que vous ne savez pas où elle fini et où vous commencez ? (il monte la photo de Melissa) Pourriez-vous mourir pour elle ?

Ronald : Oui.

Angel: Alors vous comprenez que je ne veux faire aucun compromis. Je ne veux pas la regarder souffrir et mourir tandis que la loi l'attrape avec science. Ce que je veux faire, c'est vous payez quoique vous preniez. Pensez-y. S'il-vous-plait.

Plan sur l'Hôpital du Bon Samaritain. Cordy interroge une infirmière.

Infirmière: Un autre article sur Meltzer...

Cordy : Bien, nos lecteurs du heu... (jette un regard à quelques magazines) du Journal des Diagnostiques Orthopédiques... etc, semblent fascinés par lui.

Infirmière : Il est fascinant. Avant qu'il ne devienne un chirurgien oculaire, il était spécialisé dans l'orthopédique. Il développait des nerfs et des vaisseaux sanguins accélérant qui aidaient beaucoup de personne.

Cordy : Comment ?

Infirmière : Quand vous couper un membre il n'y a pas beaucoup de temps pour le rattacher avant qu'il s'atrophie...

Cordy: Yuck !

Infirmière : Quoi ?

Cordy sourit : Rien, continuez.

Infirmière: Le travail du Dr Meltzer à permis d'allonger ce temps significatif. En plus il est l'un des meilleurs pour rattacher les nerfs coupés.

Cordy : Donc, il est bon pour le découpage et la couture. Ne vous a-t-il jamais semblé... dangereux ?

Infirmière : Quoi ? Quel genre d'article écrivez-vous ?

Cordy : Je vais être honnête avec vous. Ce ne sera pas un article gentil. Je n'aime pas la façon dont il traite les femmes. Votre nom ne sera pas cité, mais juste entre nous, quelle est votre réel sentiment sur cet homme ?

L'infirmière regarde autour d'elles pour être sûre qu'il n'y a personne dans les parages.

Infirmière : Il n'est pas vraiment généreux. Il n'a jamais partagé ses techniques avec le corps médical en général et une partie de ce qu'il dit avoir fait est assez radical.

Cordy : Comme quoi ?

Plan sur Cordy marchant dans le bureau d'Angel.

Cordy : Comme rattacher les yeux sur quelqu'un. Apparemment cet homme peut tout faire avec un couteau. Toi non plus tu ne voudrais pas qu'il soit  sur toi. Heu traquer, aujourd'hui c'est le troisième sport populaire ?

Angel tapant sur l'ordinateur : Le quatrième après Luge.

Cordy: Je ne comprends pas. Cet homme a beaucoup de choses à perdre. Que lui a donné Melissa pour qu'il ait tout les droits sur elle ?

Angel: Rien. Ce n'est pas Melissa, c'est de la rage. Cet homme est trop sale pour parler avec une vraie femme et il ne peut pas vivre avec ça. Aussi il crée une fiction sur une fille qu'il connaît à peine... Mais finalement elle le laisse tomber. Ainsi, il a le droit de tout faire parce que quand il la regarde tout ce qu'il voit c'est comment il est inutile, comment il est endommagé...

Cordy l'interrompt: Hum, que considérais-tu comme un rendez-vous amusant dans ta période vampire (elle s'assied) D'un autre côté, ca pourrait te donner quelques raisons dans les tremblements du monde.

Angel : Je sais comment ce gars pense, seulement je ne sais pas comment il le fait.

Cordy: Etre partout à la fois ?

Angel lui montre le livre qu'il a volé dans le cabinet du médecin.

Angel : Vinpur Natpudan a dit que nous sommes partout à la fois parce que nous sommes tous fait de la même molécule.

Cordy: Je me souviens de cet homme. Il a fait un grand éclat quelques années plus tôt à la télévision. Heu. Ensuite il y a eu le grand cas de Joe Recluse.

Angel : Ce qu'il avait était une dépression nerveuse. Très peu de temps après il a mené une retraite exclusive pour une groupe de yogis bien connus et de médecins.

Cordy : Je comprend, le Dr Meltez était à cette retraite ? Que fais-tu ?

Angel: J'envoie un e-mail à Vinpur. J'aimerais vraiment lui parler.

Cordy lit ce qu'il écrit: J'espère que vous avez les nerfs de croire que j'ai besoin d'aide avec Ronald Meltzer. (Elle jette un coup d'œil et lit la dédicace sur le livre) "J'espère que vous avez les nerfs de croire..." As-tu volé ce livre ?

Angel : Oui.

Cordy : Bien.



Plan sur Angel assis dans une chambre sombre de Vinpur.

Vinpur: Vous avez dit dans votre message que le Dr Meltzer peut blesser une femme innocente. Qu'est-ce que vous pensez que je peux faire pour ça ?

Angel : M'aider à mieux le comprendre. Je ne pense pas qu'il soit comme les autres personnes.

Vinpur : Non, il ne l'est pas. Bien sur maintenant seulement deux personnes comme lui sont en vie. Dieu dans son infinie variété et sagesse aime ce qui est intéressant.

Angel : Comment l'avez-vous rencontré ?

Vinpur : Il est venu à l'une de mes lectures. Ma thèse à cette époque était que la pensée est la force la plus puissante dans l'univers. Dans chaque humain moyen il réglemente des milliards de cellules, et ceci avec 90% du cerveau encore inexploité.

Angel : Quelles sont les possibilités si une personne peut maîtriser tout ce pouvoir ?

Vinpur: J'ai formé le Dr Meltzer comme des chirurgiens psychiques, Yogis qui peuvent éteindre le système somatique pour quelques jours à un moment donné. Mais il nous a tous éclipsés. Jusqu’au Dr Meltzer, mes études étaient basées sur des théories et des oui-dire, mais il a tout fait sauté. C'est à ce moment là que j'ai arrêter d'enseigner.

Angel : Parce que vous avez arrêter d'y croire.

Vinpur : Non, parce que j'ai commencé à croire.

 

Plan sur l'appartement de Melissa la nuit. Ronald se tient dehors il regarde fixement la barrière en fer.


Plan sur Melissa dormant dans son lit.

Plans sur une voiture de police s'arrêtant dans le virage. L'officier sort.

Officier : Ok, l'ami, pourquoi ne te tournerais-tu pas gentiment ? Et met les mains en l'air.

Ronald se tourne les mains dans les poches.

Ronald : J'étais juste dehors pour une promenade.

L'officier sort son pistolet : Les mains, maintenant !

Ronald sort ses mains avec un léger sourire. Ses bras se termine par 2 moignons, pas de main.

 

Plan sur une main coupée rampant à côté du lit de Melissa, la seconde la suit.

 

Plan sur l'officier rengainant son pistolet.


Officier : Je suis désolé, nous avons un signalement d'une autre personne que vous.

Ronald : Ce n'est rien, tout va bien officier. Vous faite juste votre travail. Je comprends. 

Il part. 

 

Plan sur les mains se faufilant sous la couverture de Melissa. Elle se réveille, regarde sous la couverture et crie de peur.

Plan sur l'officier étant en train de faire son rapport à côté de la voiture. Il entend le cri et cours à travers la maison. Il fracasse la vitre de la porte pour l'ouvrir et monte les escaliers.

Plan sur Melissa enlevant frénétiquement la chaîne de sécurité de sa porte. L'officier entre le pistolet dégainé.

Officier : Qu'est-ce qu'il y a ?

Melissa : Oh, il est...

Officier : Est-ce que quelqu'un est entré par effraction ? Madame, je ne peux pas vous aider si vous ne me dite pas ce qui ne va pas. Maintenant, est-ce que quelqu'un est entré par effraction ou avez-vous juste fait un cauchemar ?

Melissa montre sa chambre : La dedans !

L'officier inspecte la pièce et la salle de bain avec son arme dégainée. Il n'y a personne ici. Il rengaine son arme.

Officier : Ok, tout est bon maintenant. Regardez, il n'y a personne dans votre chambre ni dans votre salle de bain. Maintenant, si vous voulez commencer par le commencement et juste me dire...

