Épisode Quitte ou double S03E18 - Angel Saison 3

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Fred et Gunn travaillent dans le bureau. Lorne arrive et ils discutent d'Angel, qui est à l'étage seul. Alors qu'ils se demandent si Angel veut réellement tuer Wesley, Cordélia revient en compagnie de Groo. A la vue de ses amis, elle comprend vite que quelque chose est arrivé. Dans son appartement, Angel, déprimé, regarde le berceau de Connor quand Cordélia arrive pour le réconforter.

Dans un casino appartenant à des démons, un démon nommé Jenoff rencontre un de ses congénères : le "Repo-Man." Celui-ci demande au démon de ramener l'âme de quelqu'un et lui donne une carte de visite de 'Angel Investigations'.

De retour à l'hôtel, le lendemain, Angel reste silencieux dans sa chambre pendant que Cordélia s'assoit près de lui. Lorne emballe les affaires de Wesley. Pendant ce temps, un couple de vieux démons parle avec Gunn et Fred de leur cas. Ils expliquent qu'ils ont un démon parasite qui s'est installé chez eux... c'est un Skench. Gunn leur dit qu'il passera chez eux régler leur problème dans la journée. Gunn et Fred admirent la longue relation du couple pendant que Groo apprécie le fait que Fred et Gunn s'occupent de tout.

Fred ramène ses affaires à Wesley qui est toujours dans sa chambre d'hôpital. Elle lui explique toute l'histoire, que la prophétie était fausse et lui conseille de ne jamais retourner à l'hôtel, sans quoi Angel le tuera.

Gunn se rend chez les démons et trouve le Skench. Il se battent et Gunn le tue, mais le Repo-Man arrive après avoir obtenu des infos de Groo à l'hôtel... Sept années plus tôt: Gunn rend visite à Jenoff au casino et supposant qu'il n'a pas de futur, se sacrifie en échange de quelque chose qu'il veut. Le Repo-Man prévient Gunn que, depuis qu'il a l'intention de donner son âme à Fred, Jenoff veut s'assurer que Gunn remboursera sa dette. Celui-ci a donc 24 heures pour aller au casino et payer son dû, sinon Fred mourra.

De retour à l'hôtel, Gunn est préoccupé, pendant que Cordélia lui conseille de profiter de la vie et de prendre une journée de congé. Le jour suivant, Gunn suit son conseil et amène le petit déjeuner au lit à Fred et lui dit qu'il a prévu de passer la journée avec elle.

A l'hôpital, un docteur, informe Wesley qu'il va rentrer chez lui.

Angel parle de Connor pendant que Cordélia est assise et l'écoute parler. Gunn passe une super journée avec Fred, et lui offre tout ce qu'elle aime manger. Fred se sent fatiguée et n'a plus faim, elle réalise que quelque chose ne va pas parce qu'il fait comme si c'était son dernier jour. Elle tente de savoir ce qu'il se passe et lui demande de ne pas lui mentir. Il se met soudain à lui parler méchamment, lui disant que c'est terminé entre eux et Fred part en pleurant.

De retour à l'hôtel, Fred explique, en pleurant, que quelque chose ne va pas avec Gunn. Pendant ce temps, Gunn se rend au casino pour payer sa dette à Jenoff.

Faisant confiance à Fred, Angel rassure ses amis en disant qu'ils vont l'aider et qu'ils ne perdront pas un autre membre de l'équipe. Alors qu'ils cherchent des indices, Groo révèle qu'un démon est passé la veille et a laissé sa carte de visite.

De son côté, Wesley rentre chez lui... seul.

Alors que Jenoff va aspirer l'âme de Gunn, Angel et sa bande surgissent dans le casino et se battent avec les démons. Angel propose un marché: quitte ou double. Soit Angel gagne et ils partent, soit le démon gagne les âmes de Gunn et d'Angel. Angel demande à Cordélia de le tuer rapidement s'il perd, et elle lui assure qu'elle le fera. Jenoff demande à Angel de choisir le jeu, Angel propose que ce soit celui qui tire la plus forte carte qui l'emporte. Son plan ne fonctionne pas et il perd. Cordélia régit rapidement et plante la main de Jenoff sur la table pendant qu'Angel le décapite. Gunn se libère mais il sait que ce n'est pas terminé car la tête de Jenoff repousse. Angel demande si d'autres personnes ont une dette envers Jenoff et tous les démons se ruent sur Jenoff pendant qu'Angel et les autres s'enfuient.

Dans son camion, Gunn s'excuse auprès de Fred pour avoir rompu et elle accepte. Elle insiste pour savoir pour qui il avait vendu son âme et il lui révèle que ce n'était pas pour une fille mais pour avoir son camion.

A l'hôtel, Cordélia observe Angel qui démonte le berceau de Connor et part tranquillisée.

