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#105 : L'Appartement de Cordelia

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Cordélia se réveille un jour et découvre que son appartement grouille de cafards et d'autres bêtes infâmes ! Elle débarque chez Angel pour qu'il l'héberge... Angel trop content d'avoir la tranquillité dans son appartement, demande à Doyle de trouver à Cordy un joli petit appartement, en échange de quoi, Angel lui réglera un problème de dettes. Une fois l'appartement trouvé, un seul problème subsiste : il est hanté !

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When Cordelia flees her roach-infested apartment and lands on Angel's doorstep, the close quarters force Angel to make a deal with Doyle neither can refuse. Meanwhile, Cordelia's riches-to-rags life may be taking a turn for the better when Doyle finds her the perfect apartment - until she discovers that the bargain rent comes with a price - the apartment is haunted by a former tenant...


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Titre VO
Rm w/a Vu

Titre VF
L'Appartement de Cordelia

Première diffusion
02.11.1999

Vidéos

Trailer 1X05

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Plus de détails

Réalisation:
Scott McGinnis

Scénario:
Jane Espenson

Guest stars:
Elisabeth Röhm (Kate Lockley)
Beth Grant (Maude Pierson)
B.J. Porter (Dennis Pierson).

Cordelia est à la recherche d’un nouvel appartement car le sien est infesté de cafards. Elle fait ses valises et décide d’aller habiter chez Angel, dont l'appartement correspond à celui de ses rêves. Elle débarque donc, bras chargés, chez Angel qui lui ouvre surpris de la voir sur le pas de sa porte. Mais Angel n’a pas l’air très enchanté par cette soudaine colocation imprévue et demande à Doyle de se charger de lui trouver un nouvel appartement au plus vite. Mais Doyle est lui aussi confronté à un problème personnel : un démon à qui il doit de l’argent est après lui. Angel et Doyle font alors un marché : Angel lui règle son problème avec le démon et Doyle se hâte à trouver un appartement à Cordy.

Doyle parvient, après maintes visites d’appartements plus horribles les uns que les autres, à trouver l’appartement idéal pour Cordelia. L’appartement est absolument magnifique : il est spacieux, clair et il ressemble à un véritable cocon. Seul problème, que nos deux amis ignorent : il est hanté ! Après avoir emménagé et s'être complètement installée, des manifestations paranormales se produisent. Apparemment, Cordelia n’est pas la bienvenue. Alors qu’elle termine les dernières installations, elle est soudainement projetée avec violence en l’air. Elle comprend alors qu’elle n’est pas seule à demeurer dans l’appartement. La nuit, alors qu’elle s’apprête à s’endormir, son lit se soulève et elle se retrouve en lévitation. Le matin, toujours en lévitation, Cordelia semble ne pas avoir pu fermer l’œil, puis le lit retombe au sol.

Bien que Cordelia ait conscience de son problème elle veut le cacher à Doyle et Angel car elle aime beaucoup trop son nouvel appartement. Mais, lorsqu’ils arrivent pour le visiter, ils se rendent compte de son problème et décide d’exorciser les lieux. Ils se mettent à la recherche d’indices concernant un possible meurtre qui se serait déroulé dans cet appartement et qui expliquerait la présence d'un fantôme.

Angel va voir Kate pour qu’elle l’aide dans son enquête. Ils découvrent des indices qui les mènent sur une piste : un homme aurait tué sa mère quelques années auparavant dans cet appartement. Depuis ce jour, à chaque nouvel occupant, d’étranges évènements se produisent, comme ceux dont est victime Cordy. Angel téléphone alors à Doyle et lui dit qu’il est étonné de ne pas avoir vu Cordelia. Ils réalisent qu’elle a sûrement dû être attaquée par le fantôme.

Ils courent alors à son secours. Il trouve Cordelia pendue en l’air dans son appartement comme si elle s’était suicidée. Ils arrivent à temps pour la sauver avant qu’elle ne s’étouffe définitivement. Au même moment, le démon qui est aux trousses de Doyle débarque à l’appartement et le fantôme en profite pour embarquer Cordelia. Le fantôme s’avère être celui de la mère tuée par son fils. Elle croit que Cordelia est la petite amie de son fils. Elle rabaisse Cordelia en lui disant qu’elle n’est qu’une moins que rien, qu’elle ne mérite pas son fils et qu'elle doit mourir.

De leur côté, Angel et Doyle parviennent enfin à combattre le démon et ses petits copains. Ils commencent à prononcer la formule du sort pour éliminer le spectre. Finalement, Cordelia se reprend en main et bat le fantôme. {Flash-back sur la scène où la mère est en train d’emmurer vivant son fils dans le living-room pour le punir de l’avoir ‘trahi avec une femme impure’. A peine terminé, la mère est terrassée par une crise cardiaque et meurt sur le coup. Les deux esprits hantent alors l’appartement jusqu’à aujourd’hui}. La mère est enfin bannie et Cordelia peut enfin retrouver son appartement.

Le soir, Cordelia est au téléphone et on découvre qu’elle a un colocataire : Dennis, le fantôme du fils tué qui semble très dévoué à la jeune femme …

INT. AGENCE - NUIT

Cordélia tient un sac poubelle entre ses mains.

Cordélia : J'en ai assez de ces sacs poubelle bon marché ! Ils fuient ou ils sont percés ! Et finalement, ça coûte plus cher. Hein ? (Elle laisse tomber le sac)

Doyle : ... C'est bien.

Cordy : Et encore, j'étais mieux à l'audition ! J'avais même appris le texte ! Pourquoi ils ne m'ont pas choisie ?

Doyle : En effet, ils ne savent pas ce qu'ils ratent.

Le téléphone sonne.

Cordy: Ils ont choisi une blonde qui s'est pointée en combinaison moulante en cuir pour interpréter le rôle d'une ménagère ! (Le téléphone continu de sonner) Elle était ridicule ! On aurait dit Wonder-Woman entrain de vider des ordures !

Doyle : Tu vas pas répondre ?

Angel (qui entre) : Ce serait bien.

Cordy : Ah oui, ça sonne. - Oh, le répondeur...

Le répondeur (avec la voix de Cordélia) se met en route avant qu'elle n'atteigne le téléphone.

Répondeur: Angel et Associés, à l'écoute des désespérés. Si vous êtes concernés, laissez-nous un message. (Bip) Salut Cordélia, c'est Aura. (Cordélia est assise au bureau, range des papiers et reste sans réaction) Bon juste un p'tit coucou. (Angel se retourne et va dans son bureau) Je voulais savoir comment tu vas, comment ça se passe... Oh, tu devineras jamais ce qu'il m'arrive...

Doyle : Mais... tu décroches pas ?

Cordélia : Euh non, j'ai pas envie. Elle va me demander où j'habite, si j'ai trouvé du boulot de comédienne... et c'est pas le moment d'étaler mes problèmes. On se parlera quand ça ira mieux.

Doyle : Bon, je peux pas aider l'actrice... mais pour un appartement...

Cordy : Quoi ?

Doyle : Eh bien, si tu as envie, enfin... de passer une nuit ou deux ailleurs que chez toi... pense à m'appeler.

Cordy : Pourquoi tu prends cet air si mystérieux ? A moins que ça soit une proposition ?

Doyle(soupire) : Pff...

Cordy(se lève et prend son sac) : On se voit demain. - Salut Angel, je suis partie.

Elle s'en va et Doyle la regarde s'éloigner. Puis il va s'asseoir en face du bureau derrière lequel Angel est assis. Il pose ses pieds sur le bureau et Angel lève ses yeux de son livre.

Doyle : Elle est vraiment incroyable, hein ? C'est plus facile de dresser un tigre que d'arriver à la comprendre. - Dis-moi un truc.

Angel : Quel genre de truc ?

Doyle: A propos de Cordélia.

Angel : Eh bien, elle ne sait ni taper, ni écrire, ni ranger, et apparemment, elle ne sait plus répondre au téléphone.

Doyle : Ouais. Qui c'est, Aura ?

Angel: Oh, c'est... c'est une des filles qui fait parti de sa bande. (rire) La bande des Cordettes. Un groupe de filles de famille. Les reines du collège. Elles faisaient la pluie et le beau temps. Les incontournables de ce qui est à la mode et de ce qui est branché.

Doyle : Et elle, c'était la plus riche de toutes. Je dis ça, parce que d'après sa façon de parler, elle a dû naître dans une rose en or massif.

Angel: Belle image. Mais ses parents ont tout perdu. Ca a pas été facile.

Doyle : Ouais, atterrissage brutal.

Angel : Ouais... Mais elle se débrouille bien.



INT. APPARTEMENT DE CORDELIA - NUIT

Cordélia ouvre la porte de son appartement pour rentrer chez elle. La clé reste coincée dans la serrure. Elle tire dessus, et lorsqu'elle parvient à la sortir, elle se racle le coude à la porte.

Cordy : Aie… Ah, saleté !

Elle ferme la porte et allume la lampe, dont l'ampoule commence par clignoter avant de rester allumée. Elle s'avance dans l'appartement, pose son sac, et se dirige vers l'évier pour se servir un verre d'eau. Mais l'eau qui jaillit est toute brune et lui éclabousse le T-shirt.

Cordy (calme) : Eh ben voilà. Il manquait plus que ça…

Elle va s'asseoir sur le divan, allume une lampe, puis la télévision. Il y a des cafards sur l'écran.

Cordy: Oh ! (Elle attrappe le téléphone) Bonjour. Ici Cordélia Chase, de l'apartement 4B. Je croyais que la désinfection devait passer aujourd'hui ! - Mais s'ils étaient venus, il n'y aurait peut-être pas… (Elle écrase un cafard) Oh ! Mon Dieu ! (Elle se lève, raccroche le téléphone et feuillette l'annuaire) Doyle, Doyle, Doyle, Doyle…

INT. APPARTEMENT DE DOYLE - NUIT

Doyle arrive chez lui. Il entend le téléphone sonner, aussi il se dépêche d'ouvrir la porte. Il se dirige vers le téléphone, allume une lampe et veut décrocher, lorsqu'une voix l'interrompt.

Voix: Bonsoir, Doyle

Doyle se retourne brusquement. On voit qu'un démon brun avec des pics sur le menton et le dessus du crâne est adossé au montant de la porte. 

Doyle : Tu t'es trompé d'adresse.

Démon : Je veux le pognon.

Doyle : Eh… j'aime pas parler d'argent. Il y a aussi la famille, l'amitié, et toutes ces choses qui n'ont pas de prix. Ils le disent dans la publicité pour la carte bleue. - Ouais bon d'accord, t'es un… un démon à idée fixe, c'est assez clair. - Ton argent est dans le tiroir.

Tous les deux se dirigent vers le tiroir. Lorsque Doyle met sa main à l'intérieur, le démon referme brutalement le tiroir, lui coinçant les doigts.

Démon : Tu serais pas assez stupide pour planquer un flingue ? Si ?

Doyle : Moi ? Non mais ça va pas ?!

Doyle tire brusquement le tiroir, et l'utilise pour frapper le démon à la tête. Ce dernier tombe au sol, et Doyle en profite pour s'enfuir en claquant la porte derrière lui. Le démon se relève, furieux, et le poursuit.

INT. APPARTEMENT D'ANGEL - NUIT

Un disque joue de la musique classique. On entend le bruit de l'eau de la douche qui coule, lorsqu'on frappe à la porte. L'eau s'arrête et Angel arrive, mouillé, une serviette autour des hanches. On frappe encore.

Angel: Ca va, ça va, j'arrive.

Angel ouvre la porte et Cordélia lui remet un grand sac dans les bras et entre dans l'appartement.

Cordy: Oh Angel, tu ne peux pas savoir ! Oh mon Dieu ! Et surtout ne me regarde pas, je suis monstrueuse ! (Elle lui montre son T-shirt) Je suis la plus minable des minables. S'il-te plait, tu peux aller chercher ma valise qui est restée sur la palier ?

Angel, le sac toujours dans les bras, regarde le palier pendant que Cordélia avance dans l'apparment.

Angel : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Cordy : Mon appartement. C'est la zone. (Elle éteint la musique) C'est pire qu'un bidon-ville. Et voilà, c'est là que j'habite. Je suis une fille des bidon-villes !