L'une des main l'attrape par l'épaule et le tire en arrière. Melissa hurle.

Officier : Oh seigneur !

Plan sur Ronald regardant la maison de l'extérieur avec un petit sourire suffisant sur son visage.

Plan sur le palier en haut des escaliers. L'officier vient trébuchant sur le palier. Deux mains désincarnées l’étrangle. Melissa court en hurlant près de lui et descend les escalier, sort de la maison et entre en collision avec quelqu'un.

Angel l'arrête : C'est moi, c'est moi.

Melissa : Il est... Il est la dedans. Ses... ses mains...

Angel . Je sais, je sais ce qu'il peut faire.

Melissa : Il a tué un... S'il-vous-plait, ne me laissez pas seule ! S'il vous plait ne me quittez pas !

Angel : Tout va bien, tout va bien. (Melissa cache son visage contre sa poitrine et pleure) Je ne vais pas le laisser s'approcher. Shh !



Pendant que Melissa continue de pleure, la caméra change de plan pour nous montre Ronald les regardant de l'extérieur de la . Une main rampe le long de la route et monte sur sa jambe puis se rattache elle-même au bout de son bras. Ronald jette un dernier regard à Angel et Melissa puis pars.

Plan sur un groupe de personne chantant en face de la maison de Melissa. Le corps de l'officier mort roule dehors. Doyle tend à Melissa une tasse de café. Elle est enroulée dans une couverture.

Doyle : Allez boit ça. C'est terminé.

Plan sur Angel et Kate marchant.

Kate: Ca n'a aucun sens.

Angel : Elle vit dans la terreur depuis 5 mois.

Kate : Tu pense que c'est le médecin ?

Angel : Je sais que c'est lui.

Kate : Comment peut-il faire ça ? Je veux dire, elle a des barreau sur ses fenêtres. Les caméras de sécurité sur le palier montre notre officier entrer et personne de suspect de toute la journée. Je veux dire, qui est cet homme, Houdini ?

Angel : Quelque chose comme ça.

Kate : J'ai pris des empreintes. Si elles correspondent aux siennes, il va tomber.

Officier hors écran : Inspecteur ? Pouvez-vous signer la décharge des coroners ?

Angel se dirige vers Doyle et Melissa. Doyle le voit venir et le rencontre à mi-chemin.

Angel : Comment va-t-elle ?

Doyle : Endormie. Ont-ils trouvé des empreintes ?

Angel : Oui.

Doyle : Bien. Ainsi nous pourrons le mettre derrière les barreaux dans 90 secondes, jusqu’à ce qu’il s’enfuie à travers eux. (il secoue sa tête) Il n'y a pas beaucoup de choses qui me fait frissonner, mais ce mec rampant au dessous des couvertures. Au moins c'était juste ses mains ici. Je n'ai même pas pensé à ça.

Angel : Il est devenu cassé.

Doyle : Je dirai.

Angel : Non, je veux dire il est incontrôlable. Il tue maintenant.

Doyle : Tous ceux qui sont entre lui et son obsession. (Il jette un regard à Melissa) N'est-on pas entre lui et son obsession ? Je ne suis pas aussi lâche à ce point, mais si ce gars ne peut être contenu et qu'il ne peut être tué, qu'est-ce qu'on va faire de lui ?

Angel : Si les parties de son corps sont éloignées assez longtemps sans sang et oxygène, elle vont se détériorer, il ne sera plus capable de se reconstituer malgré tout ce qu’il sait des opérations psychiques.

Doyle : Qu'est-ce que tu dit ? Il faut le mettre en morceau dans une boite ?

Angel : Bien sur, c'est juste une théorie.

Doyle : Hum. Que faisons-nous pendant ce temps ?

Angel : Protégez là.

Plan sur Doyle mettant de la bande adhésive sur une aération dans l'appartement d'Angel.

Doyle : Ce n'est pas bon pour la ventilation, mais il ne viendra pas ici (Cordy touche son col et il saute) Quoi ?? 

Cordy : J'essayais juste de fixer ton col.

Doyle : Ouais, bien, j'en dis que nous devons juste le laissé tordu jusqu'à ce que le problème soit résolu.

Ils entrent dans l'autre pièce où Angel et Melissa sont assis à une table.

Melissa avale une gorgée d’une tasse de thé.

Melissa : Je n'ai pas vu comment il peut... Je veux dire ça ne peut pas arriver. Ce que j'ai vu... vous devez penser que je suis folle.

Angel : Non, je vous crois.

Melissa : Mais c'est impossible, je veux dire, il peut vraiment...

Angel acquiesce : Oui, souvenez-vous, je vous ai dit que parfois il y avait des choses que la police ne comprenait pas ? (Melissa acquiesce) C'est l'une de ces choses. Je vais m'occuper de lui. Doyle et Cordelia vont rester ici avec vous. Je veux.

Doyle maintient le loquet fermé sur la trappe vers les égouts et la maintient avec un verrou. Cordélia offre un mouchoir à Melissa.

Melissa : Merci, mais je ne vais plus pleurer. Enfin, j'espère que non. Je suis fatiguée de pleurer et d'être apeurée.

Angel : Tu n'as plus besoin d'avoir peur.

Melissa : Vous êtes juste en train de me garder pour le fun ?

Angel : Vous avez survécu en vivant dans un enfer ces derniers mois et vous êtes toujours là, tandis qu'il devient fou de ne pas avoir le contrôle de vous. Il est l’infirme. Vous êtes la plus forte.

Cordy : Vous devez l'écouter, Melissa. Il sait de quoi il parle. Il a consulté beauoup de (Angel et Melissa la regarde) livres sur le sujet (à Angel) Je peux te voir en haut un moment ?

Plan sur Cordy et Angel montant dans l'ascenseur.

Cordy : Ok, Melissa reste ici avec nous, ça a un sens, mais la partie qui concerne le médecin... Cet homme est réellement dangereux.

Angel ouvre l'ascenseur, marche vers le bureau et commence à feuilleté les pages jaunes.

Cordy : Que fais-tu ?

Angel : Je regarde si je peux trouver quelques club de boxes ouvert à cette heure de la nuit.

Cordy : Club de boxes ? Pourquoi voudrais-tu... Oh. Pour emballer les parties de son corps. Tu sais ce travail... Ne dit pas du mal, je suis heureuse de l'avoir. Dieu sais que s'est instructif, mais parfois... (elle sursaute quand le téléphone sonne) Seigneur qui est-ce qui appelle (elle jette un regarde le téléphones et voit les 3 lumières clignoter) C'est la ligne spéciale.

Angel : Répond.

Cordy : D'accord, ok. On est qui ? Jonhson International ?

Angel : Jensen.

Cordy : Jensen. Bon, je l'ai. Jensen est-ce que ce nom ressemble à un nom international ?

Angel : Cordelia

Cordy décroche le téléphone : Jensen International Holdings. En quoi puis-je vous aider ? Veuillez patienter. (elle lui tend le téléphone) C'est lui.

Angel prend une profonde inspiration et décroche le téléphone sur son bureau.

Angel : Brian Jensen.

Ronald : Vous travaillez tard.

Doyle : Heu, ouais, je n'aime pas les mecs comme ça (Il recule avec un soupir) Je contrôle juste dessus. Va faire un tour. 

Cordy croise ses bras : C'est juste si injuste. Je veux dire, ici il y a cette pauvre fille. Elle sort avec un médecin. C'est supposé être une bonne chose. Je veux dire que tu pourrais appeler la maison et dire : "Hé maman, devine quoi, j'ai rencontré un médecin" ! Eh non, tu lui dis "devine quoi, j'ai rencontré un fou et il me suit et oh, grâce à ses mains et les pieds viennent après et il n'est même pas dans un cirque" !

La caméra fait un plan sur une aération. Des doigts passent à travers le ruban adhesif.

Doyle : Toutes les relation ne sont pas un désastre.

Cordy : Tu en a déjà eu une ?

Doyle : Non pas personnellement. Mais j'ai lu...

Plan sur Melissa dormant dans le lit.