Angel : Précédemment dans Angel :
Précédemment dans Angel :
Gunn : J'ai combattu des vampires et des démons depuis que je suis tout petit, mais je n'avais jamais de Fred avant.
Lorne : Wesley ne prend pas le bébé pour la nuit, il enlève le bébé.
Wesley : Justine ?
Justine : J'ai juste besoin de faire ça...
Justine tranche la gorge de Wes et s'enfuit avec Connor.
Gunn : Wes pensait qu'Angel...
Fred : ...allait tuer Connor. Je t'avais dit qu'il avait une raison de prendre Connor ! Maintenant allons trouver Angel et le lui dire tout de suite.
Gunn : Et puis quoi ? Il lui pardonnera ?
Fred : Et bien, peut-être commencer à pardonner.
Angel enlève l'oreiller de dessous la tête de Wes et le met sur son visage.
Angel : Espèce de fils de pute ! Tu crois que je vais te pardonner ?
Gunn et deux employés sortent Angel de la chambre d'hôpital.
Gunn : Angel !
Angel : Je ne te pardonnerais jamais ! Jamais ! T'es un homme mort ! T'es mort !
Gunn et Fred trient des tas de dossiers sur le comptoir de réception dans le hall de l'Hypérion.
Gunn : C'est sans espoir. Tous ces dossiers où je ne peux même pas lire le nom du client ! C'est quoi ça ? Fizzana ? Fizz. Fizzacar ? Ca te dit quoi à toi ?
Fred : Je crois que c'est Frysylka ? Oh, c'est vrai. C'était ce couple qui a appelé la semaine dernière avec le squatter dans leur gisement. Wesley était supposé... Il était supposé s'en occuper.
Gunn : Et bien, je crois qu'il était trop occupé à voler le bébé.
Fred : Ne fait pas ça. Ok ?
Lorne entre : Alors, comment ça va ? Vous faites des progrès dans toutes ces piles de dossiers en attentes ?
Gunn : Un peu. En classement.
Fred : Il y en a tellement à continuer à pister.
Lorne lève les escaliers menant en haut : En plus. Dans des temps comme ça c'est bon d'être occupé. Se jeter dans le travail. Rester actif.
Fred : Lorne, il a perdu le seul fils qu'il n'aurait jamais eu.
Lorne soupire : Ah, mon sucre, je sais. Je sais. Je souhaite juste qu'il nous parle.
Gunn : Ca serait peut-être plus sûr de le laisser seul un moment. Je suis vraiment sûr que la rage est passée, mais vous voulez vraiment aller vérifier ?
Fred : Je suis sûre qu'il n'a pas prévu de... finir ce qu'il a commencé à l'hôpital.
Gunn : Juste parce que Wesley est trop malin pour montrer sa tête dans le coin.
Ils se tournent tous alors que les portes de l'hôtel s'ouvrent... et voient Cordy et Groo entrer.
Cordy, souriant : On est de retour ! Et on a des cadeaux !
Ils ne font tous que la regarder.
Cordy : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Angel est dans son appartement brûlé regardant le berceau de Connor vide. La porte derrière lui s'ouvre et Cordy entre. Cordy va vers Angel, s'assoit à côté de lui et met une main sur son dos.
Cordy : Je suis tellement désolée.
Cordy met sa tête sur son épaule et Angel baisse les yeux vers le sol.
On reçoit un flash d'une grande enseigne 'Casino' rouge. A l'intérieur une variété de démons et d'humains jouent à différents jeux d'argent.
Le propriétaire se tourne vers une de ses gorilles démoniaques : Table six, celui en bleu ? Il a subtilisé un roi dans sa main gauche. Et Benny ? Prenez juste la main gauche. On peut encore se faire de l'argent avec sa droite. (Appelle un autre démon, portant des lunettes de soleil noires) Vous ! Bien. (Lui tend une des cartes d'affaires d'AI) Amenez le ici. Sa marque est prête. Il est temps de récolter son âme.
Intro
Hypérion, jour, Angel est couché dans son lit brûlé, regardant le plafond. La porte de son appartement s'ouvre et Cordy entre en portant un livre dans sa main.
Cordy : Je suis juste là... ok ?
Cordy s'assoie sur une chaise et ouvre le livre.
Groo : Cette maison est pleine de tristesse.
Lorne : Parle moi s'en. La maison c'est là où est le cœur, mais ces cœurs sont brisés.
Lorne enveloppe le service à thé de Wes dans un journal et le met dans une boite.
Groo : C'est mon souhait le plus profond de secourir ma princesse quand elle en a besoin. Je lui ait déjà apporté des vêtements et de la nourriture pour son Shiv-roth avec Angel.
Lorne : Le vigile de la famille du disparu. Hein, j'avais presque oublié qu'il y avait un nom pour ça.
Groo : On ne peut rien faire d'autre pour leur peine. C'est pour ça que tu étais...
Lorne : Moi ? Non. Non. C'est... Ils ne sont pas à moi.
Groo : Ils sont à Wesley alors ?
Lorne : Groo, tu pourrais essayer et éviter de dire son nom.
Vieille demoiselle démon : Wesley ! C'était ça.
Vieil homme démon : Ne soit pas ridicule, Monica, ce n'était pas Wesley. C'était Sherman.
Monica : Tu ne connais même pas de Sherman ! C'était Wesley. Un type irlandais, non ?
Un vieux couple de démons est assis dans le bureau de Wes devant Gunn et Fred.
Syd : Il était anglais, vieille chauve-souris !
Monica : Peu importe, c'est de qui on parle. Il est là ?
Gunn : Ah,... il est en sabbatique.
Fred : Nous sommes vraiment désolés pour l'embrouillage. Maintenant, il est dit dans votre dossier que vous avez un squatter dans votre tanière ?
Syd : Bon sang, ces démons Skench pas bons ! Ils sont tous pareils.
Monica : On y va.
Syd : Un être qui passe toute la moitié de sa vie...
Monica : ....a construire une tanière pour se relaxer.
Syd : Et qu'est-ce qui arrive ? Un démon Skench qui squatte...
Monica : ....pile sur votre table à café. Demandez moi combien de fois je dois entendre ça.
Syd : Oh, comme tu écoutes toujours.
Monica : Et tu as tellement de choses intéressantes à dire.
Gunn : Alors, des Skenches. J'en ai entendu parler. Un genre de démon espiègle... comme un leprechaun.
Syd : Les leprechauns n'existent pas, mon fils.
Monica : Maintenant, Syd, n'embarrasse pas ce garçon.
Syd : Oh. Désolé gamin.
Gunn : Des skenches prennent une maison, non ? Ils en sortent les personnes qui y vivent ?
Monica : Et bien, dieu sait que vous ne pouvez pas rester. Avec les cris toute la nuit et les projections de mucus.
Syd : La seule chose la plus pire est de se lever avec elle pendant trois cents ans.
Fred : Vous êtes mariés depuis trois siècles ?
Monica : Même depuis le mytosis.
Syd : Pas que je me rappelle être à nouveau un organisme uni-cellulaire.
Monica : Oh, ferme la, Syd.
Gunn : Je pensais que se débarrasser de Skenches était vraiment facile pourtant. Vous n'avez pas juste à tailler leur tête ?
Syd : Bien sûr ! Si vous pouvez éviter le mucus.
Monica : Syd a la phobie du mucus.
Syd : C'est pas vrai ! J'ai la phobie du crachat.
Gunn : Ok ! Je crois qu'on a tout ce qu'on a besoin. Je vais y aller et nettoyer votre problème de Skench aujourd'hui.
Fred : Merci d'être venus. On vous appellera dès que ce sera fait.
Syd : Appelez quand vous voulez.
Monica : Oh, pour s'écrier bruyamment, Syd, cette fille n'a pas un seizième de ton âge. Remet tes yeux dans ta tête !
Syd, partant : Un démon peut rêver, non ?
Gunn et Fred, souriant tous les deux, regardent le couple partir.
Gunn : Bon sang ! Tu les as entendus tous les deux ?
Fred : C'est magnifique. Tout ce temps et ils sont encore amoureux. La façon dont ils se finissent leur insultes.
Gunn, regardant Fred : Magnifique.
Groo entre : Y a t'il des méchants à vaincre ?
Gunn : Oh, merci, frère. Je l'ai. Juste un petit démon mucus sous Alvarado et Clark. Je reviens bientôt.
Fred : N'oublie pas ta machette.
Gunn : Oui, ma chère.
Groo : C'est vraiment chanceux d'avoir une femme qui s'occupe de ses armes.
Lorne rit alors qu'il passe par-là portant le carton des affaires de Wes.
Lorne : Je ne touche pas ça. C'est sûrement mieux de garder ça hors de vu. Juste au cas... Ouais. Ah, de toute façon, je dois y aller. J'ai une lecture à Topenga Canyon. On dirait que c'est un bon moment pour les appels de maisons considérant l'ambiance dans le coin. (A Fred) Hé, s'il... s'il a besoin de quelque chose...
Fred : J'appellerais.
Lorne hoche la tête et part. Fred baisse les yeux vers le carton avec les affaires de Wes.
Wes est couché dans son lit d'hôpital, regardant le plafond. Fred, avec le carton sous le bras, toque à la porte ouverte et il tourne sa tête pour la regarder.
Fred, souriant : Salut, Wesley. Comment ça va ?
Wes fait un mouvement vers sa gorge alors que Fred pose la boite sur une chaise.
Fred : Oh. Ce n'est pas permanent. J'ai ramené quelque unes de tes affaires du bureau. Des choses comme... Et bien, des choses. Gunn et moi avons trouvés tes notes sur... le bébé, la prophétie. Tu lui as enlevé parce que tu croyais qu'Angel allait le tuer. Tu étais en train de les protéger... tous les deux. Je voulais juste que tu saches que je comprends ça. Et je voulais aussi dire, je pense que ce qu'Angel a essayé de te faire était mal... et je suis désolée. Mais il avait raison de te blâmer, Wesley. Tu aurais du venir nous voir. Tu aurais du nous faire confiance au lieu d'aller chez Holtz derrière notre dos. Tu es supposé être notre ami et tu n'as même pas... Si Angel te revoit, il te tuera, Wesley. Cette fois pour de vrai. Ne revient pas à l'hôtel... jamais.
Fred se tourne pour partir, mais s'arrête en tournant le dos à Wesley.
Fred : La prophétie était fausse. Angel n'allait jamais blesser Connor. C'était tout ça pour rien.
Wes regarde alors que Fred sort de la chambre.
Le démon du casino marche dans le hall de l'Hypérion et Groo l'accueille de derrière le comptoir.
Groo : Bonjour à vous, client potentiel ! Comment puis-je vous rendre service ?
Goon : C'est Angel Investigations ?
Groo : Oui. Avez vous besoin d'une quelconque aide ?
Goon : Alors... vous devez être Angel.
Gunn marche dans un tunnel d'égout sombre. Il arrive devant une tuile par terre disant 'Gurforg protège notre maison'.
Gunn : Ca doit être ça.
Gunn pousse le mur au-dessus de la tuile et il s'ouvre en grinçant pour révéler une cave meublée.
Gunn : Ca sent les vieux ici.
Gunn saute alors qu'un globe de mucus frappe le mur à côté de lui.
Gunn : Brute !
Un grand démon moche se lève au milieu du living-room.
Gunn : Ok. Vraiment pas un Leprechaun.
Gunn et le démon se battent. Le démon n'est pas vraiment un bon combattant, mais ce n'est pas non plus un jeu d'enfant. A la fin Gunn poignarde le démon dans la poitrine, tournant sa machette. Une fontaine de mucus éclate manquant juste Gunn.
Gunn : Ouh ! Ca doit être mon jour de chance !
Tu veux parier ?
Gunn se redresse pour voir le gorille du casino se tenir au milieu de l'appartement.
Pause
On revient à un flash-back de Gunn marchant entre deux sans-abris et feux de rues une nuit il y a sept ans. Il passe dans une palissade et va au Casino qu'on a vu avant. (la chanson jouée est 'Ganster's Paradise')
Gunn marche dans le casino puis entre dans un bar-restaurant. Il voit le propriétaire assis à une table, mais est arrêté par le gorille de Casino, portant déjà les mêmes lunettes.
Goon : Qu'est-ce que tu veux ?
Gunn : Je veux parler à l'homme.
Goon : Tu as un appointement ?
Gunn : Nan. J'ai du business.
Le gorille regarde son patron puis emmène Gunn vers un mur.
Goon : Par ici, gamin. Petit fouineur. Tu entasses ?
Gunn : Non.
Goon le tapote : Il pourrait te tuer de dix façons jusqu'à dimanche même si tu l'étais. Mais alors il devrait me cuisiner aussi. Tu es clean.
Gunn : Je te l'avais dit.
Goon : Oh, je crois que tout le monde n'est pas honnête comme toi, frère.
Gunn : Je suis pas ton frère.
Goon : Tu as un nom au moins ?
Goon au Propriétaire alors qu'il emmène Gunn à la table : Il s'appelle Gunn.
Propriétaire : Charles Gunn si je ne fais pas erreur. Un homme des rues, protecteur des jeunes et des innocents. Que puis-je faire pour vous M. Gunn ?
Gunn : Je veux quelque chose.
Propriétaire : Ce n'est pas sûr que je puisse vous aider. Je ne trafique pas dans le vouloir. Je fournis les besoins. Le genre de choses que vous pouvez avoir tout de suite ou vous mourrez. Il tend à être plus précieux.
Gunn se rapproche de la table : J'en ai besoin.
Propriétaire : Alors je peux peut-être assister. Qu'est-ce que c'est ? De l'argent ? Du pouvoir ? De l'amour ?
Gunn sort une photo pliée, la regarde, puis la tend au propriétaire. Le propriétaire met ses lunettes et la regarde.
Propriétaire : Vraiment jolie. C'est une vraie beauté. (Redonne la photo) Je peux la faire arriver... mais il y a un prix. Je crois que vous le savez. Rien que vous ne pouvez payer maintenant, mais un jour vous le pourrez. Le coût, M. Gunn, est votre futur.
Gunn : Quel futur ?
Le propriétaire se lève, tournant l'anneau dans sa main droite pour qu'il y ait des points à l'intérieur et tend cette main à Gunn.
Propriétaire : C'est d'accord ?
Alors que Gunn regarde la main offerte une pique sorte de l'anneau.
Gunn prend la main offerte, bronchant à peine alors que la pique aspire du sang.
Propriétaire : Bien.
Le propriétaire prend la main droite de Gunn et la claque sur un contrat posée sur la table. Gunn lève sa main et baisse les yeux vers le point de son sang sur l'endroit de signature en bas de la feuille.
Retour au présent.
Goon : Tu as fait un marché. Signé d'un serment de sang, commerçant ton âme. Tu crois que c'est un arrangement dont tu peux te sortir ?
Gunn :  Qui dit que j'essaye de me sortir de quelque chose ?
Goon : Tu as prévu de donner ton âme à quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ?
Gunn : De quoi vous parlez ?
Goon : Un peu vaste. Tu es tombé pour elle... fortement.
Gunn : Fred.
Goon : Je ne sais pas. Nous n'avons pas de nom, juste une image. Nous gardons un oeil sur les registres Akashic. Tu crois qu'on ne saurait pas quand une de nos âmes serait sur le point d'être transférée ? Fred n'est pas un nom de garçon ? (Gunn se tourne et le gorille lève ses mains) Hé, c'est pas moi. Je suis juste ici pour te dire : tu as brisé le contrat. Ton âme n'est pas à donner. C'est à M. Jenoff de prendre.
Gunn: Je vais le voir.
Goon : Ce que tu dois faire c'est payer.
Gunn : Je ne suis plus la même personne que j'étais avant.
Goon : On devient tous plus vieux, mais nous payons toutes nos dettes à M. Jennof.
Gunn : Non, il doit y avoir quelque chose d'autre. Quelque chose d'autre qu'il puisse prendre !
Goon : Mince, j'en ai jamais entendu une comme ça avant. Maintenant écoute. Tu as vingt-quatre heures pour mettre ta maison en ordre et ramener ton cul à ce casino. Et si tu penses à t'enfuir où à tricher... ne le fait pas. Parce qu'alors nous prendrons ton âme et celle de la fille aussi.
Gunn : Elle n'a rien à voir avec ça.
Goon : Et bien, tu peux le prendre de cette façon... ou tu peux la faire tuer. C'est à toi maintenant, gamin. On se voit demain.
Gunn regarde le Gorille partir de la tanière du couple de démons.
Hypérion, nuit, Gunn entre pour voir Fred trier des dossiers dans le bureau de Wes.
Cordy, la bouche pleine : Tu vas bien ?
Gunn : Quoi ?
Cordy, avale : J'ai dit, tu vas bien ?
Gunn : Ouais, ça... ça va.
Cordy : Ca semblait un peu impoli de mâcher devant Angel, mais j'avais faim alors j'ai pris une petite pause et... Tu ne vas pas bien, mon gars.
Gunn : Je suis juste un peu fatigué.
Cordy : Cordelia est là. Je peux voir la misère sur tout ton visage.
Cordy montre les escaliers et après un dernier regard à Fred, Gunn s'assoie à côté d'elle.
Cordy : Je sais ce qu'il y a.
Gunn : Ah bon ?
Cordy : Je suis vraiment claire. Angel a perdu son fils, Wesley est... parti et tu es là : heureux comme un gosse dans un magasin de bonbons.
Gunn : Hum... heureux ?
Cordy : Et tourmenté par la culpabilité à cause de ça. Et bien, ne le soit pas. Fred et toi êtes fait l'un pour l'autre. Je l'ai compris maintenant. C'est une poupée. Je l'admets, j'étais un peu lente pour comprendre. Je pensais qu'elle est Wes, mais... la façon dont vous vous regardez... Et bien, cet endroit pourrait avoir un peu de bonheur maintenant. Et Fred et toi avez votre grand, entier et radieux avenir devant vous, et je suis là pour te dire que c'est normal pour toi de l'aimer. La vie continue.
Gunn : Je devrais aimer mon avenir.
Cordy : Je l'ai dit. S'il y a une chose que j'ai appris en vivant sur la Bouche de l'Enfer c'est que chaque jour est précieux. Tu ne sais jamais quand ça pourra être ton dernier.
Gunn regarde vers Fred : Je n'ai jamais pensé que je serais là longtemps... ou que j'avais autant.
Cordy : Certaines personnes ne connaîtront jamais un jour de joie. Tu as de la chance.
Gunn : Peut-être que oui.
Cordy : Alors... vit un peu. On a pas d'affaires pressantes maintenant et je n'ai pas eu de vision depuis... Oh, attend. J'en ai une maintenant. C'est sur toi et Fred... partant demain. Et tu vois, mes visions ? Jamais fausses. (Le tape sur la jambe) Amuse toi.
Cordy se lève et monte les escaliers.
Hypérion, jour, Fred est réveillée par la sonnerie du téléphone.
Fred au téléphone : D'accord, prêt ? T-shirt rouge, ton jean noir, des bottes grises. J'avais raison pour tout ça ? Ok. C'était juste le réchauffement. Hum, le tee jaune à long manche, des cordes grises, des bottes hâlées. (Rit) Tu vois ? Enregistrement solide. Ca ne me prend pas deux fois. Hum, moi ? Peut-être que tu devrais venir ici et le trouver. Bien sûr si ça te prend trop longtemps...
Les portes s'ouvrent et Gunn entre, téléphone dans une main, un plat couvert dans l'autre.
Gunn : Ca ne le sera pas.
Fred, souriant : Hé !  Désolée, je dois raccrocher quelqu'un vient juste d'entrer.
Gunn : Il est mieux que moi ?
Fred : Un peu. Et il m'a ramené le petit déjeuner au lit !
Fred raccroche le téléphone et s'assoie.
Gunn : Voila, madame (en français), service de chambre.
Fred : Cool ! Tu n'as pas cuisiné, non ?
Gunn : Non.
Gunn enlève le couvercle pour révéler un emballage réalisé.
Gunn : Ta nourriture préférée de ton restaurant préféré.
Fred : Des pancakes et des gaufres ? Je suis au paradis ! Miam. (Prend un morceau) C'est spécial aujourd'hui ou quoi ?
Gunn : Ouaip, vraiment spécial.
Fred : Comment ça ?
Gunn : Parce qu'on a un jour de congé.
Fred : Ah bon ?
Gunn : Et on va passer chaque minutes à avoir le meilleur jour de nos vies.
Fred : Et bien, maintenant c'est officiel.
Gunn : Quoi ?
Fred : Tu....est le meilleur petit ami du monde.
Lui tend un morceau de son petit déjeuner, puis se penche pour l'embrasser.
Fred : Bisou pancakes !
Le docteur entre dans la chambre de Wes à l'hôpital.