Angel : Ah, mais… ça se voit pas…

Cordy : Ecoute, j'ai même essayé d'appeler Doyle. Tu te rends compte à quel point je suis tombé bas ? Et il n'y avait personne, alors… je suis venue. Je ne te prends pas pour une roue de secours, simplement, je n'avais nulle part où aller. Des cafards ! (Elle s'asseoit sur le divan) Des cafards vivants, des cafards morts, avec leurs vilaines pattes poilues et leurs sales antennes ! (dégoûtée) Ouh !

Angel : Des antennes ?

Cordy: Oh, attention ! Si ça se trouve, dans mon sac, il y en a pleins ! (Angel regarde le sac alors que Cordélia se relève) En plus, l'eau coule marron, est baveuse et est même pas chaude ! (Angel pose le sac et retient sa serviette) Oh, je donnerai ma vie pour une douche. Parce que je sens mauvais. Tu ne trouves pas ? Ca ne m'arrive jamais. C'est pas mon style. J'ai pas le choix, je vais rester ici jusqu'à ce que je puisse déménager. Même si ça prend longtemps. Oh, dès que j'aurai trouvé, je te promets que je t'inviterai. Bon, tu peux mettre mes affaires sur le canapé ? A moins que je prenne ton lit. Ou on fait comme tu préfères. N'oublies pas, ma valise est toujours dans l'entrée. (Elle met son sac sur l'épaule) La salle de bain est par là ? T'as du shampoing ? (Angel la regarde) Bien sûr, t'en a.

Elle va dans la salle de bain pendant qu'Angel reste là, les mains sur les hanches.

INT. AGENCE - JOUR

Doyle ouvre la porte de l'agence, qui est encore fermée à clé. Il entre et regarde l'heure. On voit que sa main est toute violacée.

INT. APPARTEMENT D'ANGEL - JOUR

Cordélia est assise dans la cuisine, en peignoir, et essaye de se recoiffer en se servant de la bouilloir comme d'un miroir. On entend les portes de l'ascenseur s'ouvrir.

Doyle: Angel, t'es là ?

Cordy: Salut, Doyle. (Il la regarde, étonné) Ca t'est déjà arrivé, que même après une bonne douche, tu aies l'impression de ne pas avoir réussi à enlever la crasse ?

Angel arrive, en caleçon et peignoir ouvert.

Doyle : Quoi ?!

Angel(à Cordélia) : C'est toi qui a mis du beurre sur le lit ?

Cordy: Qui, moi ? (Doyle est de plus en plus étonné) C'est pas mon style… (Angel frotte ses doigts) Bon, je vais voir. (Elle se lève et sort de la suisine)

Doyle: Non non non non non. Angel, comment t'as pu ?!

Angel(calmement) : J'ai pu quoi ? (Il passe devant Doyle)

Doyle: Mais tu sais très bien que je suis fou d'elle, et que ça commençait à marcher. (Angel s'essuit les mains) Et puis voilà, le beau vampire ténébreux qui se pointe, mine de rien, avec ses yeux tristes et son grand front d'intellectuel. (Angel touche son front) Tu crois pas que j'ai droit au bonheur ? Et n'oublies pas que c'est plus dangereux pour toi que pour moi !

Angel: Cordélia est venue parce qu'elle a eu un problème. J'ai dormi sur le divan.
Doyle : Euh… J'ai rien dit, pardon.

Cordélia revient, habillée.

Cordy: Angel… A propos de tes accusations, je te signale que c'est toi qui a mis du beurre. (Angel ferme ses yeux) Et c'est dégoûtant, et tu ferais mieux de changer les draps !

Angel : Je mange pas dans mon lit.

Cordy : Alors je préfère ne pas savoir comment c'est arrivé là.

Cordélia s'asseoit et commence à se brosser les cheveux, alors qu'Angel retourne dans sa chambre.

Doyle: Cordélia, tu sais que tu es très mignonne ?

Cordy (soupire) : Comment le savoir, dans une maison sans miroirs ! C'est vrai que lui, il ne peut pas se refléter.

Doyle (rire) : Dis donc, t'aurai pas reçu un coup de fil, ces jours-ci. Personne n'a appelé pour moi, ou… demandé mon adresse ?

Cordy : Ah si, hier. Ton cousin, je sais plus son nom, mais ça sonnait très anglais.
Doyle: Ca sonnait très anglais ?

Cordy: Connor, ou Fergus. Et il t'a trouvé ?

Doyle: Ca oui… Mais t'aurai pu… enfin, ça aurait été gentil d'me prévenir. J'ai même pas eu le temps de faire le ménage.

Cordy: Ca va, je pensais bien faire. Je voulais te rendre service. - (Elle se lève) La prochaine fois, tu te débrouilleras tout seul.

Doyle : T'avais qu'à laisser le répondeur. Tu le fais même quand c'est ta copine Aura qui appelle.

Cordy : Bon, très bien. J'ai une idée : tu vas me faire une liste de tous les gens à qui tu ne daignes pas parler.

Doyle : Mais…

Angel revient.

Angel : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Doyle(se retourne pour regarder Angel) : Rien, on…

Angel(voit la main de Doyle) : Tu t'es blessé ?

Doyle: Badmington.

Angel: C'est quoi cette serviette mouillée sur mon fauteuil en cuir ? (Cordélia lui fait un grand sourire, et il repart, emportant la serviette) Bon…

INT. APPARTEMENT D'ANGEL - JOUR (plus tard)

Doyle voit que Cordélia est entrain de découper un bout de linoleum au cuter.

Doyle : Qu'est-ce que tu fais ?

Cordy(sursaute) : Oh ! - J'veux voir… J'veux voir s'il y a du plancher là dessous, parce que… je vais p't-être rester ici un moment.

Doyle voit des trophés posées sur une étagères.

Doyle: On en apprend tous les jours. Je savais pas qu'Angel avait été le roi des podium…

Cordy : C'est à moi.

Doyle : Ah…

Cordy(se remet à découper le linoleum) : Ah, c'que c'est dur !

Doyle voit le diplôme de Cordélia.

Doyle : Et pourquoi il est brûlé, ton diplôme ?

Cordy: Ah, remise de prix brutale. (Elle se relève) Eh oui, tu as là ma vie entière exposée. Cinq trophés un peu tristes, dont le verni est parti.

Doyle : Tu as des souvenirs, au moins. Moi, je n'en ai pas.

Cordy : T'as pas de souvenirs ?

Angel descend l'escalier.

Angel: Doyle ? T'es là ? (Doyle s'avance) Dis-moi, y a un type qui veut te voir. J'lui dis qu'tu montes ?

Doyle : Ah, d'accord, j'arrive tout de suite.

Angel remonte, et Doyle part en courant dans la direction opposée. Lorsqu'il arrive dans l'autre pièce, Angel est là, qui l'attend calmement.

Doyle : On t'a jamais dit que c'est pas beau de mentir ?

Angel : Tu pourrais me dire ce qui t'arrive ?

Doyle soupire.

INT. AGENCE - JOUR

Angel : Tu ne sais même pas pour qui travaille ce démon ?

Doyle : Bon, voilà comment ça fonctionne. Je dois de l'argent à certaines personnes, d'autres m'en doivent. Si je rends service à l'un d'eux, la dette s'efface. C'est un système d'échange de bons procédés.

Angel : Et il ne procède pas comme tu veux.

Doyle: Ca s'arrangera. C'est une question de diplomatie. Mais dis donc, t'es plutôt bon à ce jeu-là, toi ! Pourquoi t'essayerai pas de régler cette affaire ?

Angel : On a tous nos problèmes. Certains sont prioritaires, et pour le moment, j'en ai un plus important.

Doyle : Plus important que mon démon ?

Angel : Bien plus. Mais toi, si tu me donnes un coup de main, après je m'occupe de ton démon.

Doyle : Ca… Ca dépend… Ca dépend de ton problème. Parce que tu vois, moi les vampires, c'est pas…

Cordélia tousse pour se faire remarquer. Tous les deux tournent la tête dans sa direction.

Cordy : Hum… (grand sourire) T'aurai rien pour coller le linoléum ? Parce qu'il est déjà en train de se gondoler de… partout.

Angel : Tu m'accordes une minute ?

Cordy : Ouep. (Elle s'en va)

Angel (à Doyle) : Trouve-lui un appartement, et je m'occupe de ton démon.

INT. IMMEUBLE - COULOIR - JOUR

Doyle et Cordélia suivent un homme qui tient des clés dans ses mains.

Doyle : J'aurai dû appeler mon copain, il a de bons tuyaux.

Cordy : On ne trouve pas un appartement avec un bon tuyau. A moins, bien sûr, de vouloir habiter le plus près possible d'un champ de courses.

Doyle : De toute façon, ça peut pas être pire qu'ici.

Cordy : Tu peux pas juger tant que t'as vu que la cage d'escalier !

L'homme leur ouvre la porte et ils entrent dans l'appartement. Cordélia et Doyle regardent autour d'eux. L'appartement est insalubre.

Doyle : Oui, t'as raison… Il faut rentrer pour être… pour être parfaitement convaincu.

Cordy : J'suis sûre qu'le suivant sera mieux.

Ils sortent.

INT. APPARTEMENT 2 - JOUR

Ils descendent un escalier, précédés par un homme. Ce dernier tire un rideau pour révéler la "salle de bain".

Homme : C'est une communauté, ici. On partage tous les plaisirs, et bien sûr, les corvées.

Cordy : C'est bien de savoir qu'on peut utiliser la salle de bain publiquement.

Homme : Nous n'avons aucune barrière. C'est la première règle de notre gourou. Vous pourrez participer à nos réunions, chaque matin à cinq heure.

Cordy : Très bien. C'est juste un peu trop tôt pour moi.

Homme : Oh, vous ne dormirez plus. La chorale est à quatre heure.

INT. APPARTEMENT 3 - JOUR

Un homme très gros est debout dans l'embrasure de la porte, tout près de Cordélia.

Homme : C'est bien, pour une fille seule, d'habiter cet appartement. Parce que je suis juste en face. Vous pourrez dormir tranquille, sachant que personne d'autre que moi n'a la clé de votre porte. Pensez-y bien pendant que vous jetez un œil (Il fait sauter le trousseau de clés dans sa main et s'en va)

Cordy (se tourne vers Doyle) : Euh… simple curiosité : il est où, ton bon tuyau ?

Doyle : Ah ben quand même ! Décidément, toi et Angel, vous adorez vous compliquer la vie !

INT. APPARTEMENT DE DOYLE - JOUR

Angel est à l'intérieur et regarde autour de lui. Il ramasse le tiroir, mais il est violemment attrapé au cou par le démon.

INT. APPARTEMENT 4 - JOUR

Cordélia et Doyle entrent dans l'appartement à la suite d'une jeune femme. Cordélia est émerveillée.

Cordy : Oh mon Dieu ! Tu as déjà vu quelque chose d'aussi beau ?

Doyle (la regardant) : Non, jamais.

Cordy : C'est magnifique ! Vraiment, c'est… magnifique. (Elle court d'une pièce à l'autre) Oh… (à Doyle) C'est le paradis, ici. (à la femme) Y a quelque chose qui cloche.

Femme : Non non, rien du tout. Le précédent locataire est parti la semaine dernière. Comment avez-vous su que c'était libre ?

Cordélia regarde Doyle.

Doyle : Euh…

Femme : C'est une véritable affaire. Et on le loue meublé. Il vous intéresse ?

Cordy : Je… Petite, je vivais dans… dans un endroit…

Femme : C'est votre jour de chance.

Cordy : J'avais de la chance aussi.

Doyle : Oui, elle le prend.

Femme : Nous allons remplir le bail.

Cordy : Je vais peut-être commencer par faire tomber cette cloison.

Doyle : Je croyais que tout était parfait ?

Cordy : Oui, mais c'est ça, la perfection. C'est quand il y a un tout petit défaut qu'on peut corriger.

Doyle : Je comprends pourquoi tu me trouve si fascinant !

Cordy : Tu peux pas savoir comme je l'aime, cet appartement. Mr bons tuyaux a mis dans le mile ! (Elle se jette dans les bras de Doyle) Oh, je t'adore !

