Épisode Sacrifice héroïque S01E09 - Angel Saison 1

Angel raconte à Doyle sa journée avec Buffy. Doyle est impressionné qu'entre son devoir et son amour, Angel ait choisi le devoir. Angel lui répond qu'on ne connaît pas sa force tant qu'on ne l'a pas éprouvée. Apprenant par Doyle ce qui s'est passé avec Buffy, Cordélia regrette qu'Angel ne lui en ait pas parlé: ils ne devraient pas avoir de secrets les uns pour les autres. Au moment où Doyle s'apprête à lui révéler qu'il est à moitié démon, il a la vision de gens en danger, des familles de démons pacifiques qui se terrent quelque part, poursuivies par une armée de démons.

Angel et Doyle se rendent dans une maison abandonnée et découvrent plusieurs dizaines de personnes cachées dans les caves. Ces démons pacifiques à moitié humains ont donné tout leur argent à un passeur qui s'est enfuit. Les démons croient qu'Angel est l'Elu : une prophétie leur annonce que l'Elu les protégera du Fléau. Angel tique: le démon qui l'a obligé à redevenir vampire (voir "Je ne t'oublierai jamais !") parlait aussi de Fléau. Angel décide de les aider à partir. Pendant qu'il fait pression sur le capitaine d'un navire pour qu'il les embarquent, Cordélia arrive avec un camion et convoie sa petite troupe jusqu'au cargo. Elle apprend par hasard que Doyle est un demi-démon.

Pendant ce temps, Angel et Doyle surprennent l'arrivée du Fléau: une armée de démons-militaires fanatiques. Faisant semblant de leur livrer Doyle, Angel se joint à eux. Il découvre que ces militaires veulent exterminer tous les démons à moitié humains qui souillent la race pure des démons. Le commandant du groupe annonce qu'il sait où sont les réfugiés. Grâce à une balise qui émet une énergie extrêmement puissante, tous ceux qui ont du sang humain seront exterminés.

Angel réussit à leur fausser compagnie et rejoint le cargo pour prévenir les autres.

Doyle retrouve Cordélia qui lui flanque une gifle magistrale. Elle est furieuse qu'il lui ait caché qu'il était à moitié démon. Puis elle lui demande quand il a l'intention de l'inviter à dîner.

Angel arrive, les militaires sur les talons. Ils branchent leur balise et la font descendre dans les cales du cargo où sont regroupées les familles. Pour empêcher le massacre, un seul moyen: débrancher la balise, quitte à en mourir. Angel décide de tenter sa chance, malgré les protestations de Cordélia: c'est du suicide. Doyle assomme alors Angel. Puis il embrasse Cordélia et lui montre son vrai visage. Il s'élance sur la balise et parvient à la débrancher avant de se désintégrer.

Los Angeles, la nuit. A l’Hypérion.

Cordy parle : Alors, on voit la ville, les gratte-ciel, des feux, blablabla. Nous entendons un narrateur, de préférence célèbre - peut-être le type chauve de Star Trek ou un des Baldwin bon marché. Et il dit : 'C'est une immense et mauvaise ville.' On voit ensuite une femme marcher seule dans une rue sombre et inquiétante. On mettra une belle et jeune actrice, peut-être une starlette dans le vent dont la carrière est sur le point de décoller (On voit Cordy descendre une rue sombre). De toute façon, elle est très nerveuse, hein ? Très vulnérable. Ensuite : 'Le danger se cache à chaque coin de rue.' Boom ! Elle est attaquée par un imbécile grand, laid, avec un couteau. Elle crie : 'A l’aide ! Personne pour m’aider ?'. « Et bien maintenant il y a quelqu'un pour répondre à votre appel. (On voit un type sombre dans un manteau long noir) Il vous protégera, (Image du type en noir donner des coups à l’imbécile grand, laid, avec un couteau), vous attrapera quand vous tomberez ! Vous pouvez compter sur lui ». (Plan sur Angel qui dit :) « Et vous pouvez compter sur moi, parce que je suis le Vengeur de l’Ombre. »

On voit Angel assis derrière son bureau. Il lève les yeux vers Cordélia qui tient une caméra vidéo dans ses mains.

Angel : Je suis quoi ?

Cordy : Le Vengeur de l’Ombre.

Angel : Je suis le Vengeur de l’Ombre.

Cordy : Je sais, c'est parfait ! Nous pouvons le faire nous-mêmes en High 8. Je charmerai une maison de postproduction pour faire les effets et… (Angel se lève et s’éloigne) Ecoute, j’en connais un rayon sur l’auto promotion Angel et je te dis qu’une pub comme celle-ci peut nous faire sortir du rouge…ou du noir…ou faire casser la baraque, parce que c’est nous. (Angel entre dans l'ascenseur et ferme la grille) Alors quoi ? Buffy vient en ville et te met sans dessus-dessous. (L’ascenseur descend) et je suis censée rester à rien faire et regarder couler notre affaire ?

Doyle : Il n'a pas entièrement tort, tu sais ? (Cordy vient se mettre devant lui) Ecoute, tout ce que je dis, c’est que faire de la publicité pour un super héros qui ne peut pas vraiment sortir dans la lumière du jour pourrait lever des soupçons, pour ne pas mentionner notre manque empoisonnant de la licence de détectives.

Cordy : Et qui a besoin d'une licence quand nous n'avons aucun client ?

Doyle : Nous nous débrouillerons, princesse. C’est ce qu’on fait toujours.

Cordy : Nous le ferons si nous projetons une bonne image. Et j’y pense tout d’un coup, Angel n’est pas l’homme qu’il nous faut pour cette pub ! Il est un personnage au-delà de la vie, une sorte de Braveheart qui ne peut pas toucher le téléspectateur moyen. Il nous faut quelqu’un qui est dans… la moyenne. Ecoute (Elle regarde Doyle de la tête aux pieds), un dirigeant d’entreprise…normal. Tu es parfait.

Doyle : Pendant que j'apprécie le compliment, c'est juste...

Cordy : Viens ici dans la lumière et voyons si nous pouvons mettre tes pommettes en valeur.

Doyle : Cordélia, je ne suis pas un type photogénique. En plus, j’ai la bouche sèche.

Cordy le saisit : Excuse-moi ? Ce n'est pas une négociation. C'est une nécessité. Notre patron est dans un délire. Tu sais qu’il est seulement heureux quand il se bat avec le mal. Maintenant trouvons-le !

Doyle parle de Cordy : Je ne sais pas pourquoi on cherche le mal alors qu’il est juste ici.

Cordy : Je t'ai entendu !

INTRODUCTION

On voit Doyle fixant la caméra.

Doyle : Si vous avez besoin d'aide, n’allez pas chercher plus loin. Angel Investigations est le meilleur ! Nos rats* sont bas.

Cordy : Nos taux* !

Doyle montre un papier sur la fenêtre derrière Cordy.

Doyle : Il y a marqué ‘Rats*’… Nos taux* sont bas, mais nos services sont hauts. Quand le moral est au plus bas et que vous êtes au bout u rouleau, vous avez besoin de quelqu’un sur qui compter. Et c’est ce que vous trouverez ici…quelqu’un qui s’engagera à fond, peu importe le problème. Ne perdez donc pas espoir. Ouvrez la porte de notre bureau et vous verrez qu'il y a toujours des héros dans ce monde. (Il purifie sa gorge) Ça va ? Je suis bon ?
(*en anglais, ‘rats’ se dit ‘rats’ et ‘taux’ se dit ‘rates’)

Cordy arrête la caméra : Je ne sais pas. Je ne trouve pas d’homme, je n’ai que des…blaireaux. On ne veut pas de blaireaux !

Doyle : Je ne sais pas. Je pense que les gens pleureront aussitôt qu'ils entendront parler de nos rats bas… Je pourrais m’y prendre d’une autre manière.

Cordy : Je ne pense pas.

Doyle : Plus besoin du blaireau alors ?

Cordy : Doyle, c’est pas ce que je voulais dire. Je suis désolée. C’est juste que… je me sens gentiment désespérée avec lui là-bas qui fait des rêves sans aucun but. Il n’a pas de cœur. Comment pourrait-il être brisé à ce point ?

Doyle : Je suppose qu’avoir vu Buffy l’a replongé dans son ancien état.

Cordy : C'est très triste, mais nous vivons ici aussi.

Doyle : Je lui parlerai.

Cordy : Peut-être si nous lui trouvons un costume !

Doyle : Un costume ?

Cordy : Et bien, ce type est un héros consciencieux, ça le tuerait de mettre un maillot et un manteau pour nous faire un peu de publicité gratuite ?

Doyle : Je ne vois pas Angel mettre un maillot... (Il respire à fond et secoue sa tête) Oh, maintenant je le vois et c'est vraiment inquiétant.

Angel se défoule en donnant des coups de poing dans un sac de sable.

Doyle : Hé ! Est-ce que c'est une séance privée ou on peut regarder ?

Angel donne un coup de poing dans le sac.

Angel : Que veux-tu ?

Doyle : Et bien, il y a une fille en haut qui n’est pas tout à fait assez triste pour crier, mais qui est très sombre. Je pourrais devenir chanceux...

Angel frappe : J’ai juste besoin d’un peu de temps.

Doyle : Crois-moi, je sais ce que tu ressens. La dernière fois que j’ai vu mon ex, elle est restée cinq minutes et j’en suis resté malade pendant des jours. C’est incroyable ce qu’elles peuvent nous faire.

Angel arrête de taper dans le sac.

Angel : Buffy est restée ici plus de cinq minutes.

Doyle : D’accord, 10 minutes, et alors ?

Angel va s’asseoir dans le sofa.

Angel : En réalité, elle est restée ici 1 jour et 1 nuit.

Doyle : D’accord. Un de nous deux a bu et je suis triste de dire que ce n'est pas moi.

Angel s’éponge le visage avec une serviette.

Angel : Qui sont les Oracles, Doyle ? Pourquoi ne m’as tu pas parlé d’eux avant ?

Doyle : Les Oracles ? Qui t’a parlé des Oracles ?