Cordy regarde l'heure : Qu'est-ce qu'il se passe si Angel ne revient pas ?

Doyle mets plus de scotch sur une grille d'aération.

Doyle : Ah, il reviendra.

Cordy : Et si le Dr salade coupée se montre avant lui ?

Doyle : J'ai recollé cet endroit plus serré...

Ils entendent un bruit de cliquetis.

Cordy : Qu'est-ce que c'était ?

Doyle se lève et marche lentement vers le salon. Il prend deux armes sur le mur en passant et en tend un à Cordy.

Doyle : C'est seulement le vent.

La caméra les montrent avançant lentement dans le salon, les armes levées pendant qu'un œil désincarné les regarde de derrière un tuyau.

Doyle : Tu veux jouer aux cartes, ou tu veux regarder le tube.

Cordy : Bien sur, au gin ? Un dollar le point ?

Doyle : Ouais, tu me prêteras l'argent.

Cordy : On verra.

Le raclement commence à nouveau. C'est la trappe qui donne sur les égoûts.

Doyle : Cordélia.

Deux doigts viennent à travers une fente et commence de pousser le verrou à côté. Plan sur l'autre main, ouvrant la porte de l'appartement. Ronald entre et l'œil flottant retourne dans sa cavité.


Plan sur Cordy et Doyle regardant les doigts pousser le verrou vers le côté. Doyle se tapit en bas à côté de la trappe, grace aux chiquenaudes le verrou en arrière. Il ouvre la trappe et observe le tunnel en-dessous. Derrière Cordy, Ronald lui met une main sur la bouche, la balance contre un mur puis à travers la porte, tandis que l'autre main pousse Doyle la tête la première par la trappe, qui se ferme derrière lui.

Ronald ferme la porte et tourne pour chercher Melissa qui est assise au bord du lit le regardant. Elle voit sa seconde main reprendre sa place.

Ronald ajuste sa cravate : Bonjour.

Melissa : Je... De quoi êtes vous fait ??

Ronald : Je suis plus que ce que voient les yeux. Mais tu ne t’es pas donnée la peine de le découvrir, l'as-tu fait ? Tu as juste pris avantage de ma bonté. (Prend un scalpel dans sa veste) Tu m'as laissé tombé dès que tu a pu trouver un gentil garçon de LA.

Melissa essaie de passer à côté de lui en courant mais il l'attrape et la pousse contre le mur.

Ronald : Je suis vraiment déçu Melissa...

Melissa : Je sais, je ne veux pas...

Ronald : Non, non, non, non. Arrête maintenant. Tu babilles.

Melissa : Je crois, je crois que vous vous décevez vous-même. Je pense que vous avez perdu l’espoir d’être aimé, il y a longtemps, et maintenant vous n'êtes rien !

Ronald : N'essaie pas ton petit jeu puéril...

Melissa : Je pense que tu sais que je serais folle de vouloir te toucher, de me réveiller à côté de petite pièce de ce que tu es.

Ronald : Silence !

Melissa : Vous êtes un monstre, Ronald ! Et je n'ai plus peur ! Vous pouvez me couper, me tuer, mais ca ne changera pas ce que vous êtes ! Angel avait raison. Vous êtes faible !

Ronald : Je suis faible ? Pourtant, je l'ai tué !

La porte s'ouvre derrière lui et il regarde.

Angel : Inefficace.

Ronald : Tu ne peux pas être vivant. Tu... tu n'es pas humain !

Melissa s'éloigne de lui : C'est vous qui dites ça ! 

Les dents de Ronald s'envolent et mordent le bras d'Angel. Angel les frappent contre un mur et Ronald lève la main vers sa bouche douloureuse. Alors qu'Angel avance vers lui, il enfonce le scalpel dans son épaule. Melissa crie, mais il a simplement ralenti Angel. Ronald lance sa main droite, laquelle agrippe la gorge d'Angel et le renverse sur le sol. Ronald se tourne vers Melissa. Angel attrape la main et la jette loin. La main vient derrière lui et Angel sort le scalpel de son épaule et embroche la main avec, la plantant dans le sol.

Ronald à Melissa : Nous aurions pu être si heureux...

L'une de ses oreilles tombe.

Angel : Ronald.

Alors que Ronald se tourne, Angel frappe sa tête avec une barre et la celle-ci s'envole à travers la pièce.

Angel à Melissa : Tout va bien ?

Elle hoche la tête mais Angel la prend dans ses bras. 

Plan sur le bureau d'Angel le jour suivant.

Cordy fait du café : Oh, génial, du café recyclé, mon préféré.

Elle ajoute quelque grains frais à ceux déjà dans le filtre et enclenche la machine. Angel entre portant un t-shirt bleu sombre et lui tenant quelques papiers.

Cordy : Oh. Ce type n'arrivera jamais à se reconstituer, non ?

Angel : Il est dans 12 boites d’acier brûlée dans 20 m3 dans le sol de la nouvelle station de métro.

Doyle : Ca doit apporter des touristes.

La porte s'ouvre et Melissa entre portant une plante.

Melissa souriant : Salut !

Angel et Cordy : Salut.

Doyle : Salut, comment ça va ?

Melissa tend la plante à Angel : J'ai acheté ça pour vous.

Angel : Oh, j'espère qu'elle n'a pas besoin de lumière ?

Melissa : Je suis sûre qu'elle ira bien ici.

Cordy : Puis-je t'offrir du café ?

Melissa : Du café, oh, non. Je peux seulement rester une minute. Endroits ou aller, personne à voir. (à Angel) Merci.

Cordélia et Doyle commence à tousser.

Angel : Ah, il...

Melissa : Quoi ?

Angel : Il y a, heu, il y a une facture...

Melissa : Une facture pour qui ?

Angel : Une facture pour mes services.

Melissa : Oui, bien sur. C'est l'autre raison de ma visite. (Elle sort un chèque et le tend à Angel) Voilà.

Cordelia bondit et prend le chèque en souriant.

Cordy : Je prend ça, merci.

Angel : En fait, je ne l'ai pas fait pour l'argent.

Melissa : Oh, s'il-vous-plait, vous l'avez gagné. (elle tend la main et serre celle d'Angel). Bien, j'espère que je ne vous verrai plus jamais.

Angel : Moi aussi. Bonne chance.

Melissa part.

Doyle : Bien, ça ne s'est pas mal passé.

Cordy : Tu vois, tu peux sauver les damoiselle et faire un peu d'argent. C'est un grand pays ou quoi ?!

Doyle : Allons à la banque pour déposer cette beauté.

Angel : Allez-y sans moi. Je pense que je vais rester ici pour ne pas m'enflammer.

Doyle : Oh, dommage mais les banques ferment la nuit. Encore une cause à célébrer.

Cordy lui tape sur l'épaule : Tu crois que tout est une raison pour faire la fête. (Elle prend son sac). Nous pourrions utiliser plus que celles-ci.

Doyle alors vers la porte : Et en avoir plus comme celle-ci bientôt.

Cordy : Nous en avons besoin de plus maintenant. Aie une vision.

Doyle : Je ne peux pas en avoir sur demande.

Cordy : On a besoin de client. Aie une vision.

Doyle : Cet argent t'as corrompu.

Cordy : Si je te frappe sur la tête, aura-tu une vision ?

Doyle : Reste loin de moi, tu es folle.

Cordy : Non. Maintenant, veux-tu avoir une vision ?

Angel entre dans son bureau avec un petit sourire et pose la plante, avant de retourner dans son appartemment.

1#04 - I FALL TO PIECES

 

***** Angel's office. *****

Cordelia is walking into the office carrying the mail.

