200 fans | Vote

#110 : Cadeau d'Adieu

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Alors qu'elle passe une ausition, Cordelia se rend rapidement compte que Doyle lui a transmis ses visions avant de mourir, faisant d'elle le lien avec les Puissances Supérieures. Pendant ce temps, Angel est engagé par Barney pour retrouver un démon tueur. Au cours de son enquête, le vampire croise le chemin d'une ancienne connaissance de Sunnydale... Les deux individus finissent par s'apercevoir que le tueur qu'ils recherchent n'est pas celui qu'ils croient...

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Angel and Cordelia, still reeling from the loss of their friend Doyle, join forces with an old acquaintance in the pursuit of a demonic bounty hunter. Meanwhile, without the guidance of Doyle's visions from The Powers That Be, Angel finds himself fighting blind...


Captures de l'épisode disponibles

Popularité


4.27 - 11 votes

Titre VO
Parting Gifts

Titre VF
Cadeau d'Adieu

Première diffusion
14.12.1999

Plus de détails

Réalisation:
James A. Contner

Scénario:
David Fury
Jeannine Renshaw

Guest stars:
Alexis Denisof (Wesley Wyndam-Pryce)
Randall Slavin (L'oracle masculin)
Carey Cannon (L'oracle féminin)
Maury Sterling (Barney)
Henri Kingi (Le démon Kungaï).

Un démon pacifique dénommé Barney vient trouver Angel : il est poursuivi par quelqu'un, un tueur. Angel est sceptique. Le démon lui explique qu'il lui arrive de trafiquer: il peut lire les émotions des autres et ça lui permet de tricher aux cartes, par exemple. Angel décide quand même de prendre l'affaire.

Cordelia passe une audition. Après la disparition tragique de Doyle, elle n'est pas au top. Soudain, une migraine terrible s'abat sur elle et elle a la vision d'une forme étrange.

Cordelia rentre de l'audition et embrasse Angel. Rien ne se passe. Furieuse, elle lui explique qu'en l'embrassant, Doyle lui a légué son don de vision, qu'elle est désormais le lien d'Angel avec les Puissances Supérieures... Ce qui ne lui va pas du tout ! Persuadée qu'elle s'en débarrassera en embrassant à son tour quelqu'un, elle se jette sur Barney. Rien ne se passe. Angel décide de cacher Barney chez lui et conseille à Cordelia de dessiner sa vision tandis qu'il part visiter l'appartement de Barney.

Dans l'appartement de Barney, une silhouette armée d'une arbalète surgit brusquement et menace Angel: c'est Wesley, l'ancien observateur de Buffy. Il avertit Angel que s'il fait le moindre geste... Le vampire le désarme facilement. Wesley lui explique que désormais il ne travaille plus pour le Conseil. Angel en conclut qu'il s'est fait virer. Wesley lui dit qu'il est à la recherche d'un démon qui laisse beaucoup de cadavres derrière lui, tous des démons qui possédaient un pouvoir qui leur a été arraché. Angel doute que ce soit Barney. En fait, ils ne parlent pas du même démon: celui-ci, caché au plafond de l'appartement, leur tombe dessus. Wesley réussit à le blesser avant qu'il ne prenne la fuite.

Angel et Wesley rentrent à l'agence. Cordélia embrasse Wesley. Toujours rien. Wesley explique que le démon qu'il a blessé, un Kungaï, peut s'emparer de la force vitale d'un adversaire grâce à sa corne frontale. C'est un démon d'origine asiatique. Angel part pour le quartier coréen de la ville et trouve le Kungaï dans un salon de massage: on lui a arraché sa corne frontale et il est mourant. Wesley, qui l'a rejoint, essaie de comprendre ce que veut leur dire le Kungaï mais c'est une langue très ancienne.

Cordelia essaie toujours de dessiner sa vision mais le papier finit en boule dans la corbeille. Elle explique à Barney ce qu'il lui arrive. Barney lui dit que c'est un honneur pour elle: Doyle lui a donné ce qu'il avait de plus cher. Puis Barney s'empare de Cordelia.

Wesley finit par comprendre que le démon Kungaï veut leur dire que sa corne a été arrachée par un démon qui lit les cœurs : Barney !

De retour à l'agence, il est trop tard. Angel trouve le dessin chiffonné de Cordelia pendant que Wesley fait une crise d'autocritique: il a été renvoyé du Conseil et il le méritait. Il s'était trompé de démon et à cause de lui, Cordelia est peut-être morte. Angel a reconnu le dessin: c'est une sculpture qu'il connaît. Sur le net, il découvre qu'elle est exposée dans un hôtel de la ville. Wesley finit par comprendre les derniers mots du Kungaï: enchères !

Cordelia est vendue aux enchères pour ses yeux. Elle est finalement achetée par une représentante de Wolfram et Hart : elle ne veut que les yeux. Au moment où Barney s'apprête à mutiler Cordelia, Angel et Wesley arrivent à la rescousse... enfin, surtout Angel. Pendant que Wesley, prit d'un courage soudain, se bat avec Barney, Cordelia lui plante une corne dans le dos. Barney se désintègre.

Retour à l'agence... Angel prépare des œufs brouillés à Cordelia pendant que Wesley s'apprête à les quitter. Ses adieux sont un peu longs et Angel finit par lui demander s'il a faim. Wesley s'installe à la table tandis qu'Angel lui sert à manger...

INT. MONDE DES ORACLES - JOUR

Homme oracle : Tu abuses de notre patience. On ne peut jamais…

Angel  : … revenir en arrière. Je sais, tu me l'a déjà dit. J'ai besoin de Doyle. Tu peux remonter le temps, tu en as les moyens. Ramène-le moi.

Femme oracle : A quelle fin ? Effacer une si noble mort ? Et le ramener à ses démons antérieurs ?

Angel : Si ça lui permet de vivre…

Homme : Ta vie n'est pas liée à la sienne.

Femme : Mais tant d'autres dépendent de la tienne.

Angel : Il est mon ami.

Femme : Si c'est la vérité, il restera toujours ton ami.

Homme : Mais sa mort est sans conséquences.

Femme : Ton combat ne s'arrête pas là.

Homme : Ne reviens pas nous déranger pour des raisons si peu importantes.

Tous les deux se retournent pour s'en aller.

Angel : Vous oubliez un détail… (Les Oracles s'arrêtent) qui a justement son importance. Doyle était mon seul contact avec les puissances supérieures. Sans ses visions, je me bats en aveugle.

Femme : Tu retrouveras bientôt la lumière. (Les Oracles s'en vont) Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre.

Homme : Et quand une porte s'ouvre…

Il lève la main et tous les deux disparaissent dans une lumière blanche.



EXT. RUE - JOUR

Un démon avec deux cornes et un nez crochu court à toute vitesse dans la rue. Il se cache derrière des cartons alors qu'une moto s'arrête non loin de lui. Le démon reprend sa course.


GENERIQUE

INT. AGENCE - JOUR

Cordélia est debout devant la machine à café et prend plusieurs tasses en main. Angel sort de son bureau et l'observe.

Angel : Qu'est-ce que tu cherches ?

Cordy : Rien. - La tasse à café que Doyle préférait.

Angel : Doyle n'avait pas de tasse préférée.

Cordy : Non, et je trouve que c'est dommage. (Elle va s'asseoir à son bureau) C'est bête, mais j'me sentirais mieux si je pouvais tenir en main un objet qui lui ait appartenu. Comme la preuve qu'il était là. Mais il n'a rien laissé. C'est comme si… comme s'il n'avais jamais…

Angel : Cordélia… Sors de là.

Cordy : Quoi ?

Angel : Oui. Oui, sors… de ce bureau, prends ta journée, va vivre ta vie, va respirer, je m'occupe de l'Agence.

Cordy (se lève avec un sourire) : Tu penses que je suis dupe de ton p'tit jeu, Angel ?

Angel : Quel petit jeu ?

Cordy (furieuse) : Tu essayes de te débarrasser de moi pour t'enfermer sur toi-même !

Angel : Non, c'est pas ce que je voulais…

Cordy : Ne crois pas que ça va se passer comme ça ! On est seuls tous les deux. Tu n'aimes peut-être pas partager ta peine avec les autres, mais c'est pourtant ce que font les gens normaux quand ils sont en deuil ! Je ne partirai pas d'ici ! Alors tu ferais bien de t'y habituer ! Je ne bougerai pas de cet endroit ! (L'alarme de sa montre sonne et elle regarde l'heure) Oh, il faut que j'y ailles. (Elle prend ses affaires)

Angel : Où ?

Cordy : Une audition pour une pub. Si c'était pas pour une grosse campagne, je n'irai pas.

Elle s'apprête à sortir.

Angel : Ah bon… Tu sais, si tu ne le sens pas, n'y vas pas. Reste ici.

Cordy : Renversement de psychologie. Tu es malin. Ne t'inquiète pas, je m'en vais.

Angel : Non, c'est pas ce que…

Cordy : Mais ne te fais aucune idée. Je reviendrais.

Angel : Bien.

Cordélia ouvre la porte au moment où le démon à cornes veut entrer. Tous les deux s'effrayent.

Cordy : Ah !

Démon : Ah ! Faites attention, vous m'avez fait peur !

Cordy : Moi, je vous ai fait peur ?! Y a pas de miroirs chez vous ?!

Démon : Eh, on peut pas tout avoir. (Il s'avance vers Angel en le montrant du doigt) C'est vous, c'est ça ? Vous êtes… le vampire qui a une âme ?

Angel : Je m'appelle Angel.

Démon (nerveux) : Vous allez m'aider, s'il vous plait. C'est le boulot que vous faites, hein ? Oui, vous aidez bien les désespérés. Vous protégés les… comment on appelle ça ? Les désespérés ?

Angel : Oui, on peut dire ça.

Démon : Ah…

Cordy : (debout dans l'embrasure de la porte) : Tu veux que je reste ?

Angel : Non, ça ira.

Démon (se retourne vers elle) : Bonne chance.

Cordy : Excusez-moi ?

Démon : J'vous sens un p'tit peu anxieuse et inquiète. J'vous donne un truc : imaginez toutes ces personnes…

Cordy : … en sous-vêtements.

Démon : Euh, j'allais dire… mortes, mais si en sous-vêtements ça vous suffit… Eh eh…

Cordélia s'en va.

Angel : Bon. (Ils vont dans son bureau) Quel est votre problème ?

Démon : J'm'appelle Barney. (Il frotte ses mains ensemble alors qu'Angel s'assoit) Alors, tout d'abord je préfère vous dire, pour qu'il y ait pas de…comment… de malentendu…Je suis un démon.

Angel : Merci de m'avertir…

Barney : Deuxio : je viens de réaliser qu'il est trois heures de l'après-midi, le milieu de la journée. Alors si vous êtes un vampire, pourquoi vous êtes pas dans un cercueil ?

Angel : Un cercueil ?

Barney : Ouais.

Angel : Bonjour les stéréotypes. Vous êtes un démon et vous ne savez rien des vampires.

Barney : Oh, j'ai vu des films, à la télé.

Angel : Les vampires ne dorment pas dans des cercueils, c'est une invention colportée par de mauvais écrivains et par les médias. (Il se lève) Figurez-vous que nous pouvons faire ce que nous voulons dans la journée à condition d'éviter la lumière du jour ! C'est compris ?

Barney (s'assoit) : Ah, excusez-moi, je voulais pas toucher à un point sensible…



INT. SALLE D'AUDITION - JOUR

Cordélia est debout devant trois personnes assises derrière une table.

Homme 1 : On y va, dès que vous êtes prête.

Cordélia semble très nerveuse.

Femme : Action !

Homme 1 : Chérie, regarde cette tache de vin sur ma chemise. Comment vais-je faire pour ma réunion ?

Cordy (lève une chemise tachée) : Ne t'inquiète pas chéri. Aucun problème avec la nouvelle Laver-Blanchir.

Homme 1 : Tu dis la nouvelle Laver-Blanchir ?