Angel : La première fois que le démon Mohra a attaqué a été effacée.

Doyle : Quelle première fois ?

Angel : Ecoute, je l’ai suivi à la trace, je l'ai tué, un peu de son sang s’est mélangé au mien. Il m'a rendu mortel. C'est à ce moment que tu m’as parlé des Oracles.

Doyle : Non, je vois pas. Je devrais me souvenir d’un retour dans le temps quand même. C’est pas quelque chose qui arrive tous les jours.

Angel : Les Oracles m'ont dit que j'étais libéré de mon devoir. Buffy et moi sommes restés ensemble jusqu'à…ce que nous nous rendions compte que c’était impossible. Nous n'appartenons pas à nous. Nous appartenons au monde, au combat... Alors je suis retourné voir les Oracles et je leur ai demandé de revenir en arrière…comme si ce jour n'était jamais arrivé.

Doyle : Mec, tu es un homme réellement vivant, de chair et de sang… et toi et Buffy… Il t’arrive quelque chose dans ta vie anormalement longue et tu l’as rendu ?!

Angel : Peut-être que j'ai eu tort ?

Doyle : Ou peut-être que Cordélia avait raison quand elle disait que tu faisais parti de la catégorie des héros. Moi, j'aurais choisi les plaisirs de la chair plutôt que le devoir et l'honneur. Je n'ai pas ta force.

Angel : Tu ne connais jamais ta force avant qu’elle ne soit testée.

Doyle : Allons, tu as vécu et tu as aimé, et tu as perdu et tu t’es battu, et tu as vaincu, tout ça en un jour…et moi, j’essaie toujours de faire preuve de courage pour demander à Cordy de dîner avec moi, sans citer la partie du récit où je lui avouerai que je suis mi-démon…je devrais sans doute commencer par là, hein ?

Angel : Et les Oracles m’ont dit que quelque chose de mal allait arriver 'des Soldats de l’ombre de la Fin des Temps.

Doyle : Et tu tenais tant à sécuriser tes comptes d’épargne à long terme, hein ?

Angel : Je sens que quelque chose va arriver, Doyle. Je ne sais pas ce que c’est, mais je sens qu’on va en faire partie.

Doyle : Et bien, si c'est un combat qu’ils veulent… quelqu’un d’autre ne pourrait pas y aller à notre place ? (Angel sourit) Ça semble injuste, tu sais ? Tu as déjà sauvé tous les pauvres gens impuissants et maintenant, tu dois aussi combattre l'apocalypse ?

Angel se lève : C'est la même chose. Bats-toi avec les bonnes armes…peu importe là où ça te mène.

Doyle : Dis-moi avec quoi tu te bats… et je marquerai des points.

Cordélia et Doyle sont assis sur les marches dans le lobby.

Cordy : Angel a recommencé la journée en se rappelant tout ce qui était arrivé ?

Doyle : C'est assez étonnant, hein ?

Cordy : Euh, étonnant qu'il n'ait pas vérifié les cours de la bourse ou les numéros du loto. Angel aurait dû nous dire ce qui était arrivé. Nous ne pouvons pas nous cacher des choses entre nous.

Doyle : Non, nous ne pouvons… Tu sais que j’ai beaucoup réfléchi au sujet des secrets et du fait qu’ils sont mauvais... Je sais que mon mariage aurait eu une meilleure chance si Harriet et moi avions juste…communiqué un peu plus.

Cordy : Et comment est-elle ? Vous êtes restés en contact ?

Doyle : Elle a décidé de rester à Los Angeles.

Cordy : Oh ! Alors vous vous verrez probablement plus.

Doyle : Et bien, pas dans l’immédiat. Nous avons tous les deux besoin de continuer nos propres vies.

Cordy : C’est une bonne chose.

Doyle : Ouais, parce que si je veux que notre relation dure, je dois mettre quelques cartes sur la table.

Cordy : Comme ... ?

Doyle : La chose est que…je dois faire des nouvelles rencontres et... (Il appuie sa main sur sa tête alors qu’il est frappé par une vision). Whoa !

Cordy fait les 100 pas en regardant dans un livre.

Cordy : Oh ! Euh…, je connais celui-ci ! Oh, le masque… le masque pour tête, Oh !, l'homme avec deux intelligence !

On voit un bâtiment et des personnes qui y sont cachées ensemble.

Cordy : Les gens que tu as vu…semblaient-ils pouvoir se payer un logement ?

On voit une petite-fille démoniaque marcher dans une rue la nuit. Il y a un bruit de lourds pas à l'arrière-plan. La fille laisse tomber la boîte qu'elle porte et se dépêche de ramasser rapidement ce qu’elle a fait tomber. On voit qu’elle a peur. Alors qu’elle repart, une main lui couvre la bouche. Un garçon démoniaque la pousse sur quelques pas et ils se cachent pour voir passer un groupe armé en bottines qui coure.

Angel et Doyle se trouve devant le vieux bâtiment pour aider les gens que Doyle a vu dans sa vision. L’endroit est abandonné et détruit. Il y a des trous dans les murs.

Doyle : Loyer très bas, même par de niveau standard pour démon.

Angel : Tu as dit qu'ils se cachaient. C'est une bonne place pour.

Ils entrent dans une pièce où un repas est prêt sur la table.

Angel : Doyle.

Doyle : Signes de vie.

Angel : Je sens quelque chose.

Doyle goûte la nourriture : Toujours chaud. Ils sont partis en hâte.

Angel : Pas la nourriture. (Il soulève un tapis sous lequel il y a une trappe) La peur.

Ils ouvrent la trappe et l'éclat de leurs torches électriques révèle un groupe de tous les âges.

Angel : N'ayez pas peur. C'est bon. Nous sommes là pour vous aider.

On les voit tous assis dans la pièce.

Démon : Nous avons donné tout notre argent à un homme qui a promis de nous obtenir des passeports et le passage sûr sur un bateau. Nous n'avons pas fait attention. C'était stupide de notre part. Il a disparu avec notre argent et le bateau n'est jamais venu.

Angel : Où alliez-vous ?

Démon : Briole. Une petite île au large de la côte d'Equador. D'autres démons de notre sorte ont trouvé leur sanctuaire là-bas.

Angel : Sanctuaire ?

Les deux gosses démoniaques de toute à l’heure entrent précipitamment.

Garçon : Ils sont proches. Ils nous ont presque eus. Nous avons perdu la moitié de nos provisions.

Le démon aîné met une main sur l'épaule du garçon.

Ainé : Rieff, nous avons un invité. C'est le promis.

Rieff : Génial !

Angel : Je crois qu’il y a un malentendu.

Aîné : Oh ! Je ne pense pas ainsi. Beaucoup de nos prophéties sont énigmatiques, mais elles sont toutes claires sur un point : Dans les derniers jours de ce siècle, le promis apparaîtra et nous sauvera du Fléau.

Angel : Le Fléau ?

Rieff : Il ne sait même pas qui ils sont. Comment est-il censé nous sauver d'eux ?

Aîné : Rieff...  

Rieff : Ils arrivent, et peu importe combien de ‘promis’ vous allez leur jeter à la figure, ils ne cesseront pas tant que nous ne serons pas tous morts. Vous allez nous faire tous tuer.

Aîné à Angel : Il est jeune. Je suis désolé. Excusez-moi.

On voit Doyle regarder par la fenêtre.

Angel à Doyle : Nous devons faire quelque chose. Ils pensent que je suis une sorte de sauveur promis… Quoi ?

Doyle : Le Fléau.

Angel : Tu les connais. Qu’est-ce que c’est ?

Doyle : La Mort.

Dans le passé, on voit Doyle (plus jeune) marcher dans son appartement. Il ferme la porte, baisse sa veste, prend alors la cigarette de sa bouche et attrape une batte de base-ball.

Doyle : Qui est là ?

Lukas : Un ami.

Doyle : Je n'ai pas d'amis.

Lukas : Ça va. En fait je suis plus un parent (Il avance dans la lumière et montre son visage plein de piques comme celui de Doyle quand il se transforme) qui est dans l'ennui et qui a besoin d'aide."

Doyle : De quoi parlez-vous ? Et qui êtes-vous bon sang ?

Lucas : Mon nom est Lucas. Je suis un démon Brachen, comme vous. Mon clan est de l'Oregon. Nous avons vécu dans les bois là-bas, protégez… jusqu'à…ce qu’ils viennent. Peu d’entre nous se sont échappés.

Doyle : Je ne vois pas en quoi je peux vous aider. J’ai mes propres problèmes.

Lucas : Ils savent que nous sommes ici. Ils arrivent pour nous.

Doyle : De qui parlez-vous ? Qui vient pour vous ?

Lucas : Le Fléau.

Doyle : Qu’est-ce que c’est que ça ?

Retour dans le présent. Doyle parle à Angel.

Doyle : Une armée de démons de sang pur. Ils ont une grande haine…surtout pour nous qui sommes des héritiers mélangés (donc de sang impur puisque mi-humain). Ils sont très pedigree. Ils nous traquent comme des animaux.

Angel : Personne ne lutte contre eux ?

Doyle : Bien sûr que si. Tout le temps. Vous pouvez les tuer, mais ces types croient en ce qu'ils font. Ils sont prêts à mourir pour leur cause.

Angel : Dur de se battre contre des fanatiques.

Doyle : Plutôt impossible.

Retour dans le passé.

Lucas : Je ne vous demande pas de vous battre, juste de nous aider à nous cacher jusqu’à ce que nous puissions quitter la ville.

Doyle : Tu as frappé à la mauvaise porte, mec. Si tu veux faire un petit pari illégal, je suis ton homme. Mais dissimuler des démons ? Ce n'est pas dans mes cordes.

Lucas : Tu es l’un d’entre nous.

Doyle : Non. J'ai grandi comme être humain. Je ne tiens pas à explorer mes racines.

Lucas : Nous n’avons personne d’autre vers qui nous tourner.

Doyle s'assied : Ecoute, je ne sais pas quoi te dire, mec. Vous avez à faire à quelque chose d’énorme là. Quelqu’un qui vous aide…prend des risques. Et je ne veux pas mourir parce que je prends des risques.