Cordelia: “Uh, look at all these bills: water... power... and my perennial favorite: the rent. What am I missing ?”
Doyle: “Not a thing I can see.”
Cordelia: “Doyle, try to pay attention.”
Doyle: “I am paying attention princess. We just need the income to pay for the outgo around here.”
Cordelia: “Exactly ! You know ? This is a business and we should be running it like one. We should be charging. I know Angel has been working day and night helping people fight their personal demons, but I need a raise !”
Doyle: “A raise ? What, you’ve been working for him for like 20 minutes ?”
Cordelia: “A month, and I have needs.”
Doyle: “Needs.”
Cordelia: “A person needs certain... designer... things.”
Doyle: “Personally I don’t think you need much in the way of clothes. But you are right, and I do agree. Angel needs to start charging. He just hates bringing up the finances with the clients. He likes playing the hero... walking off into the dark with his long coat flowing behind him in a mysterious and attractive way.”
Cordelia: “Is this a privet moment ? Because I can leave you alone.”
Doyle: “No, no, I’m not saying *I’m* attracted. I’m just saying he’s projecting a certain kind of image and asking for money isn’t part of it. He’s sensitive about that.”
Cordy (elevator opens), getting up: “Oh, here he comes. Ok, we’re going to stand up to him.”
Doyle standing up: “Yup, we’re standing up.”
Cordelia: “Just as soon as he’s had his coffee.”
Doyle: “Right.”
Angel, walking in: “Morning.”
Doyle and Cordelia, standing and watching him: “Morning.”

Angel pours himself a cup of coffee, drink and makes a face

Angel: “What is this ?”
Cordelia: “Last weeks coffee. Think of it as Espresso.”
Angel: “I think my esophagus is melting.”
Doyle: “Sure been making us proud these last few weeks fighting the evil and all that.”
Cordelia: “Yeah, you been fantastic ! Saving people left and right...”
Angel, interrupting not looking at them: “I’m not comfortable asking people for money.”
Cordelia: “Then get over it ! (Angel looks at her) I mean that in a sensitive way.”
Doyle: “Look, bud, I know it’s not your favorite thing, but you’ve got to do what’s right.”
Angel: “You think it’s right to ask people in trouble for money.”
Doyle: “No.”
Angel: “So we agree.”
Doyle: “No.”
Angel: “We don’t agree.”
Cordelia: “Make up your mind, will you ? (Doyle’s face scrunches up in pain and hunches over the table.) Doyle ? (Angel walks over to him) Oh-oh, vision fit approaching.”

Cut to smeared images of an office and a brown haired woman with shoulder length hair.

Doyle: “Pen.. Paper. (Cordy hands it to him) single malt scotch.”
Angel, pouring him a shot: “What did you see ?”
Doyle: “Melissa Burns, works at Pardell Paper products.”
Cordelia flipping through the phone book: “Melissa Burns.”
Angel: “How did she look ?”
Doyle: “Better than me. (takes a swallow from the cup makes a face) This ain’t single malt... it’s... polymalt!”
Cordelia: “Okay, Pardell Paper Products. 200 Wilshire Boulevard.”
Angel grabbing his coat and throwing it on: “I guess I’m going to work.”

Doyle watches him as he leaves the office (in slow motion) his coat flowing behind him. Cordelia looks over at Doyle.

Doyle: “Maybe I’m a little attracted.”

 

*Intro.*

 

***** Cut to Melissa’s office. *****

There is a cake on the table with “Happy Birthday Benji” written on it.

Melissa: “I said Penny. I was very clear on the phone ! I even spelled it with letters... It’s okay. I’ll fix it. Here (hands the guy standing next to her a pack of candles) you do these.”

Melissa wipes of the bottom bulge of the B with her finger while the other guy sticks some of the candles on the cake.

Guy: “Ok, perfect.”
Melissa: “Ok, light them.”
Guy: “I’m lighting, I’m lighting ! (lights the candles) um, what about the ‘J’ ?”
Penny, walking in: “What’s going on ?”
Guy and Melissa together: “Happy Birthday !”
Penny: “Oh, this is so sweet! (Looks at the writing) You’ve only been here a month and you already know four of the letters of my name.”
Melissa: “It’s just...”
Guy, with a half laugh: “Yeah !”
Melissa: “Well, we think that you should be Penji from now on. We think it suits you better !”
Guy: “Make a wish already !”
Penny: “Okay, wait (blows out the candles).”
Guy: “Yeah !”
Melissa, handing a potted plant to Penny: “And I brought you this. I painted the pot myself so feel free to break it accidentally.”
Penny, accepting it with a smile: “Oh, don’t be silly. Thanks !”

A black guy comes in with a bouquet of white flowers.

Melissa: “Oh, look at that ! Looks like my little philodendron just got upstaged.”
Penny: “Oh, no way. I don’t know anyone with tastes that good !”
Black guy, handing the card to Melissa: “And right you are. They are for Melissa.”
Penny and guy: “Ooooh.”
Melissa, accepting the card: “Who are they from ?”
Black guy: “I don’t know. Delivery guy form Ned’s Flowers.”

Melissa looks at the card and looks spooked.

Black guy: “Something wrong ?”
Melissa, looking up and shaking her head: “No.” (Walks away from the others.)
Guy: “No one ever sends me flowers.”

Melissa gets a bottle of pills out of her purse and hides it in her hands

Melissa, to Penny: “Would you watch my phones ?”
Penny: “Oh, sure, honey.”

Cut to Melissa walking into the bathroom.

She stares at herself in the mirror, shakes some pills out of the bottle and swallows them with some water.

Cut to Melissa walking into the parking garage.

Angel is waiting in the shadows by her car.

Angel, stepping forward: “Melissa. (she spins around, then lets out a relieved sigh) I’m sorry, I didn’t mean to startle you.”
Melissa, walking on to her car: “Oh, I thought you were someone else.”
Angel, following her: “Are you all right ?”
Melissa, stopping then walking on: “yes.”
Angel: “My name is Angel. I’m in private security.”
Melissa, turning to him: “Excuse me ?”
Angel, pulling out a calling card and twists it in his hands: “It’s... it’s what I do. It’s my job.”
Melissa: “And you are walking around in underground garages telling people this because...?”
Angel, holding the card out to her: “I think you maybe in need of my services.”
Melissa, looking at him for a moment then takes the card: “I don’t think I can afford private security.”
Angel: “It’s not about money. You see, I just help people... sometimes when the police can’t ?”
Melissa, getting in the car: “Out of the goodness of your heart ?”
Angel: “I’m not explaining this very well.”
Melissa: “No, but thanks.”
Angel, as she gets ready to drive off: “If you need anything, just call that number !”

 

***** Cut to Angel’s office.  *****

Angel: "I scared her."
Doyle, sitting next to Cordelia: "Sounds to me like she was scared to begin with."
Angel, pacing: "Am I intimidating ? I mean... do I put people off ?"
Cordelia: "Well, as vampires go, you’re pretty cuddly. Maybe you might want to think about mixing up the black on black look."
Angel to Cordelia: "Maybe you should talk to her. She’d feel safer."
Cordelia: "When she hires us, I’ll get involved."
Doyle: "Cordelia is right."
Angel: "I don’t think so. I’ve got a bad feeling that we need get involved now. (walks over to them and leans on the table) This shouldn’t be about money."
Doyle: "It isn’t."
Cordelia: "Yeah, you should listen to... (looks hard at Doyle) It isn’t ?!"
Doyle: "No, it’s about doing what’s best for the people you’ve helped (Angel straightens up) People get attached to a mysterious savior, and can you blame them ? But as long as you’re just a man who’s doing a job, and getting paid, they can feel like they’ve paid their debt to you and they can move on... independent like."
Cordelia to Doyle: "You are a lot smarter than you look (Doyle looks at her)... Of course you look like a retard."

 

***** Cut to the street. *****

Melissa walks up to an ATM. She tries to get money out, but her pin is invalid. Tries again. A tall guy in a nice suit with short gray hair and bald on top steps up next to her.