Cordy : Oui. La nouvelle Laver-Blanchir est plus efficace pour faire disparaître… les taches rebelles… comme le sang… le vin… et même les traces d'herbe. Tu vois, il suffit de… de vaporiser, et… (Elle se met à pleurer) et de frotter un peu…En une minute, tout a disparu… (Elle montre la chemise, où la tache est toujours visible) Ca a complètement disparu. (Elle sanglote)

Homme 2 : Bon. C'était… bien, c'était bien.

Femme : Très bien.

Homme 2 : Mais je pense qu'il manquait un peu… enfin, un peu plus de…

Femme : …Gaieté !

Homme 2 : Gaieté, oui ! Le bonheur de la tache disparue.

Homme 1 : Car bien sûr, les taches ne sont pas exactement… enlevées.

Cordy : Entendu.

Homme 2 : Enfin, ce serait un choix intéressant. Oui, on va en refaire une. Reprenons à partir de…

Homme 1 : La nouvelle Laver-Blanchir est plus efficace.

Homme 2 : Oui.

Femme : Oui.

Cordélia se met à sautiller sur place, sous le regard médusé des trois personnes.

Cordy (avec un grand sourire) : La nouvelle Laver-Blanchir… (Elle est soudain frappée par une vision et se prend la tête entre les mains, mais continu de dire son texte) est… plus… efficace… sur les taches !

Elle s'immobilise soudainement et regarde fixement les personnes, qui ne disent rien pendant un moment.

Homme 2 : Très bien, c'est une proposition.

Homme 1 : Oui, c'est bien.

Femme : Merci.

Homme 2 : On vous rappellera.



EXT. RUE - JOUR

On voit la moto s'arrêter au coin d'une rue.



INT. AGENCE - JOUR

Angel : Qui vous cherche ?

Barney : Je sais pas. Mais j'ai jamais vu ça. Un tel acharnement ! Il me harcèle. Et il me suit à travers tout le pays. Depuis que j'ai quitté Phœnix, j'ai pas arrêté d'essayer de le semer, et par tous les moyens. Mais il est toujours derrière moi.

Angel : Il ne vous veut peut-être pas de mal.

Barney : C'est rare qu'on traque quelqu'un pour lui dire que son billet de loterie est sorti gagnant.



EXT. RUE - JOUR

Voix de Barney : C'est un assassin.

Plan sur le motard qui met la béquille à sa moto.

Voix d’Angel : Est-ce que c'est un démon ?

Plan sur le motard qui enlève son casque, mais on ne le voit pas encore.



INT. AGENCE - JOUR

Barney : C'est possible. Il connaît chaque repaire, chaque planque ! Où que j'aille, je le vois se pointer aussi sec ! Ca tient du miracle qu'il soit pas déjà arrivé jusqu'ici !



EXT. RUE - JOUR

Le motard ouvre un sac contenant des armes. Il sort une arbalète.



INT. AGENCE - JOUR

Angel : Pourquoi vous ?

Barney (sur la défensive) : Comment ça ?

Angel : Qui êtes-vous ?

Barney : C'est c'que je me tue à vous dire ! Justement, j'suis rien, personne, j'suis personne ! J'suis un pauv' mec qui essaye d'se débrouiller dans c'monde. J'suis pas différent de la plupart des gens.

Angel : J'peux me tromper, mais quand quelqu'un est poursuivi de façon aussi tenace, c'est généralement parce que le poursuivant a de solides griefs contre le poursuivi.

Barney : Oh… j'ai… jamais dis que j'étais un boy-scout. Je suis un démon… sensible. Je peux lire les émotions, et ça me donne un certain avantage aux cartes, par exemple. Au Black Jack, au poker… ça me permet de bien jouer…

Angel : Ca vous permet de tricher.

Barney : Je me sers de mes atouts, c'est pas la même chose. Bon, j'admets. Je suis un démon, c'est vrai. Je suis mauvais, mais je suis pas… vous voyez, méchant.



EXT. RUE - JOUR

Le motard marche, son arbalète à la main. Il se baisse et examine un liquide jaune et gluant qui coule le long d'un mur.



INT. AGENCE - JOUR

Angel : Vous ne voyez personne qui vous en veut particulièrement ?

Barney : Nooon. Personne. Mais comme mon père disait toujours : on peut pas plaire à tout le monde. Alors, vous allez m'aider ?



INT. AGENCE - JOUR (plus tard)

Cordélia entre dans l'Agence. Elle semble bizarre. Angel, qui est debout au bureau entrain d'écrire, relève la tête.

Angel : Salut.

Cordélia s'avance vers lui sans le quitter du regard.

Angel (inquiet, il pose son stylo) : Tout va bien ?

Elle s'approche de lui, pose son sac, toujours sans le quitter des yeux. Elle passe un bras autour de son cou et l'embrasse.

Angel : Mmm mmm (Il la repousse) Ca va, euh… (Il a un sourire gêné) Cordélia, ça me touche, c'est vrai. Seulement, je crois que tu ne sais pas très bien où tu en es, et tu confonds peut-être l'amitié et…

Cordy : Je n'ai rien ressentit du tout ! Ca t'a fait quelque chose ?

Angel : Non ! Non, tu vois, c'est ce que j'essaye de…

Cordy (furieuse) : Ah ! J'ai pas réussi à m'en débarrasser : Je ne peux pas croire qu'il ait osé me faire ça !

Angel : Qui t'a fait quoi ?

Cordy : Doyle ! Je croyais qu'il m'avait embrassé sincèrement. Mais non, il a profité de ce baisé pour me contaminer. J'aurais préféré qu'il me colle de l'herpès.

Angel : Cordélia, je…

Cordy : Je ne veux pas de cette responsabilité ! Je ne suis pas comme ces gens qui n'ont pas peur de la mort ! Je n'ai rien du tout à expier. Si elles ont besoin d'un interlocuteur, les puissances supérieures n'ont pas choisi la bonne personne !

Angel : Les puissances supérieures ? Tu as eu une vision ?

Cordy : Ben oui. Une vision. Et je peux te dire que c'est mille fois pire que ce que tout ce que j'aurais jamais imaginé.

Angel (s'assoit - pour lui-même) : Une autre porte s'ouvre… (à Cordélia) Tu es mon lien avec les puissances supérieures.

Cordy : Je ne suis le lien de personne ! J'ai perdu le contrôle de mon corps, de mon cerveau, de mon système nerveux ! Tout ça pour une vision ! Et je n'en suis pas certaine, mais..; je crois même que j'ai bavé un peu. Ma première audition depuis des semaines !

Angel (se lève) : C'est quoi ?

Cordy : Euh, Laver-Blanchir, une marque de lessive. Il vont sans doute jamais me rappeler.

Angel (claque des doigts) : La vision, c'était quoi ta vision ?!

Cordy : Ben, j'sais pas, un genre de truc…

Angel : Quel genre de truc ?

Cordy : Une chose affreuse, jaunâtre, une matière poisseuse. Je vois pas c'que ça change.

Angel : C'que ça change ?! C'est que cette chose poisseuse et affreuse peut être dangereuse !

Cordy : Je m'en fiche ! Je veux m'en débarrasser ! Et si c'est en embrassant que je peux le faire, je t'assure que je vais embrasser tous les crapauds vivants de ce royaume !

Barney entre à ce moment. Angel et Cordélia se tournent vers lui.

Barney : Oh… pardon de vous déranger.

Angel : Euh, Barney… (Cordélia s'avance vers Barney) tu te souviens de mon associée, Cor… (Elle le prend par le cou et l'embrasse) …délia.

Cordy : Peut-être pas tous les crapauds.

Barney : Ah vous au moins… Alors vous, on peut dire que vous savez traiter la clientèle, hein !

Cordy (à Barney) : Excusez-moi. (Elle s'éloigne de lui)

Barney : Wow. (Il se dirige vers le bureau d'Angel)

Cordy (à Angel) : Lui, c'est un client ?!

Angel : Il m'a raconté que quelqu'un ou quelque chose le poursuivait.

Cordy : La chose affreuse et poisseuse ?

Angel : A toi de me le dire. (Il lui tend un bloc) Essaye de la dessiner. (Cordélia soupire) En attendant, Barney va pouvoir s'abriter à l'étage en dessous. Tu t'occupes de lui jusqu'à mon retour.

Cordy : Où est-ce que tu vas ?

Angel : Visiter son appartement. Il pense que celui qui le traque sait où il habite. (Il se dirige vers la porte, mais se retourne) Euh… surtout, tiens-toi bien. C'est toi qui serais embêtée s'il te faisait un p'tit.

Cordy : Ah ah….



EXT. IMMEUBLE DE BARNEY - NUIT

Le motard attend devant l'immeuble.



INT. IMMEUBLE DE BARNEY - NUIT

Angel sort de l'ascenseur. Il avance lentement dans le couloir faiblement éclairé. Les ampoules des lampes semblent être sur le point de griller. Il monte les escaliers et s'arrête devant l'appartement de Barney. Il s'apprête à entrer lorsque la porte derrière lui s'ouvre. Il s'agit d'une femme de ménage. Angel lui sourit et attend qu'elle se soit éloignée. Puis il ouvre la porte. Au moment d'entrer, le motard surgit derrière lui et le pousse dans l'appartement. Il pointe son arbalète sur lui. On reconnaît enfin le motard. Il s'agit de Wesley.

Wesley : Bonsoir, Angel. 

Angel : Wesley.

Wesley : J'imagine que vous pensiez ne jamais me revoir.

Angel : Pour dire la vérité, je ne m'imaginais rien du tout à votre sujet. Qu'est-ce que…

Wesley : Pop pop pop ! C'est moi qui pose les questions, ici. Et j'aime autant être loyal avec vous. Le moindre mouvement brutal et je serai contraint…

Angel fait tomber l’arbalète d'un simple mouvement de bras, puis remet ses mains dans ses poches.

Wesley : Très bien. - Vous aviez une question ?

Angel (le regarde) : C'est drôle, vos vêtements. En motard. Le Conseil cherche un nouveau style d'observateur ?

Wesley : Je préfère vous le dire, je ne travaille plus pour le Conseil. J'me suis rendu compte que j'étais plus efficace pour servir la cause en restant anonyme. (Il trébuche)

Angel : Ils vous ont renvoyé ? (Il a un petit sourire)

Wesley : En quelque sorte. Buffy ne voulait plus obéir aux ordres du conseil. Il n'y avait plus aucune raison de lui donner un observateur. C'est pourquoi je suis devenu un chasseur de démons féroces.

Angel : Un chasseur de démons ?

Wesley : Féroces ! De démons féroces, oui. (Angel se retient de sourire) Je suis sur la piste d'un individu assez méchant, justement. Je ne voudrais pas vous avoir dans les pattes !

Angel : Du calme, Zorro. Je pense que vous commettez une erreur. Si nous parlons du même démon, je ne pense pas qu'il soit si méchant.

Wesley : Il y a beaucoup de cadavres dans son sillage. D'humains et de démons. Tous mutilés.

Angel : Mutilés ?

Wesley : Chacune de ses victimes possédait un pouvoir spécifique : télépathie, langue venimeuse, mains cicatrisantes… Quelques soient les organes qui leur donnaient leur pouvoir, ils étaient coupés, déchirés, arrachés à leur pauvre corps.

Angel : Une collection d'organes.

Wesley : A quelle fin, je me le demande. Ce monstre a laissé sa marque aux quatre coins de continent. J'ai failli l'avoir à Phœnix. Il n'est pas beau à regarder.

Angel : Court sur pattes, le visage grossier.

Wesley : Court sur pattes ? Non, au contraire. Plutôt immense, et énorme. Le teint jaune-vert. Et il semblerait maintenant secréter une sorte de liquide visqueux.

Angel : Visqueux ?

A ce moment, ce même liquide goûte sur l'épaule de Wesley. Tous les deux regardent en l'air au moment où un démon saute du plafond. Un combat commence. Il frappe Angel, puis envoie Wesley voler à travers la pièce. Angel le frappe à nouveau, mais il est jeté au sol. Wesley en profite pour lancer une flèche dans l'épaule du démon. Ce dernier saute par la fenêtre et s'enfuit. Angel et Wesley se précipitent à la fenêtre, avant de s'en aller.