Doyle : Oui, bon tant mieux. C'est une journée qui s'annonce plutôt bien. J'me suis occupé de ton problème, Angel va régler le mien. L'un dans l'autre, on se débrouille pas mal.

Cordélia lui prend le bras et ils s'en vont.

Cordy : Oh oui… Oh, j'ai hâte d'emménager.

On voit un visage en relief sortir du mur et se tourner dans leur direction, puis rentrer dans le mur à nouveau. 



INT. APPARTEMENT DE DOYLE - JOUR

Angel réussit à se dégager de la prise du démon, qui se retrouve à son tour coincé contre le mur.

Angel (avec son visage de vampire) : Je m'appelle Angel, et toi ?

Démon : J'te dirai rien !

Angel lui frappe la tête contre le mur.

Angel : Je m'appelle Angel, et toi ?

Angel lui refrappe la tête contre le mur.

Démon : Greff.

Angel : Très joli. Pour qui travailles-tu ?

Greff : Il m'a pas donné sa carte. (Angel l'envoie au sol) J'connais pas son nom. J'me contente d'obéir.

Angel : Passe-lui un message pour moi.

Greff : Ouais.

Angel le relève brusquement, et ils se tiennent debour l'un en face de l'autre. Angel a repris son apparence humaine.

Greff : Est-ce que je peux m'en aller ?

Angel : Non, tu ne peux pas. T'es venu racheter Doyle ?

Greff : Ouais, c'est ça. Mais comme il a pas payé, il va falloir que je le descende. Ca servira d'exemple.

Angel : Mais ton patron touchera pas son pognon. Au prix qu'il doit te payer pour faire ce boulot, ça fait cher l'exemple.

Greff : Mes tarifs sont plutôt compétitifs.

Angel : Je vais m'arranger pour que Doyle te paye. Je me porte garant pour lui.

Greff : J'ai vu c'que j'ai vu, tu sais. - T'es un vampire, hein ? Comment tu peux être copain avec cette demi-portion ?

Angel : C'est mon offre. Et c'est la seule. A moins que tu préfères continuer à te battre. Avec de la chance, tu peux tenir dix minutes. Avec beaucoup de chance, tu seras inconscient les cinq dernières.

Greff (après un instant) : Dis-lui qu'il me paye, et il reste en vie.

Angel : Merci. - Disparaît.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - CHAMBRE - NUIT

Cordélia est endormie. La radio s'allume. Quelqu'un d'invisible ouvre un tiroir de la commode et fouille ses affaires.

Voix femme (murmure effrayant) : Qui est-ce qui t'a autorisé à venir ici ? Tu n'aurais jamais du !

Elle fait claquer le tiroir et Cordélia se réveille brusquement.

INT. APPARTEMENT D'ANGEL - NUIT

Doyle : Il faut que je paye ? J'aurais dû m'en occuper moi-même ! Comment je fais, sans pognon ? Ils savent bien que je peux pas l'inventer.

Angel : Ils sauront bien te faire la peau. Ta tête est mise à prix, Doyle. Ce n'est plus une question d'argent.

Doyle (soupire) : … Merci quand même. Tu m'a sûrement sauvé.

Angel : Je voudrais comprendre. Pourquoi vis-tu comme ça ?

Doyle : Pourquoi pas ? J'vois pas ce qu'il y a à comprendre. (soupire) Ouais, enfin, c'est c'que j'ai trouvé de mieux pour ne pas… pour ne pas me faire trop d'illusions. - Ca, tu peux le comprendre, non ?

Angel : Oui.

Doyle : Oui.

Angel : Pour moi, ça a été différent. C'est la vie qui a choisi, c'est pas moi. Toi, tu pouvais faire autrement. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Doyle : T'inquiète pas pour moi ! Tout n'est pas aussi sombre que t'as l'air d'le croire. J'ai des moments de bonheur. Regarde Cordélia… comme je l'ai rendue heureuse en lui trouvant son appartement. Elle va me remercier jusqu'à la fin des temps.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - CHAMBRE - NUIT

Cordélia est assise dans son lit, l'air inquiète. Elle éteint la radio et veut allumer sa lampe de chevet, mais elle se fonctionne pas. Elle entend pleins de bruits étranges. Le verre d'eau, posé sur la table de chebet, commence à bouillir. Son lit commence à flotter dans les airs.

Cordy : C'était trop beau pour être vrai. J'le savais. (criant) J'habitais à Sunnidale ! Vous n'me faites pas peur, j'vous assure ! Vous ne faites pas peur ! Oh non, pas peur !

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - CHAMBRE - JOUR

Cordélia est toujours assise dans son lit, suspendu dans les airs. Elle a ses bras autour de ses genoux et se balance d'avant en arrière. Soudain, le lit retombe au sol.

Cordy : Aaah !

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALLE DE BAIN - JOUR

Cordélia s'est habillée et se coiffe devant le miroir.

Cordy : Bonjour. Tu as bonne mine. Et tout va très bien.

Elle ouvre la porte de l'armoir, en sort un conton-tige, et lorsqu'elle referme la porte, on voit le reflet d'une horrible vieille femme, qui semble mort-vivante. Cordélia sort de la salle de bain sans rien remarquer.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - JOUR

Cordélia avance une chaise qui était trop près du mur à son goût, mais elle se remet en position toute seule. Cordélia retire la chaise, et celle-ci va se fracasser contre le mur. Cordélia recule précipitament. Le fil électrique d'une lampe vient s'enrouler autour de son bras, qu'elle secoue pour s'en défaire.

Cordy (hystérique) : Ah, alors là j'ai compris ! Vous êtes un fantôme, vous êtes mort ! Mes compliments, mais fichez le camp ! Cherchez une jolie p'tit lumière et dirigez-vous gentiment vers elle ! (Le vent se lève dans la pièce et fait voler des papiers) Ah, un ouragant ! Ah, c'est original ! Vous n'avez rien d'autre à me proposer ? Vraiment rien d'autre ? (On frappe à la porte et Cordélia sursaute violemment) Ah !

Angel : Cordélia, tu es là ? - Cordélia ?

Elle va ouvrir. Angel est accompagné de Doyle. Cordélia ne les fait pas entrer. Angel a un petit cactus dans les mains.

Angel : Un cactus. Ca porte bonheur.

Cordy : Ah… Salut… Merci… (Doyle veut entrer mais elle l'arrête) Attendez, j'ai pas fini de m"installer. Repassez dans un jour ou deux.

Doyle (entrant) : Qu'est-ce que tu racontes ? C'est très bien comme ça, non ? (Il vois la chaise cassée) Bon, il y a une chaise par terre…

Cordy (se tournant vers Angel) : Oh c'est vrai, tu peux pas entrer (Angel s'avance dans l'appartement) Non mais tu oublies la règle ?!

Angel : Tu m'a dit que lorsque tu aurais trouvé, je serai invité permanent.

Cordy : Quoi ?! J'ai jamais dit un truc pareil ! Si les règles ne comptent plus… (à Doyle) Non, pas ça, tu touches pas à ça !

Doyle (qui tire les rideaux) : Je ferme ça avant que le patron ne se transforme en torche vivante. Ca te dérange pas ?

Cordy : Oh non, bien sûr…

Angel : C'est très joli. J'peux visiter ?

Cordy : Ouais. Voilà la cuisine, le salon, mais j'vais faire tomber le mur. Voilà, t'as tout vu. Merci pour le cactus.

Une paire de ciseaux vole dans les airs, mais Cordélia les rattrappe avant que quelqu'un les voit.

Angel : C'est vraiment très sympa.

Cordélia ouvre un tiroir pour y ranger les ciseaux, mais le visage y apparaît en relief. Elle referme brusquement le tiroir, et Doyle et Angel se retournent, suspris.

Cordy : J'pari qu'vous avez faim ! Il y a un p'tit resto dans la rue.

Un trophé posé sur la cheminée se précipite sur Doyle, mais Angel le rattrappe à temps.

Doyle : Joli réflexe !

Cordy : Oops ! Ca tombe sans arrêt depuis ce matin. Je crois que… la cheminée est pas droite.

Doyle : Ce truc a sauté sur moi !

Angel : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Cordy : Ok, c'est vrai, c'est pas la cheminée. C'est un vilain, vilain méchant trophé !

On entend des murmures. Soudain, le mot "meurt" (DIE) apparaît en lettres de sang sur la cheminée. Cordélia se retourne et se recule vers Angel et Doyle.

Doyle : J'le crois pas…

Angel : On s'en va.

Cordy : Je ne quitterai pas cet appartement !

Angel (lui prend le bras) : Il est hanté.

Cordy : J'ai payé la caution !

Doyle : Cordélia, il y a écrit "meurt" !

Cordy : Bon, d'accord, ça fait pas propre. La peinture coule. Mais bon, trois lettres sur un mur, ça fait rien ! (Elle se tourne vers Angel) Je ne partirai pas de cet appart ! Il est parfait ! Il est magnifique ! Il est à moi ! J'ai besoin de lui !

Angel : T'as pas besoin de lui. Ce n'est qu'un appartement, tu mérites mieux.

Cordy : Comment ? Comment je peux trouver mieux ?

Doyle : Et si… on exorcisait ? On peut essayer, tu crois pas ? On pourrait s'occuper du fantôme.

Cordy : Oh oui !

Angel : Il a raison, on peut essayer. (Il reprend le bras de Cordélia et la tire vers la sortie) Mais d'abord on s'en va, on va réfléchir au bureau. D'accord ?

Cordy (se retourne encore une fois et hurle) : Ecoute bien, Fantôme ! J'ai pas dis mon dernier mot ! Plutôt mourir que quitter cet appart ! Plutôt mourir!

Tour les trois partent en refermant la porte derrière eux.

Voix ! Bien sûr, ma chérie. Si c'est ce que tu souhaites.




INT. AGENCE - JOUR

Doyle fait des recherches sur l'ordinateur pendant que Cordélia se sert un café.

Doyle : Il y a pleins d'informations sur l'immeuble : permis de construire, ravalement, inspection sanitaire…

Angel : J'veux les noms des locataires de l'immeuble.

Cordy : Et qui y est mort. C'est ça qui nous intéresse.

Doyle : Oui, une seconde, c'est pas facile.

Angel (s'approche de Cordélia) : Tu sais, c'est jamais qu'un appartement…

Cordy : Non, c'est plus que ça. C'est magnifique. Si j'le perdais, ce serai comme…

Angel : Comme quoi ?

Cordy : Comme si c'était une punition.

Angel : Une punition ? (Cordélia acquiesce) Pourquoi ?

Cordy : Je ne sais pas. Pour ce que j'ai fait. Pour tous les mensonges que j'ai dit au lycée, juste pour pas avouer la vérité. Et quand le verni a craqué, il a fallu que je paye. Mais cet appartement ! Oh, j'pourrais être moi de nouveau ! Le dette serait effacée ! Bienvenue dans une nouvelle vie ! Si j'habitais dans cet endroit, je ne serai plus jamais ce que j'ai été. Ce serait un peu comme toi…

Angel : Gagner ta rédemption…

Cordy : Mais non. Habiter une belle maison.

Doyle : Ca y est, j'ai trouvé. J'ai une bonne nouvelle : j'ai trouvé un mort. La première personne à avoir habité là s'appelait Maude Pearson.

Angel : Comment tu le sait ?

Doyle : Son nom est gravé à l'entrée de l'immeuble. Le Blason des Pearson. Et à la rubrique nécrologie, je l'ai trouvé ! Et voilà : Maude Pearson, propriétaire du bâtiment, y avait un appartement. Et en 1946, elle a eu une crise cardiaque. On l'a retrouvé dans le salon de Cordélia. Elle avait… 57 ans.

Cordy : C'est ça ! C'est elle.

Angel : C'est pas sûr. C'est pas une mort violente. Les fantômes, en général…

Cordy : Mais si, j'te dis ! J'ai bien reconnu cette petit odeur de vieille dame. L'odeur… l'odeur des violettes et de la poudre de riz.

Doyle : Enfin, ils ont retrouvé le corps au bout de trois semaines, alors l'odeur des violettes avait eu le temps de s'évaporer.