Lucas : Doyle, si tu ne penses pas que nous sommes de la même famille, crois au moins que nous avons un ennemi commun. Ça ne signifie rien pour toi ? (Doyle ne bouge pas, alors Lucas part) Visiblement non.

Retour dans le présent.

Doyle : Je tournais mal. Je venais de découvrir mon côté démoniaque. Je n'ai pas compris ce que ça signifiait. L'idée d'avoir des obligations familiales envers des gars qui avaient la tête comme de grands coussins d’épingles bleus, c’était trop.

Angel : Et qu'est-ce qui est arrivé ?

Dans le passé. Doyle se retourne dans son lit. Il allume une cigarette quand il est frappé par une vision.

Doyle se lève : Bon sang !

Il voit Lucas et son clan en train de se faire tuer.

Lucas : Crois au moins que nous avons un ennemi commun.

Dans le présent.

Doyle : Quand j’ai eu les visions pour la première fois, j'ai pensé que j'avais eu un coup. Je n'ai pas compris ce que les images signifiées. Mais je devais savoir si ce qu’elles me montraient était un rêve…ou réel.

Dans le passé. Doyle arrive dans un bâtiment et découvre les cadavres de Lucas et de son clan.

Dans le présent.

Doyle à Angel : Ce n'était pas un rêve !

Angel : Tu ne pouvais pas savoir.

Doyle : Ces gens vont avoir besoin de plus qu’un promis mythique. Tu ne peux pas te battre contre le Fléau, Angel.

Angel : Il ne viendra pas, parce que nous allons les avoir ici.

On voit un camion approcher à l’extérieur.

Cordy arrive dans le bâtiment.

Cordy : Salut ?… Angel ?… Salut ? (Elle a peur quand elle entend des pas de démons derrière elle dans le vestibule. Elle sort alors de son sac un petit vaporisateur) Même si ça ressemble à …une marque populaire de déodorant, (Elle regarde la bombonne et ôte rapidement le capuchon) ça va être une bonne astuce pour faire fuir ces démons répugnants !

Elle envoie une pulvérisation.

Un démon renifle : Wintergreen.

Doyle vient se mettre entre Cordy et les démons.

Doyle : Cordy, c'est bon. Nous sommes là pour les aider.

Cordy: Oh !… Oh ! (Elle leur sourit) Hé ! (Elle se retourne vers Doyle) Où est Angel ?"

Doyle : Il essaye de trouver des documents pour les faire quitter le pays. Tu as le camion ?

Cordy : Oui ! Il est devant… Hé, Doyle ? Tu as remarqué que ces gens sont des démons ?

Doyle : Ouais, je le sais. Ils sont inoffensifs.

Cordy aux démons : Vous nous excusez une seconde ? (Elle attrape Doyle par le bras) Je te rappelle notre mission : lutter contre les forces du mal ?

Doyle : Ils ne sont pas du côté obscure. Ils sont demi-humains et ils ont des ennuis. Maintenant, nous n'avons plus beaucoup de temps. Angel veut que tu ailles au port de L.A, au quai d'escale 12. Erreur, au 4, le Quintessa. Utilise le nom d'Angel. Il connaît le Capitaine.

Cordy : Donc, nous leur avons réservé une croisière ?

Doyle : En quelques sortes, ouais.

Cordy : J’imagine même pas le souk.

Doyle : Le type dirige un cargo. Il doit de l'argent à Angel. Il le fait, ils sont quittes.

Cordy : Ho ! Attends une minute ! Ce type doit de l’argent à Angel ? Pourquoi on ne le récupère pas ?

Doyle : Cordy, il y a des démons opprimés ici. Ils ne sont pas en sécurité !

Cordy : Donc, nous les envoyons en croisière et nous payons pour ça ?

Doyle : S'il te plaît. Juste ça. Nous devons être sûrs que le bateau est prêt avant de les faire bouger d’ici.

Cordy : De mauvaises choses vont se produire, non ?

Doyle : De très mauvaises choses.

Cordy soupire : J’y vais.

Doyle : Appelle-moi à la minute où c’est fait.

Cordy : Ok.

Dans le bureau du patron du port.

Patron : Je pourrais avoir beaucoup d’ennuis.

Angel : Pas autant que si vous ne le faites pas.

Patron : Relaxe mon frère. De temps en temps, si je le laisse faire certaines de ses expéditions, c’est parce qu'il est de la famille. Ce n'est pas à cause de l'argent.

Angel : La famille, c’est important.

Patron : Vous n'allez pas payer, n'est-ce pas ?

Angel : Je ne vais pas payer.

Patron : Donc c'est juste une extorsion.

Angel : Big Randy vous a parlé de moi, n’est-ce pas ? Vous savez qui je suis.

Patron : Il a dit que vous l’aviez… mordu ?

Angel fait le tour du type lentement.

Angel : Non, je ne l’ai pas mordu.

Patron soulagé : Donc vous ne mordez pas...

Angel : Je n’avais pas faim.

Patron : Alors, que voulez-vous que les documents disent ?

Angel : Je veux qu’ils certifient que le bateau porte une cargaison inspectée de déchets médicaux. Personne ne regarde à l'intérieur de ce bateau ou l'empêche de quitter le port… S’ils le font…je considérerais que c’est de votre faute. Souhaitez alors que je n’ai qu’un petit creux…

Le patron le regarde fixement, les yeux grands ouverts, et finit alors rapidement de remplir le document et le remet à Angel.

Le patron se presse pour partir : Je vous souhaite un agréable voyage.

Dans le bâtiment où se cachent les démons.

Démon : Nous n'avons pas de temps pour ça. Qu'est-ce qui ne va pas avec ce garçon ?

Doyle : Quoi ?

Démon : Rieff. Il est parti. Il le fait à chaque fois. Il va revenir.

Fille : Non. Il dit qu'il n'y a pas de promis. Il a dit qu’il ne voulait pas rester ici pour se faire tuer avec nous. Nous n'allons pas être tué, n'est-ce pas ?

Doyle : Non, personne ne va mourir. (Il se retourne vers le démon et lui donne le téléphone portable) Cordélia va appeler. Quand elle le fera, emmenez tout le monde et allez au bateau. Si vous n'êtes plus ici quand je reviens, je vous apporterai le garçon là-bas. (À la petite fille) Hé !…Sais-tu où il est allé ?

On voit Rieff descendre de la rue. Doyle arrive vers lui en courant.

Doyle : Rieff ! Attends. Attends. (Il le rattrape) Tu es rapide.

Rieff : Je marche. Vous êtes juste vieux.

Doyle : Ouais, bon. Tu sais où nous devons aller. Angel a trouvé un moyen de partir, un bateau.

Rieff : Génial. Amusez-vous bien. Pensez à prendre de la Dramamine*.
* sûrement un médicament pour le mal de mer

Doyle : Tu ne viens pas ?

Rieff : Vous ne pouvez pas me forcer.

Doyle : Tu as raison. Tu es assez grand. C’est ton choix.

Rieff : Exact. Un choix. Où veux-je être détesté ? Vous n’y arriverez pas. Laissez tomber. Ma mère était pareille que vous. Vous pouvez passer votre chemin. Je suis sortie un soir avec elle. J’étais si heureux. On était avec tout le voisinage. Devinez quel jour c’était ? (Doyle soupire) Quel jour c’était?

Doyle : C'était Halloween.

Rieff : Donc c'est mon choix : les gens peuvent me détester parce qu’ils ont peur de moi, ou les sangs purs peuvent vouloir me tuer. C'est si facile, il n’y a pas de choix à faire.

Doyle : Il me semble que tu as une famille à laquelle tu sais que tu appartiens. (Rieff part) Hé ! Je parie que la petite fille va te manquer.

Rieff : Ouais, eh bien, elle est sûrement déjà morte... ou va bientôt l’être. Ils vont revenir. Je peux le sentir.

Doyle : Ça va être différent cette fois.

Rieff : Pourquoi ? Parce que votre ami est le promis ? (Doyle soupire) Donc vous savez que ce n’est pas vrai.

Doyle : Non. Je ne connais rien de vos mythes populaires et légendes. Mais je connais vraiment Angel et il est celui qu’il vous faut.

Rieff sarcastique : Mon héros.

Doyle : Ouais, c'est exactement ce qu’il est. Et que les gens l’appellent ‘le promis’ ou ‘le vengeur de l’ombre’, en quoi est-ce important ?

Rieff : Ça importe parce que c'est un mensonge !

Doyle : Ils mettent leur foi en quelque chose, Rieff. Tu n’as pas à le faire si tu ne le veux pas. Peut-être qu’Angel ne sait pas ce qu’il fait. C'est possible. Mais l'autre option : te perdre quelque part, espérant quelque chose, je sais que ça ne marche jamais ! (Rieff déglutit) On va au bateau ?

Au bateau.

Cordy : Et bien, ce n'est pas exactement ‘la croisière s’amuse’, hein ?

Capitaine : Désolé. Nous ne transportons pas des gens d’habitude. Nous transportons de la cargaison. Elle ne s’en est jamais plainte.

Commandant en second : Nous pourrions mettre quelques couvertures ou quelque chose. Combien ?

Cordy : Oh !,…environ 20 ? Certains sont des petits, vous savez, des enfants…

Capitaine : Ce ne sera pas l’endroit le plus confortable du monde, mais nous les y emmenons.

Cordy avec un soupir : C’est tout ce que je souhaite.

On voit Doyle et Rieff marcher dans la rue.

Rieff : Hé ! C’est par là.

Doyle : Hein ?

Rieff : Je pensais que tous les démons Brachen avaient un bon sens de l’orientation.

Doyle : Ouais et nous sommes tout assez bons au basket-ball, aussi.

Rieff : Quoi ? (Nous entendons la marche des soldats) Ils sont ici.

Doyle : Allez, allons-y !

Ils prennent une ruelle pas très loin des soldats qui sont derrière eux.

Doyle : Par ici.