Docteur : Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Je sais que ça devient vraiment dur, mais j'ai quelques bonnes nouvelles. Il n'y a plus de signe d'infection de re-saignement dans la blessure, et le crescendo marche. On peut arrêter de s'inquiéter pour votre arrivée d'air devenant compromise. Je vous libérerai plus tard dans la journée. Il y a quelqu'un qui peut venir vous chercher ? Un ami ou un membre de la famille que nous pouvons appeler ?
Wes continue simplement à regarde droit devant lui.
Angel est assis, regardant le berceau de Connor. Cordy est dans une chaise avec les yeux fermés.
Angel : Je crois qu'il allait être gaucher. (Cordy ouvre les yeux) La façon dont il tenait à tes doigts ? Sa main gauche a toujours pressée un peu plus fort. Il a une sacré poigne. Il serait sûrement devenu une bonne patte. Quand tu vis aussi longtemps que moi, tu perds éventuellement tout le monde. Je ne dis pas que tu t'habitue à ça mais...tu l'espères. Tu marchandes. Mais il était juste...Il était juste un peu...(soupire) Tu crois que tu sais quelque chose sur la vie parce que tu as cette vie vraiment longue. Et c'est vraiment tout ce qu'on a, je veux dire, dans mon cas. Et un jour tu te réveilles,....et tu as quelque chose d'autre.
Cordy : Un futur.
Angel après un long moment : J'avais un fils.
Gunn et Fred sont assis à une table dans un café en plein air.
Gunn : Et maintenant pour notre prochain article de plaisir on a des films en abondance. Tu choisis. Hé, tu veux prendre les douze plexus ? Voir chaque avant-première ? Comme voir un an de films de mérite en une fois ?
Fred : Hum....
Gunn : Y a quelque chose qui va pas avec ton milk-shake ? C'est ton préféré : double moka, double crème.
Fred : J'ai plus faim.
Gunn : Oh, mon dieu. C'est sérieux.
Fred : C'est des tacos à la sixième rue, des bâtons de poissons au quai, des chiens Dodger....
Gunn : Ne te replis pas sur moi, petite fille. On a encore beaucoup à s'amuser aujourd'hui.
Fred : Oh, j'adore m'amuser ! C'est juste, beaucoup trop et je pourrais éclater.
Gunn : Exact. Désolé. Plus de nourriture. Mais un film, un club, du shopping ça on peut encore faire. Hé, tu voudrais aller à la patinoire de rollers ?
Fred : Charles, je suis un peu morte.
Gunn : Oh.
Fred : C'est juste qu'on s'est un peu trop amusés aujourd'hui. Tu ne crois pas qu'on devrait en garder un peu avant qu'on ait tout utilisé et toutes les autres personnes seront tristes parce qu'on a pris toute la joie ?
Gunn : Mon dieu. Je l'ai gâché. J'ai essayé trop fort.
Fred : Non ! C'est comme le plus magnifique et merveilleux jour que j'ai jamais eu....à part le nœud dans mon ventre. Être avec toi est toujours spécial. C'est juste, c'est pas comme si on devait fourrer le reste de nos vies dans un jour, pas vrai ? (Fred remarque le sourire de Gunn s'estomper) Oh mon dieu. Tu as essayé trop fort. Tu n'as pas été toi toute la journée. Tu fais tout ça parce que...parce qu'il y a quelque chose qui va pas !
Gunn : Fred, non.
Fred : Quelque chose ne va vraiment pas.
Gunn : Non.
Fred : Charles, tu as la leucémie ?
Gunn la regarde un moment puis commence à rire.
Fred : Ne te moques pas de moi. Je vois ça dans les nouvelles tout le temps. Ils sont jeunes et amoureux, ils ont toute la vie devant eux et soudainement...une tragédie frappe.
Gunn : Je ne suis pas malade.
Fred : C'est vrai ? Tu le promet ?
Gunn : Je ne suis pas malade.
Fred : Oh. Dieu merci. Je me sens beaucoup mieux....sauf pour le terrible nœud à l'intérieur. Ce qui n'est pas du tout la nourriture. C'est nous. Qu'est-ce qui ne va pas avec nous ?
Gunn : C'est rien.
Fred : Oh, ça aide.
Gunn : Ecoute, peut-être qu'on devrait juste partir d'ici, aller à l'hôtel...
Fred : Peut-être qu'on devrait rester ici et tu devrais arrêter de me mentir. Je sais que quelque chose ne va pas. Sois honnête et dis le moi.
Gunn regarde autour de lui vers tous les autres couples assis aux tables autour d'eux.
Fred : Charles. Charles, peu importe ce que c'est, on va le traverser ensemble.
Gunn se rassoie dans sa chaise, respire profondément et croise ses bras.
Gunn : Non, on ne le fera pas.
Fred : Quoi ?
Gunn : C'est pas quelque chose qu'on va traverser en parlant, tu partages tes sentiments, je vais partager les miens et puis on aura une grande étreinte.
Fred : Je ne crois pas que j'aime la façon dont tu me parles.
Gunn : Trop bête.
Fred : Pourquoi tu deviens si mesquin ?
Gunn : Je devient honnête. C'est pas ce que tu voulais ?
Fred : Ouais. Soit honnête. C'est moi ?
Gunn : Wow. Tu as finalement découvert ça.
Fred : Qu'est-ce qui ne va pas avec moi ?
Gunn : Maintenant je vais faire une liste ? Je crois pas que j'ai assez de temps !
Fred : Tu plaisantes ? Charles, qu'est-ce qui se passe ?
Gunn : Ce qui se passe : toi et moi c'est fini. C'est fait.
Fred : Non.
Gunn : Est-ce que je demande ? Je dit. J'en ait assez.
Fred : Je ne le crois pas !
Gunn : Tu ferais bien de commencer.
Gunn se lève et commence à partir.
Fred : Mais...mais attend ! Attend ! Il y a quelqu'un d'autre ? (Gunn s'arrête et la regarde) C'est quoi son nom ?
Gunn : Son nom est 'Je suis une vraie femme, pas une figure en bâton'...tu vois ?
Fred, murmurant : Ouais.
Gunn : Bien.
Fred regarde alors que Gunn se tourne et part.
Pause
Cordy est assise à côté d'Angel, qui regarde encore le berceau vide.
Cordy : Je ne vais pas m'asseoir ici et prétendre que je sais ce que tu traverses et que je pourrais commencer à comprendre ce que tu ressens. La dernière chose dont tu as besoin maintenant est de quelqu'un qui te dit qu'avec le temps les choses vont s'arranger ou que la douleur partira. Parce que...les choses ne vont pas s'arranger. La douleur ne partira jamais. La vérité c'est, si tu vis encore deux cent ans, tu n'oublieras jamais combien tu tenais à Connor. Et tu ne devrais pas. Tu as aimé ton fils, Angel...et tu continueras à l'aimer, et il te manquera. Tu vas continuer à vivre aussi. Tu vas le faire.
Angel : Je ne sais pas comment.
Cordy : Tu n'en a pas besoin. Le 'comment' ira tout seul. La vie continuera juste à arriver. Il y a aura des gens qui auront besoin de nous et alors...on les aidera. Parce que c'est ce qu'on fait.
Ils peuvent entendre quelqu'un pleurer et Cordy se lève. Elle ouvre la porte de la suite pour révéler Fred, se tenant dans le hall, pleurant.
Cordy : Fred.
Fred : Je suis désolée. J'allais toquer, mais c'était pas un bon moment, alors je l'ai pas fait. Et je ne sais pas quoi faire d'autre !
Angel : Fred, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
Fred : C'est Charles. Je crois qu'il est en grand danger.
Jenoff enfonce ses doigts dans les yeux d'un homme se tenant devant lui. Une lumière blanche commence à descendre de son bras et l'homme cri alors que Jenoff commence à sourire.
Gunn, marchant dans le Casino, voit Jenoff aspirer l'âme de l'homme en haut d'un balcon. Il arrive vers le gorille démon.
Gunn : Je suis la pour payer ma dette.
Cordy : Wow.
Fred : Je sais, hein ?
Groo : Je suis désolé qui ça ait du arriver.
Angel : Je suis un peu confus.
Fred : Sur quoi ? Qu'est-ce qui n'était pas clair ?
Cordy : Et bien, en haut tu avais dit que tu pensais que Gunn était en danger.
Fred : Il l'est !
Cordy : Et tu penses ça parce que...?
Fred : Il a rompu avec moi !
Cordy : Oh.
Fred : Mais pas vraiment.
Cordy : Oh. Non ?
Fred : Non !
Groo : C'est bien. Je suis soulagé.
Fred : Non c'est pire. Beaucoup plus pire. J'aurais voulu qu'il rompe avec moi.
Cordy : Fred, tu es sûre qu'il ne l'a pas fait ? Je veux dire, ces choses que tu as dit qu'il t'avait dit...
Fred : Je sais que j'ai dit qu'il m'avait dit ces choses, mais il ne m'aurait jamais dit ces choses.
Cordy : Ces choses qu'il a dit ?
Fred : Exactement ! C'est pour ça que je sais qu'il a des problèmes.
Angel : Laisse moi dire ça clairement. Gunn et toi aviez rendez-vous.
Fred lève ses mains : Plus maintenant, je crois !
Cordy se lève pour étreindre Fred : Fred, mon coeur.
Fred : Tu ne vois pas ? Il me blesse. Et la seule raison qu'il aurait de faire quelque chose comme ça serait pour me protéger de quelque chose. Et peu importe ce que c'est, ça va être mauvais, parce que ça fait un mal de chien.
Angel : Alors je crois qu'on ferais mieux de l'aider. (Cordy se tourne pour regarde Angel) On ne va 'pas' perdre un autre membre de cette famille.
Wes entre dans son appartement sombre portant le carton avec ses affaires que Fred a ramené à l'hôpital.
Cordy éteint le téléphone quand elle entend le répondeur de Gunn.
Cordy : Il ne répond toujours pas chez lui ni sur son portable.
Groo : Ca ne présage rien de bon.
Angel : On va devoir se diviser.
Groo : Pour couvrir plus d'espace. C'est un bon plan. J'accepte.
Cordy sourit à Groo.
Angel : Fred et moi on va vérifier le repaire de l'ancien gang à Gunn, voir s'ils ont entendu parler de lui.
Cordy : Ou s'ils connaissent un vieil ennemi qu'il pourrait avoir.
Angel : Exactement.
Groo : Hmm.
Angel : Vous deux vous allez chez Gunn, juste pour être sûr.
Cordy : Peut-être qu'on devrait signaler que sa camionnette est volée.
Angel : C'est pas une super idée. Impliquer la police ne va rien donner de bon.
Fred : On devrait laisser un mot à Lorne, lui faire savoir ce qui se passe.
Angel : Si aucun de nous n'arrive avec quelque chose, on se retrouve ici à minuit.
Groo : Et peut-être pendant qu'on cherche on pourrait laisser ses petits rectangles derrière (sort une carte d'affaire) comme cette créature qui est venue hier et qui cherchait Gunn.
Angel : Exact. Bien. Quoi ? Laisse moi voir ça.
Groo : Des petits rectangles avec des chiffres téléphoniques dessus. Pour que les gens puissent être en contact avec nous et apprendre quelque chose.
Fred : Quelqu'un est venu ici et cherchait Charles ?
Groo : Hier. (A Angel) S'il te plait rappelle moi de donner ce rectangle à Gunn une fois qu'on l'aura trouvé. (A Fred) Je suis confiant.
Angel : Ce type travaillait pour Jenoff.
Cordy : Jenoff ?
Angel : Le suceur d'âme.
Gunn regarde alors que le corps de la dernière victime de Jenoff est traîné à côté de lui.
Jenoff : Charles Gunn. Je suis impressionné. Il n'y a pas beaucoup de types qui traversent cette porte de leur plein gré. Pas la deuxième fois en fait. Elle doit être vraiment spéciale, cette fille que tu est prêt à me commercialiser.
Gunn : Je suis ici pour régler ma dette. Vous ne parlez même pas d'elle. Une fois qu'on sera quittes, vous ne penserez même plus à elle.
Jenoff : Elle n'était jamais une part du marché. (Au gorille) Tient le.
Gunn au gorille : Je ne vais pas m'enfuir. Mais touche moi et je ferais mieux. (A Jenoff avec un soupir) Finissons en simplement.
Jenoff lève sa main, préparant à enfoncer ses doigts dans les yeux de Gunn de la manière qu'il avait fait avec l'autre type, quand les portes du casino sont défoncées.
Angel : Gunn !
Gunn se retourne et Jenoff baisse sa main. Les gardes de Jenoff interceptent le groupe, mais Angel, Groo et Cordy les combattent en marchant vers là où se tiennent Gunn et Jenoff.
Fred : Charles !
Gunn : Fred !
Gunn va vers elle, mais le Gorille l'attrape et Gunn s'arrête.
La foule du casino grouille aux alentours et commence à se rapprocher des quatre intrus alors que le dernière garde tombe.
Cordy : Angel.
Angel : Je sais.
Groo : On est entourés.
Angel : Je sais.
Fred : On doit aider Charles.
Angel : Je 'sais'.
Angel attrape un autre garde démon et met sa hache contre sa gorge.
Angel : Qui un gars doit-il tuer pour pouvoir parler au patron ici, hein ?
Jenoff : Je suis le patron. (Marche vers eux) Vous pouvez me dire pourquoi vous perturbez mon business ?
Angel : En fait c'est vous qui perturbez mon business. Vous êtes sur le point de me priver d'un employé vraiment précieux. Charles Gunn ici présent, il travaille pour moi.
Jenoff : Un bon homme d'affaires regarde toujours les antécédents de ses employés potentiels. Vous avez appris à comprendre qu'il est strictement court en terme de matériel.
Angel : Je vais faire un marché avec vous. Vous le relâchez, oubliez ce qu'il vous doit. Je vous laisserait vivre.
Jenoff : Merci. (Se détournant) Tuez le.
La foule devient vilaine.
Angel : Quitte ou double.
Jenoff se retourne alors que la foule redevient calme.
Jenoff : Vous m'offrez votre âme ?
Angel : Une chance de la gagner.
Jenoff : A quel point je vous paraît stupide ? Vous êtes un vampire. Je peux le sentir d'ici.
Angel : Prenez une plus grande bouffée. Je suis un vampire avec une âme.
Jenoff : Oh. Vous êtes 'ce' vampire.
Angel : Je choisit le jeu. Je gagne, on sort d'ici, la dette de Gunn disparaît. Vous gagnez, vous nous avez tous les deux.
Jenoff hoche la tête, commençant à rire.
Pause.
Angel est assis à une table de jeu au casino.
Cordy : Brillante tactique. Tu nous as payé un peu de temps. Maintenant, c'est quoi le plan ?
Angel tient un jeu de cartes : C'est le plan.
Cordy : Vraiment ?
Angel : Vraiment. Nous allons gagner l'âme de Gunn.
Fred : C'est tellement faux sur tellement de manières. Je veux dire, c'est pas pour l'argent ou un lapin empaillé qu'Angel joue. C'est mon petit ami.
Angel : Fred, je comprends que tu es nerveuse, mais ne le sois pas. Je m'y connaît depuis un bout de temps, j'ai joué à beaucoup de jeux, j'ai gagné gagné beaucoup de paris.
Fred : Tu vois, c'est là où on est différents. Je tend à perdre et à perdre des choses. Et je ne peux pas perdre Charles.
Angel, ne quittant jamais Jenoff des yeux : Je ne vais pas perdre.
Goon à Jenoff : Vous vous inquiétez pour ça ?
Jenoff : Comme prendre des bonbons à un bébé.
Groo : Angel, si on doit compter sur la chance, je préfère les bizarreries de mon épée. On devrait se battre pour sortir d'ici.
Angel : Je ne suis pas d'accord, Groo. Combattre nous mettra tous en danger. Ma manière est plus sûre.
Fred : Si tu gagnes ! Mais si tu perds ton âme, tu vas pas devenir mauvais et commencer à tuer tout le monde, y compris nous ? Je me trompe ?
Cordy : Euh, pas faux en théorie, mais je suis avec Ace sur celui-ci, désolé.
Angel se lève : Je vais gagner. Et si je perds... (Passe un pieu à Cordy) Tu sais quoi faire. Fait le vite.
Cordy : Tu sais que oui.
Tout autour de la pièce des gens font des paris. Le profit se penche vers Gunn.
Goon : Jenoff me laisse avoir les corps quand il en a fini avec eux.
Gunn regarde alors qu'Angel et les autres marchent vers eux et Angel s'assoit à côté de Jenoff.
Jenoff : Une poignée de cartes. Tu gagnes... cet homme est libre. Je gagne, je garde son âme, et je prends la tienne. Nomme ton jeu. Omaha ? Texas dit moi ? Sept cartes cloutées ?
Angel : Et pour une simple coupure de jeu de cartes ? La carte forte gagne.
Jenoff : Ce vampire n'a pas seulement reçut une âme... il a reçut des tripes.
Le donneur de la table pose un jeu de carte et le remue.
Jenoff : Tu te sens chanceux ?
Angel : Après vous.
Jenoff regarde vers Angel un moment puis coupe le jeu de carte et retourne la carte du dessus. Un neuf de trèfle.
Angel coupe le jeu de carte, souffle sur ses doigts et lève les yeux vers Gunn, qui lui donne un léger salut de la tête.
Angel retourne la première carte.
Angel : Un trois ?
Gunn : Un trois ?!
Jenoff pose sa main sur la table : Un trois. Tu perds.
Angel jette un coup d'oeil vers Cordy et elle lève le pieu et le claque sur la main de Jenoff, l'épinglant à la table. Jenoff pousse un cri de douleur.
Cordy : C'est assez rapide ?
Angel : Ca marche pour moi.
Angel balance sa hache et décapite Jenoff. La tête du propriétaire du Casino rebondit de l'autre côté de la table pendant que la foule halète choquée.
Gunn enfonce son coude dans le visage du gorille lui heurtant le dos dans les machines à sous. Fred court vers lui et il la prend dans une étreinte.
Gunn : Angel...
Angel : C'est fini. Pas besoin de dire merci.
Gunn : Tu as raison. Si le tuer était tellement facile, j'aurais pu le faire moi-même.
Angel baisse les yeux alors que le corps sans tête de Jenoff s'assoit et une nouvelle tête commence à émerger des restes de son cou, alors qu'il pousse quelques hurlements stridents.
Angel regarde le casino et les démons et gens fixant la tête criant au-dessus du corps de Jenoff.
Groo : Maintenant on se bat.
Angel : Quelqu'un d'autre ici est redevable de ce gars ?
Un des gardes accourt et commence à marteler Jenoff. Il est rapidement rejoint par d'autres dans la foule et Angel et Co utilisent la confusion pour sortir du Casino.
La camionnette de Gunn est garée dans une rue sombre la nuit.
Fred : Dit-le encore. Un peu plus lentement cette fois.
Gunn : Je me trompais terriblement, terriblement pour rompre avec toi et dire ces méprisables et mensongères choses.
Fred : Bien. Maintenant... dit-le dans l'appareil enregistreur.
Gunn prend la main de Fred alors qu'elle lui tend le microphone.
Gunn : Je suis vraiment désolé et je ne le ferais plus jamais.
Gunn embrasse la main de Fred.
Fred : Je suis juste contente que tu ailles bien.
Gunn : Je vais seulement bien si toi et moi allons bien. On l'est, n'est-ce pas ?
Fred hoche la tête et ils se rapprochent et s'embrassent.
Fred : Juste une dernière chose.
Gunn : Dis la.
Fred : Pour qui a tu vendus ton âme ?
Gunn : C'est... c'était il y a très longtemps.
Fred : Je sais, mais dis moi juste, et on en parlera plus jamais. Qui était-elle ? ... Charles ?
Gunn : C'était très loin avant que je te rencontre.
Fred : Tu dois l'avoir recherché vraiment mal pour échanger ton âme.
Gunn : Je crois que oui.
Fred : Dis moi juste.
Gunn : C'était... c'était une camionnette. (Fred le regarde) J'avais dix-sept ans et je vendais mon âme pour une camionnette.
Fred : Pas cette camionnette.
Gunn : Ne te moque pas de moi.
Fred : Oh, Charles, ton âme ne valait pas l'air conditionné ?
Gunn : Ecoute. Le jour ou cette camionnette m'a gardé en vie. M'a aider à sauver beaucoup d'autres vies, aussi. Je sais que c'est bête, mais... je ne crois pas qu'une âme est aussi grosse à vendre. Je ne pensais pas que j'aurais un avenir alors... Maintenant j'en ai un.
Gunn se penche et ils s'embrassent de nouveau.
Fred : Qu'est-ce qu'il y a avec toi qui me fait fondre ?
Gunn : Peut-être que c'est parce que je t'aime.
Fred lui souriant : Ca doit être ça.
Ils s'embrassent.
Angel est debout devant le berceau vide. La porte de son appartement s'ouvre inaperçu derrière lui. Cordy se tient à la porte ouverte regardant. Angel commence lentement à emmener le berceau à part et Cordy part, fermant doucement la porte.
FONDU AU NOIR.