Cordy : Réfléchissez : un fantôme de petite vieille qui a peur d'avoir oublié de débrancher son fer à repasser. Trouvez une gentille formule magique et qu'on en finisse !

Angel : C'est pas si facile. Il faut aussi faire une potion avec de l'aubépine et de la bile. Il faut de la bile. Je sais même pas où on peut en trouver.

Doyle : Si, on peut. J'connais un type dans le quartier chinois - le spécialiste des potions. J'vais aller lui demander.

Cordy : Ah, très bien. Encore Doyle et ses tuyaux ! Dis-moi, est-ce que c'est le même que celui qui m'a trouvé mon "merveilleux" appartement ?

Doyle ne lui répond pas.

Angel : Doyle, vas-y. Trouve ce qu'il faut. (Doyle s'en va et Cordélia prend sa place derrière l'ordinateur) J'vais essayer d'avoir plus d'informations. Peut-être que Kate peut m'aider. Tu m'attends ici ? (Il s'en va)

Cordy : Ah… Petit fantôme de vieille dame. N'empêche que ça sentait bien les violettes et la poudre.

 

INT. AGENCE - NUIT

Le téléphone sonne et le répondeur se met en route.

Répondeur : Angel et Associés, à l'écoute des désespérés. Si c'est votre cas, laissez-nous un message. (Beep - voix d'Angel) Cordélia, tu es là ? Ecoute, je crois qu'on tient le bon bout…

Cordélia se précipite pour décrocher.

Cordélia : J'suis là ! Ah, j'avais hâte que tu appelles. Tu as du nouveau ?

Angel : Rendez-vous à l'appartement. J'te dirai ce qu'on va faire.

Cordy : D'accord.

Elle raccroche et s'en va.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - NUIT

Cordélia arrive à l'appartement. 

Voix d'Angel : Cordélia ? J'suis dans la chambre.

Elle s'y rend, mais ne le voit pas.

Cordy : Angel ?

Elle s'avance un peu plus dans la chambre. Lorsqu'elle se retourne, elle se retrouve nez-à-nez avec Maude Pearson

Cordy : Ah !

Maude : Tu es ponctuelle.

Cordy s'enfuit en courant de la chambre et se dirige vers la porte d'entrée, qui refuse de s'ouvrir. Cordélia est violemment projetée contre le mur derrière elle. Lorsqu'elle se relève, Maude est là.

Maude : Pauvre petite. Tu ne t'habitue pas à cet endroit, n'est-ce pas ? Oh, quel dommage que tu n'aies pas laissé mon fils tranquille.

Cordy : Votre… votre fils ?

INT. COMMISSARIAT - NUIT

Kate est assise devant son ordinateur, un café à la main. Angel est debout à côté d'elle.

Kate : J'aurai voulu être plus utile.

Angel : Tu confirmes qu'il ne s'est rien passé d'exceptionnel ? Moi je procède par éliminations.

Kate : Tu te mets à parler comme un détective.

Angel : Je suis détective.

Kate : Tu devrais savoir qu'un détective a souvent dans sa poche une licence professionnelle et un nom de famille. Il n'y a que le Pape qu'on appelle par son prénom.

Angel : Super ! C'est moi, le Pape.

Kate (sourire) : Ah…

Un officier entre dans le bureau, des dossiers à la main. Kate se lève.

Officier : Les voilà.

Kate : Vous êtes formidable, Davis. Merci.

L'officier s'en va et Kate retourne s'asseoir.

Kate (à Angel) : Regardons ça.

Angel (prend un dossier) : Elles ne datent pas d'hier, tes archives.

Kate : Tu l'a dit. - Alors, Maude Pearson. Il y a eu une enquète quand elle est morte.

Angel : Mmm…

Kate : Celle-là, regarde. Le détective Randall. Il pensait que la mort était suspecte. Le légiste a conclu à une crise cardiaque, mais elle avait des problèmes avec son fils, un certain… Dennis Pearson. Il vivait avec elle. Beaucoup de dispustes.

Angel : A propos…?

Kate : D'une fille. Sa fiancée. La maman ne l'aimait pas. Et Dennis a disparu avec elle, le jour de la disparition de sa mère. Quelle coincidence ! On ne l'a pas retrouvé.

Angel : Ca pourrait être un meurtre.

Kate : Ca pourrait.

Angel : Et il n'y a pas eu de morts dans le même appartement depuis ?

Kate : Je viens de vérifier. Pas de meurtre, pas de disputes, aucune plainte.

Angel : Et pas de suicides, non plus ? (Kate est intriguée) Il y a parfois… des meurtriers qui font ça.

Kate : Qui maquillent leurs crimes en suicides ? (Elle se met à tapper sur son clavier) On va essayer d'le savoir.

Angel (se penche sur l'écran) : Là.

Kate : Margo Dressner, 1959. Jenny Kim, 1965. Natalie Davis, il y a cinq ans. Toutes dans cet appartement. C'est assez bizarre.

Angel : Je vais passer un coup de fil.

INT. COMMISSARIAT - COULOIR - NUIT

Angel introduit une pièce dans le téléphone et compose un numéro.

INT. AGENCE - NUIT

Doyle arrive juste au moment où le téléphone sonne. Il est chargé d'un grand carton plein d'affaires. Il le pose et va décrocher.

Doyle : Euh… Angel et Associés. On espère que vous êtes désespérés. Non, c'est pas ça…

Angel : C'est moi. Passe-moi Cordélia.

Doyle : Elle est pas là. Attends, il y a un message.

Il appuie sur le bouton du répondeur, qui se met en route.

Répondeur : (voix d'Angel) Cordélia, tu es là ? Ecoute, je crois qu'on tient le bon bout… (voix de Cordélia) J'suis là ! Ah, j'avais hâte que tu appelles. Tu as du nouveau ? (voix d'Angel) Rendez-vous à l'appartement. J'te dirai ce qu'on va faire.

Angel : Non, c'est pas moi !

Il raccroche précipitamment.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - NUIT

Cordy : Vous croyez que vous parlez à quelqu'un qui n'est pas moi ! Moi, je m'appelle Cordélia.

Maude : C'est bien un nom pour une petite grue dégénérée qui prétend être ce qu'elle n'est pas ! Vous n'êtes pas assez bien pour mon fils. Vous ne serez jamais chez vous, dans cette maison.

Cordy : C'est ma maison. J'suis chez moi, ici. Mes amis vont venir, tout à l'heure.

Maude : Vous n'avez pas d'amis. Qui voudrait vous avoir pour amie ? Personne ne le souhaiterait ! Vous ne méritez pas de vivre ici. Vous ne méritez… rien du tout.

VOITURE D'ANGEL - NUIT

Angel conduit et Doyle est à la place du passager.

Angel : C'est bien ça. Le fantôme, c'est la vieille Mme Pearson. Elle n'a pas eu de crise cardiaque, c'est son fils qui l'a tué.

Doyle : Un fantôme victime ?

Angel : Oui. Elle est furieuse de ne pas avoir été vengée. Elle va continuer à tuer tant que la vérité n'aura pas éclatée.

Doyle : C'est un fantôme tenace. (Il fouille dans le carton à l'arrière) La bile, j'aurais du en prendre plus.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - NUIT

Cordy : D'accord, je vais partir !

Maude : Oh, je ne te fais pas confiance. (Le lustre tombe du plafond et s'écrase juste derrière Cordélia - Maude l'attrappe par les bras et la pousse en arrière) Tu es une menteuse ! Tu n'est pas gentille ! (Un cable sort du plafond et vient s'enrouler autour du cou de Cordélia) Tu es mal-élevée, tu es une profiteuse, une moins que rien ! (Cordélia est soulevée du sol et ne peut plus respirer) Tout le monde serait soulagé de te voir morte !

Cordy : Non…

Maude : Et pas de caprice ! Si quelqu'un se préoccupait de toi, crois-tu que tu en serais là ? Tous tes amis t'ont abandonnée parce qu'ils étaient impatient de te voir échouer !

Cordélia perd connaissance et Maude disparaît. A ce moment, Doyle et Angel font irruption dans l'appartement. Ils se précipitent pour décrocher Cordélia. Doyle essaye de retirer le cable pendant qu'Angel la soulève. Elle se met immédiatement à tousser

Angel : Vas-y ! Vas-y !

Doyle : C'est bon, prends-la !

Angel l'aide à s'asseoir pare terre.

Cordy (hystérique) : Les meubles, et le sang, et le mur, c'est elle qui fait ça ! (Angel lui caresse le visage et les cheveux) C'est elle qui fait ça ! Elle va revenir, elle est plus forte que nous ! Elle sait tout sur moi !

Angel : Elle ne va plus le faire.

Cordy : Si ! On n'arrivera pas à l'empêcher.

On entend les murmures et Doyle commence à fouiller dans son carton.

Angel : Elle t'en veut, c'est ça ? Elle te prend pour quelqu'un d'autre ? Elle croit que tu es responsable d'un meurtre ? Cordélia, réponds-moi !

Cordy : Elle m'a… Elle m'a… Elle m'a accusé de lui avoir volé… de lui avoir volé son fils…

Angel : Tant mieux. C'est justement son fils qui l'a tué, tu m'entends ? C'est pour ça qu'elle t'intègre à son cauchemar. Toi seule peut l'arrêter, tu comprends ?! (Angel la secoue alors qu'elle continu de pleurer) Je m'occupe de la formule magique. (Il se relève alors que les murmures deviennent plus forts et que le vent dans la pièce devient plus violent - à Doyle) Forme un cercle (Doyle dispose les ingrédients au sol pendant qu'Angel lit la formule) Porte la vérité dans la lumière, que l'âme torturée puisse retrouver la sérénité et la paix dans l'éternité.

Les objets commencent à voler dans la pièce et vont se fracasser contre les murs.

Doyle : Elle est là ! Elle sait ce que nous faisons !

Angel : Il faut que Cordélia vienne.

Doyle : Cordélia, debout !

Elle continu de pleurer, sans autre réaction. Angel se met à réciter la formule en latin.

Angel : Adduce veritatum in lucem. Accipitat laura suam requiatam reposcant anima suum regnum. - Cordélia, mets-toi dans le cercle, debout au centre !

Cordy (pleurant) : Non…

Angel (la secouant) : Mais bouge ! Bouge ! Le fantôme est en contact avec toi ! Tu peux réussir !

Voix de Maude : Tu ne comptes pas pour eux. Ils veulent que tu échoues. Ils savent que tu n'es qu'une petite mijorée.

Angel (tend le livre à Doyle) : Doyle, l'incantation.

Doyle : Oh non, pas du latin. C'est vrai qu'il y a des langues mortes qui sont toujours vivantes.

Angel : Le V se dit W, lit chaque voyelle séparément ! 

Maude (accroupit près de Cordélia) : Tu es sorti du ruisseau.

Angel (secoue à nouveau Cordélia) : Tu sais ce que tu as à faire. Tu peux tout arrêter ! Fais-le !

Cordy : J'peux pas…

Angel : Réveille-toi ! Ne la laisse pas te détruire ! (Elle continu de pleurer) Bon Dieu ! Tu es Cordélia Chase ! Défends-toi ! Tu es plus forte que ça ! Relève-toi et bats-toi !

Cordy : Je peux pas… Je peux pas…

Angel (la forçant à se lever) : Mais c'est pas vrai, comment il faut te le dire ?! Debout !

Doyle : Reposcant anima suum requitam.

Angel : Ca ne va pas marcher.

Doyle : On va pas pouvoir tenir !

Angel : Il faut partir, c'est dangereux ! Allez, viens !

Il soulève Cordélia et tous les trois se dirigent vers la porte lorsque celle-ci s'ouvre sur trois démons, dont Greff. Chacun pointe une arme dans leur direction.

Greff : Personne ne part d'ici. 

Les trois démon entrent.

Démon 1 : C'est très bizarre…

Angel (à Greff) : Tu devais le laisser payer.

Greff : J'ai menti.

Maude apparaît dans l'embrasure de la porte.

Maude : Sortez, vous autres !

Les démons se retournent.

Démon 2 : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Greff : Ignore-la. C'est un fantôme.