Ils observent d'une fenêtre le Fléau fouiller dans le voisinage.

Doyle : Ne bouge pas.

Soldat : Détruisez tout ça !

Ils brisent des fenêtres et des poubelles avec des coups de pied. Et ils incendient une voiture. Un des soldats vient vers leur bâtiment.

Rieff : Doyle.

Doyle : Reste là. Compris ?

Doyle prend son apparence de démon et va à la porte pour frapper au visage le soldat. Il se dirige ensuite vers le Fléau en bas de la route. Une main sort de l’ombre et l’attrape au passage.

Doyle : Ils arrivent.

Angel : Bien.

On voit le Fléau entrer dans la cachette des démons.

Soldat : Ils étaient ici, Monsieur, récemment.

Commandant : Et quand elle doit se cacher, où va la vermine ? (Il tape du pied à côté du tapis. Un soldat tire la trappe ouverte. C'est vide) Continuez à regarder.

Angel en vampire : Pour qui ? (Il montre Doyle dans un coin) Pour ça ? (Alors qu’un soldat fonce vers lui) Arrière ! Il est pour moi.

Commandant : Les vampires ne se nourrissent pas du sang de démon.

Angel : Oh ! Pitié ! Je n’en mangerais pas. Il sent trop l’humain.

Commandant : Vous pouvez parler, le vampire. Vous êtes le plus bas de tous les métis.

Angel : Vous pensez que je ne le sais pas ? Vous pensez que je ne ressens pas l'humanité à l'intérieur de moi jour et nuit… ma contamination ?

Doyle : S'il vous plaît, ne le faites pas, s'il vous plaît !

Angel fait semblant de lui briser le cou et le laisse tomber.

Angel : La ferme !

Soldat : Un métis qui assassine d'autres métis. Toujours charmant.

Angel : Je sais qui vous êtes. Je veux vous rejoindre.

Commandant : Nous rejoindre ? Vous voulez mourir ?

Angel : J’ai besoin d’être ‘nettoyé’ et vous seulement pouvez me montrer la voie. (Il s’approche de lui) Vous pouvez me tuer si vous voulez juste me libérer. Mais je peux tuer des métis pour vous, et croyez bien que je peux le faire plus rapidement que n’importe lequel de vos hommes. Je connais leur façon de penser, où ils se cachent, comment ils pensent. Je peux vous aider.

Commandant : Peut-être que vous pouvez.

Il fait un geste vers des soldats qui saisissent Angel par les bras et le poussent dans la pièce, tandis qu'il rit.

On voit Rieff regarder le Fléau sortir du bâtiment avec Angel au milieu d’eux.

Soldat : Nettoyez le secteur. Apportez-les-lui. Plus rapidement ! Bougez !

Rieff découvre le corps de Doyle. Il s'agenouille à côté de lui, mais saute en arrière quand Doyle clignote d’un œil. Avec un gémissement, Doyle remet violemment son cou en place.

Doyle : Je pense que j'ai détesté ce plan.

Rieff : Tous les démons Brachen peuvent le faire ?

Doyle : Nous sommes plus forts avec notre apparence de démon, mais je préfère généralement garder mon apparence d’homme.

Rieff : Où sont-ils tous ?

Doyle : Je crois savoir où ils sont…J’espère.

On voit les démons monter à bord du cargo.

Capitaine : Ecoutez, j’ai eu mon autorisation du maître du port. Nous devons y aller maintenant. J'ai un programme à respecter.

Cordy : Je suis sûre qu'ils vont bientôt arriver, Capitaine. Plus que quelques minutes.

Capitaine : Angel a dit qu'il réduirait ma dette de moitié si je lui rendais cette faveur, n’est-ce pas ?

Cordy : Ouais, la moitié, c'est ce qu'il a dit. Un énorme 50 % en moins…une vraie affaire.

Capitaine : Il la réduit de 60 %, et j’attends.

Cordy : Vous êtes dur en affaire.

Le capitaine s'éloigne et un des démons s'approche de Cordy.

Démon : Je ne sais pas comment vous remercier vous et vos amis. Je suis sûr que Rieff est en mains sûres.

Cordy : Doyle va vous l’amener.

Démon : Oui, il est un bon. Il comprend notre souffrance.

Cordy : On comprend tous votre souffrance.

Démon : Je vous fais mes excuses. Ce n’est pas ce que je voulais dire. C’est juste que Doyle est plus familier. Il doit vivre avec certaines persécutions. C’est toujours le cas quand vous êtes à moitié démon.

Cordy : Démon ?!

Il y a une réunion du Fléau. Angel a gardé son apparence de vampire. Les soldats à côté de lui portent un uniforme gris et ont les cheveux lissés en arrière.

Commandant : L'autre jour on m'a demandé ‘Pourquoi chasse-t-on les bâtards ? Son infériorité ne signifie pas qu’il représente une menace ? Ne doivent-ils pas mourir de leur propre stupidité mortelle innée ?’…Laissez-moi vous dire une chose, même la plus petite des vermines a besoin d’être écrasée. Les métis sont les plus mauvais. Ils continuent à proliférer. Diluant pour toujours notre sang de démon précieux avec leur faible sang d’humain.

Soldats : Ouais !

Commandant : "Si nous y arrivions, ce serait aussi bon que l'abandon du mal. Aussi bon que le devenir de l'homme. Donc, je dis JAMAIS ! (Acclamations des soldats.) Je dis que nous n’arrêterons pas tant que chaque métis aura été effacé et que notre pureté gouvernera cette planète ! (Plus d'acclamations) Nous ne nous arrêterons pas tant que l'Ordre Plus Puissant l'exigera ! (Des acclamations) Maintenant, ce soir, nous allons faire un pas de géant vers notre but. Ce soir les métis qui nous ont échappé seront détruits. Et nous savons où les trouver. Remercions ce bon homme (Il fait des gestes pour que l’être humain avance), le commandant en second sur le bateau qu’ils pensent les sauvera. Il nous vient pour l'argent, mais il est un frère de notre cause et nous l'invitons… à être témoin de la puissance de la balise."

Deux soldats ouvrent une porte derrière le Commandant et étirent ce qui ressemble à une lumière géante en forme de cristal suspendu dans un encadrement de métal. Il y a en plus quelques commutateurs.

Commandant : Ce soir les métis Lister seront...

Soldat à côté d'Angel : Incroyable, n'est-ce pas ? Ça va tout nettoyer.

Angel : Oui, les choses sont très claires.

Commandant Tiernan : Les Listers, avec n'importe quelle créature contaminée par le sang humain, périront au moment où la lumière purifiante les touchera. Quand la balise atteint la masse critique et détone, sa portée s’étend sur un quart de mille dans toutes les directions. (Au Commandant en second) Vous voulez voir comment ça marche ? (La lumière l'atteint et il se met à hurler) Une fin difficile pour une mutation difficile (Murmures des soldats) Allons-y maintenant et livrons-leur notre message ! Notre victoire en dépend !

Acclamations.

Les soldats sortent. Angel réussit à entrer dans la pièce d’à côté et frappe un démon pour lui voler sa moto.

Cordy et le Capitaine du bateau arpentent le cargo impatiemment. Doyle et Rieff arrivent en courant.

Cordy : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Démon à Rieff : As-tu une idée du pétrin dans lequel tu nous as mis ? Nous sommes ici pour fuir !

Rieff : Je suis désolé.

Démon : Descends en bas avec les autres.

Rieff sert la main de Doyle : Merci.

Doyle regarde Cordy : Quoi ?

Cordy : Tu es vivant !

Doyle :Et tu n’es pas contente ?!

Cordy : Nous étions inquiets.

Doyle : Oh ! Et bien, tout va bien. (Cordy lui donne une tape) C’est pour quoi ?

Cordy : Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu étais à moitié démon ? Je pensais que nous avions reconnu que les secrets étaient mauvais !

Doyle : J'ai voulu te le dire. J'ai eu peur. J'ai pensé que si je te le disais, tu me rejetterais.

Cordy : Mais je t’ai déjà rejeté avant ! Alors, tu es un mi-démon. Grand cri ! Je ne peux pas croire que tu pensais que je m'en soucierais. Je veux dire, je travaille pour un vampire ! Et ?!

Doyle : C'est vrai. J’ai juste...

Cordy :…pensé que je suis… superficielle ?… Donc tu es à moitié démon… Y a pas autre chose que je devrais savoir ?

Doyle : La moitié de démon est à peu près mon plus grand secret.

Cordy : Bien. C'est sorti. Une bonne chose de faite….Tu ne voulais pas m’inviter à dîner par hasard ?

Doyle : Ouais… ? (Cordy lui sourit) Cordélia. Voudrais-tu...

Cordy regarde devant lui : C'est Angel !

Angel qui a repris son apparence humaine, descend de la moto et se dirige vers la passerelle.

Angel : Nous devons partir tout de suite.

Cordy : Qu'est-ce qui se passe ?

Capitaine : Je ne peux pas ! Je n’arrive pas à trouver mon commandant en second !

Angel : Vous ne le trouverez pas. Nous y allons. Allez sur le pont.

Doyle : Angel, ils sont ici.
Le Fléau remonte le quai d'escale à l’aide de camions et motos. Ils ont la machine destructrice avec eux.

Doyle : Angel.

Angel : Descendez. Fermez les portes.

Doyle : Quoi ?

Angel : Bougez ! Maintenant ! Restez avec les autres.

On voit Doyle hurler : Fermez les portes ! Le Fléau est ici ! On va partir. On va y arriver.

Il y a une réunion du Fléau. Angel a gardé son apparence de vampire. Les soldats à côté de lui portent un uniforme gris et ont les cheveux lissés en arrière.

Commandant : L'autre jour on m'a demandé ‘Pourquoi chasse-t-on les bâtards ? Son infériorité ne signifie pas qu’il représente une menace ? Ne doivent-ils pas mourir de leur propre stupidité mortelle innée ?’…Laissez-moi vous dire une chose, même la plus petite des vermines a besoin d’être écrasée. Les métis sont les plus mauvais. Ils continuent à proliférer. Diluant pour toujours notre sang de démon précieux avec leur faible sang d’humain.