Ronald: “it won’t work. (she recoils) I’ve changed your pin number. (smiles at her) I mean, Melissa, your birthday ? That’s the first thing a thief would try.”
Melissa: “What are you doing here ?”
Ronald, punching a number into the ATM: “I changed it to 3-5-99... The day we met.”
Melissa: “You have to stop doing this.”
Ronald: “Stop looking after you ? Why ?”
Melissa: “I don’t know what you want.”
Ronald: “Oh, I just want you to be happy and healthy, silly... Speaking of... are you losing weight ? I think it’s the tranquilizers. How many did you take in the bathroom at work today, 3 ?”
Melissa: “How do you know what I did...”
Ronald, interrupting her: “I’ve got to be honest. I don’t see them helping with the anxiety. Now I prescribed a Calcium-Selenium supplement Did you take it ?”
Melissa: “I...”
Ronald: “No, you threw it in the drawer the minute you got home. These things are for your own good."
Melissa: “Why can’t you just leave me alone ?”
Ronald, staring at her: “How can two people in love leave each other alone ?”
Melissa: “In love ?!... Ronald, we had one date...”
Ronald: “Honey, honey, don’t get upset !... I take commitment pretty seriously, and I know you do, too. Did you have a rough day at work ? Is that it ? (Pager goes off) Oh, (looks at the number) surgery. I have to run. (takes the money out of the ATM slot and hands it to her) Oh, don’t forget your money, sweetheart. (she takes the money hesitantly, but when he leans in to kiss her good-bye she recoils. He pulls back) I’ll see you tonight.”

 

***** Cut to Angel’s office. *****

The phone rings.

Cordelia: “Angel Investigations. We help the hopeless. (looks up at Angel as she listens) Well, I’d say right a way. (hangs up phone) She’s coming in.”
Angel, looking at his dark sweater: “I’ve got to change my shirt.”

 

***** Cut to Angel's office, later. *****

Melissa is sitting in the office, drinking coffee.

Melissa: “It’s been going on for about 7 months now. It wasn’t so bad a t first.”
Angel (wearing an off-white sweater): “What’s his name ?”
Melissa: “Dr. Ronald Meltzer. He’s a neurosurgeon. I had an infected nerve... behind my right eye. He operated, saved my sight. Afterwards he asked me out. I didn’t really want to, but...”
Cordelia (taking notes with a pad and pencil): “He helped you, you felt obligated. (Melissa nods)... Plus, a doctor.”
Melissa: “So we had *one* drink, *one* time... and afterwards he started calling me, a lot. Then he started showing up at my work, my apartment... saying that we had something special, that we should get married.”
Angel: “And then it got worse ?”
Melissa: “I know it sounds stupid, but I can feel him watching me... all the time. Today at work, he knew I took my Xanitab when I was alone in the bathroom. I mean, how did he see that ? He is just everywhere. I don’t think I can take much more of this.”
Angel: “Well, we’re going to help you.”
Cordelia: “Big time... and for a reasonable fee.” (Gets a look from Angel and ducks her head.)
Angel: “Doyle will make sure that you get home safely.”
Melissa: “Thanks. You guy’s have been very kind, listening to me. (takes a sip of coffee) It’s terrible.”
Doyle: “Yeah, we’re going to take care of that.”
Melissa, setting down the cup and getting up to leave: “No, I mean the coffee. (turns before she reaches the door) Angel, how did you know that I needed help ?”
Angel: “I have a friend in the police department.”
Doyle, to Angel as he follows Melissa out: “I’ll see you later.”
Cordelia: “Can you imagine ? A doctor... they examine your body... they know every inch of you. (shudders) ugh !”
Angel: “How is he doing it ? How does he see her when she’s alone, in private ?... Is he invisible ?... Or some kind of ghost ?... Maybe he can astral project.”
Cordelia: “Maybe he has an accomplice... or a hidden camera. Not everything has to be creepy and supernatural, you know.”
Angel: “Not everything, but Doyle had a vision.”
Cordelia: “Which last time led to a sex-changing-body-switching-tear-your-innards-out-demon, right. I guess they don’t call you for their every day cases.”
Angel, sitting down thinking: “He sees her when he is nowhere around... How ?”
Cordelia, turning to go: “Okay, flesh, anytime you want to stop crawling is okay with me.”

Cut to Melissa drawing the curtains closed in her bedroom and brushing her hair in front of the mirror.

Cut to Ronald sitting alone in the dark in his office sipping a scotch.

There is a picture of Melissa in front of him on the desk.

Cut to Melissa getting undressed.

Cut to Ronald holding the bridge of his nose with one hand.

Cut to Melissa opening the back of her slip.

Cut to Ronald taking his hand down. His right eye-socket is empty.

Cut to an eyeball floating in the air with a few nerve endings trailing behind.

Camera pans around to show Melissa getting out of her slip, her back to the eyeball.

 

***** Cut to the police department. *****

Angel walks up to Kate’s desk.

Angel: “Hello, Kate.”
Kate, getting up and folding her arms in front of her: “Angel. Um, hi... It’s good to see you.”
Angel: “You too.”
Kate: “So judging by your uncomfortableness, I’d say you either about to ask me out on a date, or you need a favor. (Angel just looks at her) And I’m going to go with favor. (sits down) so ask, and I’ll see if I can do.”
Angel, sitting down: “Girl... a client. She’s being stalked, and I think it could get ugly.”
Kate: “She’s being stalked ? Then ugly it already is. What’s her name ?”

 

***** Cut to Melissa's work. *****

Doyle walks next to Melissa.

Melissa: “You know you really don’t have to stay with me all day.”
Doyle: “Protect and serve. It’s entirely my bag. As long as I’m not in the way.”
Melissa: “Oh, no. I like it. As long as you’re not bored.”
Doyle: “No, no. I’m good. I have a word jumble right here. That should keep me occupied, sadly, for most of the day.”
Melissa, sitting down at her desk: “I do feel better having you all on the case. I guess Angel has handled a lot of cases like this.”
Doyle: “Dozens. Hundreds. Dozens of hundreds.”
Melissa: “Wow, it happens that often ?”
Doyle: “Well, exactly like yours ? Not quite so many. But protecting young women such as yourself ? Yeah, there’ve been... ah... 4. And 3 of them are very much alive. (she gives him a shocked look and he quickly points at a picture on her desk) Is that you ?”
Melissa: “Ah, yeah. Bungee jumping.”
Doyle, picking up the picture: “I’ve always meant to do that, but I intensely don’t want to, so I haven’t gotten around to it yet.”
Melissa: “It’s fun. Scary.”
Doyle, replacing the picture and sitting down: “You don’t seem like the thrill seeker type.”
Melissa, looking at the picture: “Well, I used to... You know, I used to do a lot of things... before...”
Doyle: “Don’t you worry. When Angel is finished with this case I can guarantee you’ll be wanting to jump off a bridge again.”

 

***** Cut to the police department. *****

Kate comes to her desk with a file in her hand.

Kate: “Your girl did file a report two months ago. The doctor responded and denied everything. (sits down) A lot of noise from his lawyers. Ouch..”
Angel: “What ?”
Kate: “His lawyers. Wolfram and Hart. You know the name ?”
Angel: “I’ve heard it.”
Kate: “Yeah. They’re the law firm that Johnny Cochran is too ethical to join. They actually filed a restraining order against *her*. Very cute. Still no record of violence for the doctor.”
Angel: “Yet.”
Kate: “You think he’s going to blow ?”
Angel: “I do.”
Kate: “I’ll put a uniform on her building. But I can probably not spare one for more than a day or two.”
Angel: “Thanks. That’ll help.”
Kate: “And your client, she’s holding up?”
Angel: “She’s scared. He’s had her on the ropes for a while now.”
Kate: “Then you better help her get mad, because that is the only way she’ll be able to fight him.”
Angel: “Well, hopefully I’ll be doing the fighting. That’s why she hired me.”
Kate: “That’s not what I mean. This guy could go to jail tomorrow, Angel, and still kill her in her dreams every night. I’ve put a few of these creeps away and the hardest thing is to know that he is still winning. She’s still afraid. He took her power away and no one can get it back for her but her.”

 

***** Cut to an unknown clinic. *****

Angel is walking down the hallway of the expensive clinic. He sneaks into Dr. Meltzer’s office and starts to look around. He hears the doctor consulting with a patient through a half open door. He checks his book shelf and pulls out a book called “Anything is Possible”. It has a personal dedication in the front.

Dr. Meltzer, walking in: “What are you doing in my office ?”