Maude disparaît et réapparait devant eux.

Maude (hurlant) : Sortez !!

Toutes les ampoules explosent et Cordélia est éjectée à terre. Un des démons tire sur Maude et la balle va se ficher dans la cheminée.

Maude : Espèce de maladroit !

Angel en profite pour se jeter sur Greff et le désarmer. Le démon 1 se sauve, alors que le démon 2 s'en prend à Doyle.

Doyle : J'vais te payer, j'te le jure ! J'ai un peu de liquide dans mon porte-monnaie !

Maude : C'est ma maison !

Cordélia se relève et s'appuie, toute tremblante, contre un mur. Maude fait voler des couteaux dans la pièce. Angel le voit.

Angel : Doyle !

Doyle se baisse juste à temps, et les couteaux vont se ficher dans le ventre du démon 2, qui s'effeondre au sol. Greff en profite pour frapper Angel et le faire voler à travers la pièce.
Cordélia est attirée de force vers la chambre par Maude, et la porte se referme sur elles.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - CHAMBRE - NUIT

Cordy : Laissez-moi. Je regrette que votre fils vous ait tuée. Vous pouvez garder l'appartement. Laissez-moi partir !
de
Mau : C'est trop tard, jeune fille.

Cordy : Non…

Maude : Tu sais ce qu'il va se passer maintenant ? - Ma maison est toute abîmée. Je ne supporte pas tes amis.

Angel et Greff sont toujours entrain de se battre. Cordélia se laisse glisser au sol en pleurant.

Maude : J'ai toujours su que tu ne m'apporterais que des ennuis. Ca me surprend que mon fils n'ait pas vu en toi la souillon, la pourriture et la déchéance. Moi si !

Cordy : Oh… pardon…

Maude : Tu n'es qu'une sale petite trainée ! Tu peux toujours demander pardon.

Cordélia relève la tête, ne pleurant plus, une nouvelle détermination au fond des yeux.

Cordy : Une sale petite trainée ?

Maude : Tu vas prendre les draps, faire un nœud coulant. Allez, obéit ! (Cordélia se relève) Sois gentille, qu'on en finisse.

Cordy : Quelle perspicacité ! Je croyais que vous me preniez pour une petite pleurnicheuse. Mais c'est vrai, je suis la pire des trainées qui existent dans cette ville. Une sorte de vipère démoniaque !

Maude : Je t'ai dit de prendre les draps pour faire un nœud coulant ! Qu'est-ce que tu attends ?!

Cordy (hurlant) : Mais ferme-la !! Tu n'me fais pas peur ! Tu crois que ça marche, ton numéro de vieux fantôme qui essaye de paralyser la pauvre petite Cordélia ? Mais regarde-toi ! T'es qu'une vieille pomme ridée ! Je vais t'écraser, si tu pars pas très vite d'ici. La vipère va mordre…

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - NUIT

Angel et Greff sont toujours entrain de se battre.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - CHAMBRE - NUIT

Maude : Je n'obéis pas aux filles de ton genre, espèce de sale petite ordure !

Cordy : Vous voulez un conseil ? Vous allez prendre votre petite valise de fantôme et (hurlant) disparaître de ma maison !!!

Maude disparaît brusquement.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - NUIT

Tous les objets qui volaient dans les airs retombent. Angell en profite pour en terminer avec Greff.
Cordélia sort de la chambre.

Doyle : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? T'as réussi ?

Cordy : Oui. Elle m'a un peu énervé.

Angel : Tu as percé son secret ?

Cordélia relève sa tête et ses yeux ont changé de couleur, comme s'ils ne lui appartenaient plus.

Doyle : Cordélia ! Qu'est-ce que t'as ?!

Elle attrappe une lampe sur pied et prend un grand élan pour frapper sur le mur.

Angel : Cordélia !

Angel et Doyle se baissent juste à temps pour éviter de se prendre la lampe. Puis ils la regardent frapper violemment le mur, jusqu'à y faire un énorme trou. Maude réapparaît et observe ça. Lorsqu'on voit qu'il y a un cadavre à l'intérieur du mur, Maude se met à hurler.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - NUIT (passé)

Maude est entrain de monter le mur, brique par brique. A l'intérieur se trouve un homme, attaché.

Maude : Tu vois ce que tu m'obliges à faire, Dennis ?

Dennis : Maman, je t'en prie !

Maude : Tu veux toujours partir, hein ? Tu veux toujours épouser cette petite trainée. Tu le sais, pourtant, que n'es rien sans moi.

Dennis : Maman, arrête ça s'il-te-plait ! Je t'en supplie !

Un moment plus tard. Le mur est presque fini. On entend encore Dennis à l'intérieur.

Dennis : Maman ! J'peux plus respirer ! Laisse-moi sortir ! J't'en supplie, maman, j'te quitterai pas ! J'te promet ! Maman ! Maman !

Encore plus tard. Maude accroche un tableau sur le mur.

Maude : Ca me fait plus de mal qu'à toi, je t'assure. Au revoir, Dennis.

Soudain, elle a une crise cardiaque et s'effondre au sol.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - NUIT (aujourd'hui)

Maude observe le cadavre de son fils. Elle semble anéantie. Soudain, une lumière bleue sort du cadavre.

Doyle : C'est Dennis. En voilà un qui n'aura pas été très heureux avec sa maman.
Maude : Mon chérie, si j'ai fait tout ça, c'était pour ton bien ! Il fallait que je t'aide ! Si tu étais parti avec elle, ta vie aurait été insupportable. Il fallait que tu comprennes ! (La lumière bleue forme une tête de mort) Oh, je t'en prie ! Je t'en prie !

Le lumière traverse brusquement Maude, qui disparaît. L'appartement revient au calme.

Cordy : Je savais que je n'aimais pas ce mur.

INT. APPARTEMENT DE DOYLE - NUIT

Doyle termine de fixer un nouveau verrou à sa porte. Angel l'observe.

Doyle : Voilà. Je ne serai plus embêté.

Angel : Tu vas vivre comme ça ?

Doyle : C'est pas un verrou de plus qui vas changer radicalement ma façon de vivre.

Angel : Tu sais de quoi je parle.

Doyle : De quoi tu parles ? Non non, je ne vois pas. Je suis désolé.

Angel : Tu sais, je veux bien t'aider.

Doyle : Et je t'en remercie.

Angel : Mais, un jour ou l'autre, il va falloir que tu racontes.

Doyle : Raconter quoi ?

Angel : L'histoire de ta vie.

Doyle : Oh, il y en a pour un bon moment. Elle est pleine d'aventures, de magnifiques demoiselles, dont les mœurs étaient…

Angel (l'interrompt) : Doyle.

Doyle (après un moment) : Bon. Bon, très bien. Mais donne-moi du temps. - Le passé… ne s'efface pas.

Angel : Il ne s'efface jamais.

INT. NOUVEL APPARTEMENT DE CORDELIA - SALON - NUIT

Cordélia s'asseoit sur son divan, tout en parlant au téléphone.

Cordy : Je t'assure, Aura, on ne m'a pas transmis tes appels ! Notre secrétaire est trop nulle. Et sinon, tout va bien. - Oui, mon nouvel appartement est génial ! Je suis entourrée par des célébritées ! Oh, Steve Paymer, c'est le frère de Dave Paymer ! Il habite au rez-de-chaussée. - Mais si ! Si tu le voyais, tu le reconnaitrais. Et la vue... C'est une merveille ! - Oui, j'ai un colocataire, mais je ne le vois jamais. (La boisson qui se trouve sur la table à côté du divan se met à bouger. Cordélia met sa main sur le téléphone) Eh eh ! Fantôme Dennis ! Rapporte. (La boisson revient à sa position initiale - à Aura) Enfin voilà, j'ai une belle vie. (La télévision s'allume et Cordélia remet sa main sur le téléphone) Dennis, quand je suis au téléphone, tu me fiche la paix ! (La télévision s'éteint) Merci. (à Aura) Excuse-moi, qu'est-ce qu'on disait, déjà ? Dis-moi, qu'est-ce qu'il se passe à Sunnydale ? - Non ! Elle a toujours aussi mauvais goût ! (rires) Quelle vipère…

***** Angel’s office at night.*****

Cordelia is holding up a torn white trash bag.

Cordy: “I’ve had it with these cheap trash bags! They leak and break and end up costing us more !”

She drops bag in front of Doyle who nods at her.

Doyle: “I believe it!”
Cordy: “Yeah, It was a great audition! I was all about things leaking. How could they not pick me?”
Doyle: “They don’t know what they missed.”

Telephone rings.

Cordy: “They gave it to a blonde that showed up in a skintight leather cat suit. She is supposed to be a housewife. (Telephone continues to ring) She looked ridiculous. She looked like cat-woman taking out the cat-trash.”
Doyle: “Are you going to answer the phone?”
Angel: “Good question.”
Cordy: “Oh, yeah, right. (Answering machine kick on) Oh, the machine got it.”
Machine in Cordy’s voice: “Angel Investigations. We help the hopeless. If that’s you leave a message. (Beep)
Aura, leaving a message: “Hey, Cordy. It’s Aura. Just wanted to check in, you know (Angel looks up and walks away) see how you were doing. Oh, you would not believe what’s going on in Sunnydale!”

Cordy just straightens stuff on her desk, makes no move to pick up the phone.

Doyle: “You don’t want to talk to her?”
Cordy: “No, not just yet. She is just going to ask me where I’m living and how the acting is going, and just not up to leading the parade of pain. I’ll do it when things get better.”
Doyle: “Well, I don’t know if I can help with the acting, but about the apartment..”
Cordy: “What?”
Doyle: “Well, if you ever want to - I don’t know – stay a night away form the place... maybe give me a call.”
Cordy: “Well, stranger things have happened. No wait, they really haven’t. (Gets up, picks up her jacket and purse and heads for the door) I’ll see you tomorrow. (yells) Bye, Angel, I’m taking off.”

Cut to Angel's office.

Angel is sitting behind his desk, reading in an old book. Doyle comes in sits down and puts his feet up on the table. Angel stares at his feet then looks at Doyle but doesn’t say anything.

Doyle: “She’s really something, isn’t she? It’s like wrestling a tiger just to get to know her. (Angel keeps reading) Tell me stuff.”
Angel: “What stuff?”
Doyle: “About Cordelia.”
Angel: “Well, I - I know she can’t type or file. Until today I had some hope regarding the phone.”
Doyle: “Who’s Aura?”
Angel: “I think... uh... I think she is one of Cordelia’s group. People called them the Cordettes. A bunch of girls from wealthy families. They ruled the high school. Decided what was in, who was popular. It was like the soviet secret police if they cared a lot about shoes.”
Doyle: “And she was the richest one of all? Because the way she talks it sounds like she had servants made of solid gold or something.”
Angel: “Pretty much. Until her parents lost it all. Riches to rags.”
Doyle: “One hell of a come down.”
Angel: “Yeah, but she’s doing all right.”

 

***** Cordy's apartment. *****

Cordelia opens the door to her apartment. The key sticks and when she finally gets it out she scratches up her arm in the process.

Cordy: “Ouch! Damn it!”

She turns on the light. It flickers before it finally stays on. Goes to the sink to get a drink of water. The water is a dingy brown and comes shooting out of the faucet, splattering all over her white shirt.

Cordy: “Yeah, well, of course.”

She goes to sit down on the couch and turns on the TV. There is a huge cockroach on the screen.

Cordy, picking the phone up with a groan and dialing: “Hello? Hi, this is Cordelia Chase from apartment 4B. (There are now three cockroaches crawling over the TV screen.) I thought you were going to have the exterminator in here today?... Well, if he had don’t you think there would be... (putting her foot down and squashing another cockroach, looking down, the carpet is littered with dead bugs) Ah, oh god! Ahh! (slamming the phone down and picking up her address book) Doyle, Doyle,..”

She finds his number and dials.

 

***** Doyle’s apartment. *****

The phone is ringing as he comes in. He hurries in and turns on the light.

Dark brown skinned demon with spines along his jaw and along the sides of his hairless head: “Hello, Doyle.”