Soldats : Ouais !

Commandant : "Si nous y arrivions, ce serait aussi bon que l'abandon du mal. Aussi bon que le devenir de l'homme. Donc, je dis JAMAIS ! (Acclamations des soldats.) Je dis que nous n’arrêterons pas tant que chaque métis aura été effacé et que notre pureté gouvernera cette planète ! (Plus d'acclamations) Nous ne nous arrêterons pas tant que l'Ordre Plus Puissant l'exigera ! (Des acclamations) Maintenant, ce soir, nous allons faire un pas de géant vers notre but. Ce soir les métis qui nous ont échappé seront détruits. Et nous savons où les trouver. Remercions ce bon homme (Il fait des gestes pour que l’être humain avance), le commandant en second sur le bateau qu’ils pensent les sauvera. Il nous vient pour l'argent, mais il est un frère de notre cause et nous l'invitons… à être témoin de la puissance de la balise."

Deux soldats ouvrent une porte derrière le Commandant et étirent ce qui ressemble à une lumière géante en forme de cristal suspendu dans un encadrement de métal. Il y a en plus quelques commutateurs.

Commandant : Ce soir les métis Lister seront...

Soldat à côté d'Angel : Incroyable, n'est-ce pas ? Ça va tout nettoyer.

Angel : Oui, les choses sont très claires.

Commandant Tiernan : Les Listers, avec n'importe quelle créature contaminée par le sang humain, périront au moment où la lumière purifiante les touchera. Quand la balise atteint la masse critique et détone, sa portée s’étend sur un quart de mille dans toutes les directions. (Au Commandant en second) Vous voulez voir comment ça marche ? (La lumière l'atteint et il se met à hurler) Une fin difficile pour une mutation difficile (Murmures des soldats) Allons-y maintenant et livrons-leur notre message ! Notre victoire en dépend !

Acclamations.

Les soldats sortent. Angel réussit à entrer dans la pièce d’à côté et frappe un démon pour lui voler sa moto.

Cordy et le Capitaine du bateau arpentent le cargo impatiemment. Doyle et Rieff arrivent en courant.

Cordy : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Démon à Rieff : As-tu une idée du pétrin dans lequel tu nous as mis ? Nous sommes ici pour fuir !

Rieff : Je suis désolé.

Démon : Descends en bas avec les autres.

Rieff sert la main de Doyle : Merci.

Doyle regarde Cordy : Quoi ?

Cordy : Tu es vivant !

Doyle :Et tu n’es pas contente ?!

Cordy : Nous étions inquiets.

Doyle : Oh ! Et bien, tout va bien. (Cordy lui donne une tape) C’est pour quoi ?

Cordy : Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu étais à moitié démon ? Je pensais que nous avions reconnu que les secrets étaient mauvais !

Doyle : J'ai voulu te le dire. J'ai eu peur. J'ai pensé que si je te le disais, tu me rejetterais.

Cordy : Mais je t’ai déjà rejeté avant ! Alors, tu es un mi-démon. Grand cri ! Je ne peux pas croire que tu pensais que je m'en soucierais. Je veux dire, je travaille pour un vampire ! Et ?!

Doyle : C'est vrai. J’ai juste...

Cordy :…pensé que je suis… superficielle ?… Donc tu es à moitié démon… Y a pas autre chose que je devrais savoir ?

Doyle : La moitié de démon est à peu près mon plus grand secret.

Cordy : Bien. C'est sorti. Une bonne chose de faite….Tu ne voulais pas m’inviter à dîner par hasard ?

Doyle : Ouais… ? (Cordy lui sourit) Cordélia. Voudrais-tu...

Cordy regarde devant lui : C'est Angel !

Angel qui a repris son apparence humaine, descend de la moto et se dirige vers la passerelle.

Angel : Nous devons partir tout de suite.

Cordy : Qu'est-ce qui se passe ?

Capitaine : Je ne peux pas ! Je n’arrive pas à trouver mon commandant en second !

Angel : Vous ne le trouverez pas. Nous y allons. Allez sur le pont.

Doyle : Angel, ils sont ici.
Le Fléau remonte le quai d'escale à l’aide de camions et motos. Ils ont la machine destructrice avec eux.

Doyle : Angel.

Angel : Descendez. Fermez les portes.

Doyle : Quoi ?

Angel : Bougez ! Maintenant ! Restez avec les autres.

On voit Doyle hurler : Fermez les portes ! Le Fléau est ici ! On va partir. On va y arriver.

Angel attend les soldats en haut de la passerelle alors que le cargo commence à quitter le quai.

Commandant : Vous nous avez menti, le métis.

Angel : Vous devenez rapide.

Tiernan : Tuez-le,… péniblement.

Les soldats abordent Angel et ils se battent, mais Angel met les quatre soldats par terre en moins de deux. Tiernan l'attaque et ils se battent un peu plus d’égal à égal. Ils brisent une porte dans leur bagarre et tombent dans un escalier qui mène au cargo. Alors que Cordy et les autres les observent, ils trébuchent sur la rampe et tombent côte à côte sur une passerelle inférieure. Tandis qu’Angel se lève, il voit la balise. Elle est déjà allumée.

Angel : Elle va fonctionner. Sortez ! Tous !

Les démons Lister grimpent pour sortir alors que Tiernan saisit Angel et essaye de l'étrangler.

Tiernan : Bienvenu dans un monde plus propre. Bientôt seulement les sangs purs seront debout.

Angel : En réalité, monsieur l’homme pur… (Il brise le poignet de Tiernan) vous serez sur le cul ! (Il lui brise le cou et le laisse tomber).

Doyle essaye d'ouvrir une porte : Ahh ! Elle est fermée de l'extérieur. Nous sommes pris au piège !

Doyle et Cordy montent une échelle pour aller au même niveau qu'Angel. Ils se retrouvent tous sur une plate-forme avec la balise en face d’eux.

Doyle : Que fait cette chose ?

Angel : Sa lumière tue toute personne avec du sang humain.

Doyle : D’accord. Ça brille de plus en plus…l’arme est prête, n'est-ce pas ?

Angel : Presque. Si je tire le câble, je pense que je peux toujours le déconnecter.

Doyle : Comment comptes-tu le faire sans toucher la lumière ?

Cordy : Angel, c’est du suicide.

Doyle : Il doit y avoir un autre moyen.

Angel regarde les démons puis Cordy, qui lit dans ses yeux.

Angel : Il y en a un.

Cordy : Non !

Angel met une main sur l'épaule de Doyle. Doyle met sa main sur le bras d’Angel.

Doyle : Le bon combat, hein ?…Tu ne le connais jamais jusqu’à ce que tu l’es affronté… Je comprends maintenant.

Doyle fait un pas en arrière puis frappe Angel au menton pour l’assommer.

Doyle se retourne vers Cordy et il l'embrasse. Il y a une lumière bleue étrange entre leurs lèvres.

Doyle recule : Nous ne saurons jamais (Il prend son visage de démon) si c'est un visage que tu aurais pu apprendre à aimer.

Angel tente de se relever en se tenant à l’échelle.

Angel : Doyle. Doyle. DOYLE ! DOYLE ! NON !!!

Doyle saute sur la balise juste avant qu’Angel atteigne la plate-forme. Il saisit un endroit de l’encadrement métallique, tourne sa tête et sourit à Angel et Cordy.

Angel : Non !

Doyle reprend son apparence humaine et essaie de tirer sur le câble alors que la lumière devient plus brillante et que la peau de son visage commence à fondre.
Tout le monde regarde, fasciné, Doyle réussir à tirer le câble juste avant qu’il ne meurt. La balise devient sombre. Tous les démons Lister regardent fixement la balise s'effacer dans le choc.

Cordy commence à pleurer et Angel la prend dans ses bras, pleurant lui-même.

A l’agence.

Angel et Cordy regardent l’enregistrement de la pub de Doyle fait au début de l'épisode.

Doyle : Si vous avez besoin d'aide, n’allez pas chercher plus loin. Angel Investigations est le meilleur ! Nos rats* sont bas.

Cordy : Nos taux* !

Doyle : Il y a marqué ‘Rats*’… Nos taux* sont bas, mais nos services sont hauts. Quand le moral est au plus bas et que vous êtes au bout u rouleau, vous avez besoin de quelqu’un sur qui compter. Et c’est ce que vous trouverez ici…quelqu’un qui s’engagera à fond, peu importe le problème. Ne perdez donc pas espoir. Ouvrez la porte de notre bureau et vous verrez qu'il y a toujours des héros dans ce monde. (Il purifie sa gorge) Ça va ? Je suis bon ? 

Previously on Angel:
Buffy lays her hand on Angel's chest: "I felt your heart beat. I'll never forget. I'll never forget."
Angel fighting the Mohra demon.
Angel: "The Mohra demon said that the end of days had begun that others were coming, soldiers of darkness?"
Doyle looking after Cordy.
Doyle: "She's really something, isn't she?"
Angel: "You want to ask Cordelia out, just do it yourself."
Doyle: "What ever you do, don't let her in on me being half demon."
Doyle sneezing, and going demon face.
Cordy: "Ugh! Demons, is there anything more disgusting? - Maybe your right. Maybe he has hidden depths, I mean really, really hidden."
Angel: "There's definitely more to Doyle then meets the eye."
Doyle: "We all have something to atone for."
Cordy: "Nice guys don't always finish last."
Doyle: "You think I'm a nice guy?"