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - NUIT

Cordélia dessine la chose de sa vision. Barney l'observe.

Barney : On… On m'a dit que le dessin était une bonne thérapie en période de deuil.

Cordy : Quoi ?

Barney : Pardon. Excusez-moi. Je suis très sensible à votre peine. Vous venez de perdre quelqu'un de proche, non ?

Cordy : Angel vous l'a dit ?

Barney : Mmm, non. Je suis réceptif. Je suis capable de ressentir les sentiments. C'est un don que les gens comme moi possèdent.

Cordy : Vraiment ? Eh bien les gens comme moi tiennent à leur vie privée. C'est pas poli de deviner les sentiments des gens sans leur demander leur permission.

Barney : Vous avez raison. Pardon, je suis désolé. J'essayais de faire un peu de conversation. (Il veut s'en aller)

Cordy : Attendez. Barney, je suis désolée. Je traverse un moment assez difficile… C'est juste que…

Barney : Votre ami vous manque ? (Elle acquiesce) Comment il était ? Dites-le moi. (Il s'assoit)

Cordy : Doyle ? Eh bien, il buvait beaucoup, et son goût pour s'habiller était absolument épouvantable ! (Barney rit) Et parfois il savait être tellement mignon. Vous savez, il était à moitié démon. Il aurait voulu que je ne sache pas son secret. J'me demande si c'est pour ça qu'il avait cette odeur bizarre… En fait, vous lui ressemblez un peu…

Barney : Je prends ça pour un compliment, eh eh.

Angel et Wesley descendent tranquillement les escaliers.

Barney (apercevant Wesley) : C'est lui…

Angel : Barney…

Barney (s'enfuit hors de la pièce) : C'est le type qui me poursuit !

Angel : Barney, arrêtez ! (à Wesley) Les livres sont de ce côté. (Il suit Barney)

Wesley (voyant Cordélia) : Oh mon Dieu ! Cordélia ?! (Elle se lève et s'avance vers lui) Mais Angel ne m'avait pas dit que… Eh bien, quelle bonne… (Elle l'embrasse, et il lui rend son baiser) surprise.

Cordy : Ca n'a pas marché ! Ah…

Wesley : Non… Pour ma part, je dois dire que c'était beaucoup mieux que la dernière fois.

Cordy : Non, c'était juste une sorte d'expérience. J'essaie de… Wesley ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu travailles avec Angel ?

Wesley : Un loup solitaire tel que moi ne travaille jamais avec les autres, mais j'accepte qu'Angel me donne un coup de main.

Cordy : Oh, c'est bien.

Wesley (fier) : Je suis un chasseur de démons féroces.

Cordy : Wow… - C'est quoi un démon féroce ?

Angel et Barney reviennent dans la pièce.

Barney (à Angel) : Alors vous êtes entrain de m'expliquer que pendant tout ce temps, votre ami ne me poursuivait pas, mais qu'il poursuivait quelqu'un qui me poursuivait ?

Wesley va dans l'autre pièce.

Angel : Oui, c'est à peu près ça.

Barney : Et ce quelqu'un me poursuit moi, parce que…?

Angel : Il veut vous voler votre pouvoir de deviner.

Cordy : De deviner les sentiments, c'est ça ? Quel genre de démon ferait ça à un autre démon ?

Wesley revient, tenant un livre.

Wesley : Un Kungaï.

Barney : Un Kungaï ?

Wesley : La description correspond. (Il lit) D'origine asiatique, très cruels. Une race de démons très puissantes, les Kungaïs, possèdent une corne frontale, qui leur permet de s'emparer de la force vitale de leurs adversaires. (à Angel) Quelle chance qu'il n'ait pas pris nos forces vitales !

Barney : Eh eh eh ! Je les connais, ces Kungaïs ! Ce sont des tueurs, ils sont impitoyables ! Il faut que vous fassiez quelque chose avant qu'ils me mettent la main dessus !

Angel : Oui, la première chose à faire, c'est de le retrouver.

Angel veut prendre le livre à Wesley, mais celui-ci ne le lâche pas. Angel tire un peu plus fort pour le lui prendre, et y parvient.

Wesley : Ah oui, au fait, j'y pense. Ils sont d'origine asiatique. Tout à l'heure, je l'ai repéré dans un quartier asiatique au nord de la ville.

Cordy : Le quartier coréen.

Wesley : Oui. Il se cache sûrement là-bas.

Angel (ferme le livre) : C'est par là que je vais commencer.

Wesley : Euh, vous voulez dire "nous".

Angel (prend son manteau) : Je travaille seul, Wesley.

Wesley : Mais je ne suis pas d'accord ! Ce démon est à moi ! Angel ! (Angel passe devant lui) Je sais comment l'attraper. Vous ne l'aurez pas si je ne suis pas là pour vous aider.

Angel (le regarde) : Il n'y a pas longtemps, quelqu'un m'a aidé. Et… il en est mort. Je ne veux plus que ça arrive. Je travaille… seul. (Il monte les escaliers)

Wesley : Vous ne savez même pas où vous allez chercher !

Angel (sans s'arrêter) : J'ai mon idée. (Il claque la porte d'en haut)

Wesley : Bon. Enfin… (Il veut s'asseoir sur l'escalier mais s'arrête et grimace) Ah…

Cordy : Tu as mal, Wesley ?

Wesley : Non, c'est ce pantalon. Il me coince le… jambe.



INT. LOSTUS SPA - NUIT

Angel a une conversation en coréen avec un type nommé Soon.

Soon : Kungaï ? Vous plaisantez, Angel. Ils font peur à nos clients.

Angel : Je peux jeter un coup d'œil ? S'il vous plait, Soon.

Soon : Vous n'avez pas le droit d'entrer là. Il y a des clients.

Angel : Je comprends. Je respecte ton commerce. (Il lui tend un billet)

Soon (le prend) : Il est derrière.

Angel : Montre-moi.



INT. LOTUS SPA - ARRIERE-SALLES - NUIT

Angel progresse doucement, à l'affût du moindre bruit. Soudain, un démon (une serviette autour des reins) sort de derrière un rideau. Angel soulève sa hache.

Démon : Pardon, vous savez où se trouve la salle des massages ?

Angel ne lui répond rien et continu son chemin.



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - NUIT

Cordélia travaille toujours à son dessin.

Barney : C'est joli. Qu'est-ce que c'est ?

Cordy : J'en sais rien. J'en sais rien ! (Elle déchire sa page) J'en sais rien !!

Barney : Vous êtes frustrée.

Cordy : Ah, ça fait peur un don pareil. C'est quand même incroyable : je grince des dents, je soupire, je râle, et vous sentez tout de suite que je suis frustrée ! Magnifique !

Barney : Là je devine aussi que vous savez être moqueuse. Un coup de main ?

Cordy : Si vous pouviez m'expliquer pourquoi je dois supporter ces abominables migraines, tout ça pour des visions tellement floues que je suis incapable de les dessiner.

Barney : Vous avez bien dit… des visions ?

Cordy : Oui. Mon copain Doyle, son cerveau recevait comme des flashs, des messages des mondes magiques. (Barney la regarde bizarrement) Des puissances supérieures. Des visions de gens désespérés qui appellent au secours, pourquoi ils appellent au secours, et aussi d'où ils appellent au secours.

Barney : Et votre ami vous a laissé ce don en héritage…

Cordy : C'est le genre d'héritage dont je me serais bien passée.

Barney : Il vous a choisi. Et il vous a fait confiance pour cette énorme responsabilité. Il a pensé que vous étiez la seule qui méritait de posséder un don si rare. C'est un merveilleux cadeau.

Cordy : J'aurais préféré des fringues !

Barney : J'ai l'impression que Doyle, d'après ce que j'ai compris, ne possédait pas grand chose.

Cordy : Non, c'est vrai.

Barney : Il semblerait qu'il vous ait donné ce qu'il avait de plus cher.



INT. LOTUS SPA - ARRIERE-SALLES - NUIT

Angel tire un rideau et découvre le Kungaï allongé sur une table. Il est soigné par une vieille femme coréenne.

Femme : Il est mourant.

Angel regarde le Kungaï, qui semble effectivement en bien mauvais état.



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - CUISINE - NUIT

Cordélia est devant le frigo ouvert.

Cordy : J'espère que vous aimez boire votre café sans lait, parce que dans son réfrigérateur, il n'y a que du O positif.

Barney : Ca va, je le bois noir.

Cordélia ferme le frigo et va préparer le café. Barney va dans l'autre pièce pour téléphoner sur son portable.

Barney : Hank, c'est moi. - Bien sûr que j'ai la corne du Kungaï. - Oui, elle est en sécurité. Mais écoute… (Il se tourne vers Cordélia, un air mauvais dans les yeux) Je crois que je viens de trouver beaucoup mieux…



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - CUISINE - NUIT

Pendant que Cordélia verse le café dans deux tasses, Barney débranche les fils du téléphone.

Cordy (se retourne avec les deux tasses) : Je le trouve drôlement noir. Il a l'air très fort. Je ne sais pas faire le café à l'ancienne mode. Je suis plus à l'aise avec les cafetières électrique. Désolée.

Barney : Ouais, c'est ça.

Cordy : Quoi ?

Barney : Désolée. Pitoyable, vous pouvez dire.

Cordy : Bravo pour cette analyse, mais vous êtes vraiment obligé de dire c'que vous voyez ?

Barney : Quel âge avez-vous ?

Cordy : Ca c'est pas votre affaire !

Barney : Vingt ans à peu près ? La tête dans les nuages, les pieds dans des chaussures trop chères pour vous. Egocentrique, rongée par les regrets. Oh, pauvre, pauvre chou. Pauvre petite Cordélia avec ses illusions sur sa carrière d'actrice.

Cordy : Mes illusions ?

Barney : Oh, vous ne pensez tout de même pas que vous allez réussir, hein ? Vous êtes trop mauvaise actrice.

Cordy : Ca, vous ne le savez pas. Vous ne m'avez jamais vu jouer la comédie !

Barney : Mais vous, vous le savez. Vous le sentez. (Il s'approche d'elle) Vous le sentez profondément, et vous ne me ferez jamais croire le contraire. (Il s'éloigne en riant) Moi en revanche, il faut bien admettre que je suis plutôt bon acteur. J'vous ai eu !

Cordélia veut s'enfuir et fait le tour de la table, mais Barney lui coupe le passage.

Barney : Vous n'aimez pas qu'on vous dise la vérité. C'est pour ça que votre ami ne vous a pas avoué qu'il était à moitié démon.

Cordy : Vous ne savez absolument rien de moi - ni de Doyle !

Barney : Je sais que vous l'avez laissé mourir…

Cordy : Ca n'est pas la vérité.

Barney : Non… Mais ça y ressemble. Réfléchissez : n'y aurait-il pas, entre la peine et le chagrin, un sentiment de culpabilité aussi ? L'impression que, peut-être, d'une certaine manière, vous auriez pu le sauver, si vous aviez été un peu plus aimable, si vous aviez laissé tomber vos protections, (Il s'énerve) si pour une seule fois, pendant une petite seconde, vous vous étiez préoccupé de quelqu'un d'autre que de vous-même, hein ? Hein ? (Il la prend par les épaules)

Cordy : Laissez-moi !

Barney : La ferme ! Alors, vous détestez son cadeau ? Les visions ? Peut-être que vous aimeriez bien vous débarrasser de vos beaux yeux ? Je peux vous y aider !

Il la frappe et elle tombe sur la table 





INT. LOTUS SPA - ARRIERE-SALLES - NUIT

Angel tire un rideau et découvre le Kungaï allongé sur une table. Il est soigné par une vieille femme coréenne.

Femme : Il est mourant.

Angel regarde le Kungaï, qui semble effectivement en bien mauvais état.



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - CUISINE - NUIT

Cordélia est devant le frigo ouvert.

Cordy : J'espère que vous aimez boire votre café sans lait, parce que dans son réfrigérateur, il n'y a que du O positif.

Barney : Ca va, je le bois noir.

Cordélia ferme le frigo et va préparer le café. Barney va dans l'autre pièce pour téléphoner sur son portable.