Angel with his back turned to the doctor sticks the book in the inside pocket of his jacket and while turning around pulls out a business card out of the same pocket and hands it to Dr. Meltzer.

Angel: “Name’s Jensen. I need to talk to you.”
Ronald, taking the card: “Then you make an appointment. You don’t just barge in here.”
Angel: “I don’t have time for appointments. I’m told that you can do things no one else can.”
Ronald, picking up the phone: “You’ll never find out. I’m calling security.”
Angel: “My wife has a malignant tumor that’s pressing on her ocular cavity. She’ going to die unless someone has the nerve to operate.”
Ronald, hanging up the phone: “What you are talking about is a very difficult and dangerous procedure. I could lose my license. Now, I understand your situation, but I can’t help you.”
Angel, picking up Melissa’s picture from the desk and holding it up to Ronald: “What does she mean to you ?”
Ronald: “What ?”
Angel: “What is she, your wife, your girlfriend ? What ?”
Ronald: “She’s my fiancée.”
Angel: “Nice. Set a date ?”
Ronald: “Uh... ah... we’re working that out.”
Angel: “Did you know right away ?... That she was the one ?”
Ronald: “I don’t see how this has anything...”
Angel: “I tell you how. Do you know what it’s like to be so much a part of someone that you don’t know where they end and you begin ? (hold up Melissa’s picture) Would you die for her ?”
Ronald: “Yes.”
Angel: “Then you understand that I’m not willing to make any compromises. I’m not willing to watch her suffer and die while the law catches up with science. What I’m willing to do, is pay you what ever it takes... Think about it... Please.”

 

***** Cut to the Good Samaritan Hospital. *****

Cordy is interviewing a nurse.

Nurse: “Another article about Meltzer.”
Cordelia: “Well, our readers at the... uhm (glances down at some magazines) journal of diagnostic orthoped... etcetera seem endlessly fascinated with him.”
Nurse: “He is fascinating. Before he became an ocular surgeon he specialized in orthopedics. He developed nerve and blood vessel accelerants that helped a lot of people.”
Cordelia: “How ?”
Nurse: “When you sever a limb there is only so much time to reattach before it atrophies.”
Cordelia: “Yuck !”
Nurse: “What ?”
Cordelia, smiling: “Nothing, please go on.”
Nurse: “Dr. Meltzer’s work extended that time significantly. Plus he's of one of the best at reattaching severed nerves.”
Cordelia: “So he is good at the cutting and the sewing. Did he ever strike you as a big dangerous creep ?”
Nurse: “What ? What kind of article are you writing ?”
Cordelia: “I’ve got to be honest with you. It may not be a very nice one. I don’t like the way he treats women. I’ll keep your name out of it, but just between us... what’s the real dish on this guy ?”
Nurse, looking around to make sure there is no one close: “He is not very generous. He doesn’t share his techniques with the medical community at large and a lot of what he claims to have done is pretty radical.”
Cordelia: “Like what ?”

 

***** Cut to Angel's office. *****

Cordelia, pacing: “Like reattaching eyes for one thing. Apparently this guy can do anything with a knife. You so don’t want this guy fixated on you. What is stalking now a days... the third most popular sport among men ?”
Angel, typing on the computer: “Fourth... after Luge.”
Cordelia: “I don’t get it. This guy has a lot to lose. What is it about Melissa that got him to go all O.J. on her ?”
Angel: “Nothing. It’s not about Melissa, it’s about rage. This guy is too messed up to deal with a real woman and he can’t stand that. So he creates a fantasy about a girl he barely knows. But eventually even she fails him. So he has to hurt her, because when he looks at her all he sees is how useless he is, how damaged...”
Cordelia, interrupting him: “Uh, what a fun date you must have been in back in your bad vamp days. (sits down) On the other hand, it should give you some insight into the jerks of the world.”
Angel: “I know how this guy thinks, I just don’t know how he’s doing it.”
Cordelia: “Being everywhere at once ?”
Angel, showing her the book he stole from the doctor’s office: “Vinpur Natpudan says that we are everywhere at once since we are all made up of the same molecules.”
Cordelia: “I remember that guy. He made a big noise a few years ago on public television. Huh. Then had a big case of Joe Recluse.”
Angel, looking at the computer: “What he had was a nervous breakdown. Not long after he conducted an exclusive retreat for a group of well known yogis and doctors.”
Cordelia: “I’m guessing Dr. Stalker was at that retreat ? What are you doing ?”
Angel: “Sending Joe Recluse an e-mail. I’d really like to talk to him.”
Cordelia, reading what he is typing: “I hope you have the nerve to believe that I need help with Ronald Meltzer. (looks down and reads the dedication in the front of the book) hope you have the nerve to believe - did you steal this book ?”
Angel: “Yeah.”
Cordelia: “Good.”

 

***** Cut to Vinpur’s darkened room. *****

Angel is sitting in the room.

Vinpur: “You said in your e-mail that Dr, Meltzer might hurt an innocent woman. What is it that you think I can do about that ?”
Angel: “Help me understand him better. I don’t think he is like other people.”
Vinpur: “No, he’s not... Of course no two people are alike. God in his infinite variety and wisdom likes to keep it interesting.”
Angel: “How did you meet him ?”
Vinpur: “He came to one of my lectures. My operating thesis at the time was that the mind is the single most powerful force in the universe. In any average human it regulates billions of cells, and that is with 80% of the brain still untapped.”
Angel: “So what are the possibilities if a person could master all that power.”
Vinpur: “I introduced Dr. Meltzer to psychic surgeons, Yogis that can shut down their somatic system for days a t a time. But he eclipsed us all. Until Dr. Meltzer my studies had been based on theories and hearsay, but he exploded that all. That’s when I stopped teaching.”
Angel: “Because you stopped believing.”
Vinpur: “No, because I began to believe... completely.”

 

***** Cut to Melissa’s house, at night. *****

Ronald is standing outside the rod iron fence staring in.

Cut to Melissa sleeping in her bed.

Cut to a police car pulling up to the curb.

The Officer gets out.

Officer: “All right, pal... why don’t you just turn around... nice and easy... put your hands in the air.”
Ronald, turning around, his hands in his pockets: “I was just out for a walk.”
Officer, pulling his gun: “Hands, now !”

Ronald pulls out his hands with a slight smile. His arms end in two stumps, no hands.

Cut to a severed hand crawling up the side of Melissa’s bed. A second one follows.

Cut to the officer holstering his gun.

Officer: “I’m sorry we got a report of someone... not you.”
Ronald: “That’s quite all right, officer. Just doing your job. I understand.” (Walks off.)

Cut to the hands slipping under Melissa’s blanket.

She wakes, looks under the blanket and screams.

Cut to the officer as he is calling in his report standing next to his car.

He hears the scream and runs towards the house. He smashes in the glass of the door to open it from the inside and runs up the steps.

Cut to Melissa frantically undoing the safety chain on her door.

The officer steps in gun drawn.

Officer: “What’s wrong ?”
Melissa: “Oh, he’s..”
Officer: “Did someone break in ?... Lady I can’t help you if you don’t tell me what’s wrong. Now, did someone break in or are you just having a bad dream ?”
Melissa, pointing to her bedroom: “In there !”

The officer inspects the room and bathroom with his gun drawn. There is no one there. He holsters his gun.

Officer: “Okay. Everything’s okay now. Look there is nobody in your bedroom, there is nobody in your bathroom. Now if you want to start from the beginning and just tell me..”

One of the hands grabs him by the shoulder and pulls him back. Melissa screams.

Officer: “Oh, god.”

Cut to Ronald watching the house from outside with a smirk on his face.

Cut to the upstairs hallway.

The officer comes stumbling out into the hallway. Two disembodied hands are choking him. Melissa runs screaming past him down the stairs and out of the house and right into a guy.

Angel, stopping her: “It’s me. It’s me.”
Melissa: “He’s... he’s in there... His... his hands...”
Angel: “I know, I know what he can do.”
Melissa: “He killed a... Please don’t leave me alone ! Please don’t leave me !”
Angel: “It’s all right. It’s all right. (Melissa buries her face against his chest and cries) I’m not going to let him near you. Shh !”