Cut to LA at night.
Cordy voice over: "Okay, we fade up on an aerial shot, downtown, skyscrapers, lights, yada, yada, yada. We hear a narrator, preferably famous - maybe that bald Star Trek guy or one of the cheaper Baldwins, and he says: 'it's a big, bad city out there.' Cut to a woman walking down a dark, spooky street - alone. We'll cast some beautiful, young actress, maybe an up-and-coming starlet whose carrier is on the verge of taking off (we see Cordy walking down a dark street). Anyway, she's all nervous, right? Mucho vulnerable. The voice guy says: 'danger lurks around every corner.' Boom! She's attacked by a big, ugly goon, with a knife. She screams: 'help! Is there no one to help me?' 'Well now there is someone to answer your call. (We see a dark figure in a long trench coat) He'll protect you, (dark guy beats up big, ugly goon), catch you when you fall! You can count on it. (Camera pulls in on Angel's face and he says:) And you can count on me, because I'm the Dark Avenger."
Cut to Angel sitting behind his desk looking up at Cordy who's holding a video camera in her hands.
Angel: " I'm the what?"
Cordy: "The Dark Avenger."
Angel: "I'm the Dark Avenger."
Cordy: "I know, it's perfect! We can do it ourselves on High 8. I'll charm a post-production house into doing the effects and... (Angel gets up and walks off) Look, I know a little something about self-promotion, Angel, and I'm telling you one commercial like this could get us out of the red - or the black - or which ever one means we're broke, because that's us. (Angel steps into the elevator and closes the grate) So what? Buffy blows into to town and puts you into a permanent funk (Elevator goes down) and I'm just supposed to stand by and watch our business go belly up?"
Doyle: "He's not entirely wrong, you know? (Cordy walks past him) Look, all I'm saying is advertising a superhero that can't really go out in the daylight might raise vampire suspicions, not to mention our pesky lack of an investigator's license."
Cordy: "And who needs a license when we have no clients?"
Doyle: "We'll manage, princess. We always do."
Cordy: "We will if we project the right image. And now I'm suddenly thinking that Angel is all wrong for this commercial! He is a larger-than-life character, way to Braveheart for Joe-Couch-potato to relate to. We need someone who's - average, (looks Doyle up and down), run of the mill, ordinary. (Smiles) You're perfect."
Doyle: "While I appreciate the compliment, it’s just..."
Cordy: "Come over here into the light, and let's see if we can create some cheekbones."
Doyle: "Cordelia, I'm not the photogenic type. Plus I get dry mouth.'
Cordy grabs him by his shirtfront: "Excuse me? This is not a negotiation. This is a necessity. Our boss is in a funk. You *know* that he's only happy when he's fighting evil. Now let's drum up some!"
Doyle: "I don't know what we need evil for when we got you right here."
Cordy: "I heard that!"

Intro

Cut to Doyle seen through the viewfinder of the video camera.
Doyle: "If you need help. Then look no further. Angel Investigations is the best! - Our rats are low."
Cordy: "Our rates!"
Doyle points to the papers taped on the windows behind her: "It says 'rats'. - Our rates are low, but our standards are high. When the chips are down, and you're at the end of your rope you need someone that you can count on. And that's what you'll find here - someone that will go all the way, no matter what. So don't lose hope. Come on over to our offices and you'll see that there's still heroes in this world. (Clears throat) Is that it? Am I done?"
Cordy stops camera: "I don't know. I'm not getting every man, I'm getting - weasel. We don't want weasel?"
Doyle: "I don't know. I think people will be pouring in as soon as they hear about our low rats. - I could take another crack at it."
Cordy takes down the cue cards: "I don't think so."
Doyle: "Weasel factor, huh?"
Cordy: "Doyle, I didn't mean it like that. I'm sorry. I'm just... I feel kind of hopeless with him down there doing the non-profit brooding. It's not like he has a heart. How could it be so broken?"
Doyle: "I guess seeing Buffy again just got him where he lives."
Cordy: "That's all very sad, but we live here too."
Doyle: "I'll talk to him."
Cordy: "Maybe if we get him a costume!"
Doyle: "A costume?"
Cordy: "Well, the guy is a bona fide hero, would it kill him to put on some tights and a cape and garner us some free publicity?"
Doyle: "I don't see Angel putting on some tights... (Takes a deep breath and shakes his head) Ah, now I do, and it's really disturbing."

Cut to Angel working out against a punching bag.
Doyle: "Hey. Is this a private catharsis or can anyone watch?"
Angel still punching the bag: "What do you want?"
Doyle: "Well, there's a girl upstairs who's not quite sad enough to cry in may arms, but keep up the dark cloud. I might get lucky."
Angel punching: "I just need some time."
Doyle: "Believe me I know. Last time I saw my ex, she was around for five minutes and I was a wreck for days. Amazing how they can do that to you."
Angel quits punching: "Buffy was here for more then five minutes."
Doyle: "Okay, 10, but who's counting?"
Angel sits down on the sofa: "Actually she was here for a whole day and night."
Doyle: "Alright. One of us has been drinking and I’m sad to say, it's not me."
Angel wipes his face with a towel and gets back up: "Who are the Oracles, Doyle? Why didn't you tell me about them before?"
Doyle: "The Oracles? Who told you about the Oracles?"
Angel: "The first time the Mohra demon attacked it got away."
Doyle: "What first time?"
Angel: "Look, I tracked it, I killed it, some of its blood mixed with mine. It made me mortal. That's when you took me to see the Oracles to find out what it meant."
Doyle: "No, see, I'm going remember a trip to the netherworld of eternal watching. That's just not something that happens every day."
Angel sits down in a chair: "The Oracles told me that I was released from my duty. Buffy and I were together until - we realized it couldn't be. - We don't belong to ourselves. We belong to the world, fighting. - So, I went back to the Oracles and I asked them to turn back the clock... as though that day had never happened."
Doyle: "Human. You were a real live flesh-and-blood human - and you and Buffy... You had the one thing in your unnaturally long life and you gave it back?!"
Angel: "Maybe I was wrong?"
Doyle: "Or maybe Cordelia was right about you being the real deal in the hero department. See, I would have chosen the pleasures of the flesh over duty and honor any day of the week. I just don't have that strength.'
Angel: "You never know your strength until you're tested."
Doyle: "Come on, you lived and loved and lost and fought and vanquished inside a day, and I'm still trying to work up the courage to ask Cordy out for dinner, not to mention the part about telling her that I'm half demon. - That should probably come first, huh?"
Angel: "Well, the Oracles said something bad is coming. 'Soldier of Darkness ushering in the end of days' kind of bad."
Doyle: "So much for the security of long-term savings bonds, huh?"
Angel: "I feel something coming, Doyle. I don't know what, but I know we're a part of it."
Doyle: "Well, if it's a fight they want - can't someone else give it to them? (Angel smiles) It seems unfair, you know? You gotta save all the helpless types around here and now you've got to fight the apocalypse as well?"
Angel gets up: "It's all the same thing. Fight the good fight - whichever way you can."
Doyle: "Tell you what, you fight - and I’ll keep score."

Cut Cordy and Doyle sitting on the steps in the lobby.
Cordy: "Angel started the day over knowing he'd remember everything that happened?"
Doyle: "That's pretty amazing, huh?"
Cordy: "Uh, amazing that he didn't check the stock quotes or the lotto numbers. Angel should have told us what happened. We can't keep secrets from each other."
Doyle: "No we can't - You know I've been doing a lot of thinking about secrets and what not. I know my marriage would have stood a better chance if me and Harriet really just - talked more, really let each other in."
Cordy: "So how is she? You two keeping in touch?"
Doyle: "She's decided to stay in LA."
Cordy: "Oh. So, you'll probably be seeing a lot of each other then."
Doyle: "Well, not right away. We both need to get on with our lives."
Cordy: "Getting on is good."
Doyle: "Yeah, because if I want a relationship that's going to last, I need to put a few cards on the table."
Cordy: "Such as...?"
Doyle: "The thing of it is, - I'm a little bit more then meets the... (Presses a hand to his head as he gets hit by a vision). Ow!"
Cordy as a girl walks by: "Oh, Uh, I know this one! Ah, mask - mask head, ah, the man with two brains!"
Cut to blurred pictures of a brick building and some people huddled together.
Cordy: "What ever you saw just now - did they look like they could afford to pay?"

Cut to a little demon girl running down a street at night. There is a sound of heavy boot treads in the background. The girl drops the box she is carrying, and quickly gathers the stuff back up, clearly afraid. As she turns to continue her flight a hand covers her mouth. A demon boy pulls her down some steps and they huddle watching as a bunch of army boots jog by.

Cut to Angel and Doyle searching the old brick building for the people Doyle saw in his vision. The place is deserted and really run down. There are a holes in the walls.
Doyle: "Pretty low rent, even by demon standards."
Angel: "You said they were hiding. It's a good place for it."
They enter a room with a meal still sitting on the table.
Angel: "Doyle."
Doyle: "Signs of life."
Angel: "I smell something."
Doyle tastes the food: "Still warm. They left in a hurry."
Angel: "Not food. (Throws a carpet aside revealing a trap door) Fear."
They open the trap door and shine their flashlights into it revealing a huddled mass of demons of all ages.
Angel: "Don't be afraid. It's okay. We're here to help."

Cut to all of them sitting in the room.
Demon man: "We gave all out money to a man who promised to get us passports and safe passage on a ship. We didn't know. It was stupid of us. He disappeared with our money and the ship never came."
Angel: "Where were you going?"
Demon: "Briole. Small island off the coast of Equador. Others of our kind have found sanctuary there."
Angel: "Sanctuary from whom?"
The two demon kids form the street come rushing in.
Boy: "They're close. They almost got us. We lost half of our supplies."
Elder demon puts a hand on the boy's shoulder: "Rieff, we have a guest. It’s the promised one."
Rieff: "Terrific."
Angel clears his throat: "I think there's been some kind of misunderstanding?"
Elder: "Oh, I don't think so. Many of our prophecies are cryptic, but on one thing they are all clear: In the final days of this century the promised one will appear and save us from the Scourge."
Angel: "The Scourge."
Rieff: "He doesn't even know who they are. How's he supposed to protect us from them?"
Elder: Rieff..."
Rieff: "They're coming and no matter how many promised guys you throw at them, they're not going to stop until every last one of us is dead. - You're going to get us all killed."
Walks out.
Elder to Angel: "He's young. I'm sorry. Excuse me."
Cut to Doyle staring out the window.
Angel to Doyle: "We need to deal with this. They think I'm some promised savior. - What?"
Doyle: "The Scourge."
Angel: "You know them. What are they?"
Doyle: "Death."