TEASER

PREVIOUSLY ON... ending with Angel screaming at Wes, "I'LL KILL YOU! YOU'RE A DEAD MAN!"

FADE IN:

EXT. ANGEL'S HOTEL - NIGHT

To establish. We PRE-LAP:


GUNN (O.S.)
It's hopeless.
INT. ANGEL'S HOTEL - RECEPTION AREA - NIGHT

Gunn sits at the reception desk, piles of FOLDERS surrounding him. FRED stands on the other side of the desk, helping. LORNE is in Wes's office o.s.


GUNN
Half these files I can't even read
the clients' names. What is this?
Frizzana? Frizzle-car?
(show folder to Fred)
What's this say to you?
FRED
I think it's Frzylcka.
(remembering)
Oh, right. They're that demon couple
who called last week about a squatter
in their lair? Wesley was supposed
to--

She stops. She said the forbidden word. Softly:


FRED (cont'd)
It was supposed to be taken care of.
GUNN
Well.
(beat)
Guess he was too busy stealin' the
baby to--

FRED
Don't.
(beat)
Okay?

They share a look. The pain is still fresh. Gunn nods, lets it drop.

Lorne enters, carrying a BOOK, which he puts in a BOX sitting on Cordy's desk.


LORNE
How's it comin'? Makin' any headway
on that pending file pile?
GUNN
Some. Sorta.

FRED
There's just so much to keep track of.

LORNE
Still, times like these, it's good to
keep busy. Throw yourself into work.
Stay active...

Under this, Lorne's moved to the edge of reception, where he looks up the stairs. A beat. Fred sees this.


FRED
Lorne, he lost the only child he'll
ever have.
LORNE
(sighing)
Oh, sugar, I know.

He turns, joins them at the desk.


LORNE (cont'd)
I just wish he'd talk to us.
GUNN
Might be safer to leave him alone for
a while. Pretty sure the rage is
past, but you really wanna find out
first-hand?

FRED
I'm sure he's not plannin' to...
(how to say this)
...finish what he started at the
hospital.

GUNN
Only 'cause Wesley's too smart to
show his face around here.

Suddenly the front door bursts open -- they all turn, look:

CORDELIA enters, the GROOSALUGG behind her. They're both dressed tropically, tanned and rested.

Cordy holds a small TEDDY BEAR with a SOMBRERO on it. She grins her million-watt grin:


CORDELIA
We're back! And we're bearing gif--
She trails off pretty quickly, seeing the faces of Gunn, Fred and Lorne. Immediately she knows.


CORDELIA (cont'd)
What happened?
INT. ANGEL'S HOTEL - ANGEL'S ROOM - NIGHT

CLOSE ON ANGEL

He sits on the edge of his bed, lifeless eyes staring offscreen. The room is still in a shambles, scorched and destroyed from the earthquake and fire.

ANGEL'S POV -- the crib. Empty, charred.

A long beat, then the door swings open and Cordy enters. Her look is confident, strong, telling us she is unafraid. She moves to the bed, sits on the edge without a word.

Beat. Then she wraps her arms around him. He lets her.


CORDELIA
I'm so sorry.
CLOSE ON CORDY, framed by Angel's shoulder and head. Off the two of them, in grief --

INT. CASINO - NIGHT

CLOSE ON TWO PLAYING CARDS -- one face-up (a queen), one face-down. A HAND enters frame, flips up an ace; we hear GROANS.


DEALER (O.S.)
And twenty-one for the house.
We PULL BACK TO REVEAL a human Dealer scooping up the PLAYERS' cards and chips. Could be any Vegas casino, except most of these Players are DEMONS. ARMING UP off the Dealer, we find a big, bad-ass demon passing behind him, and start to FOLLOW. We'll call this bad-ass the REPO MAN

FOLLOWING the Repo Man, we move through the casino, passing more blackjack tables, a roulette wheel, a few craps tables -- all patronized by DEMONS and a few HUMANS. All of the DEALERS are human.