As Melissa continues crying, the camera pans over to show us Ronald watching them from outside the fence. A hand crawls along the ground and up his leg then reattaches itself to the end of his arm. Ronald takes one last look at Angel holding Melissa then walks away.

 

***** Cut to the front of Melissa's house. *****

A bunch of people is crowing. he officer’s dead body is being wheeled out. Doyle is handing Melissa a cup of coffee. She is wrapped into a blanket.

Doyle: “Here drink up, love. It’s over.”

Cut to Angel and Kate walking up.

Kate: “She is not making a lot of sense.”
Angel: “She’s been living in terror for the last 5 months.”
Kate: “You think it’s the doctor.”
Angel: “I know it’s the doctor.”
Kate, putting her hands on her hips: “How could he do it ? I mean, she’s got bars on her windows. The security cameras in the hallway show our officers going in and nobody suspicious all day. I mean, who is this guy, Houdini ?”
Angel: “Something like that.”
Kate: “I’ve pulled prints. If they match his, he’s going down.”
Officer, from off screen: “Detective ? Can you sign the coroners release ?”

Kate walks off and Angel walks towards Doyle and Melissa. Doyle sees him coming and meets him half way.

Angel: “How’s she doing ?”
Doyle: “Numb...  Did they get any prints ?”
Angel: “Yeah.”
Doyle: “Good. So we can put him behind bars... for about 90 seconds, until he skitters through ‘em. (shakes his head) Not a lot of things that make me shudder, but this guy... crawling around under the covers... At least it was just his hands down there. Wish I hadn’t even thought that.”
Angel: “He’s coming undone.”
Doyle: “I’ll say.”
Angel: “No, I mean he’s out of control. He’s killing now.”
Doyle: “Anyone that comes between him and his obsession. (Looks over at Melissa) Don’t we stand between him and his obsession ? I’m not putting too cowardly a point on it... but if this guy can’t be contained and he can’t be killed, what are we going to do about it ?”
Angel: “If his body parts go long enough without any blood and oxygen, they’re going to deteriorate, he’s not gonna be able to put himself back together no matter how much psychic surgery he knows.”
Doyle: “So what are you saying ? Break him down and box him up ?”
Angel: “Of course that’s just a theory.”
Doyle: “Hmm. What do we do in the mean time ?”
Angel, looking over at Melissa: “Protect her.”

 

***** Cut to Angel's apartment. *****

Doyle is putting a duct tape over a vent.

Doyle: “It’s not good for the ventilation, but he’s not getting in here. (Cordy touches his collar and he jumps) What...”
Cordelia: “I was just trying to fix your collar.”
Doyle: “Yeah, well, what say we just leave it crooked until this thing’s resolved.”

They walk into the other room where Angel and Melissa are sitting at a table.

Melissa, sipping from a cup of tea: “I don’t see how this can... I mean this can’t be happening. What I saw... you must think I’m crazy.”
Angel: “No, I believe you.”
Melissa: “But it’s not possible. I mean, he can really...”
Angel, noding: “Yes !... Remember I told you I sometimes handle things the police can’t ? (Melissa nods) This is one of those things... I’m going to take care of him. Doyle and Cordelia are going to stay here with you. I want you to try and get some rest.”

Doyle flips the latch closed on the trap door to the sewers and secures it with a bolt. Cordelia offers Melissa a tissue.

Melissa: “Thanks, but I’m not going to cry any more. At least I hope not. I’m tired of crying and being afraid.”
Angel: “You don’t have to be afraid.”
Melissa: “You’re just duct taping me in for fun ?”
Angel: “You’ve survived a living hell these last few months and you’re still standing, while he’s coming unhinged at not being able to control you. He’s the weak one. You’re the strong one.”
Cordelia: “You should listen to him, Melissa. He knows what he’s talking about. He’s stalked plenty of (Angel and Melissa look at her) books on the subject. (to Angel) Could I see you upstairs for a moment ?”

Cut to Cordy and Angel going up in the elevator.

Cordelia: “Okay Melissa stays here with us that makes sense, but the part about you taking care of the doctor... This guy is *really* dangerous.”

Angel opens the elevator, walks over to the desk and starts flipping through the yellow pages.

Cordelia: “What are you doing ?”
Angel: “Seeing where I can get some steel boxes at this hour of the night.”
Cordelia: “Steel boxes ? Why would you want... Oh. For packing up people parts... You know this job... Don’t get me wrong I’m grateful to have it. God knows it’s educational, but sometimes... (she jumps as the phone rings) God who’s calling at this... (looks down at the phone and sees the line 3 light blinking) It’s the special line.”
Angel: “Answer it.”
Cordelia: “Right, right. Okay. Now, who are we again ? Johnson International Holdings ?”
Angel: “Jensen.”
Cordelia: “Jensen. Good, got it. Jensen, now does that sound like an international name ?”
Angel: “Cordelia.”
Cordelia, picking up the phone: “Jensen International Holdings. How may I direct your call ?... Please hold. (puts him on hold) It’s him.”

Angel takes a deep breath and picks up the phone on his desk.

Angel: “Brian Jensen.”
Ronald: “You’re working late.”
Angel: “Down side of being global.”
Ronald: “If you still want me to, I’ll operate on your wife.”
Angel: “I do, thank you.”
Ronald: “We’ll have to do it out of the country, and I need $100 000 in cash to get things rolling.”
Angel: “Are you in your office ?”
Ronald: “Yes.”
Angel: “I’ll bring it to you tonight.” (Hangs up the phone.)
Cordelia: “You’re going over there ? What if he comes apart on you ?”
Angel: “If he comes apart on me, he’s going to stay that way.” (Gets up.)

 

***** Cut to Ronald's office. *****

Ronald is sitting in his office. Angel comes in carrying a steel box.

Ronald: "That’s a big box. You didn’t have to bring it in small bills Mr. Jensen.”
Angel, putting the box on the table: “Actually I didn’t bring..."
Ronald: “Any money at all ? No, I didn’t think you would. Though the safety deposit box is a nice touch. I mean your name is not really Jensen. You don’t have a wife. What a tangled web, eh ?”

Ronald reaches for something on the desk with his left hand, and while Angel’s attention is on his left hand, he lifts his right and shoots Angel right into the neck with a tranquilizer dart.

Ronald: “I developed this injector while working with animals. (Angel pulls out the dart and looks at it. It drops from his fingers) They don’t like their limbs cut off any more than we do and they can hurt you if you get to close. (Angel is gasping, his eyes wide) You’ll feel a slight sinking sensation... that’s your heart slowing down as the paralytic takes effect. Eventually it’ll stop all together. (Ronald stands up) I just can’t get over the audacity... to think that you could take her from me ? (Angel’s knees are sagging) I saw you. I saw you holding her. (Angel drops on all fours) Nobody can break the bond between us. Nobody. (Ronald picks up a scalpel from his desk) Clearly even she can’t accept that. If tried so hard to show her in so many ways. I’ve taken care of her... been there for her... even when she didn’t know it. (Angel rolls onto his back on the floor. Ronald’s voice becomes distorted) If that isn’t devotion. And what do I get for my trouble ?... She lies, she cheats. But no more. I won’t be made a fool of. She would have made a beautiful bride."

As Angel finally passes out all together, Ronald leaves the office.

 

***** Cut to Angel's appartment. *****

Doyle is taping up yet another vent.

Doyle, walking over towards the bedroom looking around: “I got everything, I think.”
Cordelia: “Shh. She’s resting. (motions to Melissa sleeping on Angel’s bed) What did you put in her tea ?”
Doyle, still looking for holes he might have missed: “Enough whiskey to drop my Aunt Tudy. That woman had some girth.”
Cordelia, sighing: “What’s the point ?”
Doyle: “Well, it tastes good and it relaxes you.”
Cordelia: “No, I mean of ever going out with anyone.”
Doyle: “Well, people need people. And people who need people (takes a step closer to Cordy) are the luckiest..”
Cordelia, putting a hand on his chest and pushing him back: “Either you like them and they don’t like you. Or you can’t stand them which just guarantees that they’ll keep on hovering around and never go away.”
Doyle: “Uh,... yeah, I just hate guys like that. (steps away with a sigh) I’ll just check on...”  (Walks away.)
Cordelia, folding her arms: “It’s just so unfair. I mean, here is this poor girl. She hooks up with a doctor. That’s supposed to be a good thing. I mean you should be able to call home and say: ‘Hey, mom, guess what, I’ve met a doctor ! Not, guess what, I met a psycho and he’s stalking me and oh, by the way, his hands and feet come off and he’s not even in the circus !”