Cut to a younger Doyle walking into his apartment. He locks the door, drops his jacket then takes the cigarette out of his mouth and picks up a baseball bat.
Doyle: "Who's there?"
Lukas: "A friend.'
Doyle: "I don't have any friends."
Lukas: "All right. Maybe I'm more of a relative (steps into the light to show Doyle his spiky demon face) who's in trouble and needs help."
Doyle: "What the hell are you talking about? And who the hell are you?"
Lucas: "My name is Lucas. I'm a Brachen demon, like yourself. My clan is from Oregon. We've been living in the woods there, safe – until - they came. Not all of us escaped."
Doyle: "I don't know what you think I can do. I've got problems of my own."
Lucas: "They know we're here. They're coming for us."
Doyle: "What are you talking about? Who's coming for you?"
Lucas: "The Scourge."
Doyle: "Who the hell is that? (Blend to Doyle talking to Angel) An army of pureblooded demons. They have a big hate-on for us mixed heritage types. Very into pedigree. They hunt us down like animals."
Angel: "No one fights back?"
Doyle: "Sure they do. All the time. You can kill them, but these guys believe in what they're doing. They're ready to die for the cause."
Angel: "Hard to fight fanatics."
Doyle: "More like impossible."

Cut back to the past.
Lucas: "I'm not asking you to fight, just help us hide until we can get out of town.'
Doyle: "You got the wrong guy, pal. You want to set up a little off-track betting then I've got the know-how. But demon-hiding? It's not my line."
Lucas: "You're one of us."
Doyle: "No, I'm not. I was raised human. I'm not looking to explore me roots.'
Lucas: "We don't have anyone else to turn to."
Doyle sits down: "Look, I don't know what to tell you, man. You're up against something real big here. Anybody that helps you – They’re taking a chance. And I'm not dying to take chances."
Lucas: "Doyle, if you don't believe that we share a common family, believe that we share a common enemy. Doesn't that mean anything to you? (Doyle stays quiet and Lucas turns to leave) Guess not."

Cut back to Angel and Doyle.
Doyle: "I punked out. I'd only just found out about my demon side. I didn't know what it meant. The idea of having family obligations with guys that looked like big blue pin cushions, it was just a little bit too much to take right then."
Angel: "And what happened?"

Cut to the past. Doyle is tossing on his bed, fully dressed. Cut to Doyle sitting, smoking a cigarette. There's a knock on the door.
Doyle gets up: "Damn it."
He gets hit by a vision of Lucas and his clan getting killed. Lucas: "Believe we share a common enemy."

Cut to angel and Doyle.
Doyle: "When I got the visions for the first time, I thought I was having a stroke. I didn't know what the images meant. But I had to know if what they showed me was a dream - or real."
Cut to the younger Doyle walking into a building and finding the corpses of Lucas and his clan. (Beautiful piece of score music, btw)
Doyle to Angel: "It wasn't a dream."
Angel: "You couldn't have known."
Doyle: "These people are going to need more then their mythic promised one. The contractually-obligated 500 might be a start. You can't fight the Scourge, Angel."
Angel: "It won't come to that, because we're going to get them out of here."

Cut to a truck pulling up outside the building.
Cut to Cordy walking in the hallway of the building.
Cordy: "Hello? - Angel? - Hello? (Cordy gasps as some of the demons step into the hallway and pulls out a little spray bottle) While this may look like a - popular brand of breath freshener (Looks at it and quickly pulls the cap off) it really a cunningly disguised demon repellent!"
Sprays the air in front of them.
Demon sniffing: "Wintergreen."
Doyle pushes through the demons: "Cordy, it's okay. We're here to help them."
Cordy puts the spray away: "Oh. Oh, (Smiles at them) hi! (Turns to Doyle) Where's Angel?"
Doyle: "He's trying to secure documents to get them out of the country. Did you get the truck?"
Cordy: "Yes! It's out front. Hey, Doyle, you did notice that these folks are demons."
Doyle: "Yeah, I know that. That doesn't make them bad people."
Cordy to the demons: "Excuse us a sec? (Pulls Doyle around a corner) Mission statement check: aren't we supposed to be battling the forces of darkness?"
Doyle: "They're not forces of darkness. They're half-human, and they're in trouble. Now, we don't have a lot of time. Angel wants you to go down to the LA harbor, pier 12, slip 4, the Quintessa. Use Angel's name. He knows the Captain."
Cordy: "So, we're booking them on a cruise?"
Doyle: "Basically, yeah."
Cordy: "I'm guessing not Carnival."
Doyle: "The guy runs a freighter. He owes Angel some money. He does this, they're even."
Cordy: "Ho, ho, hang on! This guy owes Angel money? Why aren't we collecting it?"
Doyle: "Cordy, oppressed demon people here, not getting any safer!"
Cordy: " So, we're sending them on a cruise, and we're paying for it?"
Doyle: "Please. Just do it? We need to know the ship is ready before we can move everyone."
Cordy: "Bad things are coming aren't they?"
Doyle: "Very bad things."
Cordy sighs: "I'm on it."
Doyle: "Just give me a call on the cell the minute it’s done."
Cordy: "Okay."

Cut to the office of the harbormaster.
Harbormaster: "I could get into a hell of a lot over trouble over this."
Angel: "Not as much as if you don't."
Harbor Master: "Big Randy is my brother. I look the other way once in a while on some of *his* shipments. It's because he's family. It's not because of the money."
Angel: "Family is important."
Harbor Master: "You're not going to pay, are you?"
Angel: "I'm not going to pay."
Harbor Master: "So this is just extortion."
Angel: "Big Randy told you about me, right? You know what I am."
Harbor Master: "He said you bit him?"
Angel pacing around the guy: "No, I never bit him."
HarborMaster relieved: "So you don't..."
Angel: "I wasn't hungry."
Harbor Master: "So, what do you want the documents to say?"
Angel: "Certify that the ship is carrying an inspected cargo of medical waste. No one looks inside that ship or stops it from leaving harbor. - If they do, - I'm going to feel that it's your fault. Then look for me to get a little bit peckish."
The HarborMaster stares at him wide-eyed for a moment, then quickly finishes the document and hands it to Angel.
HarborMaster leaving in a hurry: "Have a nice trip."

Cut to the demons building.
Demon: "We don't have time for this. What's wrong with that boy?"
Doyle: "What is it?"
Demon: "Rieff. He took off. He does this every time. He'll be back."
Girl: "No he won't. He says there isn't any promised one. He wasn't going to stay here and get killed with the rest of us. We're not going to get killed, are we?"
Doyle: "No, no one's going to get killed. (Turns to the demon and gives him the cell phone) Cordelia is going to call. When she does, clear out and go to the ship. If you're not here when I get back, I'll bring the boy to you there. (To the little girl) Hey, - do you know where he went?"

Cut to Rieff walking down the street.
Doyle comes running: "Rieff! Wait. Wait. (Catches up with him) You're fast."
Rieff: "I'm walking. You're just old."
Doyle: "Yeah, okay. You know what, we ought to go. Angel's got a way out, a ship."
Rieff: "Great. Have fun. Take some Dramamine."
Doyle: "You're not coming with?"
Rieff: "You can't make me."
Doyle: "You're right. You're old enough. It's your choice."
Rieff: "Right. A choice. Where do I want to be hated? You wouldn't get it. You're passing. My mother was the same way. You can walk down the street. She took me out with her one day. I was so excited. Just out in the neighborhood with all the other kids. Guess what day it was? (Doyle sighs) What day was it?"
Doyle: "It was Halloween."
Rieff: "So that's my choice: I can be hated by humans because their scared of me, or by pure-bloods who want to kill me. It's so easy, it's not much of a choice."
Doyle: "Seems to me your family is one place where you know you belong. (Rieff walks off) Hey, I bet you that little girl is going to miss you."
Rieff: "Yeah, well, she's dead by now. - Or might as well be. They're coming again. I can feel it."
Doyle: "It's going to be different this time."
Rieff: "Why? Because your friend is the promised one? (Doyle sighs) So you know it's not true."
Doyle: "No, I don't. I don't know anything about your people's myths and legends. But I do know Angel, and he's the genuine article."
Rieff sarcastic: "My hero."
Doyle: "Yeah, that's exactly what he is. And your people can call him 'the promised one' or the 'dark avenger', what does it matter?"
Rieff: "It matters because it's a lie!"
Doyle: "They put their faith in something, Rieff. You don't have to if you don't want to. Maybe Angel doesn't know what he's doing. It's possible. But the other option: losing yourself somewhere, hoping it all goes away, I *know* that never works. (Rieff swallows) How about we go find your family?"

Cut to the ship.
Cordy: "Well, it's not exactly the Love Boat, is it?"
Captain: "Sorry. We don't haul people. We haul cargo. It's never complained."
First mate: "We could bring in some blankets or something. How many are we talking?"
Cordy: "Oh, - about 20? Some are short people, you know, children?"
Captain: "It won't be the most comfortable thing in the world, but we'll get them where they're going."
Cordy pulls out her phone with a sigh: "We'll take it."

Cut to Doyle and the boy walking.
Rieff: "Hey. This way."
Doyle: "Huh?"
Rieff: "I thought all Brachen demons had a good sense of direction."
Doyle: "Yeah and we're all pretty good at basketball, too."
Rieff: "What? (We hear soldiers marching) They're here."
Doyle: "Come on, let's go!"

They run down a street the soldier not too far behind.
Doyle points at a building: "In here."
They watch from a window as the Scourge search the neighborhood.
Doyle: "Sit tight."
Soldier: "Destroy it all!"
They smash windows, kick trashcans, set a car on fire. One of the soldiers comes towards their building.
Rieff: "Doyle."
Doyle: "Stay here. You understand?"
Doyle goes demon-faced and runs out the door knocking the soldier out of his way, then leads the Scourge down the road. A hand reaches out and pulls him into another building as he runs by.
Doyle: "They're coming."
Angel: "Good."