Repo Man approaches a large, well-dressed DEMON standing off to the side, surveying his domain. This sleek, cool fellow is JENOFF, and he owns the joint. Jenoff quietly points someone out to one of his demon BOUNCERS --


JENOFF
Table 6, the one in blue. Palmed a
king in his left hand.
The Demon Bouncer starts to move off --


JENOFF (cont'd)
And Benny?
(bouncer turns)
Just take the left hand. We can
still make money off the right.
The Bouncer nods, heads off. Repo Man stands there, not speaking until spoken to. Jenoff takes notice --


JENOFF (cont'd)
You. Good.
He pulls out a business card. Hands it to Repo Man.


JENOFF (cont'd)
Bring him in. His marker's up.
As Repo Man looks down, HIS POV: it's an ANGEL INVESTIGATIONS BUSINESS CARD. Under this:


JENOFF (O.S.)
It's time to collect his soul.

BLACK OUT.

END OF TEASER
EXT. LOS ANGELES - DAY

Flash shots of L.A. takes us to:

INT. ANGEL'S HOTEL - ANGEL'S ROOM - DAY

Angel lies on the bed atop the covers, fully clothed. Staring up at the ceiling. A beat, then Cor enters (different wardrobe than the previous scene), carrying a BOOK. Angel looks over at her. Gently:


CORDELIA
I'm just here, okay?
She moves to a chair, sits. Opens the book. Angel turns his eyes back to the ceiling. Off this still, silent tableau --

INT. ANGEL'S HOTEL - LOBBY - DAY

Groo sits at the counter, the phone near at hand. Lorne flips through a large TOME as he moves toward the BOX.


LORNE
"The Propoxil Codex"? Ugh. Sounds
like a mystical cure for male pattern
baldness.
GROOSALUGG
Oh no, my friend -- the Codex is a
valuable description of the Klarpath
conquest by the Great Wizard Urd.

Lorne looks at him, then drops the book into the box.


LORNE
I'll wait for the movie.
GROOSALUGG
Ah, yes, movies -- talking pictures
with no substance.

LORNE
Last couple of decades? You're not
wrong.

GROOSALUGG
Cordelia's introduced me to many of
this world's devices. For example:

He picks up the phone, holds it to his face. By rote:


GROOSALUGG
Hello. We welcome your telephonic
plea to Angel Investigations. In
what way may I service you?
LORNE
You're a very pretty man.

GROOSALUGG
(hanging up)
It is my deepest wish to aid my
princess in her time of need. I've
already brought her clothing and food
for her shiv-roth with Angel.

LORNE
(remembering)
The Vigil of the Bereaved. Huh.
Almost forgot there was a word for it.

GROOSALUGG
This house is thick with sadness.
(beat)
Is that why you're leaving?

He gestures at the box Lorne's been packing.


LORNE
Me? No. These are...
("Wesley's")
They're not mine.
GROOSALUGG
They are Wesley's, then.

Lorne glances around --


LORNE
Groo, you might wanna try to avoid
saying the name --
INT. ANGEL'S HOTEL - WESLEY'S OFFICE - DAY


MONICA
Wesley. That was it.
SYD and MONICA FRZYLCKA sit in Wes's office with Fred and Gunn. (Design note: they are clearly of the same species, and besides sex, height, and weight, are almost identical.)


SYD
Don't be ridiculous, Monica -- it
wasn't Wesley, it was Sherman.
MONICA
Sherman? You don't even know any
Shermans.
(to Fred & Gunn)
It was Wesley. Irish fellow, right?

SYD
He was English, you old bat. Whoever
heard of an Irishman named Wesley?

MONICA
You see what I put up with? Anyway,
that's who we talked to. Is he here?

An uncomfortable glance between Fred and Gunn. The party line:


GUNN
He's... on sabbatical.
FRED
We're really sorry for the mix-up --
we'll take over from here. Now, it
says in your file you have a squatter
in your lair?

SYD
Damn no-good Skench demons. They're
all alike.

MONICA
Here we go...

SYD
A person spends his entire half-life--


MONICA
(by rote)
--building a lair to relax in--

SYD
--and what happens? A Skench demon
squats--

MONICA
--right down on your coffee table.
(to Fred & Gunn)
Ask me how many times I've had to
listen to this.

SYD
Like you ever listen.

MONICA
And you have so many interesting
things to say.

GUNN
(interjecting)
So Skenches. I've heard about them.
Sorta impish kinda demon -- like a
leprechaun?

SYD
(scoffs)
Leprechauns don't exist, son.

Monica reaches over, pats his hand.


MONICA
Now, Syd, don't embarrass the lad.
SYD
(gruffly)
Sorry, kid.

GUNN
Skenches take over a house, right?
Drive out the people who live there?

MONICA
Well God knows you can't stay, what
with the shrieking all night and the
projectile phlegm.

SYD
Only thing worse is puttin' up with
her for the last three hundred years.

FRED
(amazed)
You've been married for three centuries?

MONICA
Ever since the mitosis.

SYD
(pointedly)
Not that I'd mind being a single-
celled organism again, if you get my
drift.

MONICA
Oh, shut up, Syd. You never--

SYD
--had it so good. AS if I need
reminding.

GUNN
I thought gettin' rid of a Skench was
pretty easy, though. Don't you just
lop off its head?

SYD
Well, sure, if you can avoid the
phlegm.

MONICA
Syd has a phobia about phlegm.

SYD
I do not. I have a phobia about
sputum.

This is about all Gunn can take. He stands.


GUNN
Okay. Think we got everything we
need. I'll get right over and clean
out your Skench problem today.
The Frzylckas get to their feet. Fred walks them to the door.


FRED
Thanks so much for coming. We'll
call you as soon as it's done.
As they exit --


MONICA
Oh, for cryin' out loud, Syd -- that
girl's not a sixteenth your age.
(offscreen)
Put your eyes back in your head.
(beat)
I mean it, ya doddering old coot!
Put 'em back in!
As their bickering grows faint, Fred turns to Gunn, grinning.


GUNN
Man. You hear those two?
FRED
It's beautiful.

Gunn does a take. Sees the dreamy look on Fred's face.


FRED (cont'd)
All that time and they're still in
love. The way they finish each
other's insults, it's so...
Gunn can't help but smile. He loves the way she sees things.


GUNN
Beautiful.
Just then the sliding doors open, revealing Groo.


GROOSALUGG
Is there evil to vanquish?
GUNN
(moving to leave)
Thanks, bro, but I got it. Just a
little mucus demon under Alvarado and
Clark. I'll be back soon.

FRED
Don't forget your machete!

Gunn turns, smiles at her.


GUNN
Yes, dear.
He leaves. Groo watches this, pleased.


GROOSALUGG
He is very fortunate to have such a
woman looking after his weapon.
LORNE (O.S.)
I'm not touchin' that one.

Lorne enters with the Box. He puts it behind the desk.


LORNE
There we go.
(stands)
Probably best to keep this stuff out
of sight, just in case...
He trails off. A beat, awkward.


LORNE (cont'd)
Anyway.
(checks his watch)
I gotta run. I have a reading in
Topanga Canyon -- figured it'd be a
good time for housecalls, considering
the vibe around here.
Lorne moves to the door, then turns, gestures upstairs --


LORNE (cont'd)
Y'know... if he needs anything --
FRED
I'll call.

He nods, leaves. Off Fred looking at the Box of Wes's things.

EXT. LOS ANGELES - DAY

Flashy cuts take us to...

INT. SEWER TUNNELS - DAY

Gunn walks through the tunnel, twirling his machete, when he approaches an INDENTATION in the wall. You almost wouldn't know it was a door, until he looks down: a tattered DOORMAT lies at the entrance. It reads: "GURFORG BLESS OUR HOME".


GUNN
Gotta be it.
He pushes open the door --

INT. THE FRZYLCKAS' LAIR - DAY

-- and enters. The place is a shambles, blue SLIME hanging from a lampshade, some smeared on the walls. Other than that, kind of an old-mom-and-pop feeling to the decor. A quilt or two, a La-Z-Boy recliner, an ancient TV console, maybe some porcelain figures.


GUNN
Smells like old people in --
SPLAT! A wad of BLUE SLIME hits the wall next to his head as an unearthly SHRIEK erupts.


GUNN (cont'd)
--here gross!
The SKENCH DEMON rises up from behind the couch, a very large, strong albino-white demon with a BIG, ROUND MOUTH.


GUNN (cont'd)
Okay. Definitely not a leprechaun.
INT. ANGEL'S HOTEL - ANGEL'S ROOM - NIGHT

-- we come to an immediate silence. Cor's in a different position in the same chair, reading. Angel lies on his side on the bed, his eyes still focused on the crib. A long beat. We PRE-LAP:


GROOSALUGG (O.S.)
Hello.
INT. ANGEL'S HOTEL - LOBBY - NIGHT

Groo sits at the reception desk. He picks up the phone:


GROOSALUGG
Hello. We welcome your telephonic--
(hangs up, picks up)
Hell. Many thanks for telephoning--
He hangs up again. Looks around. Then picks up and in a completely normal non-Groo voice:


GROOSALUGG (cont'd)
Hi. This is Groo. I can't make it
to the phone right now, but if you'll
leave a message, I'll get back to you
as soon as I can.
He shakes his head, hangs up again. In his Groo-voice --


GROOSALUGG (cont'd)
Their speaking path is so odd.
Just then the front door swings open and Repo Man enters. Excited to be of help, Groo comes around the desk, greets him:


GROOSALUGG (cont'd)
Hail to you, potential client. How
may I be of service?
Repo Man approaches somewhat warily.


REPO MAN
This Angel Investigations?
GROOSALUGG
It is. Are you in need of help?

Repo Man eyes him. A moment.


REPO MAN
So you must be Angel...
Off Groo, maybe in peril --

INT. HOSPITAL ROOM - NIGHT

Wes, bandage on his throat, lies in his hospital bed, staring into the middle distance. Ironically, his empty gaze is not unlike Angel's. A soft knock at the door, but Wes doesn't look. We REVEAL Fred standing there with the infamous BOX.


FRED
Hi, Wesley.
At the sound of her voice, Wes looks over. Fred enters a few feet, sets down the box, under:


FRED (cont'd)
(beat)
How are you feeling?
Wes reaches for his throat, shakes his head. Can't talk.


FRED (cont'd)
Oh. But it's not permanent, right?
Fred comes closer, gestures to the box.


FRED (cont'd)
I brought some of your stuff from the
office. Things there are... well,
things.
There's something Fred wants to say. Finally, a deep breath:


FRED (cont'd)
Gunn and I found your notes about...
(can't say "Connor")
...the baby. The prophecy. You took
him away 'case you thought Angel was
gonna kill him. You were trying to
protect him. Both of them.
(beat)
I just wanted you to know I
understand that.
(then)
I also wanted to say -- what Angel
tried to do to you was wrong, and I'm
sorry.
Wes looks at her, grateful.


FRED (cont'd)
But he was right to blame you,
Wesley.
He didn't see it coming, but here it comes --


FRED (cont'd)
You should've come to us. You
should've trusted us instead of going
to Holtz behind our backs. You were
supposed to be our friend and you
didn't even --
(beat)
If Angel sees you again, he'll kill
you, Wesley. This time for real.
(then)
Don't come back to the hotel. Ever.
She stares at him for a beat, his world ending, then turns and walks away. She stops at the door, not turning around:


FRED (cont'd)
The prophecy was a fake. Angel was
never gonna hurt Connor. It was all
for nothing.
A moment, then Fred exists, leaving Wes destroyed. Off him --

INT. THE FRZYLCKAS' LAIR - NIGHT

WHAM! POW! Gunn's still in the midst of the fighty-fight with the Skench demon. It gets in a good shot at his head, dropping him to the floor, but as it lunges at him, Gunn kicks it in the midsection, sending it sprawling over the coffee table. Gunn grabs his machete, leaps on top of it.

Gunn SLUGS the writhing demon, puts his machete blade at its throat. He struggles, then CRUNCH! drives the blade through its neck.

Its dying rattle sends a SPURT of BLUE SLIME straight up -- but Gunn flinches out of the way, the slime hitting the ceiling. He sits there for a beat, out of breath, then looks up at the ceiling and laughs.


GUNN
Must be my lucky day.
He stands, turns to leave -- to find Repo Man in the door.


REPO MAN
Wanna bet?

BLACK OUT.

END OF ACT ONE
Double or Nothing
Written by: David H. Goodman
Teaser
Act One
Act Two
EXT. ALLEY OR STREET - NIGHT

This is outside the casino and it takes place seven years ago. John King, let's find some 1995 music that could be coming from a passing or parked car.