Barney : Hank, c'est moi. - Bien sûr que j'ai la corne du Kungaï. - Oui, elle est en sécurité. Mais écoute… (Il se tourne vers Cordélia, un air mauvais dans les yeux) Je crois que je viens de trouver beaucoup mieux… 

Pendant que Cordélia verse le café dans deux tasses, Barney débranche les fils du téléphone.

Cordy : (se retourne avec les deux tasses) : Je le trouve drôlement noir. Il a l'air très fort. Je ne sais pas faire le café à l'ancienne mode. Je suis plus à l'aise avec les cafetières électrique. Désolée.

Barney : Ouais, c'est ça.

Cordy : Quoi ?

Barney : Désolée. Pitoyable, vous pouvez dire.

Cordy : Bravo pour cette analyse, mais vous êtes vraiment obligé de dire c'que vous voyez ?

Barney : Quel âge avez-vous ?

Cordy : Ca c'est pas votre affaire !

Barney : Vingt ans à peu près ? La tête dans les nuages, les pieds dans des chaussures trop chères pour vous. Egocentrique, rongée par les regrets. Oh, pauvre, pauvre chou. Pauvre petite Cordélia avec ses illusions sur sa carrière d'actrice.

Cordy : Mes illusions ?

Barney : Oh, vous ne pensez tout de même pas que vous allez réussir, hein ? Vous êtes trop mauvaise actrice.

Cordy : Ca, vous ne le savez pas. Vous ne m'avez jamais vu jouer la comédie !

Barney : Mais vous, vous le savez. Vous le sentez. (Il s'approche d'elle) Vous le sentez profondément, et vous ne me ferez jamais croire le contraire. (Il s'éloigne en riant) Moi en revanche, il faut bien admettre que je suis plutôt bon acteur. J'vous ai eu !

Cordélia veut s'enfuir et fait le tour de la table, mais Barney lui coupe le passage.

Barney : Vous n'aimez pas qu'on vous dise la vérité. C'est pour ça que votre ami ne vous a pas avoué qu'il était à moitié démon.

Cordy : Vous ne savez absolument rien de moi - ni de Doyle !

Barney : Je sais que vous l'avez laissé mourir…

Cordy : Ca n'est pas la vérité.

Barney : Non… Mais ça y ressemble. Réfléchissez : n'y aurait-il pas, entre la peine et le chagrin, un sentiment de culpabilité aussi ? L'impression que, peut-être, d'une certaine manière, vous auriez pu le sauver, si vous aviez été un peu plus aimable, si vous aviez laissé tomber vos protections, (Il s'énerve) si pour une seule fois, pendant une petite seconde, vous vous étiez préoccupé de quelqu'un d'autre que de vous-même, hein ? Hein ? (Il la prend par les épaules)

Cordy : Laissez-moi !

Barney : La ferme ! Alors, vous détestez son cadeau ? Les visions ? Peut-être que vous aimeriez bien vous débarrasser de vos beaux yeux ? Je peux vous y aider !

Il la frappe et elle tombe sur la table.



INT. LOTUS SPA - NUIT

Angel est toujours près du Kungaï, à qui la vieille femme éponge le front. Angel ramasse un tournevis à terre et le sens. Le Kungaï lui attrape le bras et lui dit quelque chose d'incompréhensible.

Angel (à la femme) : Qu'essaye-t-il de me dire ? Je ne parle pas la langue des Kungaï.

Wesley entre dans la pièce, vêtu d'un beau costume beige, très anglais.

Wes : Moi si. Je peux au moins reconnaître le dialecte.

Angel : Vous avez bien fait de passer.

Wes : Je ne pensais pas l'avoir blessé à mort.

Angel : Ce n'est pas votre flèche. Regardez sa tête. Sa corne frontale a été arrachée.

Wesley essaye de comprendre ce que veut dire le Kungaï.

Wes : Ma… dor… non, ma mort… ma corne… Il essaye de nous dire que sa corne a été arrachée.

Angel : Oui, ça on le savait. La question c'est : par qui ?



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - CUISINE - NUIT

Barney tient toujours Cordélia à plat ventre sur la table. Celle-ci se débat, sans succès.

Barney : Bien, la peur. C'est bon de la sentir ! Vous n'avez pas idée de tout ce que je sens ! (Il lui attache les mains derrière le dos) Mais arrêtez de gigoter !



INT. LOTUS SPA - NUIT

Wes : Sa corne a été arrachée. (Le Kungaï lui parle) Il dit que sa corne a été arrachée pour servir le Klu-ka. Je ne connais pas ce mot. (Il se penche à nouveau sur le Kungaï) Oui… le poisson… Le poisson va mourir…Non, pas le poisson… Oui, plus… Plus… Ah, il dit que plus vont mourir.

Angel : D'accord. Comment, qui a fait ça ?!

Wes : Un peu de patience ! Il est mourant, et je ne parle pas vraiment couramment.



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - CUISINE - NUIT

Cordy (toujours sur la table) : Attendez ! (Elle fait semblant d'avoir une vision) Ah… Une vision ! On m'envoie une vision ! (Barney la relève brusquement) Une démon ! Une horreur de… C'est sûr, c'est vous ! Ah, vous allez vous faire très…

Barney : Quoi ? Dites !

Cordy : Mal !

Elle lui donne un coup dans l'entre jambe et s'enfuit, mais Barney la rattrape facilement.

Barney : Je ne veux pas vous abîmer le visage. La marchandise se vendrait moins bien. (Cordélia se met à hurler et Barney lui donne un coup de poing qui l'assomme) Ah, faudra baisser un peu le prix.



INT. LOTUS SPA - NUIT

Wes : Croquer la cerise ? Attraper la cerise ? Oh mon Dieu, c'que c'est difficile. Arrêter… Arrêter le… démon… Celui… qui vit au cœur… qui lit les cœurs… (Le Kungaï meurt) Il essayait de décrire son agresseur. Un démon qui lit les cœurs.

Angel : Un démon sensible… Barney.



INT. CHAMBRE - NUIT

Cordélia est allongée sur un lit, bâillonnée. Elle commence à se réveiller, et la première chose qu'elle voit, c'est l'objet informe de sa vision. Il s'agit d'une sculpture. Elle voit également un cœur qui bat dans un bocal, ainsi que d'autres organes. Elle entend Barney et un autre homme (Hank) arriver. Elle fait semblant de dormir. Hank a une drôle de pince en main.

Hank : Non non non, c'est trop compliqué. Ecoute, j'en ai pour deux secondes à lui arracher les yeux. Après on noie son corps !

Barney : T'es dingue ! On peut gagner beaucoup plus si les yeux de visionnaire sont intacts ! - Tu ferais mieux d'aller mettre à jour le catalogue

Hank : Oui oui, j'ai compris.

Barney : Ouais.



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - NUIT

Angel et Wesley descendent précipitamment les escaliers.

Angel : Cordélia ? - Cordélia ?

Wes : Tout ça est ma faute.

Angel : On est tous les deux responsables. On ne savait pas.

Wes : J'aurais dû savoir. Tout ce temps passé à me tromper de démon…S'il arrive malheur à Cordélia à cause de moi…

Angel : Il n'arrivera rien à Cordélia. J'les laisserai pas faire. (Angel se baisse pour examiner le sol, mais Wesley ne bouge pas) J'essaye de trouver des indices, vous pourriez peut-être m'aider, si ça vous intéresse !

Wes : Je suis un imposteur. Le Conseil avait raison de ne plus vouloir de moi. (Angel le regarde) Oui, j'ai été renvoyé. J'avais deux Tueuses à prendre en charge. L'une est devenue un monstre et est dans le coma, l'autre a refusé les ordres. Ils m'ont renvoyés… Plutôt que de me renvoyer, on aurait mieux fait de me couper la tête. (Angel ramasse un dessin de Cordélia) Je suis un moins que rien. (Il s'assoit) Un fou. Je suis un minable, larmoyant…

Angel : Une chose affreuse et visqueuse…

Wes : Oui ! Je suis une chose affreuse et visqueuse. - Quoi ?!

Angel : Je connais ça. (Il montre le dessin à Wesley) C'est une sculpture de Van Gieson, Matrice funèbre. Cordélia a eu cette vision. Ca pourrait nous dire où Barney l'a emmené.

Wes : Eh bien, il suffit de retrouver qui possède cette sculpture. Cordélia ne sera pas loin, et vous pourrez la sauver.

Angel : Nous pourrons la sauver. J'ai besoin de vous, Wesley ! Le Kungaï a dit que Barney voulait sa corne pour quoi ?

Wes : Le Klu-Ka.

Angel : Vous êtes le seul capable de traduire ça. Est-ce que vous pouvez m'aider ? (Wesley se lève) Bien.



INT. AGENCE - NUIT

Plan sur l'écran de l'ordinateur. Il y a une photo de la sculpture.

Angel : Je l'ai. (Wesley le rejoint) La Matrice funèbre de Van Gierson a été vendu à la chaîne des hôtels Ramsay en 82. Il y en a 12 entre ici et San Diego. Elle doit être dans l'un d'eux.

Wes (pose un livre sur le bureau) : Je n'arrive pas à comprendre cette traduction de Klu-Ka. Tout ce que j'ai trouvé, c'est crié, vendu. Qu'est-ce que ça peut vouloir dire ? Crié… Crié, vendu. (Angel compose un numéro de téléphone) Mais bien sûr, je sais ce que Klu-Ka veut dire !

Angel : Quoi ?

Wes : Les enchères.



INT. SALLE DES ENCHERES - NUIT

Plan sur la corne frontale du Kungaï, posée sur un coussin face à une assemblée de démons et d'humains.

Barney : Adjugé pour 20.000 au n°18, le sémillant jeune homme au centre. Toutes mes félicitations. Vous êtes l'heureux propriétaire d'une authentique corne frontale. Parfaite pour anéantir vos ennemis, elle vous donnera la possibilité d'aspirer leurs forces vitales. C'est un sacré investissement. Bravo monsieur.

Plan sur une femme noire, assise dans l'assemblée. Elle fait parti du cabinet Wolfram & Hart, comme c'est indiqué sur sa mallette. Hank vient enlever le coussin avec la corne de sur l'estrade.

Barney : Nous passons au lot 32. Nous avons la chance de vous proposer aujourd'hui une rare et magnifique pièce.



INT. PIECE ANNEXE A LA SALLE DES ENCHERES - NUIT

Hank tend le coussin à l'homme qui lui amène Cordélia. Il lui enlève son bâillon.

Cordy : Je suis pas voyante ! J'ai juste eu une vision un jour, et je pense, je suis presque sûre que j'avais mangé un…

Hank lui met la main sur la bouche



INT. SALLE DES ENCHERES - NUIT

Barney : Les yeux merveilleux d'une voyante. (Hank amène Cordélia sur scène. Elle ne gigote plus et regarde la salle) Votre lien privilégié et personnel avec les puissances supérieures. Les possibilités sont multiples : garder cette fille comme esclaves, couper sa tête et en faire un trophée, ou lui arracher les yeux. Quoi que vous choisissiez, vous serez le propriétaire d'une pièce unique ! Il suffit pour cela que vous leviez la main. Nous allons ouvrir les enchères à 2000. Qui a dit oui pour 2000 ? (Un homme lève la main) Ah, 2000. Quoi dit oui pour 2500 ? 2500. 3000 ? Oui, ou, qui dit 3500 ?

Cordélia observe cela avec horreur. 

Barney : 8000. Qui dit 9000 ? Les yeux d'une visionnaire, mes amis. Vous réalisez la rareté de cette trouvaille ? (Une femme lève la main) Ah ! 9000 ! 9 qui m'amène à 10. On lève la main pour 10.000. 10.000 ? 10.000 ! Personne pour 11 ? Ah, 11 ! Allons-nous jusqu'à 12 ? 12.000 ! Très bien ! 12.000 pour le monsieur du fond ! Qui va aller jusqu'à 13.000 ? Les yeux d'une visionnaire pour 13.000 ! Qui va aller jusqu'à 13.000 ?



INT. AGENCE - NUIT.