Cut to the Scourge walking into the demons' hideout.
Soldier: “They were here, Sir, recently."
Commander: "And when the lights go out, where do the vermin go? (Kicks the carpet aside. A soldier pulls the trap door open. It's empty) Keep looking."
Angel in vamp face: "For what? (Pulls Doyle around a corner) For this? (As some soldier hurry towards him) Back off! It's my kill."
Commander: "Vampires don't feed on demon blood."
Angel: "Oh please! I wouldn't eat this. He reeks of humanity."
Commander: "You're one to talk, vampire. Yours is the lowest of all the half-breeds."
Angel: "You think I don't know that? You think I don't smell the humanity inside me day and night - polluting me?"
Doyle: "Please, please don't!"
Angel breaks his neck and drops him: "Shut up!"
Soldier: "A half-breed who murders other half-breeds. Always charming."
Angel: "I know who you are. I want to join you."
Commander: "Join us? You wish to die?"
Angel: "I need to be cleansed and only you can show me the way. (Steps closer) You can kill me if you want you'd only be freeing me. But I can kill half-breeds for you and believe me I can do it faster and better then anyone you got. I know their minds, where they hide, how they think. I can help you."
Commander: "Maybe you can."
He gestures towards some soldiers and they grab Angel and hustle him out of the room, while he's laughing.

Cut to Rieff watching the Scourge come out of the building with Angel in their middle.
Soldier: "Clear the area. Bring him. Faster! Move!"
Cut to Rieff finding Doyle's body. He kneels down beside him, then jumps back when Doyle blinks his eye. With a groan Doyle wrenches his neck back into place.
Doyle: "I think I hated that plan."
Rieff: "Can all Brachen demons do that?"
Doyle shakes off his demon face: "We're stronger in demon form. But I generally prefer to pass as human."
Rieff: "Where is everyone?"
Doyle: "Right where they're supposed to be, I hope."

Cut to the demons boarding the freighter.
Captain: "Look, I've got my clearance from the Harbor Master. We have to go now. I have a schedule to keep."
Cordy: "I'm sure they'll be here, Captain. Just a few more minutes."
Captain: "Angel said he'd cut my debt in half if I do him this favor, right?"
Cordy: "Yep, half, that's what he said. Big whopping 50% - quite a deal."
Captain: "He takes 60% off, then I'll wait."
Cordy: "You drive a hard bargain."
Captain walks away and one of the demons walks up to Cordy.
Demon: "I can't thank you and your friends enough. I'm sure Rieff is in safe hands."
Cordy: "Doyle will get him here."
Demon: "Yea, he is a good one. He understands our suffering."
Cordy: "We both do."
Demon: "I apologize. I didn't mean to say that you didn't. It's just more familiar to Doyle. He has to live with a certain amount of persecution. You always do when you're half demon."
Cordy: "Demon?"

Cut to a Scourge meeting. Angel in vamp face with his hair slicked down to the side is standing with the other soldier wearing a gray uniform.
Commander: "The other day I was asked: 'Why hunt the mongrel? Doesn't its very inferiority guarantee that it poses no threat? Won't it die of it's own innate mortal stupidity? - Let me tell you, even the smallest of vermin need be addressed. Half-breeds. Worse. They keep crossbreeding. Forever diluting our precious demon blood with *their* weak simpering humanity."
Soldiers: "Yeah!"
Commander: "If we allow this to happen, it's as good as giving up the call to evil altogether. It's as good as becoming human ourselves. Well, I say NEVER! (Soldiers cheering.) I say we will not stop until each and every half-breed is erased and our purity rules this planet! (More cheers) We will not stop because the Higher Order demands it! (Cheers) Now, - this very evening we take a giant step towards our goal. Tonight the half-breeds that have eluded us will be destroyed. And we know just where to find them, thanks to this good man (gestures to a human being led forward) first mate on the ship they think means salvation, not annihilation. He comes to us for money, but he is a brother to our cause, and we invite him - to witness the power of the beacon."
Two soldiers open a door behind the Commander and roll out what looks like a giant, crystal-shaped light suspended in a metal frame. The flick some switches on top of it and it begins to cycle up.
Commander: "Tonight the Lister half-breeds will..."
Soldier standing next to Angel: "Incredible, isn't it? He makes it all so clear."
Angel: "Yes, things are very clear."
Commander Tiernan: "The Listers, along with any creature contaminated by human blood, will perish the moment the cleansing light touches them. When the beacon reaches critical mass and detonates its reach will extend a quarter mile in every direction. (To the First Mate) Want to see how it works? (The light reaches him and he goes up in a scream) A fitting end for a sorry mutation. (Muttering from the soldiers) Go now and deliver this, our message! Our victory depends on it!"
Cheering.

The soldiers run down the hallway. Angel steps out of their midst, and into a side room where he kicks down one of the demons and steals its motorcycle.
Cut to Cordy and the Captain pacing the freighter impatiently. Doyle and Rieff come running up.
Cordy: "Someone's coming."
Demon to Rieff: "Do you have any idea what you put us through? We got to get out of here!"
Rieff: "I'm sorry."
Demon: "lets get you down with the others."
Rieff slaps Doyle's hand: "Thanks."
Doyle looks at Cordy: "What?"
Cordy: "You're alive!"
Doyle: "And you're not happy?"
Cordy: "We were worried."
Doyle: "Oh. Well, its all going to be okay. (Cordy slaps him) What was that for?"
Cordy: "Why didn't you tell me that you were half demon? I thought we agreed that secrets are bad!"
Doyle: "I wanted to tell you. I was afraid. I thought if I did, you'd reject me."
Cordy: "I've rejected you way before now! So, you're half demon. Big Whoop! I can't believe you'd think I'd care about that. I mean, I work for a vampire! Hello?"
Doyle: "It's true. I just..."
Cordy: "What do you think I am, superficial? - So you're half demon. That's so far down the list, way under 'short' and 'poor'! - Is there anything else I should know?"
Doyle: "The half demons thing is pretty much my big secret."
Cordy: "Good. That's out. It's done. - Would you ask me out to dinner already?"
Doyle: "Yeah? (Cordy smiles at him) Cordelia. Would you like..."
Cordy looks past him: "It's Angel!"
Angel in human face drives up on his motorcycle, gets off and runs up the gangplank.
Angel: "We have to shove off now."
Cordy: "What's going on?"
Captain: "I can't! I can't find my first mate!"
Angel: "You won't. We're going. Get to the bridge."
Doyle: "Angel, they're here."
The Scourge is pulling up on the pier in trucks and on motorcycles.
Doyle: "Angel."
Angel: "Get below. Lock the doors."
Doyle: "What?"
Angel: "Move! Now! Stay with the others."

Cut to Doyle yelling into the hold: "Lock the doors. The Scourge is here. We're shoving off. We're gonna make it."
Cut to Angel waiting for the soldiers that run up the gangplank while the freighter pulls away from the pier.
Commander: "You lied to us, half-breed."
Angel: "You catch on quick, football-head."
Tiernan: "Kill him, painfully."
The soldiers tackle Angel and they fight, but Angel is able to take out the four soldiers in pretty quick order. Tiernan attacks him and they are a bit more evenly matched. They burst through a door and fall down some stairs in the cargo hold. As Cordy and the others watch they fall over the railing and land side by side on a lower catwalk. As Angel gets up he sees the beacon, already lit, being lowered into the hold on a chain.
Angel: "It's going to detonate. Get out! Everybody out!"
The Lister demons scramble to comply while Tiernan grabs Angel and tries to choke him.
Tiernan: "Welcome to a cleaner world. Soon only the pure bloods will be left standing."
Angel: "Actually, pure boy (He breaks Tiernan's grip) You'll be on your ass (breaks his neck and drops him)."
Doyle tries to open a door: "Ahh! They're locked from the outside. We're trapped!"
Doyle and Cordy climb up a ladder to the same level that Angel is on and they all meet on a platform level with the beacon.
Doyle: "What does that thing do?"
Angel: "Its light kills anything with human blood."
Doyle: "Well, it's getting brighter and that doohickey - it's fully armed, isn't it?"
Angel: "Almost. If I pull the cable, I think I can still shut it off."
Doyle: "How're you gonna do that without touching the light?"
Cordy: "Angel, that's suicide."
Doyle: "There's got to be another way."
Angel looks at the demons in the hold then at Cordy: "It's all right."
Cordy: "No!"
Angel puts a hand on Doyle's shoulder.
Doyle puts his hand on Angel's arm: "The good fight, yeah? - You never know until you've been tested. - I get that now."
Doyle hauls back and hits Angel with a hard right to the chin, knocking him down into the cargo hold.
Doyle turns to Cordy and they kiss. There is a strange blue light between their lips just before they part. Not sure if it’s from the beacon shining behind them or if it means something else.
Doyle steps back: "Too bad we'll never know (Morphs into his demons face) if this is a face you could learn to love."
Angel picks himself up of the floor of the cargo hold, runs over to the ladder and climbs back up.
Angel: "Doyle. Doyle. Doyle! Doyle! NO!"
Doyle jumps over to the beacon just before Angel reaches the platform. He grabs a hold of its metal frame, turns his head and smiles at Angel and Cordy.
Angel: "No!"
Doyle morphs back to human and tries to pull the cable connection apart as the light gets brighter and starts to melt the skin off his face. Everybody watches spellbound as Doyle manages to pull the cable apart just before he burns up. The beacon goes dark. All the Lister demons stare at the fading beacon in shock. Cordy starts crying and Angel pulls her into a hug, teary-eyed himself.

Cut to Angel and Cordy watching the videotape of the commercial Doyle did at the beginning of the episode.
Doyle: "If you need help. Then look no further. Angel Investigations is the best! Our rats are low."
Cordy: "Rates!"
Doyle points to the papers taped on the windows behind her: "It says 'rats'. - Our rates are low, but our standards are high. When the chips are down, and you're at the end of your rope you need someone that you can count on. And that's what you'll find here - someone that will go all the way, no matter what. So don't lose hope. Come on over to our offices and you'll see that there's still heroes in this world. (Clears his throat) Is that it? Am I done?"