Camera pans over to a vent. Fingers are poking through the duct tape.

Doyle: “Not every relationship leads to disaster.”
Cordelia: “You ever had one ?”
Doyle: “Not me personally. But I’ve read...”

Cut to Melissa sleeping on the bed.

Cordelia, checking her watch: “What if Angel doesn’t come back ?”
Doyle, still putting more tape over something: “Ah, he’ll be back.”
Cordelia: “What if Dr. Chopped Salad shows up before he does ?”
Doyle, ripping off another piece of tape: “I have this place sewed up tighter than...”

They hear a rattling noise.

Cordelia: “What was that ?”

Doyle gets up and slowly walks over towards the living room. He pulls two weapons free from a brick wall as he passes it and hands one to Cordy.

Doyle: “Just the wind.”

The camera pans up to show them slowly advancing into the living room weapons raised as a disembodied eye watches from behind a pipe.

Doyle: “So, you want to play some cards – or you want to watch the tube.”
Cordelia: “Sure, how about some... gin ? Penny a point ?”
Doyle: “Yeah, you’ll owe me money.”
Cordelia: “We’ll see about that.”

The rattling starts again. It’s the trap door to the sewers.

Doyle: “Cordelia.”

Two fingers come up through a slit and start to work on pushing the bolt aside.

Cut to another hand opening the door to the apartment.

Ronald steps in and the eyeball floats up and back into its socket.

Cut to Cordy and Doyle watching as the fingers push the bolt to the side.

Doyle crouches down next the trap door, hatchet at the ready and flicks the latch back. He opens the trap door and peers into the tunnel below. Ronald puts a hand over Cordy’s mouth from behind, slams her into a wall and then out through the door, while the other hand pulls Doyle head first through the trap door, which slams shut behind him.
Ronald shuts the door and turns around to look at Melissa who is sitting on the edge of the bed looking at him. She watches as his second hand comes over and melds back into place.

Ronald, adjusting his tie: “Hi. Getting some rest ?”
Melissa: “I... What are you ?”
Ronald: “I’m more than meets the eye. But you never bothered to find out, did you ? You just took advantage of my kindness. (Pulls a surgeon’s scalpel out of his jacket) Led me on until you could find yourself a vacuous LA pretty boy.”

Melissa tries to run past him and he cuts her off and corners her up against the wall.

Ronald: “I’m very disappointed in you, Melissa.”
Melissa, staring at the scalpel in his hand: “I know... I didn’t mean...”
Ronald: “No, no, no. no. Stop now. You’re babbling.”
Melissa: “I think... I think you disappoint yourself. I think you gave up on being loved a long time ago and now you’re just another creep who gets off on pain.”
Ronald: “Now don’t try your little childish...”
Melissa: “I think you know that I would be crazy to want to touch you, to wake up next to little pieces of what ever you are.”
Ronald: “Shut up.”
Melissa: “You turned yourself into a freak, Ronald, a vile, repulsive freak. And I’m done being afraid of you. You can cut me and you can kill me, but it still won’t change what you are. (his throat is bulging strangely) Angel was right. You’re weak !”
Ronald: “I’m weak ? Then how was it I killed him ?”

The door slides open behind him and he looks around.

Angel: “Inefficiently.”
Ronald: “You can’t be alive. You... you’re not human !”
Melissa, backing away from him: “You should talk.”

Ronald’s teeth fly out and bite Angel’s arm. Angel smashes them against a wall and Ronald claps his hand over his mouth in pain. As Angel advances on him he slams the scalpel into his shoulder. Melissa screams but it barely slows Angel. Ronald throws his right hand, which grips Angel’s throat and slams him back on the floor. Ronald turns towards Melissa. Angel rips the hand off and throws it away. It comes skittering back towards him and he pulls the scalpel from his shoulder and stabs it with it, pinning it to the floor.

Ronald, to Melissa: “We could have been so happy.” (One of his ears falls off.)
Angel: “Ronald.”

As Ronald turns around Angel hits his head with a pipe, sending the head flying across the room.

Angel, stepping up to Melissa: “Are you all right ?”

She just gasps and he holds her carefully.

 

***** Cut to Angel’s office, the next day. *****

Cordelia, making coffee: “Oh, goody, recycled coffee, my personal favorite.”

She adds some fresh grounds to the ones already in the filter and starts the machine. Angel walks in wearing a dark blue shirt and hands her some papers.

Cordelia: “Oh. That guy’s never going to put himself back together, right ?”
Angel: “He’s in 12 steel boxes buried in 20 cubic feet of concrete in the floor of LA’s newest subway station.”
Doyle: “That ought to bring in the tourists.”

The door opens and Melissa walks in carrying a potted plant.

Melissa, smiling: “Hey.”
Angel and Cordy: “Hi.”
Doyle: “Hi, how’s it going ?”
Melissa, handing Angel the plant: “I brought this for you guys.”
Angel: “Oh. I hope it doesn’t need light ?”
Melissa: “I’m sure it’ll be fine in here.”
Cordelia: “Can I offer you some coffee ?”
Melissa: “Coffee, oh, no. I can only stay a minute. Places to go, people to see. (to Angel) Thanks to you.”

Cordelia and Doyle start coughing.

Angel: “Ah... there...”
Melissa, looking wide at them coughing: “What ?”
Angel: “There is... ah... there is a... bill ?”
Melissa: “Bill who ?”
Angel: “A bill for my services.”
Melissa: “Oh, of course. That’s the other reason I came. (pulls out a check and hands holds it out towards Angel) Here.”
Cordelia, darting forward and grabbing it: “I’ll take that, thank you.”
Angel: “I mean,... I didn’t do it for money.”
Melissa: “Oh, please you earned it. (reaches and shakes Angel’s hand) Well, hope I never see you again.”
Angel: “Me too. Good luck.”

Melissa leaves.

Doyle: “Well, that didn't go so badly.”
Cordelia: “See, you can save damsel and make decent money. Is this a great country or what ?!”
Doyle: “Let’s march down to the bank and deposit this beauty.”
Angel: “You guys go ahead. I think I’ll stay here and not burst into flames.”
Doyle: “Oh, right, you’re pretty much the night deposit guy. Still, cause to celebrate.”
Cordelia, patting him on the shoulder: “You think everything’s a cause to celebrate. (Picks up her purse) We could use more of these.”
Doyle, as they are heading out the door: “And we’ll have more of these soon.”
Cordelia: “We need more of these now. Have a vision.”
Doyle: “I can’t just perform on demand.”
Cordelia: “We need the clients. Have a vision.”
Doyle: “That money has corrupted you.”
Cordelia: “If I hit you on the head, will you have a vision ?”
Doyle: “Get away from me. You’re insane.”
Cordelia: “Am not. Now will you have a vision ?”

Angel walks into his office with a slight smile and sets the plant on his desk.

Kikavu ?

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diana62800  (08.10.2022 à 22:15)

Il est vraiment flippant ce médecin !!!

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Merci aux 4 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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chrismaz66, Hier à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

Locksley, Hier à 10:29

Choisissez votre poster préféré du prochain film MARVEL Deadpool & Wolverine via notre nouveau sondage ! Bon dimanche !

Supersympa, Hier à 17:11

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Supersympa, Hier à 17:14

Aujourd'hui, la série Citadel fête son premier anniversaire. Pour l'occasion, un nouveau sondage vient d'être mis en place.

Supersympa, Hier à 17:16

Joyeux anniversaire Citadel !

Viens chatter !