A LONE FIGURE

Moves down the sidewalk. If we use an alley, then we could have pools of light (cast by security lamps) so that the figure is moving in and out of the darkness.

As he steps through a pool of light we CUT CLOSE to see that it is:

GUNN

Youthful power and bad-ass 'tude in his look and stride. If the dew-rag on his head isn't enough to let us know this is a FLASHBACK then the CHYRON on screen should: 7 years ago.

Gunn stops in front of an unmarked door. Looks around, and enters:

INT. DEMON CASINO - NIGHT

Gunn moves through the casino, surveying the place -- it's big and gaudy -- heading for the back where JENOFF can be seen behind a velvet rope. A high stakes poker game is going on behind Jenoff who is signing a chit for a PIT BOSS who takes an enormous amount of chips to a HIGH ROLLER DEMON at the table.

Gunn moves toward Jenoff. REPO MAN steps right in front of him.


REPO MAN
What you want?
GUNN
I wanna talk to the man.

REPO MAN
You got an appointment?

GUNN
No. Got business.

Repo Man looks to Jenoff (ten yards away or so) who nods, okay.


REPO MAN
Over here, Slick, little touch n' go.
Repo Man leads Gunn behind a curtain, cutting them off from the eyes of the public.


REPO MAN (cont'd)
You packin'?
GUNN
No.

Repo Man motions, Gunn turns around. Pats him down for weapons.


REPO MAN
He could kill you ten ways from
Sunday even if you were, but then
he'd cook me, too... You're clean.
GUNN
Told ya'.

REPO MAN
Guess not everyone's as honest as
you, bro'.

GUNN
I'm not your bro'.

REPO MAN
Know that. You got a name or just a
'tude?

Off Gunn's 'tude,

ANGEL - JENOFF

As Repo Man brings Gunn over from the curtain.


REPO MAN (cont'd)
Name's Gunn.
Repo Man moves off to a respectful distance.


JENOFF
Charles Gunn if I'm not mistaken.
Gunn's a little surprised Jenoff knows his name.


JENOFF (cont'd)
Man of the streets, protector of the
young and innocent. What can I do
for you, Mr. Gunn?
GUNN
I want somethin'.

JENOFF
Not sure I can help.
(off Gunn's look)
I don't traffic in "wants", I supply
needs. Kinda things you gotta have
right now or you'll die. They tend
to be more valuable.

Beat.


GUNN
I need it.
JENOFF
Then maybe I can assist. What is it?
Money, power, love?

Gunn goes into his pocket, pulls out a PICTURE. Hands it to Jenoff who has to go into the breast pocket of his jacket to get out his reading glasses. Puts them on, looks at the picture (which we cannot see), smiles.


JENOFF (cont'd)
Very nice. She's a real beauty.
He gives the picture (which we will NOT see) back to Gunn.


JENOFF (cont'd)
I can make it happen. But there's a
cost. I guess you know that.
GUNN
Yeah.

JENOFF
It's nothing you have to pay now, but
one day you will. The cost, Mr.
Gunn, is your future.

PUSH IN ON GUNN - He calmly states the truth of his current situation:


GUNN
What future?
Jenoff smiles.


JENOFF
Well, there's that. Still, I need
you to state for the record, of your
own free will, you're sure you wish
to mortgage your future for your
present happiness?
GUNN
I'm sure.

Jenoff studies Gunn, while fingering a small ring her wears on his middle finger -- a sharp steel point pops out from ring (on the palm side.)


JENOFF
Shake on that?
Jenoff holds out his hand. Gunn looks at it, then grips it, cutting his own hand on the point. Jenoff holds Gunn very tightly in his grip, leans in:


JENOFF (cont'd)
Good.
Jenoff releases Gunn, grabbing Gunn's now cut and bleeding hand and slapping it down on a fancy contract that has suddenly appeared in his hand.

PUSH IN ON CONTRACT

It's full of old fashioned calligraphy, we're moving too fast to read the details. Gunn's hand it pulled away leaving a blood print over the line: CLIENT'S SIGNATURE.


REPO MAN (V.O.)
You made a deal...
INT. FRYZLYCKA'S LAIR - NIGHT (PRESENT DAY)

Gunn stands opposite the Repo Man, right where we left them.


REPO MAN
...signed a blood oath trading your
soul.
You think that's an arrangement you
can get out of? This ain't some
D.V.D. club -- although the one I'm
in plays pretty rough, too.
GUNN
who said I'm trying to get out of
anything?

REPO MAN
You're planning on giving your soul
to another, aren't you?

GUNN
What are you talking about?

REPO MAN
Some broad, you're fallin' for her
hard...

GUNN
Fred?

REPO MAN
I don't know, we don't get a name,
just an image. Skinny white girl?
Big eyes? We're professionals, we
keep an eye on the Akashic records,
think we wouldn't know when one of
our souls was about to be transferred?
(beat)
Isn't Fred a guy's name?

Gunn gives him a cold look.


REPO MAN (cont'd)
Hey, none a mine, I'm just here to
tell ya', you broke the contract.
Your soul ain't yours to give, it's
Mr. Jenoff's to take.
GUNN
I gotta see him.

REPO MAN
What you gotta do is pay up. He's not
happy, now here I am talking to you.

GUNN
I'm not... I'm not the same person I
was back then --

REPO MAN
We all get older. And we all pay our
debts to Mr. Jenoff.

GUNN
There must be something else.
Something else he can take.

REPO MAN
Gee, I never heard that before --
except every damn time the bill comes
due. Now listen good: you got twenty-
four hours to get your house in order
and get your ass on down to that
casino. If you're thinkin' about
runnin' or cheatin', don't. Cause
then we take your soul and the
girl's, too.

GUNN
She's got nothing to do with this.

REPO MAN
Well, you can keep it that way or you
can get her killed. It's up to you
now, Slick. See ya' tomorrow.

INT. ANGEL'S HOTEL - LOBBY/WES'S OFFICE - NIGHT (PRESENT)

Gunn enters, head down, lost in thought. Looks up to see

ANGLE: FRED

She's in Wesley's office, filing. Moves back and forth from the desk to the filing cabinet oblivious to anyone seeing her.

ON GUNN

How the hell is he going to deal? O.S. he hears Cor say something unintelligible.


CORDELIA (O.S.)
R whooh kah bay?
He turns, she's moving towards him, mouth full of food, BIG OLD sandwich in hand.


GUNN
What?
She holds up a finger, chews, swallows.


CORDELIA
I said, are you okay?
GUNN
Yeah, I'm fine.

CORDELIA
(re: sandwich)
Seemed kinda rude to chow down in
front of Angel but I was starving so
I took a little break and you are not
okay, pal.

GUNN
(beat)
I'm a little tired but --

CORDELIA
Cordelia here. I can read the misery
on your face. I know what's going on.

GUNN
You do?

CORDELIA
It's pretty obvious. Angel lost his
son, Wesley's... gone. And here you
are... happy as a kid in a candy
store.

Gunn reacts.


GUNN
I'm... happy.
CORDELIA
And wracked with guilt because of it.
Well don't be. You and Fred were
meant to be, I get that now...

She looks over at:

ANGLE ON: FRED IN OFFICE


CORDELIA (cont'd)
... she's a doll. Who wouldn't be
head over heels?
BACK TO THEM


CORDELIA (cont'd)
I admit I was a little slow on the
uptake. I thought she and Wes... but
the way you two look at each other,
well, I got eyes. I don't know why
Lorne needs people to sing to figure
out what's on their minds.
GUNN
No. You saw right away that I was...

CORDELIA
Happy. Nothing to feel bad about.
This place could use a little
happiness right now. You and Fred
have your whole big bright futures
ahead of you and I'm here to tell
you, it's all right to enjoy it.
(bites sandwich)
Life goes on.

GUNN
I should enjoy my future.

CORDELIA
I'm just sayin'. If there's one
thing I learned living on a
hellmouth: every day is precious, you
never know when it may be your last.

Her words are not lost on him. He looks at:

FRED


GUNN (O.S.)
I never figured I'd be around this
long. Or have this much.
CORDY AND GUNN


CORDELIA
Some people never know one day of
joy. You're lucky.
GUNN
(beat)
Maybe I am.

CORDELIA
So live a little. We don't have any
pressing cases and I haven't had a
vision in like --

Suddenly her hand goes to her temple and she closes her eyes.


CORDELIA (cont'd)
Oh wait. I'm having one right now...
(opens her eyes)
It's of you and Fred taking tomorrow
off. And see, my visions -- never
wrong.
GUNN
(a beat)
Thanks.

She's already started up the steps, over her shoulder.


CORDELIA
Welcome. Have some fun.
Off Gunn,

EXT. LOS ANGELES - NIGHT TO DAY (MORNING)

Flashy night shots give way to flashy day shots.

INT. HOSPITAL ROOM - MORNING

A DOCTOR steps into Wesley's room, chart in hand.


DOCTOR
How are we feeling today?
Wesley, of course, can't respond. Just looks back at the doctor blankly.


DOCTOR (cont'd)
I know it's been very rough but I do
have some good news. There's no
longer any sign of infection or
rebleeding in the wound and the
swelling's gone down. We can stop
worrying about your airway becoming
compromised.
(beat)
I'm going to release you later today.
Wesley doesn't even react to that. Just keeps staring.


DOCTOR (cont'd)
Is there someone who can pick you up?
A friend or family member we can call?
Off Wesley, with no one:

INT. ANGEL'S HOTEL - FRED'S ROOM - MORNING

Fred lies in bed, asleep. Her cell phone, which sits on a night-stand RINGS. She rolls over, picks it up, putting it to her ear. Immediately starts to talk, still a little sleep in her voice:


FRED
All right, ready? Red t-shirt, your
dark blue blue jeans, grey boots.
(beat)
Was I right about any of it? Okay,
that was just a warm up:
(thinks)
Yellow long sleeve tee, gray cords,
tan boots.
(beat)
See, record secure. Never takes me
more than twice.
(beat)
Me? I just woke up.
(beat)
Maybe you should come over here and
find out.
(beat)
Mmmm-mmm... yeah... depends how soon
you can get here... course if it
takes you too long --
Gunn walks in the door, phone in one hand, a large tray (covered by a silver cover) carefully balanced in the other. He is, in fact, dressed like she said he was.


GUNN
(as he enters)
It won't.
FRED
(smiles)
Hey.
(into phone)
Sorry, have to cancel, somebody just
walked in my door.

GUNN
(still into the phone)
He better looking than me?

FRED
Way. And...
(re: tray, excited)
...he brought me breakfast in bed!

This as Gunn lowers the tray onto her lap. They both hang up their phones.


GUNN
voila, Madame. Room service.
FRED
Cool.
(then, a little
scared)
You didn't cook, did you?

GUNN
Nope.

He lifts up the cover revealing two large styrofoam containers and one long red rose.


GUNN (cont'd)
Your favorite food from your favorite
diner.
FRED
(opens the containers)
Pancakes and waffles? I'm in starch-
heaven, yu-um.

She starts to eat immediately. Between bites:


FRED
Is today special or something?
GUNN
Yup. Very special.

FRED
How come?

GUNN
Cause we have the day off.

FRED
We do?

GUNN
And we are going to spend every
minute of it having the best day of
our lives.

Beat. Her big eyes get even bigger, what with the joy and all.


FRED
Well, now it's official.
GUNN
What?

FRED
(mouth full of food)
You are the best boyfriend ever.
Pancake kiss!

As they kiss,


CUT TO:
INT. ANGEL'S HOTEL - ANGEL'S ROOM - DAY

Cordy lounges on her chair, one leg slung over its arm, reading her book (she's at least half-way through it). Angel stares at the crib, silent. Big beat. They've been like this for a good long time. Then:


ANGEL
I think he was gonna be left-handed.
Cordy looks up, amazed that he's opened his mouth, but also, "Huh?" He doesn't look at her as he continues, just keeps his eyes on the crib, speaking matter of factly:


ANGEL (cont'd)
The way he'd hold onto your
fingers... his left hand always
squeezed just a little bit tighter.
Perhaps a small smile crosses Angel's dark features.


ANGEL (cont'd)
Kid had a grip... he was gonna be a
southpaw for sure...
Cordelia quietly closes her book, not wanting to break the spell, listening to him.


ANGEL (cont'd)
You live as long as I do, eventually
you lose everyone. It's what
happens. I'm not sayin' you get used
to it but you expect it, you deal.
But he was just...
(beat)
...he was just a little...
Angel takes a big breath, then:


ANGEL (cont'd)
You think you know something about
living, cause you have this really
long past.
And that's really all you have, in my
case anyway. Then one day you wake
up and you have something else...
CORDELIA
(getting it)
A future.