Angel (raccroche le téléphone) : L'hôtel Ramsay de Los Angeles vient d'être redécoré. La sculpture de Van Gierson était dans le hall.

Wesley s'attache un couteau à sa cheville.



INT. SALLE DES ENCHERES - NUIT

Barney : Allez, un p'tit effort ! 12.000, allons allons allons ! 12.000 une fois, deux fois…

Cordy : Eh ! Vous payeriez deux fois plus cher pour une cataracte ! Mes yeux n'ont pas de défauts et en plus vous bénéficiez des visions ! Vous pourriez pas faire mieux ?!

Barney : 13.000 ! 13.000, très bien monsieur ! 13, c'est un chiffre extraordinaire ! On s'arrête à 13.000 ?

Cordy : Vous savez ce que ces yeux peuvent faire ? Ils peuvent voir des trucs comme… le danger, et puis aussi le…diable, les endroits… où on peut encore trouver des trésors !

Barney : Eh ! 14.000 ! Irons-nous jusqu'à… Allez…

Cordy : Allez ! C'est pas possible d'être aussi trouillard ! Tu vas te laisser piétiner par l'albinos ?! Moi je veux pas être acheté par un type pareil !

Deux types lèvent leurs mains l'un après l'autre :

Barney : 15.000 ! Très bien ! 16.000 ! 17.000 ! 18.000 ! (L'avocate de Wolfram & Hart sort son portable) 19.000 ! 20.000 ! (L'un des deux types tue l'autre) 21.000 pour le monsieur charmant au centre de la salle : Une fois, deux fois…

Avocate W&H (toujours au téléphone) : 30.000.

Barney : Ah ! Adjugé pour 30.000 $ à la belle avocate de chez Wolfram & Hart !



INT. PIECE ANNEXE A LA SALLE DES ENCHERES - NUIT

Cordélia est à nouveau bâillonnée.

Barney : Je suis sûr que cette pièce va beaucoup leur plaire.

Avocate : Je ne vais pas avoir besoin du corps. Mes employeurs m'ont demandé que les yeux seuls soient livrés.

Barney : Oui, mais une extraction, c'est une opération plutôt délicate. Nous courrons le risque d'abîmer le don de voyance. A moins que vous me donniez encore un…

Avocate : Pas question. L'extraction a toujours été comprise.

Barney : Pas les yeux de visionnaire.

Avocate : On me l'a jamais dit.

Barney : Parce que c'est la première fois qu'on en a sur le marché. - Vous envoyez la rallonge, ou alors vous la prenez entière.

Avocate (après un moment) : Allez-y.

Barney : Très bien, j'y vais. Hank, passe la pince.

Hank (pleurnichant) : Mais… je voulais le faire ! J'adore ça ! Mais tu me l'avais promis…

Barney : Ne soit pas ridicule ! Arrête ton cirque ! Donne-moi ça !

Barney prend la pince à Barney et s'approche des yeux de Cordélia.



INT. HALL DE L'HOTEL - NUIT

Angel et Wesley interpellent un employé.

Angel : La salle des congrès ?

Employé : Sous-sol.

Tous les deux descendent les escaliers à toute vitesse. Ils croisent un autre employé.

Angel (à l'employé) : On est en retard pour la vente aux enchère.

Employé : Je suis désolé, il n'y a pas de vente.

Angel (prenant son visage de vampire et agrippant la veste de l'employé) : C'est où ?!

Employé (terrifié) : Dans… Dans le petit salon, par là…



INT. PIECE ANNEXE A LA SALLE DES ENCHERES - NUIT

Cordélia est assise sur une chaise et gigote. Barney la gifle.

Barney : Allez, sois gentille… et ne bouge pas. (Il approche la pince des yeux horrifiés de Cordélia) Ca va juste faire très mal.



INT. SALLE DES ENCHERES - NUIT

Angel et Wesley arrivent dans la salle.

Angel (toujours en vampire) : La sculpture n'est plus là.

Wes : Ah oui, ça ne m'étonne pas, j'arrive toujours trop tard.

Un employé vient à leur rencontre.

Employé : Pardon, vous avez un numéro ?



INT. PIECE ANNEXE A LA SALLE DES ENCHERES - NUIT

L'employé est éjecté dans la pièce par Angel.

Barney : Hank, vas-y.

Angel se bat avec plusieurs gardes alors que Wesley tombe au sol en voulant détacher son couteau de sa cheville.

Angel (à Wesley) : Détache Cordélia !

Wes (rampe jusqu'à Cordélia) : Ca va bien ? (Il lui enlève son bâillon)

Cordy : C'était une bonne question !

Wes : Ah oui, pardon.

Il veut détacher le couteau de sa cheville, et tombe à nouveau en arrière.

Cordy : Wesley, vite !

Wesley attrape finalement une corne pour couper les liens de Cordélia, pendant que l'avocate s'éclipse de la pièce. Angel est toujours en prise avec les gardes.

Cordy (détachée) : On part d'ici ! (Elle se met à courir)

Wes (la suit) : Suis-moi !

Wesley est arrêté par Barney, qui le frappe à plusieurs reprises.

Wes : Vois alliez… découper cette jeune fille, c'est ça ?! Je vais vous laisser le temps de souffrir ! Juste pour que vous vous sentiez mourir !

Wesley se jette sur Barney.



INT. HOTEL - ESCALIERS - NUIT

L'avocate monte calmement les escaliers, en parlant dans son portable.

Avocate : La marchandise a été retirée de la vente. Et devinez par qui ?

Elle raccroche.



INT. PIECE ANNEXE A LA SALLE DES ENCHERES - NUIT

Alors que Angel frappe des gardes, Wesley se bat avec Barney. Ce dernier réussi à prendre le dessus sur Wesley, mais Cordélia attrape la corne et s'avance vers eux.

Cordy : Ca va juste faire très mal !

Elle lui plante la corne dans le dos. Barney s'effondre à côté de Wesley. Il tend la main en direction de Cordélia, qui recule en sursautant. Wesley s'éloigne de Barney, lequel se tourne sur le ventre et disparaît progressivement comme s'il se dégonflait. Angel les rejoint et Cordélia se jette dans ses bras.

Cordy (à Angel) Oh ! J'étais sûre que tu m'abandonnerais jamais !

Angel : Oui, c'était facile, j'étais avec le grand chasseur de démons féroces.

Wesley est toujours allongé par terre.

Wes (après un moment) : Heureux d'avoir rendu service.



INT. APPARTEMENT D'ANGEL - NUIT

Le lendemain. Cordélia repasse son dessin chiffonné de la sculpture.

Cordy : Il avait bien la tête de l'emploi, il était horrible ! Un vrai monstre.

Wes : Oui

Angel : Il a tué beaucoup de gens.

Wes : Et vicieusement mutilé ses victimes.

Cordy : En plus, il a commencé son enchère sur moi à 2000 $. (Elle retourne un cadre avec son dessin) Ma vision, je l'encadre parce qu'elle m'a sauvé la vie. - Et pour qu'on ait enfin un souvenir de Doyle. Qu'il soit un peu avec nous…

Wesley est debout dans l'autre pièce, sa veste à la main.

Wes (après un moment) : Bon, il est temps que j'y aille. (Il s'approche d'Angel) Au revoir Angel, qui sait quand nos chemins se croiseront à nouveau.

Angel (lui serre la main) : Wesley.

Cordy : Est-ce que tu sais où tu vas ?

Wesley parle pendant que Cordélia picore dans son assiette et qu'Angel prépare le repas.

Wes (met sa veste) : Oh, les chasseurs de démons féroces le savent rarement. Partout où le mal existe, partout où les forces de l'ombre menacent l'humanité, c'est ma place.

Cordy : Mmm. Tu donneras de tes nouvelles ?

Wes : Oui. (Il s'éloigne doucement) Oui, je n'y manquerai pas. Mais pour l'instant, le mal est là quelque part et me pousse vers mon destin. (Il regarde vers Angel et Cordélia qui ne s'occupent plus de lui) Alors, je pars.

Cordy (se retourne) : Bonne route.

Wes : Oui. (Il monte les escaliers, puis redescend) Il n'y a pas de repos pour les guerriers. On brave les tempêtes, les orages, la pluie, la famine, l'estomac désespérément vide… (Angel sert des œufs à Cordélia) Je pars.

Angel : Tu déjeunes ?

Wes (enthousiaste) : Ooh… (Il enlève sa veste) Je ne dis pas non.

Cordy : Un des plaisirs de ce boulot, après une dure nuit de lutte contre le mal, c'est les œufs.

Angel : Des toasts ?

Wes : Oui, merci.

Cordy : Mmm, je mourais de faim. (à Wesley) Il cuisine bien pour quelqu'un qui est au régime liquide.

Wes : Oh, c'est étonnant, en effet. (à Angel) On n'a pas parlé de toasts ?

Angel pose une assiette de toasts dur la table, et chacun mange avec appétit.


Doyle: “You had the one thing in your unnaturally long life and you gave it back?”
Angel: “You never know your strength until you’re tested.”

Cordy: “I mean what’s with those vision things of yours?”
Doyle: “Well, they’re messages I get from the Higher Powers, you know, it’s my gift.”
Cordy: “If that was my gift, I’d return it.”

Angel: “If I pull the cables, I think I can still shut it off.”
Cordy: “Angel, that’s suicide!”
Doyle: “The good fight, yeah? You never know until you’ve been tested, I get that now. (knocks Angel of the platform, a blue light glows between their lips as he kisses Cordy, goes demon face) Too bad we’ll never know if this is a face you could learn to love.”
Doyle jumps over to pull the lights apart on the light bomb while the flesh starts to melt off his body. He screams and disappears in a flash off light just as he manages to pull the cables apart, shutting down the bomb.

Cut to the Oracle room.
Man: “you try our patience. What is done…”
Angel: “Can not be undone, you keep saying that. But I need Doyle. You can fold time, you’ve done it before. Bring him back.”
Woman: “To what end? To nullify his noble death? To leave his atonement unfulfilled?”
Angel: “If it means he lives.”
Man: “He doesn’t so that you may.”
Woman: “You do so that others will.”
Angel: “He’s my friend.”
Woman: “If that is so, then so shall it ever be.”
Man: “But it is of no consequence.”
Woman: “The war rages on.”
Man: “Do not come to us again on so self serving a matter.”
Angel: “There is one consequence, even by your generous standards: Doyle was my sole contact to the Powers That Be. Without his visions – I’m fighting blind.”
Woman: “All will soon be made clear. For every door that closes, another opens.”
Man: “And for everyone that opens…”
He lifts his arm and they disappear in a flash of light.

Cut to a demon with two horn buds on each temple running down an alley. A guy on a motorcycle, clad all in black leather is pursuing him.

Credits.

Cut to Angel’s office. Cordelia is examining the coffee cup sitting by the coffee maker one by one.
Angel: “What are you looking for?”
Cordy: “Nothing. - Doyle’s special coffee mug.”
Angel: “Doyle didn’t have a special mug.”
Cordy: “Don’t you think he should have? (Goes to sit down) I don’t know, I guess I thought it would make me feel better if I could hold something tangible that he left behind. Some evidence he was here? But there is nothing. Almost like – like he never…”
Angel: “Cordelia, get out.”
Cordy: “What?”
Angel: “I-I mean, of the office. Take the day off. Go live your life a little bit. I can manage here.”
Cordy gets up: “ Don’t think I don’t know what you’re doing, Angel.”
Angel: “What am I doing?”
Cordy: “You’re trying to push me away, close yourself off.”
Angel: “That’s not what…”
Cordy: “Well, I got news for you, broody boy. We’re all we’ve got now. You may not like sharing your grief with others, but that’s the normal, healthy way people deal with loss. I’m not going anywhere, so get used to it. I’m staying right here! (the alarm on her watch goes off) Oops! Got to go. Commercial audition. If it wasn’t a national I’d blow it off.”
Angel: “Well, if you don’t feel up to it then don’t go. Stay here.”
Cordy: “Reverse psychology, very cute, don’t worry. I’m going.”
Angel: “I’m not…”
Cordy: “But don’t get any ideas. I’m coming back!”
Angel: “Right.”