 

*Intro.*

 

Doyle: “I think you have the wrong place.”
Demon: “You owe money.”
Doyle: “It’s all about money. What about friendship and family all those things that are priceless, like they say in those credit card commercial? (Demon looking at him) Oh, yeah right. You’re a demon of focus. I can see that... I have your money right over here.”

Doyle walks over to a dresser and reaches into the top drawer. The demon slams the drawer shut on his hand.

Demon: “You’re not stupid enough to have a gun in there,... right?”
Doyle: “Who, me? No way, man! Look!”

Doyle pulls the drawer out and hits the demon on the chin with it then runs out the door.

 

***** Angel’s apartment. *****

Beethoven’s ‘Ode to joy’ is playing on a phonograph and you can hear the shower running. Hard knocking on the door. Angel comes out of the bathroom all wet, wrapping a towel around his waist and goes to answer the door. Cordelia steps in pushing a couple of bags into Angel’s hands and walks past him into the apartment.

Cordy: “Oh god, Angel! It’s so terrible! Oh, my gosh. (Turning around and holding up her hands) Don’t even look at me! I am such a mess. I am the lowest of the lowest. (Gesturing towards the open door) and you’re going to want to get my other suitcase out there in the hall.”

Angel glances out the open door than back at her, still hunched around the bags in his arms.

Angel: “What happened?”
Cordy: “My apartment. It’s like the barrio... or the projects or whatever, and I live there! I’m the girl from the projects!”
Angel, almost dropping one of the bags: “What? I don’t know about that.”
Cordy: “Get this. I tried to call Doyle. I have sunk that low. And there was no answer. So, here I am. Not that you’re the last resort. It’s just that I have nowhere else left to go. (Going to sit down while Angel puts down one of her bags) Roaches. Live one, dead ones. All skinny feet and creepy antlers.”
Angel: “Antlers?”
Cordy: “Oh, my god! I wonder how many stowed away in that bag? (Angel looks down at the bag he is holding.) Also the water is all brown and spurty, and not hot! I am dying for a shower. (Angel puts down the other bag and holds on to his towel with both hands) I... actually smell! Smell me. I never smell. I didn’t know I could... I’m just going to have to stay here until I can find a decent place, however long that takes, and when I do you are completely invited over. Hey, you can just dump my stuff on the couch... or let me have the bed. What ever you feel good about. Also, my suitcase is still out in the hall. (Picking up one of her bags) Your shower is in here, right? You have mousse?... Of course you do.”

Cordelia disappears into the bathroom while Angel stands there scratching his head.

Cut to the next morning.

Doyle unlocks the door to the office. As he checks his watch (it’s 10 am) we see a dark bruise on his right hand.

Cut to...

Cordelia is sitting at the table wearing a white bathrobe and trying to see her reflection in a metal vase. She is combing her wet hair with her fingers.

Doyle, coming out of the elevator: “Angel, you around?”
Cordy: “Hey, Doyle. (Angel comes walking into the kitchen wearing boxers and a short open bathrobe) You ever get that feeling that you just can’t shower enough? Like something’s happened and you’re never going to get clean?”
Doyle, staring at her: “What?”
Angel, coming up behind him, to Cordy holding up one hand: “You got peanut butter on the bed.”
Cordy: “Really? (Angel looks at her) I don’t think so. (Angel shows her his hand) I’ll look.”
Doyle: “No, no, no, no, no. Angel man, how could you?”
Angel: “How what?”
Doyle: “Man, you know I was crazy about her, and I was wearing her down, too. But no, handsome, brooding vampire guy has to swoop in, all sensitive mouth and overhanging forehead (Angel feels his forehead with a frown) How about leaving some scraps for the homely looking fellas who don’t turn evil when they get some?”
Angel: “Cordelia stayed over because something’s wrong with her place. I was on the sofa.”
Doyle, looking over at the sofa: "Oh. (Angel raises his eyebrows at him) That’s okay, I suppose."
Cordy, walking back in from the bedroom now dressed: “Angel, at some point in the recent history *you* got peanut butter on your bed, and it’s gross. I think you’re gonna have to change the sheets.”
Angel: "I don’t eat."
Cordy: “Well then, I don’t even want to know how it got there.”

Angel stalks off towards the bedroom. Cordy sits down at the table and begins to brush out her hair.

Doyle: “Hey, Cordy, you look great by the way.”
Cordy: “I wouldn’t know. The man doesn’t even have a mirror. Like it would kill him to not see himself?”
Doyle, laughing then asking: “Listen, I was wondering if anybody called lately? Maybe asking about me or maybe wanting my address?”
Cordy: “Oh, yeah. Yesterday your cousin called, with one of those names from your part of England.”
Doyle: “My part of England?”
Cordy: “Conner or Fergus... did he find you?”
Doyle, sighing: “Yeah, he did, all right. But you see, a little ah... warning might have been nice, give a fella a chance to neat the place up, you know?”
Cordy, staring at him: “Jeez, I just helped the guy as a favor to you. (Doyle just looks at her and she stands up) Maybe next time I won’t bother.”
Doyle: “Well, it’s not like you even have to pick up the phone. You just let your friend Aura hang there.”
Cordy: “Ok, here’s an idea: How about you make me a list of people you’re too good to talk to.”
Angel, coming back in: “What going on?”
Doyle: “Nothing, just..”
Angel: “You got a bruise on your hand.”
Doyle, looking at it: “Badminton.”
Angel, picking up a towel from the chair: “And the reason there is a wet towel on my leather chair?”

Cordelia gives him a big fake smile. Angel drops it back down with a sigh and leaves the room.

Cut to later.

Doyle, seing Cordy cutting up Angel’s vinyl floor: “What are you doing?”
Cordy: “I just... I just wanted to see if he had hardwood floors under there, you know? I... I might be here a while!”
Doyle, looking at some trophies on the mantel behind him: “Well, the things you learn! I had no idea Angel was Queen of the Winter Ball.”
Cordy: “Those are mine. (Groaning as she keeps working on the floor) Though stuff!”
Doyle, looking at Cordy’s diploma: “Hey, you high school diploma is all burned.”
Cordy: “Yeah, it was a rough ceremony. (Getting up) Yup, there it is. My whole life... pre here. Five trophies with some of the shiny worn off.”
Doyle: “It’s good though you can look back. I never look back.”
Cordy: “Look back at what?”
Angel, coming down the stairs dressed now: “Doyle,... you down here? Oh, there you are. There’s a big guy there to see you. I’ll tell him you’ll be right up.”
Doyle: “Oh, that’s great.”

Angel nods and heads back up the stairs. Doyle runs out the back door.

Cut to Doyle coming out another door.

Angel is there, waiting for him.

Doyle: “You know it’s not nice to trick people!”
Angel: “You’re going to tell me what’s going on?”

Cut to Angel and Doyle talking in the office.

Angel: “You don’t even know who this demon is collecting for.”
Doyle: “All right, look, here’s how it works: I owe some people... other people owe me. I do a favor for some guy and the debt goes away. It’s a system of checks and balances.”
Angel: “And some of your checks didn’t balance.”
Doyle: “Well, it’ll work out. It just takes a little diplomacy... the kind of thing you’re so good at, actually. Say, maybe you wouldn’t mind taking a crack at it?”
Angel, with a sigh: “We all have problems. It’s a matter of priorities. And at the moment I’ve got a bigger one then you do.”
Doyle: “Bigger than a Kailiff demon?”
Angel: “Much. I’m thinking you can help me with mine and maybe I can help you with yours.”
Doyle: “I don’t know, man. I mean, what’s your problem, exactly? Because you know, vampire business is...”
Cordy, clearing her throat: “Hi! (Smiling and waving) I was just wondering if you had any linoleum glue... for if it started curling up all over.”
Angel: “I’ll be there in a minute.”
Cordy, turning to go: “Ok.”
Angel, to Doyle: “Find her an apartment and I’ll deal with your demon.”

Cut to a guy showing an apartment to Cordy and Doyle.

Doyle: “You know, I wish you would just let me call my guy.”
Cordy, holding a newspaper: “I’m not going to get an apartment through “some guy”. He probably judges the property value on how far the bus ride is to the track.”
Doyle, looking around: “Well, it can’t get any worse then this, can it?”
Cordy: “You can’t tell anything from the hallway.”

The apartment is tiny and totally mildewy.

Doyle: “Hey, you’re right. You know what I smell in here? Potential.”
Cordy: “The next one will be better.”

Cut to a clean-cut guy leading them down some steps.

He pulls a curtain aside to reveal a toilet and sink.

Guy: “It’s like a community, you know? We share all the upkeep and chores.”
Cordy, to Doyle: “Oh, my urination just hasn’t been public enough lately.”
Guy: “Oh, we don’t believe in barriers. It’s the first rule of the great leader. Ah, you can come to the meetings if you want. Every morning at 5:00.”
Cordy: “Okay, that’s just a touch too early for me.”
Guy: “Oh, you’ll be up. The Chanting starts at 4:00.”

Cut to Cordy standing in the doorway of a nice apartment.

There is a big guy with a big gut standing next to her.

Big guy: “So, you’re a single gal... going to be living here alone? Because I’m right across the hall and you can sleep easy knowing that I’m the only other soul in the world with a key to that door. (Smiling at her and tossing his keys in the air) You just think about that while you look, okay?”
Cordy, looking a Doyle and taking a deep breath: “Okay, just out of curiosity, you said you know a guy?”
Doyle: “Finally. What is it with you and Angel? You got to do everything the hard way.”

Cut to Doyle's apartment.

Angel is looking around the apartment. The Kailiff demon wraps an arm around his neck from behind.

Cut to a lady in a suit letting Cordy and Doyle into a furnished apartment.

Cordy: “Oh, my gosh. Have you ever seen anything so beautiful?”
Doyle, looking at Cordy’s back: “No, never.”
Cordy, looking around: “It’s perfect. Really, really, it’s just... perfect. (Looking in the bedroom) It’s amazing in there. (To Lady) What’s wrong with it?”
Lady: “There’s nothing wrong with it. The previous tenant just broke their lease last week. I don’t know how you even heard about it. (Cordy smiles at Doyle) It’s quite a bargain, and the furniture comes with. Do you think you want it?”
Cordy: “I... I used to have this. I... I was..”
Lady: “I guess it’s your lucky day.”
Cordy: “I used to have those, too.”
Doyle: “She’ll take it.’
Lady, leaving: “I’ll fill out the rental forms.”
Cordy, pointing at a wall: “First thing: hire someone to take out that wall.”
Doyle: “I though you said it was perfect.”
Cordy: “Yes, and part of being perfect is that there being one tiny flaw for me to fix.”
Doyle: “Ah, must be why you find me so fascinating.”
Cordy, laughing: “Oh my gosh, I love my apartment. Your guy found the perfect place. (Hugs Doyle) I love your guy!”
Doyle: “Yeah, well, it’s a pretty good day’s work for us, I think. I take care of your problem; Angel takes care of mine. All in all things are pretty sweet.”
Cordy, grabbing his arm and leading him out: “Yes! And I can move right in.”

As they leave a face-like bulge appears on the wall Cordy wants to tear down.

 

***** Doyle's apartment. *****

The Kailiff demon throws Angel against the wall Angel turns around, grabs the demon and pushes his face in the wall.

Angel in vamp face: “My name is Angel, what’s yours?”
Demon: “Screw you.”
Angel, smashing his face in the wall: “My name is Angel, what’s yours?”

Demon growls and angel smashes his face in the wall again.

Demon: “Griff.”
Angel: “Good start. Who do you work for?”
Griff: “He never gave me his card. (Angel throws him on the floor) I don’t know his name, he gets his orders to me.”
Angel: “You can get a message back to him?”
Griff: “Yeah.”

Angel, back in human face, pulls the demon up.

Griff: “You’re letting me go?”
Angel: “No, I’m letting you up... You were sent to collect for Doyle?”
Griff: “At first. But I’m not seeing any money. So now Doyle gets dead. A message to the others.”
Angel: “And your boss never gets his money. Pretty expensive message when you add in whatever he is paying you.”
Griff: “My fees are very competitive.”
Angel: “I can get Doyle to pay you the money. You have my guarantee.”
Griff: “I saw what I saw, right?... You’re a vampire... How come you’re helping some little demon half-breed?”
Angel: “It’s a good offer. You should take it. On the other hand you’re making me want to fight some more. You get lucky you might last ten minutes. Really lucky and you’re unconscious for the last five.”
Griff: “You get Doyle to pay, and he’s safe.”
Angel: “Thanks... Good meeting.”