He nods. Then says, simply:


ANGEL
I had a son...
Cordy nods, just listening to him. Off Angel,

EXT. OUTDOOR CAFE - DAY

In what looks remarkably like Marathon Park.

Fred and Gunn sit at a table. Fred is surrounded by spoils from her day. Department store shopping bags, a big stuffed bunny ("The Pier" banner around its neck), a cardboard crown (like you get at a fast food restaurant), a Dodger Pennant, etc. She looks a little overwhelmed.


GUNN
Now, for out next item of pleasure:
we got movies galore. You pick --
hey, you wanna go to the twelve plex,
hit the previews in every theater?
It'd be like seeing a years' worth a
movies all at once.
He looks at her.


GUNN
Somethin' wrong with the shake? It's
your favorite, double mocha double
whip.
FRED
I'm... kinda full.

GUNN
(mock:)
Oh my god, this is serious.

FRED
It's just, Sixth Street tacos, fish sticks at the Pier, Dodger dogs...

GUNN
(pouring on the cheer)
Don't fold on me now, girl, we still
got a lot of fun to go today.

FRED
Oh... I'm for the fun... it's just,
we have too much more of it I might
explode.

GUNN
Right. Sorry.

He pulls shake and wings away from her.


GUNN (cont'd)
No more food -- but movie-club-
shopping fun still to be had -- wanna
hit the roller rink?
FRED
Charles, I think I'm kinda wiped.

GUNN
Oh.

FRED
It's just we've been having so
much... fun today. Don't you think
we should save some, before we use it
up and all the other people get
sad... 'cause we took all the happy?

GUNN
Oh god. I blew it. I tried too hard.

FRED
No. It's been like the most
beautiful wonderful day ever, aside
from the hurly burly and the knot in
my tummy. Being with you is always
special. It's just... it's not like
we have to cram the rest of our lives
into one single day.

She puts her hand on his.


FRED (cont'd)
Right?
Beat. Gunn looks down.


FRED (cont'd)
OH MY GOD.
He looks back up.


FRED (cont'd)
You did try too hard. You haven't
been yourself all day. You're doin'
all this because... because
something's wrong, something's
terribly wrong.
GUNN
No, --

FRED
Charles, do you have leukemia?

He looks at her for a beat, actually starts to laugh.


FRED (cont'd)
Don't laugh at me! I see it on the
news all the time -- they're young
and in love, their whole lives ahead
of them when tragedy strikes --
GUNN
I'm not sick.

FRED
You're not? You promise?

GUNN
I'm not sick.

FRED
Oh thank god.
(breathes a sigh of
relief)
I feel better. Except for the
terrible knot I've had inside all
day --
(realizing:)
which is not the food -- it's... us.
What's wrong with us?

GUNN
(flat)
It's nothing.

FRED
Oh that helped.

GUNN
Maybe we should just go back to the
hotel and call it a --

FRED
And maybe we should stay right here
and you should stop lying to me.

Her force catches Gunn off guard.


FRED (cont'd)
(trying to be calm)
I know something's wrong. Just be
honest and tell me. Whatever it is
we'll get through it together.
He looks at her, knowing what he has to do. And he goes cold.


GUNN
No. We won't.
FRED
What?

GUNN
This isn't somethin' we're gonna talk
through, you share your feelings, I
share mine, then we have a big hug.

FRED
I don't think I like the way you're
talking to me.

GUNN
(even colder)
Too bad.

FRED
(trying hard not to
cry)
Why are you... why are you being so
mean?

GUNN
I'm being honest. Isn't that what
you want?

Beat. She slowly nods. Swallowing the tears, finding strength.


FRED
Yeah. Be honest.
(really hard for her
to ask:)
Is it me?
PUSH IN ON GUNN.


GUNN
Wow. You finally figured that one out.
Fred swallows hard.


FRED
What -- what's wrong with me?
GUNN
Now I gotta make a list? I really
don't have that much time.

FRED
Are you joking?

His look tells her he's not.


FRED (cont'd)
Charles... what's happening?
GUNN
What's happening, girl, is you and me
are over. Done.

FRED
No --

GUNN
Am I askin'? I'm tellin'. I've had
enough.

FRED
I don't believe you.

GUNN
Best start.

He gets up to go.


FRED
But... wait... is there someone else?
He just gives her that cold look.


FRED (cont'd)
What... what's her name?
He moves over to her, towering over her.


GUNN
Her name is "I'm a real woman, not a
stick figure." Get the picture?
Fred just looks up at him. Tears streaming.


GUNN (cont'd)
Speak up.
FRED
(tiny)
...yeah.

GUNN
Good. See ya' around.

And he goes. Off Fred in so much pain,


BLACK OUT.

END OF ACT TWO
INT. ANGEL'S HOTEL - ANGEL'S ROOM - NIGHT

Angel and Cordelia sitting side-by-side now. There has been some silence. Both just thinking. She breaks the silence.


CORDELIA
I'm not gonna sit here and pretend
that I know what you're going
through, or that I could begin to
understand what it is you're feeling.
(beat)
The last thing you need right now is
someone saying that given time,
things will get better. The hurt
will go away.
(then)
Because things won't get better. And
the hurt's never gonna go away.
He looks at her.


CORDELIA (cont'd)
The truth is, if you lived another
two hundred years, you'd never forget
how Connor was taken from you.
(then)
And you shouldn't.
(beat)
You loved your son, Angel. And
you're gonna go on loving him. And
missing him.
(another beat)
And you'll go one living. You'll do
that, too.
ANGEL
I don't know how.

CORDELIA
You don't need to. The "how" works
itself out. Life'll just keeping
happening. There'll be people who
need our help -- and so we'll help
'em.
(finally)
'Cause that's what we do.

He looks at her, maybe not comforted by that so much as appreciative of the simple truth of it. As they hold the look between them... they both start to become aware of a SOFT SOBBING coming from outside the door.

Cordy rises, moves to the door, opens it to find --

FRED

Stands there, trying to stifle her sobs, without much success.


CORDELIA (cont'd)
Fred?
Angel rises, moves toward the door as well.


FRED
(through tears)
I'm sorry. I was gonna knock but
it's not a good time so I didn't but
I don't know what else to do...
She can't finish, as she starts sobbing again. Angel arrives at the door.


ANGEL
Fred, what is it? What's wrong?
She looks at him with her wet, pleading eyes --


FRED
It's Charles. I think he's in
terrible danger.
Off Angel and Cordelia, reacting to that --


CUT TO:
INT. DEMON CASINO - NIGHT

JENOFF

is up on his balcony overlooking the game floor. his face twisted with pleasure. A weird, misty CGI WHITE LIGHT wafts around him as...

WIDER

Jenoff has currently got his index and middle fingers in the eyesockets of a MAN in a TRACK SUIT, sucking his soul.


JENOFF
Ahhh...
GROUND FLOOR POV

Now we're watching this from the game floor, we're in the POV of --

REPO MAN

as he watches from below, taking his own pleasure in watching this. Now he glances over toward --

THE FRONT DOOR

as Gunn enters.

REPO MAN

is a little surprised to see Gunn here. Gunn sees him. They meet eyes. Repo Man smiles.

Gunn moves toward him. Passes the gaming tables without even looking, intent on getting it over with. Gunn comes face-to-face with Repo Man. Beat.


GUNN
I'm here to pay my bill.
Off Gunn --

INT. ANGEL'S HOTEL - LOBBY - NIGHT

Angel, Cor and Groo gathered. Fred looks to them expectantly, her story having come out. They're all a little stunned and speechless at the moment. Finally:


CORDELIA
Wow.
FRED
I know, hunh?

GROOSALUGG
I am sorry this has come to pass.

ANGEL
I'm a little confused.

FRED
About what? What was unclear?

CORDELIA
(what they're all
confused about)
Well... upstairs -- you said you
thought Gunn was in danger.

FRED
He is!

CORDELIA
Right... and you think that be-
cause...

FRED
He broke up with me!

CORDELIA
Ah.

A beat as Fred realizes still not big with the clarity here.


FRED
But not really!
CORDELIA
Oh.
(then)
No?

FRED
No!

GROOSALUGG
That is good. I am most relieved.

FRED
What? No! This is worse! Much
worse! I wish he had broken up with
me!

CORDELIA
Fred, I hate to say this, but... are
you sure he didn't? I mean, those
things you said he said to you...

FRED
I know I said he said those things to
me, but he would never say those
things to me!

CORDELIA
Those things he said?

FRED
Exactly! That's how I know he's in
trouble!

Cordy's still lost. Groo just is on general principle. Angel tries to comprehend --


ANGEL
So let me get this straight:
(beat)
You and Gunn are dating?
FRED
(wildly)
NOT ANYMORE, I GUESS!

CORDELIA
Fred. Honey.

FRED
Don't you see? He hurt me! And the
only reason he'd do that is to
protect me from something! And
whatever it is, it's gotta be bad
because... this hurts like hell.

A beat as this registers for all of them. Fred's sheer certainty is enough to cast out doubt. Finally:


ANGEL
Then I guess we better help him.
All eyes go to him. He looks to Cor.


ANGEL (cont'd)
We are not losing another member of
this family.
Off Angel's determination.

INT. WESLEY'S APARTMENT - NIGHT

LOW-WIDE ANGLE of the empty space, including the front door. We HOLD for a moment, then the door swings open, revealing Wes standing in the hall, the Box in his arms. We POP IN as he takes a step inside, watch his face as his eyes sweep the ghostly apartment. A long beat.

We POP BACK OUT to the LOW-WIDE as Wesley just stands there, the Box in his arms, the front door open... his expression lifeless and empty. A moment, then with one hand, he reaches back, starts to swing the door closed --

INT. HALLWAY OUTSIDE WESLEY'S APARTMENT - CONTINUOUS

The door clicks shut.


SMASH CUT TO:
INT. ANGEL'S HOTEL - LOBBY - NIGHT

Cordy hangs up the phone, as she moves to the others:


CORDELIA
Still no answer, either at his place
or on his cell.
FRED
Oh, god.

GROOSALUGG
This does not bode well.

Cor, Angel, Groo and Fred forming a kind of huddle. Intense, focused, plan-of-attack-time.


ANGEL
Okay, then we'll have to split up.
GROOSALUGG
To cover more ground. That is a good
plan. I agree.

ANGEL
Fred and I can hit Gunn's old gang
haunts, see if maybe they've heard
from him.

CORDELIA
Or if they know of any old enemies he
might have.

ANGEL
Exactly.

GROOSALUGG
Mmm.

Groo nodes. He likes that idea. Listens intently --


ANGEL
Cordelia and Groo, you two go by
Gunn's place, just make sure.
CORDELIA
Maybe we could report his truck as
stolen.

Groo's not sure if that makes sense, furrows his brow.


GROOSALUGG
Um --
ANGEL
Not a terrible idea to get the police
involved if none of this pans out --

Groo nods, sees the wisdom in all these suggestions.


FRED
We should leave a note here for
Lorne, let him know what's going on.
Cor nod. Groo agrees.


ANGEL
If none of us come up with anything,
we'll regroup back here at midnight.
Groo holds up a business card.


GROOSALUGG
And perhaps as we search, we could
leave these small rectangles behind
us -- as did that creature who came
by yesterday inquiring after Gunn.
ANGEL
Right. Good -- what?

GROOSALUGG
(displaying business
card)
Small rectangles with telephonic
digits. As a way for people to get
in touch with us should they learn
anything.

ANGEL
Uh -- could I see that?

Groo hands Angel the business card --


FRED
Somebody came by here looking for
Charles?
GROOSALUGG
Yesterday. Please remind me to give
that rectangle to Gunn when we find
him,
(for Fred, to bolster
her spirits)
for I am confident we shall.

ANGEL
Guy works for Jenoff --

CORDELIA
Jenoff?

ANGEL
The Soul Sucker...

Off that --

INT. DEMON CASINO - NIGHT

Two Demon Bouncers are dragging away the corpse of Track Suit Guy, as...

Gunn stands with Repo Man as Jenoff descends the stairs, flanked by his Bodyguards. Moves through the crowd toward Gunn.

Gunn is stoic, emotionless. Jenoff smiles as he steps up.


JENOFF
Charles Gunn. I'm impressed. Not a
lot of guys come in through that door
of their own free will -- not the
second time, anyway.
(then)
She must be pretty special, this girl
you were gettin' ready to give my
merchandise to.
GUNN
I'm here to make good on my debt.
You don't even talk about her.

Jenoff smiles at that, amused.


GUNN (cont'd)
Once we're square, you don't even
think about her --
JENOFF
She was never part of the deal.
(to Repo Man)
Hold him.