Cordy opens the door just as the demon from the alley is about to knock and lets out a scream.
Barney: “You scared the heck out of me!”
Cordy: “I scared you? Look in the mirror lately?”
Barney: “Every chance I get! (Points at Angel as he walks past Cordy) You’re him – right? You’re the guy, the – the – the vampire with a soul?”
Angel: “I’m Angel.”
Barney: “Yeah. You got to help me! Please. I-I mean that’s what you do, right? You help the helpless? You protect the, what do you call them? The, the – helpless?”
Angel: “Something like that.”
Barney: “Yeah.”
Cordy: “You want me to stay?”
Angel: “It’s okay”
Barney to Cordy: “Break a leg.”
Cordy: “Excuse me?”
Barney: “I’m sensing a little performance anxiety here. Little trick, picture everybody…”
Cordy: “In their underwear.”
Barney: “I was going to say dead, but hey, if that underwear thing works for you…”
Cordy leaves closing the door.
Angel: “So (walks into his office and sits down behind his desk) what’s the problem?”
Barney: “Call me Barney. First off you should know right away before there is any misunderstanding: I’m a demon.”
Angel: “I appreciate the candor.”
Barney: “Secondly, I just realized it’s 3:45 in the afternoon. If you’re a vampire, why aren’t you in your coffin?”
Angel takes a deep breath: “Coffin. I hate that stereotype. You’re a demon and you don’t know anything about vampires?”
Barney: “Only what I’ve learned from TV.”
Angel: “Vampires don’t sleep in coffins. It’s a misconception made popular by hack writers and ignorant media. (Gets up) In fact you know, we can and do move around during the day, as long as we avoid direct sunlight. Got it?”
Barney sits down: “Got it. Sorry. I didn’t wan to push any sore spots.”

Cut to Cordy at the audition. She looks very nervous.
Man: “Okay. Let’s try this whenever you’re ready.”
Woman: “Action.”
2. Man: “Just look at the wine stain on my shirt! I can’t meet your folks looking like this!”
Cordy holding up a white shirt: “Don’t worry honey, it’s no problem with extra strength stain-be-gone.”
2. Man: “Extra strength stain-be-gone?”
Cordy: “Yup. Now stain-be-gone is more effective at melting away (takes a deep breath) stubborn (forces a smile) blood – wine - even grass stains. See, just spray it on - and rub it in (starts to sob) and in minutes the stain is gone! (Cries) It’s completely gone.”
The three people at the table look at each other.
Man: “Okay, that was…”
2. Man: “Good. That was good. Good.”
Woman: “Very nice.”
Man: “But I think what we’re going for here is more of a…”
Woman: “Happy.”
Man: “Yeah, happy. More of an up feeling that the stain is gone.”
2. Man: “Yeah, because obviously stains are, you know…”
Woman: “Not good.”
Man: “Exactly.”
2. Man: “Yeah. Right.”
Cordy: “I’m sorry.”
2. Man: “I’m sorry.”
Man: “It’s an interesting choice.”
Cordy wipes her tears away.
Man: “Let’s try it again. Let’s go from…”
2. Man: “Stain-be gone is more effective.”
Man: “Yeah.”
They stare in amazement as Cordy hops up and down a in front off the camera, then smiles and starts again.
Cordy: “Now stain-be-go-ugh! (She gets hit with one of Doyle’s visions but tries desperately to continue with the commercial besides the intense pain and disorientation) is - more – effective (stamps her foot and yells) grass stains!”
There is a stunned silence for a moment.
Man: “Okay. Nice adjustment.”
2. Man: “Nice.”
Woman: “Thank you.”

Cut to the motorcycle guy riding down a street in Korea town.

Cut to Angel’s office.
Angel: “Who’s hunting you?”
Barney: “I don’t know. But who ever he is, he’s unstoppable. Like a machine. Been on my tail for a few states, ever since Phoenix. Pull out all the stops to shake him – but he keeps on coming.”
Angel: “What makes you think he means you harm?”
Barney: “I don’t think he’s tracking me down to tell me that I’ve won the Publishers’ Clearing House. He’s an assassin.”

Cut to the guy in leather getting off his motorcycle.
Angel: “Is he a demon?”
Barney: “He could be. He knows all the haunts and hangouts. It seems wherever I go he’s just a step or two behind. You know, it’s a miracle that I’ve eluded him this long.”

Cut the motorcycle guy looking through a black bag holding swords, stakes and other weapons. He takes out a crossbow.
Angel: “Why you?”
Barney: “What do you mean?”
Angel: “Who are you?”
Barney: “That’s what I’m saying. I’m nothing. I’m a nobody. I’m just a guy trying to get by in this world. No different from anybody else!”
Angel: “In my experience, when one is being pursued that tenaciously, it’s generally because the pursuer has a strong grievance against the pursued.”
Barney: “Uh, hey, man, I never said I was a Boy Scout. I’m an empath demon. I can read emotions. It gives me a slight advantage at cards. You know, Black Jack, Poker. Ooh, it’s also good for the fights.”
Angel: “So you’re a cheat.”
Barney: “I chose to think of it as going with my strengths. Look, whatever. I’m a demon. I’m evil. But I’m not, you know Evil!”

Cut to the motorcycle guy examining some yellow slime coating the corner of a building.
Angel: “And you can’t think of anyone that’s got a beef with you.”
Barney: “No one! But like my old man always said: you can’t please everybody. So you’re gonna help me?”

Cut to Cordy inching her way through the door into the office.
Angel looks up from what he’s writing: “Hi. (Cordy walks towards him with a strange look on her face) Everything okay?”
Cordy put one arm around his neck and kisses him.
Angel: “Mmm – mmp (pushes her away) okay, um, Cordelia, that was, uh –You know, I think that you’re acting out of grief and you’re confusing our friendship with something more…”
Cordy: “I didn’t feel anything. - Did you feel anything?”
Angel: “No! You see that’s what I’m trying to…”
Cordy: “Urgh! That means I still have it! Damn, I can’t believe he did this to me!”
Angel: “Who did what?”
Cordy: “Doyle! I thought our kiss meant something, and instead he - he used that moment to pass it on to me! (Angel wipes his lips and looks at his fingers) Why couldn’t it have been mono or herpes!”
Angel: “C-Cordelia…”
Cordy: “I didn’t ask for this responsibility, unlike some people, who shall remain lifeless! I don’t have anything to atone for. If they know what’s good for them, the PTB better just stay out of my head.”
Angel: “The Powers That Be. You had a vision.”
Cordy: “Boy! Howdy. And guess what, you know how they look painful? Well, they feel a whole lot worse!”
Angel sits down: “Another door opens. You’re my link to – the Powers, now.”
Cordy: “I’m nobody’s link to anybody. I lost control of my entire nervous system getting that stupid vision – and I’m not certain, but I think I may have – drooled a little – at the first audition I’ve had in weeks.”
Angel gets up: “What was it?”
Cordy: “Ah, stain-be-gone, it was a national no less. They probably never call me again.”
Angel hits the table and snaps his fingers: “The vision! What was the vision?”
Cordy: “Oh. Pfft! Who knows. It was a thing!”
Angel: “A thing?”
Cordy: “An ugly, gray, blobby thing. What difference does it make?”
Angel: “The difference is if you saw it in a vision it could be an ugly, gray, blobby, dangerous thing!”
Cordy: “I don’t care, I want it out of me! And if kissing is the only way to get rid of it I will smooch every damn frog in this kingdom!”
Barney come out of a door buttoning his sleeves: “Oh, sorry. I thought I heard voices.”
Angel: “Uh, Barney you remember my associate Cor-(Cordy goes up and kisses Barney)-delia?”
Cordy: “Maybe not every frog.”
Barney: “Boy! I got to say I like the way you people treat your clients!”
Cordy: “Excuse me (Barney goes into the outer office, and Cordy keeps spitting then asks Angel in a whisper) He’s a client?”
Angel: “Apparently someone or something is after him.”
Cordy: “That ugly, gray blobby thing?”
Angel: “You tell me. (Hands her paper and pen) Try sketching it. In the mean time, Barney would probably feel safer down stairs. Baby-sit him until I get back.’
Cordy: “Where are you going?”
Angel: “To check out his apartment. He thinks whatever is chasing him knows where he lives. (Turns around on his way out) Hey, and behave yourself. I don’t want to find you two necking on the couch when I get back.”

Cut to a brick building at night. The camera pans over to show a motorcycle parked across the street.
Cut to Angel stepping out of an elevator into a hallway with one of the lights on the fritz.
Cut to the boots of the motorcycle guy walking up the stairs.
Cut to Angel walking up to a door. The camera shows the silhouette of the motorcycle guy, holding a crossbow by his side illuminated momentarily by the blinking light next to the elevator.
Angel touches the door frame and examines his fingers, then spins around as the door opposite opens. It’s a maid pulling a cleaning cart. She smiles at Angel and he smiles back, then opens the apartment door, only to get pushed into it from behind.
He turns around to find a crossbow aimed at him by a dark figure. The guy in black leather steps forward and we see that it’s Wesley.
Wesley: “Hello, Angel.”

Angel with his hands in his pockets: “Wesley.”
Wesley: “I wager you thought, you’d never see me again.”
Angel: “To tell you the truth I hadn’t given it much thought one way or the other. What are you…”
Wesley still pointing the crossbow at Angel’s face: “Hup-up-up! I’m the one asking the questions here. I think it only fair to warn you, any sudden movement and I’d be forced to… (Angel casually bats the crossbow out of his hand) Right. You had a question?”
Angel suppresses a smile and walks around Wesley: “Interesting look for you. Motorcycle. The Watchers Council trying out a new image?”
Wesley walks further into the apartment: “In point of fact I no longer work for the Council. I came to the conclusion that I was of greater value to the cause working autonomously.”
Wesley stumbles over something and catches himself on the edge of the bed.
Angel: “They fired you.”
Wesley: “Hardly. With Buffy unwilling to follow Council orders there was simply no opportunity to function as Watcher. And that’s why I became a rouge demon hunter.”
Angel: “You’re a demon hunter?”
Wesley: “*Rogue* demon hunter! And I’m on the trail of a particularly nasty bugger right now. So, I suggest you stay out of my way.”
Angel: “Easy, tiger. I think you might be making a mistake. If we’re talking about the same demon here, he seems pretty harmless to me.”
Wesley: “He’s left a trail of corpses, human and demon, all mutilated.”
Angel: “Mutilated?”
Wesley: “Each of the victims possessed some unique power – telepathy, poison tongues, healing hands. Whatever the physical source of their power it was ripped, gouged, torn from their corpses.”
Angel: “He’s collecting powers.”
Wesley: “For what purpose I can only guess. The fiend has cut a swath across half the continent. I almost caught up with it in Phoenix. Got a pretty fair look, too.”
Angel: “Kind of short, ruddy complexion?”
Wesley: “Short? No, on the contrary, quite enormous – and powerful. More of a yellow-green. And it seems lately to be secreting some sort of viscous, yellow fluid.”
Angel looks at a yellow blob on Wesley’s jacket: “Like that?”
Another blob lands beside it and they both look up. The demon that had been clinging to the ceiling drops down to land on his face between them. It hits Wesley and throws him across the room. Angel and the demon are a bit more evenly matched, but after a short exchange of blows it knocks Angel to the ground as it turns around Wesley hits it in the chest with a crossbow bolt. The demon screams and jumps out of the window.
Angel and Wesley watch it run away.