 

***** Cordy's new apartment. *****

She's sleeping in her bed. The radio on her dresser turns on and switches to 1400 AM.

Radio music: “You always hurt the ones you love, the ones you shouldn’t hurt at all..”

Some of the drawers on her dresser open and close.

Voice, whispering: “What do you think you’re doing here? You never should have come.”

Drawer slams shut and Cordy wakes up.

 

***** Angel’s apartment. *****

Doyle, pacing: “I have to pay? Man, I should have just handled this myself. I mean, I don’t have the money. And you can’t get blood out of a stone.”
Angel: “They can get blood out of you... There’s a price on your head Doyle, they weren’t even looking for money any more.”
Doyle, after a moment: “Thanks man... you probably saved my life.”
Angel: “Can I ask you something?... Why do you live like this?”
Doyle: “Why not live like this? I mean, what’s wrong with it? (Angel just looks at him and Doyle sighs) Yeah, well, I guess, it’s the kind of life that keeps your expectations from getting too high. Seems like you’d understand that.”
Angel: “ I do.”
Doyle: “Yeah.”
Angel: “I just don’t know why that’s important to you... This kind of life... sort of picked me. You don’t have to do it this way. What happened?”
Doyle: “Don’t worry about it, okay? And things aren’t all gloom in Doyle City... I mean there’s bright spots... like Cordelia... I mean, she loves that new place so much, man. She’s going to be grateful for a long, long time.”

 

***** Cordelia's new apartment. *****

She's sitting up in her bed, scared. She turns off the radio and tries to turn on the lamp beside her bed. It doesn’t work. She reaches for the glass of water on her nightstand and it begins to boil. Her bed is beginning to levitate.

Cordy: “I just knew this was to good to be true. I just knew it! I’m from Sunnydale, you’re not scaring me, you know. No. You’re not scaring me. You’re not scaring me. Not one bit.”

Cut to morning.

Cordelia is still sitting up in her floating bed rocking back and forth hugging a pillow. Suddenly the bed drops to the floor.

Cut to Cordy dressed looking at herself in the mirror.

Cordy: “Bright, shiny morning - nothing bad here.”

As she looks to the side the gray specter of an old lady appears in the mirror beside her reflection but Cordy never notices it. Cordy steps into the living room and pulls a chair out from the wall. The Chair slides back. Cordy pulls it out further and this time the chair smashes back into the wall and one of its legs break. Cordy back away from it and the curtain cord wraps itself around her arm. She jumps away with a scream.

Cordy: “You know what? I get it. You’re a ghost. You’re dead. Big accomplishment! Move on! - You see a light anywhere? Go towards it, okay? (Wind starts to blow paper scraps in Cordy’s face) Uh, cold wind, scary! What are you going to do? Chap me to death? What else have you got?”

There’s a knock on the door and Cordy jumps.

Angel (from outside): “Cordelia, are you in there? (Cordy stares at the door)... Cordelia!”

Cordy goes and hesitantly opens the door. Doyle and Angel are standing outside.

Angel, holding up a small potted cactus: “Cactus... housewarming present.”
Cordy: “Oh, hi... thanks.”

Doyle tries to come in and Cordy stops him.

Cordy: “Look I’m still getting it just the way I want. Maybe in a day or two, okay?”
Doyle, pushing past her: “Place looks great. You worry too much. (Seing the broken chair) Don’t know what you had against that chair though.”
Cordy, looking at Angel still standing outside the door: “Oh, that’s right you can’t come in. (Angel steps in) Wait! What about the rule?”
Angel: “You said when you got a place I was completely invited over.”
Cordy: “What? I didn’t even have a place then. These rules are getting all screwed up. (Seing Doyle pull on the curtain cord) Oh my god don’t touch that!”
Doyle, pulling the curtain closed: “I’m just closing these so our boss doesn’t burst into flames, if that’s all right with you?”
Cordy: “Yeah, I guess.”
Angel, looking around the apartment: “This is nice... How about a tour?”
Cordy, pointing in different directions: “Uh ha, this is the kitchen, living room, I’m going to knock out that wall. And that’s about it. Oh, and thanks for the cactus.”

A pair of scissors flies into the air behind Angel’s back and Cordy catches it before anyone else notices.

Angel: “I can’t believe you can afford this.”

Cordy sets the cactus down on a little table and opens the drawer to drop the scissors in. Suddenly the top of it bulges up in the shape of a face for a moment. Cordy slams the drawer shut.

Cordy, to Angel and Doyle as they turn at the sound: “I bet you two want lunch. There is this place down the street.. (One of the trophies on the mantel behind the guys flies at Doyle’s neck and angel catches it) That thing’s been doing that all morning. I think the... mantel is uneven.”
Doyle: “That thing lunged at me!”
Angel, looking around: “What’s going on?”
Cordy: “Okay, you’re right. It’s not the mantel. It’s a very, *very* bad trophy.”
There is a moaning sound and the word ‘Die’ appears on the wall behind Cordy as if blood was soaking through from the inside.
Doyle: “Dear sweet..”
Angel, to Cordy to come over to them: “Come on.”
Cordy: “I am not giving up this apartment!”
Angel: “It’s haunted.”
Cordy: “It’s rent controlled!”
Doyle: “Cordy, it says ‘die’!”
Cordy: “Hey, maybe it’s not done. Maybe it’s ‘diet’. That’s friendly. A little judgmental, sure. (to Angel) I’m not giving it up. It’s perfect and beautiful. It’s so me. I need it!”
Angel, trying to lead her out: “You don’t need this. It’s just a place. You’re more than that.”
Cordy: “How? How am I more then that?”
Doyle: “We can cleanse it... Well, we can try, can we? Put the ghost to rest?”
Cordy, to Angel: “Can we?”
Angel: “We can try. But we have to go now. We’ll figure it out at the office.”
Cordy: “Okay. (As the guys try to push her out the door she turns and yells into the apartment) Listen good, Casper, you haven’t won a thing here! I’ll die before I give up the apartment, you hear me? I’ll die!”

Angel and Doyle get her out and the door shuts.

Friendly little old lady voice: “All right dear, if that is what you think is best.”

 

***** Cut to Angel’s office. *****

Doyle, on the computer: “Lots of stuff here about the building. Construction bids, city inspections.”
Angel: “Tenants. We need people who lived there.’
Cordy pouring some coffee: “And died there. That’s the ingredients for ghosts, right?”
Doyle: “Yeah, yeah. This isn’t easy, you know?”
Angel, going to stand beside Cordy: “You know, this really is just a place to live.”
Cordy: “No, It’s more. It’s beautiful,... and if it goes away it’s like..”
Angel: “Like what?”
Cordy, quietly: “Like I’m still getting punished.”
Angel: “Punished. (Cordy nods) For what?”
Cordy: “I don’t know. For what I was? For everything I said in High School just because I could get away with it? - And then it all ended, and I had to pay... Oh, but this apartment... I could be me again. Punishment over... welcome back to your life! Like, like I couldn’t be that awful if I get to have a place like that? - It’s just like you!”
Angel, nodding: “Working for redemption.”
Cordy, frowning confused: “I... I meant because you used to have that mansion.”
Doyle: “Hey, I found something! Ladies and gentlemen, we have a death. (Angel and Cordy walk over to him) First person to ever live in your place... Mrs. Maude Pearson.”
Angel: “How did you get that?”
Doyle: “Name carved over the entrance of the building... Pearson Arms. I checked the obits for Pearson, we got lucky. Turns out Maude Pearson built the place and took a unit there, too. And in 1946 she dropped dead of a heart attack in Cordelia’s living room - at age – 57.”
Cordy: “That’s it! That’s her.”
Angel: “I don’t know. It’s not a violent death. I mean, ghosts usually..”
Cordy: “It’s her, I know it. That place has that weird little old lady smell,... like... like violets and aspercreme.”
Doyle: “No, they didn’t find the body for three weeks. So it wasn’t violets there at the end I’m thinking.”
Cordy: “This is easy. Little old lady ghost, probably hanging around because she thinks she left the iron on. Let’s get a nice cleansing spell and do this thing!”
Angel: “Well, this is not an easy spell. I mean, hawthorn berries and lungwort and bile. We need bile. I don’t know if we can get everything.”
Doyle: “I can. I know this guy in koreatown, he does these spells all the time. I can get the stuff form him.”
Cordy: “Oh, goody! Another one of Doyle’s guys. Tell me, is this the same guy that help me find my poltergeist-delicious apartment?”
Angel: “Doyle, go! Get what you need. (Doyle leaves. To Cordy) I’m gonna try and get some more information. Maybe Kate can find something. You wait here.”
Cordy, with a sigh: “Little old lady ghost. How come Patrick Swayze is never dead when you need him?”

Cut to later.

The phone rings in Angel’s office.

Answering machine in Cordy’s voice: “Angel investigations, we help the hopeless, if that’s you, leave a message.”
Angel voice: “Cordelia, are you there? Look, I think we can end this whole thing.”
Cordy, picking up the phone: “I’m here. About time you called. You got something?”
Angel: “Meet me at the apartment and we’ll figure out what to do.”
Cordy: “Okay.”

She hangs up the phone and leaves.

Cut to Cordelia unlocking the door to her apartment.

She looks around the dark and empty apartment.

Angel’s voice: “Cordelia, I’m in the bedroom.”
Cordy, stepping into the bedroom: “Angel?”

She turns around and jumps back from the specter of Maude Pearson.

Maude, in Angel’s voice: “You got my call.”

Cordelia runs out of the bedroom. The apartment door won’t open. She flies backwards through the air. As she picks herself up Maude is standing there.

Maude, in her own voice: “Poor thing. You just don’t fit in around here, do you? - Too bad you wouldn’t leave my son alone.”
Cordy: “Your... your son?”

 

***** Police station. *****

Kate, sipping a cup of coffee in front of the computer: “I wish I could be more help.”
Angel, pacing: “It’s okay. Just knowing the kind of things that didn’t happen is a help. You know, eliminating the possibilities.”
Kate: “Now you’re talking like a detective.”
Angel: “I am a detective.”
Kate: “Well, you see the thing about detectives is that they have resumes and business licenses and last names. - Pop stars and popes, those are the one-name guys.”
Angel: “You got me. I’m a pope.”

Kate laughs then gets up as a guy come is to hand her a folder.

Guy: “Here you go.”
Kate, looking at the folder: “Davis you are beautiful! Thank you. (Guy leaves and she sits back down) Let’s take a look.”
Angel: “Jeez, I wasn’t sure you had records that old.”
Kate: “Neither was I. Let’s see. Maude Pearson. There was an investigation into the death... Okay, this guy, Detective Randall, he thought the death was suspicious. The M.E. called it a heart attack, but it seems there were problems with the son. He was... Dennis Pearson. He lived with her. They argued a lot.”
Angel: “What about?”
Kate: “A girl... His fiancé. His mom didn’t like her. And Dennis skips town with her the day that mom drops dead... what a co incidence. The cops never caught him.”
Angel: “Unavenged murder.”
Kate: “Sounds like.”
Angel: “There haven’t been any deaths in the same apartment since then.”
Kate: “You saw me check. No murders, not even domestic dispute calls.”
Angel: “Not murders... suicides. (Kate stares at him) There’s a kind of... the kind of killer that does that.”
Kate: “Makes it look like a suicide (After a moment she turns back to her computer and starts to type) You know there are always signs.”
Angel, leaning over her shoulder and pointing at the screen: “There.”
Kate: “Margo Dressner... 1959... and Jenny Kim 1965... Natalie Davis five years ago. All in the same apartment. This doesn’t make sense.”
Angel: “I got to make a call.”

Cut to Angel dialing on the payphone out in the hall.

Cut to Angel’s office.

The phone rings as Doyle walks in carrying a box full of stuff.