Repo Man goes for Gunn, but --


GUNN
I'm not gonna run.
(to Repo Man)
But touch me and you'd better.
Repo Man backs off, Gunn looks to Jenoff.


GUNN (cont'd)
Let's just get this over with.
Jenoff lifts his hand, his index and middle finger pointed.

But suddenly THE DOOR BUSTS DOWN.

Angel (wielding a wicket looking axe) and Groo (with a sword) are through the door quick, Cor and Fred bringing up the rear.

Three DEMON BOUNCERS attack.

Angel hits the first in the stomach with his axe, deals a fist to the face of another BOUNCER who's knocked right into Cordy's path. She slugs him with the mace, sending him down.

ANGLE ON JENOFF, turning from Gunn to watch the melee.

Fred bursts through the chaos, sees and calls out to --


FRED
Charles!
Gunn takes an instinctive step forward --


GUNN
Fred --
Gunn is restrained by Bouncers, as --

Groo makes quick work of the third Bouncer as our gang makes it further into the room. Another DEMON leaps at Fred, but Angel knocks it back in mid-air.

But now --

as our gang moves in even farther, circles the wagons, more DEMONS crowding around them. Cor see the sheer number of them, nervous:


CORDELIA
Angel --
ANGEL
I know.

GROOSALUGG
We are surrounded.

ANGEL
I know.

FRED
We have to save Charles!

ANGEL
I know!

Angel reaches out and lightning fast, grabs a Demon Bouncer, gets him in a headlock, threatens to snap his neck ==


ANGEL (cont'd)
Who's a guy gotta kill to talk to the
boss around here?
JENOFF
I'm the boss.

REVEAL Jenoff, the crowd parting to let him through. Behind him is Gunn, followed by Repo Man. The menacing Demons step back, respectful.


JENOFF (cont'd)
Mind telling me why you're disrupting
my business?
ANGEL
Actually, it's you who's disrupting
my business -- you're about to
deprive me of a very valuable
employee. Charles Gunn there -- he
works for me.

JENOFF
Good business man looks into the
backgrounds of potential employees.
Had you done that, you might've
learned he was strictly short-term
material.

ANGEL
Then I'll make a deal with you --

Jenoff raises an eyebrow in interest -- always interested in a good deal.


ANGEL (cont'd)
You release him, forget what he owes
you -- and I'll let you live.
JENOFF
(beat)
Thank you.
(to his guys)
Kill 'em.

He starts to walk away, the demons lunge forward --


ANGEL
Double or nothing!
Jenoff stops in his tracks, back to Angel, raises a hand which stops all incoming demons. He turns, looks at Angel --


JENOFF
You offerin' me your soul?
ANGEL
A chance to win it, anyway.

JENOFF
How stupid do I look to you? You're
a vampire. I can smell it from here.

ANGEL
Take a bigger whiff. I'm a vampire
with a soul.

The gang looks at him -- what the hell is he doing? Jenoff moves to him, suspicious.


JENOFF
(studies him, moving
closer)
Oh. You're that vampire.
Jenoff is now very interested. Angel senses this.


ANGEL
I choose the game. I win, we walk
outta here. Gunn's debt disappears.
You win --
(beat)
You get us both.
And off that proposition --


BLACK OUT.

END OF ACT THREE
Act Three
Act Four
INT. DEMON CASINO - NIGHT - A DECK OF CARDS

Removed from their box. ADJUST UP to Angel, holding the cards, confident. Cordy, Fred and Groo are behind him. Cordy leans close.


CORDELIA
Brilliant stall tactic, bought us
some time. Now what's the plan?
Angel does an overhand shuffle.


ANGEL
(re: cards)
This is the plan.
Cordelia glances over at Jenoff, already seated at the High Roller's table.


CORDELIA
Really?
ANGEL
Really. We're gonna win Gunn's soul back.

ACROSS THE ROOM - GUNN

Sectioned off close to the High Roller's Table. A Demon Bouncer on either side of him. Gunn glances over at Fred but can't hold her gaze -- ashamed to be in this predicament. Fred turns to the gang.


FRED
This is so wrong in so many ways. I
mean, it isn't money or a stuffed
bunny Angel's playing for. It's my
boyfriend.
ANGEL
Fred, I understand you're nervous.
Don't be. I've been around a long
time. Played a lot of cards and won
a lot of bets.

FRED
See, that's where we're different.
I tend to get lost and lose things.
(holding it in)
And I can't lose Charles.

Angel looks over at Jenoff. Reassures Fred.


ANGEL
I'm not gonna lose.
REVERSE - JENOFF

Across the crowded room. Staring at Angel as Repo Man leans in for a word.


REPO MAN
You worried about this?
Jenoff shakes his head no.


JENOFF
Like taking candy from a baby.
BACK ACROSS THE ROOM - GROO

Scans the casino, susses out the demons. There's quite a buzz as wagers are being placed on the impending game. He steps up to Angel.


GROOSALUGG
Angel, if we must rely on luck, I
prefer the odds of my sword. We
should fight our way out.
ANGEL
(shakes his head)
Gotta disagree, Groo. Fighting puts
all of us at risk. My way's safer.

FRED
(a bit panicky)
If you win! -- But if you lose your
soul, won't you go evil and start
killin' everybody including us?
(to Cordy)
Am I wrong...?

Fred and Groo look to Cordelia for her opinion.


CORDELIA
Not wrong in theory, but I gotta go
with Ace
(indicating Angel)
on this one. Sorry.
Angel looks over at Jenoff who motions that it's time. Angel nods, ready. He turns back to the gang.


ANGEL
I'm gonna win.
He starts toward Jenoff. Reaches under his jacket, pulls out a STAKE, hands it to Cordy.


ANGEL (cont'd)
But if I lose... You know what to do.
CAMERA PUSHES IN CLOSE ON CORDY.


ANGEL (cont'd)
Just make it quick.
She takes the stake from Angel.


CORDELIA
You know I will.
HIGH AND WIDE - THE ROOM

As the Demon crowd parts for Angel and company. Angel sits down next to Jenoff. Cordy, Fred and Groo circle around him. A Dealer stands nearby.

Gunn watches the table as Repo Man steps up behind him.


REPO MAN
(in Gunn's ear)
Y'know, Jenoff lets me have the
bodies when he's done with 'em.
Gunn glares at Repo Man, but the Bouncers hold him in place.

Demons are busy placing last minute bets. Jenoff holds up a hand and the room grows silent.


JENOFF
(to Angel)
One hand of cards. If you win, this
man...,
(indicating Gunn)
...walks free. If I win, I keep his
soul, and I get yours.
Angel nods. Our Gang watches nervously.


JENOFF (cont'd)
Name your game. Omaha, Texas Hold
'Em, Seven Card Stud...?
Angel looks from Jenoff to his Dealer, who's holding a deck at the ready. Looks back to Jenoff.


ANGEL
How 'bout a simple cut of the deck?
High card wins.
CLOSE - JENOFF

Impressed with the choice.


JENOFF
Vampire's not only got a soul, he's
got guts.
Jenoff nods to the Dealer, who riffle shuffles the cards then sets the deck on the table.


JENOFF (cont'd)
Feeling lucky?
ANGEL
After you.

Jenoff smiles, reaches out, his hand hovers over the deck for a long beat. Makes his cut. Turns the cards over.

CLOSE - THE FIVE OF CLUBS.

A murmur ripples through the room. Jenoff's smile fades. Cordy, Fred and Groo breathe a sigh of relief. Fred glances over at Gunn. He releases the hint of a smile.

CLOSE - ANGEL

Moments from victory. He raises his fingers to his lips, BLOWS ON THEM FOR LUCK. Reaches down...

...cutes the deck, turns it over REVEALING:

CLOSE - THE THREE OF HEARTS

Angel can't believe it.


ANGEL (cont'd)
A three?
Gunn can't believe it either.


GUNN
A three...?
But Jenoff's more than happy to believe it.


JENOFF
A three!
His smile returns, he looks at Angel.


JENOFF (cont'd)
You lose.
Angel's eyes lock with Cordelia's as she RAISES THE STAKE. It looks like she's about to plunge it into Angel's chest but instead, she SLAMS it into JENOFF'S HAND, pins it to the table. Jenoff ROARS.


CORDELIA
(to Angel)
That quick enough?
Angel grabs his axe, SWINGS IT AND LOPS OFF JENOFF'S HEAD.


ANGEL
Works for me.
The head rolls across the floor as Jenoff's body falls forward onto the table, YELLOW BLOOD spilling onto the felt.

WIDE - THE ROOM

Stunned silence. A beat on the surrounding demons. Will they attack? And then they all MOVE AT ONCE exchanging money in a flourish, settling their bets: Angel's the winner.

CLOSE - GUNN

Stands and SMASHES Repo Man hard in the face.


GUNN
Look out.
And then hits him again, harder. Knocks him clean off his feet. Fred rushes over to Gunn.


GUNN (cont'd)
Angel...
ANGEL
It's over. No need to say thanks.

GUNN
You're right. -- If killing him was
that easy, I would've done it myself.

Angel looks over at,

THE TABLE - JENOFF'S HEADLESS BODY

The YELLOW BLOOD starts to bubble and gurgle as something starts GROWING OUT OF HIS NECK.

The Gang watch in dismay as Jenoff sits back up and a NEW HEAD EMERGES (CGI). It is LARGER, SLIMIER AND MORE GROTESQUE THAN THE LAST.

CLOSE - JENOFF'S NEW HEAD

Opens its gaping maw and emits an EAR PIERCING SHRIEK. Our gang steel themselves, raise their weapons.


GROOSALUGG
Now we fight...
Angel looks back to all the other demons.


ANGEL
So who else in here owes this guy?
ANGLE - THE DEMONS

Realizing they're better off with Jenoff dead. It's all they need. They turn in mass and attack him.

Off Jenoff, being torn apart, and our gang slipping out of the casino to safety:

EXT. FLASHY CUTS - NIGHT

L.A. night time, flickety-flackety flash. Takes us to...

EXT. N.D. STREET/GUNN'S TRUCK - NIGHT

Gunn's behind the wheel, angled toward Fred, who's leaning back against the passenger door.


FRED
Say it again. A little slower this
time.
Gunn leans toward her.


GUNN
(slowly)
I was terribly, terribly wrong to
break up with you and say those mean,
untrue things.
Fred bathes in the words, lets them wash over her.


FRED
Good, now say it into the tape
recorder.
She lifts her hand out like it's holding a microphone. Gunn gently takes her hand.


GUNN
I'm really sorry and I'll never do it
again.
He kisses her hand. She opens it, strokes his cheek.


FRED
I'm just glad you're all right.
GUNN
I'm only all right if you and me are
good.
(a beat)
We are, aren't we?

Fred nods. Gunn's glad. Leans over and gives her a kiss. Fred looks him in the eye.


FRED
(intimate)
Just one last thing.
GUNN
Name it.

FRED
Who'd you trade your soul for?

GUNN
(a beat)
...It was a long time ago.

FRED
I know. But I want you to tell me
and we'll never talk about it
again. -- Who was she?

Gunn pulls away, uncomfortable, puts his hands on the wheel.


FRED (cont'd)
Charles...
GUNN
That was way before I met you.

Fred moves toward him. Slides close.


FRED
You musta wanted her pretty bad to
trade your soul.
GUNN
Guess I did...

FRED
Just tell me.

GUNN
You'll think it's stupid.

FRED
I won't.

GUNN
It was a truck.

He stares at her, "happy now?"


GUNN (cont'd)
I was seventeen years old and I sold
my soul for a truck.
FRED
(after a beat)
Not this truck?

GUNN
Don't go dissin' my girl.

FRED
Oh, Charles. Your soul wasn't worth
air conditioning?

GUNN
Look, back in the day this truck kept
me alive. Helped me save other lives
too. I know it sounds dumb, but a
soul didn't seem like such a big
deal. Didn't think I had a future
then.

He looks into her eyes.


GUNN (cont'd)
Now I do.
And Gunn leans into Fred for a sweet kiss.


FRED
What is it about you that makes me
melt?
GUNN
Maybe it's that I love you.

FRED
(a beat)
That's gotta be it.

And as they come together for another kiss we start to pull away. And we continue to widen until:

EXT. ANGEL'S HOTEL - NIGHT

To establish.

INT. ANGEL'S HOTEL - ANGEL'S ROOM - NIGHT

Angel stands in front of Connor's crib, considers it as he has throughout the episode. CAMERA ADJUSTS, REVEALS

CORDELIA

In the doorway behind him. Watching silently. Angel stares at the crib for another beat and then, having come to a decision, steps forward and begins to fold it up.

Cordy watches for a beat then exits, leaving Angel alone as he continues folding the crib. Ready to put it away. Ready to try and move on.


BLACK OUT.