Cut to Angel’s apartment. Cordelia is sketching the thing she saw.
Barney: “I hear that drawing can be very therapeutic during the grieving period.”
Cordy looks up: “What?”
Barney: “I’m – I’m sorry. I couldn’t help sensing your pain. You lost someone close to you, didn’t you?”
Cordy: “Angel told you?”
Barney shakes his head: “I’m empathic. I feel your feelings when you feel them. It’s a gift my kind is blessed with.”
Cordy: “Really. Well, my kind thinks that some things are private. So maybe you shouldn’t be nosing around other peoples feelings without asking them.”
Barney: “You’re right. I’m sorry. I’m just trying to make conversation.”
Cordy: “Wait. Barney, I’m sorry. I’m just going through a difficult time right now. I’m just – uhm…”
Barney: “Missing your friend. (Cordy nods) Why don’t you tell me about him?”
Cordy: “Doyle? Well, he drank too much and his taste in clothing was like a Greek tragedy. (Barney chuckles) And he could be really sweet sometimes. (Cordy swallows hard) You’ll like this: he was half demon. A secret he kept from me for – like- ever. I guess that’s the reason he sometimes smelled weird? You know, you remind me a little of him.”
Barney with a laugh: “I take that as a compliment.”
Angel and Wesley come down the stairs.
Barney sees Wesley: “That’s him!”
Angel: “Look, Barney…”
Barney gets ready to run: “That’s the guy that’s after me!”
Angel goes after Barney: “It’s okay! (To Wesley) The books are over there.”
Wesley: “Good Lord. Cordelia? (Cordy gets up and walks up to him) Angel never mentioned… Well, this is nice – (Cordy reaches up and kisses him. Wesley pulls her close and kisses her back. After a moment Cordy pulls away.) – surprise.”
Cordy shakes herself: “It didn’t work!”
Wesley: “No? Hmm. I thought it went considerably better than last time.”
Cordy: “No, it was just a kind of experiment. I was trying to… (Really looks at him for the first time) Wesley? What are you doing here? Are you working with Angel?”
Wesley: “A lone wolf, such as myself, never works with anyone. I’m merely allowing Angel to assist me.”
Cordy: “Oh, wow.”
Wesley: “I’m a rogue demon hunter now.”
Cordy: “Oh, wow. - What’s a rogue demon?”
Barney and Angel come back into the apartment and Wesley goes over to look at the books.
Barney: “So what you’re telling me is that all this time your friend wasn’t hunting me, he was hunting something else that was hunting me?”
Angel: “That’s about the size of it.”
Barney: “And that something else was after me because…”
Angel: “It wants to steal your empathic ability.”
Cordy: “The feeling feelings thing? What kind of demon would do that to another demon?”
Wesley comes back carrying an open book: “A Kungai.”
Barney: “A Kungai?”
Wesley: “The description matches. It’s of Asian origin, very deadly. A powerful race of demon’s, the Kungai possess a Tak horn, capable of consuming its opponents life force. - We’re lucky to have escaped with our lives.”
Barney: “I know theses Kungais. They – they’re killers. They’re relentless. (to Angel) You got to take this thing out before it finds me.”
Angel: “I’m working on it. I have to find it first.”
Angel tries to take the book from Wesley, who doesn’t want to let go of it. They have a little tug-of-war, with Angel as the victor.
Wesley: “Hang on. It’s of Asian origin. Earlier today I tracked it through an Asian district just north of here.”
Cordy: “That’s Koreatown.”
Wesley: “It’s very likely it’s hiding there.”
Angel closes the book: “Then that’s where I start looking.”
Wesley: “Don’t you mean we?”
Angel gets his coat: “I work alone, Wesley.”
Wesley: “The hell you say. This demon is mine! (Angel walks past him) Angel. I know how to track him. You’re not catch him without me by your side.”
Angel turns to look at him: “I had someone by my side. He’s dead now. I won’t let that happen again. I *work alone*.”
Wesley: “You don’t even know where to begin to look.”
Angel going up the stairs: “I have a pretty good idea.”
Wesley puts the book down on the stairs: “Yes. Well. (Gets ready to sit down, but changes his mind with a grimace of pain) Ahh.”
Cordy: “Are you alright, Wesley?”
Wesley: “No. These pants, they tend to chafe one’s (looks at Cordy) – legs.”

Cut to the Lotus Spa. The following conversation is in Korean.
Soon: “Kungai? You must be joking, Angel. They scare away the regulars.”
Angel: “You don’t mind if I take a look around, do you, Soon?”
Soon: “You can’t come in here, disturbing our customers like this.”
Angel pulls out some money: “Forgive me. I respect you have a business to run.”
Soon accepts the folded bill: “He’s in the back.”
Angel: “Show me.”

Angel is walking through the spa. There are curtained of cubicles with steam rising from behind them. Angel uses his fighting axe to push one of the curtains a little aside and look behind it. He’s almost at the end of the hallway when one of the curtains behind him is suddenly pushed aside. Angel spins around, axe ready as an ugly green, horned demon with a white towel wrapped around his waist steps out.
Demon: “Hey, do you know where they do the Shiatsu massage?”
Angel blinks a couple times and walks on.

Cut to Angel’s apartment. Cordy has finished her drawing.
Barney: “Hey, that’s kind of nice. What is it?”
Cordy: “I don’t know. I don’t know! (Rips the page off, crumples it up and throws it on the floor.) I don’t know.”
Barney: “You’re frustrated.”
Cordy: “That’s one spooky talent you got there. You can just look at me grinding my teeth, sighing, grunting and *sense* that I’m frustrated? Amazing!”
Barney: “It’s pretty good at sensing sarcasm, too. Can I help?”
Cordy: “Not unless you can explain to me why I have to suffer head-splitting migraines, getting visions so vague, they require close captioning.”
Barney: “What do you mean, um, visions?”
Cordy: “That friend of mine, Doyle? He used to get these brain flashes. Messages from the PTB. (Barney shakes his head in question) The Powers That Be. Visions of all sorts of stuff: people in trouble, things about to cause trouble, places trouble is happening in.
Barney: “And you’re friend left you with that little inheritance?”
Cordy: “I’m never going to forgive him for doing this to me.”
Barney: “What? Choosing you? Trusting you with an enormous responsibility? Believing that you where the only one worthy of such a rare and important gift?”
Cordy: “Did I mention the drooling?”
Barney: “I get the impression that Doyle didn’t have much by way of possessions?”
Cordy: “No. No he didn’t.”
Barney: “Seems like he gave you the most valuable thing he had.”

Cut to Angel walking into a back room in the spa. The Kungai is laying on a table with an old lady wiping its brow.
Lady (in Korean): “He’s dying.”

Cut to Angel’s apartment.
Cordy looks in Angel’s fridge: “I hope you like your coffee black, because the only lightener the boss has in his refrigerator is O positive.”
Barney: “Black is great.”
As Cordy makes the coffee Barney walks a ways away, and pulls out a small cell phone.
Barney: “”It’s me. Of course I got the Kungai horn. It’s in a safe place. But listen (turns to look at Cordy in the kitchen) I think I just found something even better.

Cordy pours the coffee and takes the cups over to the table.
Cordy: “It’s kind of strong and a little clumpy. Never could brew the old fashioned way. I’m more the auto-drip girl. Sorry.”
Barney grinning: “Yes, you are.”
Cordy: “What?”
Barney: “Sorry. Pathetic, really.”
Cordy: “Well, thanks for that insight, Mr. Emotional Radar.”
Barney: “How old are you?”
Cordy: “That is none of your…”
Barney: “Twenty-something? Hmm? With your head all up in the clouds and your feet in –hmm - shoes you can’t afford? All self-absorbed, full of regret. Poor, poor you. Poor little Cordelia with her delusions of an acting career.”
Cordy: “Delusions?”
Barney: “You don’t possibly think you’ll succeed, do you? You’re a terrible actress.”
Cordy: “You have never seen me. How could you possibly know?”
Barney: “Because you know. You feel it. Your entire being is whispering it to me right now. Me, on the other hand, you got to admit, I’m a pretty fine actor. Fooled you!”
Cordy tries to run, but Barney cuts her off.
Barney: “You don’t like to hear the truth. No wonder your friend never told you about his demon half.”
Cordy: “You don’t know anything about me or Doyle.”
Barney: “I know you let him die.”
Cordy: “That is not true.”
Barney: “No. But it feels true, doesn’t it? Mixed in with all the pain and the grief, oh, a healthy dollop of guilt. A nagging thought that – that maybe some how you could have saved him. If only you’d have been nicer to him. If only you’d let your walls down. If only for ONE freaking second you gave a damn about anyone besides yourself.”
He grabs Cordy by her arms.
Cordy: “let me…”
Barney shakes her: “Oh, shut up! So, you hate your gift, the visions? You probably would love to rip those pretty little eyes right out of your head. I know I would.”
Throws her against the table.

Cut to the spa.
Angel picks up the crossbow bolt and smells it. The Kungai grabs his arm and tries to tell him something.
Angel: “I don’t know your language.”
Wesley (wearing a white suit instead of the black leather): “I do. At least I think I recognize the dialect.”
Angel: “Well, then it’s a good thing you happened by.”
Wesley: “I wouldn’t have thought the wound I gave him was fatal.”
Angel: “It wasn’t the arrow. Look at his head. His Tak horn’s been broken off.”
Wesley leans over the Kungai and tries to translate: “Not stick. No, horn. (To Angel) I think he’s trying to tell us that his horn was taken.”
Angel: “We got that. The question is by whom.”

Cut to Cordy laying face down on the table as Barney ties her hands.
Barney: “Good, terror! I’m feeling it. You have no idea what a rush it is! Keep it coming.

Wesley: “The horn was taken. (To Angel) He said his horn was taken for something, the Klu-(click)-ka. I’m not familiar with that word. (Turns back to the Kungai) Yes. Fish. Fish will die. Not Fish. More. (To Angel) He says more will die.”
Angel: “Yeah, okay. How? Who’d doing this?”
Wesley: “No good losing patience. He’s dying and I’m not exactly fluent.”

Cordy: “Wait! Ahh! A vision! I’m having a vision. (Barney pulls her up form the table) A demon, a creepy, little – you! It’s definitely you! In great, great…”
Barney: “Danger?”
Cordy knees him between the legs: “Pain!”
She runs but Barney catches her before she can get as far as the stairs.
Barney: “I really don’t want to hurt you. Bruises bring down the price.”
Cordy screams: “Help!”
Barney hits her and she falls down.
Barney: “But not by much.”

Wesley: “Bit to the cherry? Slam the cherry? Oh, no, oh dear. Stop. Stop the demon? Red – heart. Reader.”
The Kungai sinks back dead.
Wesley: “He was trying to describe his killer. Demon, heart, reader.”
Angel: “Empath demon. Barney.”

Cut to Cordy laying bound and gagged in some storage room. She opens her eyes and sees the gray blob (a sculpture) that she has been trying to draw. There are all kinds of labeled body parts, including a still beating heart under a glass cover.
Hank: “That’s too much trouble! How about we just pop out the eyes, and we’ll dump the body?”
Barney: “We get at least an extra thousand if the seer’s eyes are intact, so drop it. - Shouldn’t you be cataloguing gypsy flesh?”
Hank: “Yeah, yeah, whatever.”

Cut to Angel and Wesley running down the stairs in Angel’s apartment.
Angel: “Cordelia! - Cordelia!”
Wesley: “This is all my fault.”
Angel: “We both left her here. Neither of us knew.”
Wesley: “I should have. All this time I’ve been tracking the wrong demon. If anything happens to Cordelia because of me…”
Angel: “Nothing is going to happen to Cordelia. I won’t let it. - In case you’re wondering, this is me looking for a clue. Feel free to join in any time you want.”
Wesley: “I’m a fool. The Council was right to sack me. - Yes, I was fired. I had two, two! Slayers in my care. One turns evil and now vegetates in a coma, the other is a renegade. Fire me? I’m surprised they didn’t cut my head off. (Angel finds Cordy’s crumpled drawing) I’m useless. - A fool. A sniveling great, big…”
Angel: “Ugly, gray blobby thing.”
Wesley: “Ugly, gray, blobby thing. –What?”
Angel: “I know this. It’s a sculpture by Van Gieson, Maiden with Urn. (Shows it to Wesley) Cordelia saw this in a vision. It could be telling us where Barney took her.”
Wesley: “So, we ascertain the sculptures whereabouts, Cordelia’s whereabouts – then you can go rescue her.”
Angel: “*We* can go rescue her. I need your help, Wesley. The Kungai said Barney wanted the horn for something.”
Wesley: “Klu(click)ka.”
Angel: “You’re the only one in this room who could translate that. Are you with me? (Wesley gets up and nods) Good.”