Doyle, picking up the phone: “Ah... Angel Investigations. We hope you’re hopeless... No, wait, that’s...”
Angel: “It’s me. Put Cordelia on.’
Doyle: “She’s not here. Hang on a sec, there’s a message.”

He pushes the button on the machine...

[(Angel voice): “Cordelia, are you there? Look, I think we can end this whole thing.” (Cordy voice): “I’m here. About time you called. You got something?”
(Angel voice): “Meet me at the apartment and we’ll figure out what to do.”]

Angel: “That’s not me.”

 

***** Cordelia's apartment. *****

She's standing in front of Maude.

Cordy: “Who ever you think you’re talking to, it’s not me. My name is Cordelia.”
Maude: “Oh, that’s the name of a cheap small-town tramp trying to sound better than she is... You’re not good enough for my boy... This will never be your home.”
Cordy: “This is my home. My friends will come here.”
Maude: “You don’t have any friends. Why would anybody care about you? Nobody really cares. You don’t *deserve* to live here. You don’t deserve *anything*.”

Cut to Angel and Doyle driving down the road in his convertible.

Angel: “You were right about the ghost. It’s the old woman, Mrs. Pearson. But she didn’t die of a heart attack her son killed her.”
Doyle: “Murder victim?”
Angel: “Right. Filled with rage and confusion. That’s why she’s been killing people, she can’t rest until the truth comes out.”
Doyle: “Pretty strong ghost. (Checking the stuff in the cardboard box on the back seat) Bile, we should have gotten more bile.”

Cut to Cordy’s apartment.

Cordy: “I will leave, Please.”
Maude: “Oh, I don’t think so. (Chandelier crashes to the floor behind Cordy) You’re worthless. (Pushes Cordy back) You’ve never been kind. (A cable snakes out from where the chandelier used to hang and snakes around Cordy’s neck) You’ve never been smart. You’re a user. (The cord goes back up into the ceiling pulling Cordy up with it.) You’re nothing. Everyone would be glad if you were dead.”
Cordy, trying to keep the cord from choking her: “No.”
Maude: “Oh, come on. If anyone really cared about you, would you be here? People let you end up here because they were happy to see you fail.”

Cordy goes limp and Maude disappears. The door breaks open and Angel and Doyle charge in. Angel lifts her up and Doyle gets the noose off her neck. Angel lays her on the sofa as she begins to cough.

Cordy, panting: “The furniture and... and the wall and the blood, she’s doing it... she is doing it all... She’ll be back. She’s stronger than us. She knows me.”
Angel: “We can stop her.”
Cordy, crying: “No, no, we can’t stop her.”
Angel: “She’s made a connection with you, right? She thinks you’re someone,... someone she blames for her murder. Cordelia, answer me.”
Cordy: “I... I’m... I’m taking her son away. She thinks I’m taking her son.”
Angel: “That’s good. Her son was the one that killed her. All right, you’re playing a role in her delusion, that gives you power. You’re the one that can stop her. (to Doyle) Start the binding circle, I’ll find the spell.”

Cordy keeps crying while Doyle lays out a circle with the stuff from the box. There is paper and stuff flying around as Angel flips through an old book.

Angel: “Bring the truth into the light. Let the villain be reveal that a soul can take its rightful place for eternity.”
Doyle, as bigger stuff starts to fly around: “Here she comes. She knows what we’re doing.”
Angel: “We need Cordelia now.”
Doyle: “Cordy, get up!”
Angel: “Adduce veritatum in lucem. Accipitat laura suam requiatam reposcant anima suum regnum... Cordelia, stand in the circle and strike at its center.”
Cordy, sobbing: “What?”
Angel, grabbing her by the shoulder: “Damn it. Do you know what it means? The ghost is in contact with you, she’s given you that.”
Maude, whispering to Cordy: “They don’t care about you. They want to you to fail. They know you’re a tarted up little whore.”

Angel hands the book to Doyle without looking away from Cordy

Angel: “Doyle, chant.”
Doyle, taking the book: “Oh, man, Latin. One of those dead languages you always mean to learn.”
Angel, to Doyle: “V sounds like W say each vowel separately.”

Maude is still whispering to Cordy.

Angel, grabbing Cordy and shaking her: “You *do* know what to do. You can stop all this. Do it.”
Cordy, pushing him away and crying: “I can’t.”
Angel: “Look at you. Are you gonna let her *do* this to you? (Grabbing her again) Damn it. You’re Cordelia Chase. Are you just going to lie there like a weakling? Get off your ass and be tough!”
Cordy, sobing: “I can’t... I can’t!”
Angel: “You’re the biggest pain I have ever seen. Do it now!”

Cordy keeps crying.

Angel, looking around: “This isn’t going to work.”
Doyle, interrupting his chanting: “And its getting dodgy in here.”
Angel, as stuff keeps smashing into the walls: “We’ve got to get her out of here. This isn’t safe. Now. (He and Doyle grab Cordy and head for the door) Lets go.”

The door opens and there are a human and two Kailiff demons pointing guns at them.

Griff: “No one’s going anywhere.”

The three move into the apartment.

The human looking at the destruction: “What’s going on?”
Angel: “You were going to let him pay.”
Griff: “I lied.”
Maude, appearing behind the three thugs: “No more people!”
Human: “What is this?”
Griff, never taking his eyes off Angel: “Ignore her. It’s just a ghost.”
Maude, from behind Cordy: “Get out!”

Light bulbs are blowing up everywhere, stuff is flying through the air. Doyle pulls Cordy out of the way as the human shoots at Maude. The bullet goes through her and breaks a tile surrounding the fireplace.

Maude: “You broke it!”

Angel starts to fight Griff as the human turns and runs. The other demon pulls Doyle up and threatens him with his gun.

Doyle: “Look I’ll pay. Really! I’ve got a fin in my wallet right here.”
Maude: “This is my house!”

The kitchen drawer opens and the butcher knives are starting to hover. Angel punches Griff and he goes down, he looks over and sees the knives.

Angel: “Knives!”

Doyle ducks and the knives bury themselves in the other demon’s front. Cordy is cowering against a wall. Griff gets back up and throws Angel over the sofa. Cordy goes flying backwards into the bedroom. The door slams shut on her. Doyle jumps on Griff’s back.

Cut to the bedroom.

Cordy, crying: “I’ll leave. I’m sorry your son killed you. You can have the apartment. Just let me go.”
Maude: “It’s too late for that.”
Cordy: “No.”
Maude: “You know what happens next. Your friends are dirty. They ruined my nice home.”

Cut to Angel kicking Griff’s butt.

Cut to the bedroom.

Maude: “I knew you were trouble right from the start. (Cordy drops to the floor and sobs) I’m surprised that my son didn’t smell the stench of poverty and failure on you... *I* can.”
Cordy: “I’m sorry.”
Maude: “You better be sorry, you stupid little bitch.”
Cordy, stopping crying and looking slowly up at Maude: “I’m a bitch.”
Maude: “Take off the bed sheets, make a noose. Go on. It’ll all be over soon.”
Cordy, getting slowly up and looking Maude in the eye: “I’m not a sniveling whiny little Cry-Buffy. I’m the nastiest girl in Sunnydale history. - I take crap from no one.”
Maude: “You are going to make yourself a noose and put it around..”
Cordy: “Back off! Polygrip... You think *you’re* bad? Being all mean and haunty? Picking on poor pathetic Cordy? Well, get ready to haul your wrinkly translucent ass out of this place, because lady, the bitch is back.”

Cut to Angel and Griff fighting.

Cut to the bedroom.

Maude: “Do you think that I’m going to take that from trash like you?”
Cordy: “I tell you what I think. I think that you’re going to pack your little ghost bags and get the HELL OUT OF MY HOUSE!”

There is a flash and Maude gets thrown backwards through the wall.

Cut to Angel dropping Griff for the count.

All the stuff flying through the air suddenly falls down. In the resulting quiet Cordy comes out of the bedroom.

Doyle: “What happened? You did it!”
Cordy: “Yeah, well, she pissed me off.”
Angel: “Or maybe you found her center.”

Cordy looks up her eyes a glazed over all white.

Doyle: “Cordy? What wrong?”

Cordy picks up a metal lamp stand and begins to demolish the wall she has been wanting to take out all along.

Angel: “Cordelia!”

Cordy keeps hitting at it and finally manages to make a hole that reveals a skeleton bound around with ropes. Maude screams.

Flash to the past.

Maude is bricking up her son Dennis is the wall. The radio is playing “you always hurt the one’s you love”.

Maude: “Look what you’re making me do, Dennis.”
Dennis: “Mom, stop it.”
Maude: “How are you going to leave now, huh? How are you going to marry that streetwalker now. You are a nothing without me.”
Dennis: “Mom, don’t do this. Please. This is crazy.”

Cut to Maude putting the plaster finish on.

Dennis muffled: “Oh, god. Mom, I can’t breathe. Please. Mom, let me out. Please mom. I’ll be good. I promise. I won’t leave. Mom, please let me out. I can’t breathe. Let me out!”
Maude hangs a picture on the finished wall: “This hurts me then it hurts you. Good bye, Dennis.”

Maude gasps and collapses with a heart attack.

Cut back to Maude's ghost staring at the skeleton of her son. 

A white light oozes out of the skeleton.

Doyle: "Dennis, I presume and probably not too happy with his mom."
Maude: "Dennis, it was for your own good. I had to do it. She would have made your life miserable. I'm sorry! (The white light coalesces and heads for mom) Please!... Please!"

There is a great gust of wind and the white light obliterates Maude's specter.

Cordy: "I knew I didn't like that wall!"

 

***** Doyle's apartment. *****

Angel is watching him adding an extra lock to his door.

Doyle: "There. Safe as houses."
Angel: "You're going to live like this?"
Doyle: "I don't see adding a deadbolt having a huge effect on my lifestyle."
Angel: "You know what I mean."
Doyle: "Yeah, there might be... misunderstandings. That sort of thing."
Angel: "You know I'll help you out."
Doyle: "For which I'm grateful."
Angel: "But... sooner or later I'm going to need to hear it."
Doyle: "Hear what?"
Angel: "The story of your life."
Doyle, sighing: "And quite a tale it is, too. Full of ribald adventures and beautiful damsels with loose morals..."
Angel: "Doyle."
Doyle: "I will... Just... give me time. (sighs) The past, she don't let go, does she?"
Angel: "Hmm, she never does."

 

***** Cordelia's apartment. *****

She's ensconced on the sofa in her new apartment.

Cordy on the phone: "God, Aura. I can't believe I missed your calls! It’s that incompetent girl at work. But things are going great... Well, my new apartment for one thing. Celebrities are practically on top of me. Oh, Steve Paymer,... that's Dave Paymer's brother lives right down the hall. Oh, you'd know him if you saw him. And my view, it’s amazing!... Yeah, I have a room mate, but it's cool. I never see him. (Her can of diet root beer slides away from her on the sofa table and she puts her hand over the receiver) Hey, hey... Phantom Dennis, put that back. (Can slides back. To Aura) All in all its working out great. (The TV turns on and Cordy covers up the receiver again) Dennis, when I'm on the phone, that's quiet time. (TV turns off) Thanks. (To Aura) Sorry. So where were we? Tell me who's wearing what in Sunnydale... No! Well, she never did have any taste. (Laughing) She is so nasty."

Kikavu ?

Au total, 115 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

diana62800 
12.10.2022 vers 21h

cordelia 
16.06.2022 vers 23h

vampire141 
27.03.2022 vers 18h

carine79 
31.08.2021 vers 09h

jptruelove 
07.08.2021 vers 22h

Nia110617 
07.04.2021 vers 12h

Derniers commentaires

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diana62800  (13.10.2022 à 15:08)

@sanct : Je suis bien d'accord :) 

sanct08  (13.10.2022 à 13:30)

J'aime assez cet épisode, il est bien sympa ! 

diana62800  (12.10.2022 à 21:17)
Message édité : 12.10.2022 à 23:19

Cordy a été géniale dans cet épisode :) 

Contributeurs

Merci aux 3 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

DGreyMan 
emajandra1 
Sonmi451 
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chrismaz66, Aujourd'hui à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

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Supersympa, Aujourd'hui à 17:11

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Supersympa, Aujourd'hui à 17:16

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