Cut to a computer screen with a picture of the sculpture on it.
Angel: “Van Gieson’s Maiden with Urn was sold to the Ramsey Hotel Chain in ‘82. There are twelve hotels between here and San Diego, it’s got to be in one of them.”
Wesley lays down an open book on the table: “I keep running up against a translation for Klu(click)kla, which translates as Caller Sale – Caller - Caller Sale – Yes, of course! I know what Klu(click)ka is.”
Angel: “What?”
Wesley: “Auction.”

Cut to the auction. There are all kinds of demons and humans on the floor, including a sleek businesswoman with Wolfram&Hart on her briefcase.
Barney: “Sold! For 20,000 to number 118, the dapper gentleman in the center isle. Well-done, sir. You are now the proud owner of an authentic Tak horn. Stab your enemies with it, heck, stab your wife, it’ll drain the life right out of them. The power to drain a life force is an investment in peace of mind.”
Hank takes the red cushion with the horn on it way.
Barney: “Next up lot 32. We’re very lucky to have this here today. It’s a rare, and beautiful find.”
Hank hands the cushion to a guy, who just lead Cordy in. Hank takes off her gag.
Cordy: “I’m really not a seer. I only had a vision once, and I’m pretty sure it was just something I ate!”
Hank puts his hand over her mouth.
Barney as Hank leads Cordy on stage: “The magnificent eyes of a seer. Your very own pipeline to the Powers That Be, folks. The possibilities are endless. Keep the girl as a slave, remove the head as a trophy, or simply harvest the eyes, in any case a unique party icebreaker. It doesn’t get any better than this. Let’s start the bidding at 2,000. Do I hear 2,000? – Ah, 2,000. Do I hear 2,000 and five? 2,000 and five, do I hear three?”

Barney: “8,000, do I hear nine? Come on, I don’t have to tell some of you what a rare find this is. – 9,000. Nine gets me ten. 10,000. 10,000, do I hear 10? Ah, 10! Do I have 11? 11,000. 11,000 form the gentleman in the back! Do we have 12? - Seer’s eyes going at 11,000, do I hear 12?”

Cut to Angel hanging up the phone while Wesley tapes a knife to his leg.
Angel: “Hotel Ramsey in LA recently redecorated. The Van Gieson sculpture used to be in the lobby.”

Barney: “11,000 it is. 11,000 once, twice…”
Cordy: “Hey, you know you pay twice that for cataracts. These eyes are flawless even without the stupid visions! That’s the best you can do?”
Barney: “12,000. I have 12,000 from the gentleman. 13,000? 13,000? Going for 12,000…”
Cordy: “You know what these eyes can do? They can see stuff – like danger, and – and evil and locations buried treasure!”
Barney: “13,000, do I hear 13?”
Cordy: “Come on, have some huevoes, guy! Whity here is stepping all over you. You’re going to take that form his kind?”
The white faced guy looks at the white haired guy sitting next to him and lifts his paddle.
Barney: “13. (The white haired guy lifts his paddle) Uh, 14. – 15 – 16 – 17 – 18…”
The lady from Wolfram&Hart listens to a voice on her cell phone: “You decide.”
Barney: “19 (the white faced guy hits the other guy over the head and lifts his paddle with a smile) 20,000 form the gentleman in the center isle, going once, going twice…”
The woman from Wolfram&Hart: “30,000.”
Barney: “Huh, sold for 30,000 to the lovely lawyer form Wolfram&Hart.”

Cut to people picking up their stuff in the storage room.
Barney: “I’m sure your people will be happy with their purchase.”
Woman: “We won’t be needing the body. My employers have requested that the eyes be extracted.”
Barney: “Well, an extraction is a very delicate process. We run the risk of damaging the gift. It’s going to cast you an extra thou.”
Woman: “Please! Extraction is always included in the price.”
Barney: “Not with seer’s eyes.”
Woman: “Never hear do of such a thing.”
Barney: “There’s never been such a thing like this on the market. - An extra thousand or you take it as is.”
Woman: “Go ahead.”
Barney: “All righty then. (Rubs his hands together. To Hank) Give me the extractor.”
Hank: “But -I want to do it. You know that. I’ve been begging you…”
Barney: “Hank! You’re embarrassing yourself. Hand it over.”
Hank reluctantly hand him what looks like a pair of salad tongues. Cordy, once again gagged, whimpers.

Angel at the top of some stairs: “Convention halls?”
They usher points down the stairs and he and Wesley head down.
Angel to another employee: “We’re late. Where is the auction?”
Man: “I’m sorry we don’t have any auctions here.”
Angel vamps out and grabs him by his lapels: “Where is it?”
Man: “It’s – it’s in the Tulip room. That way.”

Hank pushes Cordy down in a chair.
Cordy: “No!”
Barney hits her while the lawyer watches impassively.
Barney: “Now, be a good girl and hold still. This will only hurt a lot.”

Wesley and Angel (still in vamp-face) run into the auction room.
Angel: “The sculpture is not here.”
Wesley: “As usual, one step behind.”
A guy walks out from behind a curtain: “Have you got a number?”

Cut to the storage room. The guy comes sailing in through the door, distracting Barney. Angel and Wesley burst in.
Barney: “Hank. Stakes.”
Angel starts to beat up on the security people there while Wesley hops on one foot trying to free the knife he taped to his leg. He falls down and a guy headed for Angel falls over him.
Angel, being held by two guys while kicking the stake out of the hand of a third sees Wesley lying on the floor, still trying to get his knife.
Angel: “Get Cordelia!”
Wesley crawls over to where she is tied to the chair.
Wesley: “Are you alright? Oh.” (Pulls the gag from her mouth)
Cordy: “I’m so far not!”
Wesley: “Right. Wrists!”
Cordy: “Wesley, come on!”
Tries one more time to get the knife free, then picks up a claw laying on the floor and saws through the ropes with it.
Cordy: “Okay. Let’s get out of here.”
Wesley runs after Cordy: “Follow me!”
Barney hits Wesley with a right. Wesley fights back and actually doesn’t do too bad.
Wesley: “You! Butcher and innocent girl, will you? (Pushes his glasses up on his nose) I’m going to thrash you to within a inch of your life – and then I’m going to take that inch!”

Lawyer walking up the hotel steps talking on her cell phone: “Our merchandise was just taken off the market. 3 guesses by whom.”

Angel is fighting the security guys, Wesley is pounding Barney against the floor. Barney rolls over and gets on top of Wesley. Cordy picks up a horn laying on the table and stabs him in the back with it.
Cordy: “Feel this feeling creepo!”
Barney gets off Wesley. Tries to grab Cordy but collapses face down on the floor. His body turns gray and crackles, then turns black and slowly deflates. Angel comes running up and Cordy gives him a quick hug.
Cordy: “I never doubted for a minute that you’d find me.”
Angel: “Well, I was lucky. I had a rogue demon hunter on my side.”
Wesley: “Glad I could be of service.”

Cut to Angel’s apartment. Cordy is ironing her wrinkled drawing.
Cordy: “Not that he didn’t have it coming. He was a horrible, evil monster.”
Angel cooking at the stove: “Hmm, he did kill a lot of people.”
Wesley packing his bag: “Viciously mutilated their corpses.”
Cordy putting the picture in a frame: “Plus he started the bidding on me at a paltry 2,000 dollars. (To Angel) This, I frame for saving my life, and as a reminder that something of Doyle’s in our office.”
Wesley: “Well, I’ll be off then. Angel. Who knows when our paths will cross again.”
Angel shakes his hand then reaches into the fridge: “Wesley.”
Wesley puts his jacket on.
Cordy: “Do you even know where you’re headed?”
Wesley: “us rogue demon hunters rarely do. Wherever evil lurks, wherever the forces of darkness threaten humanity, that’s where I’ll be.”
Angel is setting the table and pouring a glass of orange juice for Cordy.
Cordy: “Well, okay. Keep in touch.”
Wesley: “Yes. Yes, I will. (Picks up his bag) But now the evil lurking everywhere bids me onwards. (Looks back at Angel cooking and Cordy drinking her juice) So – I go.”
Cordy turns around: “Take care.”
Wesley: “Yes.”
Wesley slowly disappears around the corner to go up the steps. But after a moment strolls back into the room.
Wesley: “No rest for the wicked fighters. Through storm and rain – heat – famine (looks at Angel putting some scrambled eggs on a plate) deep, painful, gnawing hunger – I go.”
Angel looks over at him: “Breakfast?”
Wesley quickly puts down his bag and takes off his jacket: “Ooh – (eagerly hurries to the table) I suppose so.”
Cordy to Wesley: “One of the perks of the job. After an all-nighter of fighting the lurking evil – we get eggs.”
Angel sets a plate of eggs down in front of Wesley: “Toast?”
Wesley: “Please!”
Cordy: “I’m famished. He’s a good cook for someone on a liquid diet.”
Wesley: “Astonishing, really. Mhm-mm. (To Angel) Did you say something about toast?”
Angel sets a plate of toasted bread on the table, and both Cordy and Wesley grab a slice.

Kikavu ?

Au total, 113 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

diana62800 
26.10.2022 vers 21h

cordelia 
16.06.2022 vers 23h

vampire141 
03.04.2022 vers 16h

jptruelove 
19.09.2021 vers 21h

carine79 
31.08.2021 vers 09h

Nia110617 
07.04.2021 vers 12h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

diana62800  (30.10.2022 à 22:24)
Message édité : 30.10.2022 à 22:25

  

diana62800  (30.10.2022 à 22:24)
Message édité : 30.10.2022 à 22:26

C'est sûr qu'on change après avoir véçu ce qu'elle a traversé...

sanct08  (27.10.2022 à 17:25)

Ah oui les fameuses scènes de baisers !! Je trouve que Cordy était bien plus drôle dans les 2 premières saisons que par la suite. Bon, tu me diras son personnage en traverse de dures après et ça la change. Comme Wesley d'ailleurs.

diana62800  (26.10.2022 à 21:25)

Cordy a sa première vision et essaye de se débarrasser de ce don, ça m'a fait rire quand elle se met à embrasser toutes les personnes qu'elle voit :D 

L'arrivée de Wesley, j'adore :) Le voir en pantalon de cuir, c'est magique :D 

C'est incroyable l'évolution qu'aura son personnage au fur et à mesure des saisons, il prend de l'assurance et ça, j'adore ;) 

Je suis contente que Wesley soit là mais j'aurais aimé que Doyle se joigne à eux :( 

Contributeurs

Merci aux 4 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

DGreyMan 
emajandra1 
Holly95 
Sonmi451 
Ne manque pas...

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Avril 2024 : PDM et calendrier

Avril 2024 : PDM et calendrier
La nouvelle session de la Photo du Mois est arrivée sur le quartier. Ce mois-ci, vous devez...

Mars 2024 : PDM et calendrier

Mars 2024 : PDM et calendrier
La nouvelle session de la Photo du Mois est arrivée sur le quartier. Ce mois-ci, vous devez...

Sortie américaine du film Ordinary Angels avec Amy Acker

Sortie américaine du film Ordinary Angels avec Amy Acker
Au départ prévu pour le 13 octobre 2 023, le film Ordinary Angels sort dans les cinémas américains...

Amy Acker dans Average Joe : The Movie

Amy Acker dans Average Joe : The Movie
Après Ordinary Angel qui s'inspire des évènement  liésà l'une des pires tempêtes de neige qu'a connu...

Février 2024 : photo du mois et calendrier

Février 2024 : photo du mois et calendrier
La nouvelle session de la Photo du Mois est arrivée sur le quartier. Ce mois-ci, vous devez...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage
HypnoRooms

chrismaz66, Hier à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

Locksley, Hier à 10:29

Choisissez votre poster préféré du prochain film MARVEL Deadpool & Wolverine via notre nouveau sondage ! Bon dimanche !

Supersympa, Hier à 17:11

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Supersympa, Hier à 17:14

Aujourd'hui, la série Citadel fête son premier anniversaire. Pour l'occasion, un nouveau sondage vient d'être mis en place.

Supersympa, Hier à 17:16

Joyeux anniversaire Citadel !

Viens chatter !